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    LES CROCOS DE LA SAISON 2018-2019 / LIGUE 1 CONFORAMA

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    Message par Admin Mer 1 Aoû - 13:41

    Nîmes - Bernard Blaquart : "Un grand saut vers l'inconnu"


    Le technicien gardois a montré qu’il n’avait pas peur du vide en stage au Chambon. PHOTO T. A.
    NÎMES OLYMPIQUE

    Prolongé jusqu’en 2023, l’entraîneur Nîmois Bernard Blaquart va découvrir la Ligue 1, tout comme son jeune groupe. Premier match le 11 août prochain à Angers pour "un grand saut dans l'inconnu".


    Deux mois après son accession à l’élite, Nîmes Olympique est sur le point de changer de dimension. Les exigences économiques, administratives, sportives et médiatiques sont décuplées et le club nîmois doit rapidement s’adapter. À dix jours de la reprise, Bernard Blaquart fait le point sur ce « grand saut versl’inconnu ».

    Quelles sont vos impressions après la victoire samedi en match amical face à Toulouse (4-3) ?
    L’équipe monte en régime. Il y a eu davantage d’intensité, dans le jeu, dans le défi physique. J’ai apprécié l’animation offensive, notamment en deuxième période avec des occasions à la clé. Défensivement, il y a eu des bonnes et des moins bonnes choses.

    Dans quelle phase de la préparation, l’équipe se situe-t-elle ?
    Nous allons ralentir la cadence après une grosse charge de travail mais aussi à cause de la chaleur. Nous rentrons dans une phase “d’affûtage”. Le volume est fait, les séances seront plutôt axées sur l’explosivité avec également des notions tactiques. Nous souhaitons plus tendre vers la qualité que la quantité. L’objectif étant d’être prêts dès la première journée.

    Votre degré d’exigence est plus conséquent cette saison ?
    C’est la Ligue 1 qui demande cette exigence. Il faut être plus performant sur le plan technique, athlétique et tactique. Il faut donc que la concentration soit au maximale. Nous sommes toujours derrière et avec eux pour progresser. Avec le staff, notre quotidien est de travailler sur les détails.

    Match amical ce mercredi contre l'UNFP
    Quatre jours après leur succès contre Toulouse (4-3), les Nîmois poursuivent leur série de matchs amicaux par une opposition ce mercredi 1er août (17 h à Vergèze) contre une sélection UNFP (joueurs libres). Ils croiseront la route d’anciens Crocos comme Ladislas Douniama (2004/2006), Eloge Enza-Yamissi (2003/2005) ou plus récemment Jonathan Ayité (2009/2011), Cyril Merville (2011/2014), Karim Aït-Fana (2016/2017) et Fabien Garcia (2016/2018). Un dernier match amical est prévu ce samedi contre Guingamp à Ploufragan (18 heures) avec un départ en avion le matin et un retour le soir même. Bernard Blaquart dispose toujours de cinq gardiens de but même si Yan Marillat et Martin Sourzac s’entraînent à l’écart. Courtisé par Nancy, le premier espère que sa situation va se décanter rapidement. Au niveau des absents, Rachid Alioui poursuit son travail de réathlétisation avec et sans ballon. Touché au fessier droit, Fethi Harek est toujours à l’arrêt et ne devrait être rétabli pour le premier match de la saison à Angers. Un doute demeure sur la présence de Savanier (cuisse).

    Justement, quelles sont les différences notables entre la Ligue 1 et la Ligue 2 ?
    À ce niveau, ce sont précisément ces détails qui font la différence. Tout est plus rapide. Le jeu est accéléré, le défi physique accentué. Il est plus difficile de récupérer le ballon. Nous allons aussi rencontrer des joueurs hors normes. C’est un gros cap à passer à tous les niveaux, sur le plan administratif, économique, médiatique et sportif.

    Avec la Coupe du Monde, nous avons vu la fin du football de possession pour davantage de jeu en contre-attaque. C’est un schéma que vous appréciez tout particulièrement ?
    Toutes les équipes ne sont pas le FC Barcelone ou l’Espagne d’il y a quelques années. Il faut avoir une mentalité particulière mais surtout des joueurs capables de faire des différences. Le grand Barça serait-il le même sans Messi ? Le système de l’équipe de France nous ressemble plus. Notre jeu est porté vers l’avant avec l’ambition d’être dynamique dès la récupération. Cette philosophie correspond à la mentalité nîmoise et à la qualité de nos joueurs.

    Vous allez donc conserver ce schéma très offensif en 4-4-2 ?
    Dans le 4-4-2, tout dépend des consignes. Les joueurs de côté ont une grande importance. Selon les profils, nous pouvons décider d’être très offensif ou alors de mettre plus de densité au milieu de terrain. À ces postes, nous avons des joueurs capables de bien attaquer et de bien défendre.

    Je souhaiterais un joueur offensif supplémentaire, axial ou de côté

    Êtes-vous satisfait du recrutement effectué jusqu’à présent ?
    Nous aimerions toujours plus. Je souhaiterais un joueur offensif supplémentaire, axial ou de côté. Nous avons compensé les départs si on considère que Guillaume, Bouanga, Diallo et Miguel ont remplacé Del Castillo, Boscagli, Alioui et Valdivia pour la reprise du championnat. Nous avons procédé par retouches.

    À une dizaine de jours du début de la saison, dans quel état d’esprit êtes-vous ?
    (Il regarde sa montre) C’est dans dix jours, sept heures et trente secondes précisément. Nous sommes impatients d’y être. La préparation est longue mais je ne ressens aucune lassitude. Nous avons hâte de nous jauger. Il y a une part d’appréhension mais pas de peur. Nous ne connaissons pas ce niveau. C’est un grand saut dans l’inconnu. Tout un club va découvrir la Ligue 1.


    Source : Midi Libre
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    Message par Admin Jeu 2 Aoû - 13:32

    NÎMES OLYMPIQUE - Rachid Alioui : « Il faut positiver et garder le moral »

    L'attaquant nîmois poursuit la préparation de son côté et il espère rejouer rapidement.

    Norman Jardin- Objectif Gard

    L’attaquant des Crocos a hâte de retrouver la compétition (Photo Norman Jardin / Objectif Gard)

    L’attaquant des Crocos est indisponible depuis le 11 mai et une rupture d’un tendon de l’ischio-jambier contractée au soir de la dernière journée de Ligue 2. En phase de reprise, il a raté la coupe du monde avec le Maroc et la préparation avec Nîmes. À l'écart du groupe, il s'entraîne seul et il prend cette épreuve avec philosophie.

    Objectif Gard : Après avoir retouché le ballon cette semaine, avez-vous l’impression de voir le bout du tunnel ?

    Rachid Alioui : Non pas vraiment. Même si j’ai rechaussé les crampons, je reste objectif. Ce sont les chirurgiens et mon corps qui vont me dire quand je serai prêt. Tout est positif. Je prends mon temps et je retrouve des bonnes sensations au niveaux des appuis. Retoucher le ballon, ça fait du bien car jusqu’à présent je ne faisais que courir.

    Cette blessure vous a fait rater la coupe du monde. Cela a-t-il été difficile à vivre ?

    C’est frustrant et dur à digérer mais il faut voir plus loin. Il y a une carrière derrière à jouer. Il faut se soigner au mieux pour remettre les pieds sur le terrain. C’est très difficile de rater une coupe du monde mais il faut positiver.

    Rachid Alioui travaille au quotidien avec Benoit Deplagne, le préparateur physique (Photo Norman Jardin / Objectif Gard)

    Comment avez-vous vécu la préparation du Nîmes Olympique ?

    Je suis venu un peu avant la reprise pour bosser avec Alain Ratat (un des kinés du club, NDRL ). Les joueurs se préparés de leur côté et moi à part. Je le vis bien malgré que le club va reprendre la Ligue 1 sans moi. Il faut garder la tête froide. Je suis parti en préparation avec le groupe. C’était important de nouer des liens avec les nouveaux. C’est bon pour la cohésion de l’effectif.

    Quand espérez-vous revenir à la compétition ?

    Au plus vite. Je ne me suis pas fixé de date. Je laisse faire le temps. Ce ne sera pas lors des premiers matches. Ce sont les sensations qui décideront. Il faut être patient.

    Propos recueillis par Norman Jardin- Objectif Gard
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    Message par Admin Ven 3 Aoû - 16:58

    Amical. Guingamp (L1) - Nîmes (L1)
    Moustapha Diallo : « Peut-être émouvant »


    Moustapha Diallo s'est engagé le 11 juillet chez les Crocos nîmois.
    Comment allez-vous ?
    Ça va. Les premiers jours, ça m'a fait tout bizarre d'être ici, dans un nouveau club, après neuf saisons passées à Guingamp. Mais je commence à prendre mes repères. J'attends de trouver une maison pour que ma famille me rejoigne. Le seul souci, c'est qu'il fait très chaud. La chaleur m'a un peu gêné au début. Mais, là aussi, je commence à m'adapter.

    Racontez-nous votre arrivée à Nîmes ?
    Au départ, je devais aller en Turquie, à Konyaspor. J'avais quitté le Sénégal pour signer mon contrat mais, au dernier moment, ça ne s'est pas fait. C'est alors que Nîmes s'est manifesté.

    Vous vous êtes donc fait à l'idée de jouer en Ligue 1 ailleurs qu'à Guingamp...
    C'est le football ! J'ai toujours dit que j'aurais préféré finir ma carrière à Guingamp. J'y ai tout connu : le National, la Ligue 1 pendant cinq ans, la Ligue Euro
    pa... Ce club m'a tout donné et je lui ai tout donné en retour. Mais avec Nîmes, j'ai trouvé un nouveau challenge.

    Comment jugez-vous ces premières semaines au Nîmes Olympique ?
    On a fait une bonne préparation. Pour l'instant, on n'a perdu aucun de nos matchs amicaux (3 victoires, 2 nuls) : c'est bien, ça donne de la confiance. L'équipe est jeune, beaucoup ne connaissent pas la Ligue 1. Mais il y a de la qualité et de bons joueurs. De toute façon, on le sait, pour se maintenir, il va falloir se battre. Mais, ça, je connais !

    Mercredi soir, vous avez inscrit le but décisif contre la sélection de l'UNFP (2-1). De quelle manière ?
    À la Mouss Diallo, de la tête, à la réception d'un centre (rire) ! Mon corps supporte de mieux en mieux la chaleur, je commence à trouver des automatismes avec mes partenaires. Je suis prêt à aller à la guerre !

    Quel a été le discours de Bernard Blaquart, votre nouvel entraîneur ?
    C'est quelqu'un de calme et de précis. Il aime le jeu. Évidemment, il attend de moi que j'apporte toute mon expérience. J'espère que ça va bien se passer.

    Ce samedi, vous affrontez déjà Guingamp. À quel accueil vous attendez-vous ?
    C'est d'abord un plaisir de retrouver mon ancien club. Je vais revoir des amis, retrouver les supporters. Ce sera peut-être émouvant, je ne sais pas. De mon côté, je resterai naturel, quoi qu'il se passe. Y compris sur le terrain. Avant et après le match, on pourra rigoler mais, sur le terrain, chacun défendra ses couleurs, c'est normal. Et si je dois tacler, je taclerai !
    Pratique

    Billetterie :
    3.000 places étant mises en vente, il est conseillé de réserver son billet en ligne : http://billetterie.eaguingamp.com
    Tarifs : 8 €, 5 € pour les 12 ans et moins. Ouverture de la billetterie sur place à 16 h 15 (paiement en liquide uniquement).

    Samedi (18 h), au CTH Henri-Guérin de Ploufragan
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    Message par Admin Mar 7 Aoû - 13:10

    Ces entraîneurs qui vont vous surprendre cette saison : Bernard Blaquart (60 ans, NO)

    Éducateur de formation ascendant bâtisseur, Bernard Blaquart est un personnage du football français. En deux ans et demi à la tête des Crocos de Nîmes, il a su créer une atmosphère et définir un cadre pour construire une aventure collective et hisser le club en Ligue 1, pour la première fois depuis 25 ans. L’ancien joueur de Bordeaux s’est inscrit dans la durée avec le club gardois en prolongeant pour les quatre prochaines saisons. Une aubaine pour les Nîmois.

    Mission lui sera donnée de maintenir le club dans l’élite. Une lourde tâche dont il saura s'acquitter avec ambition et intelligence. Il faut dire que Nîmes s’est renforcé plutôt judicieusement jusqu’à maintenant et n’a toujours pas perdu la révélation de la saison passée, le buteur franco-turc Umut Bozok, meilleur réalisateur de la Ligue 2 en 2017-2018. Articulé autour d’un 4-4-2, le dispositif tactique du Nîmes Olympiques, plutôt joueur, devrait être maintenu. Une première réponse sera donnée à Angers samedi prochain (20h).


    Source : RMC Sport
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    Message par Admin Ven 10 Aoû - 10:38

    LES CROCOS DE LA SAISON 2018-2019 /  LIGUE 1 CONFORAMA  - Page 2 Img_7444

    Sofiane Alakouch cité parmi les 30 pépites de la Ligue 1 Conforama !

    Source : le quotidien l'équipe


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    Message par Admin Mar 14 Aoû - 13:38

    NÎMES OLYMPIQUE - 
    Clément Depres : « je m’en souviendrais toute ma vie »

    L'attaquant Nîmois a marqué un but pour son premier match en Ligue 1.


    Norman Jardin - Objectif Gard.
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    L’attaquant des Crocos a vécu le plus beau moment de sa carrière (Photo Norman Jardin / Objectif Gard)


    Ce lundi matin, le buteur des Crocos était au stade Marcel-Rouvière. Il soutenait Laura, son amie, qui prépare le concours de pompiers. Entre deux encouragements, il retrace la folle soirée de samedi qui a vu les Crocos s'imposer à Angers 4-3.


    Objectif Gard : Comment avez-vous vécu le début du match avec l’ouverture du score de Sada Thioub ?
    Clément Depres : C’était super. J’étais vraiment content de ce but rapide. Sur le banc on s’imagine que ça va être un match comme nous avions l’habitude de les gérer en Ligue 2. Nous étions très sereins.


    Pourtant, l’entame de la seconde période, a été très difficile pour Nîmes, avec deux buts encaissés. Avez-vous douté ?
    À ce moment, on se dit que ça va mal se passer. On baisse la tête en pensant que l’on est en train de prendre le bouillon. Mais on ne perd pas l’espoir de revenir.


    Alors qu’il y a 3-1 pour Angers, Bernard Blaquart décide de vous faire entrer. Qu’avez-vous ressenti ?
    Vers la 60e minute, Jérôme Arpinon (NDRL : l’entraîneur-adjoint) vient me voir pour me dire que je vais entrer. Je me prépare mais cela intervient un peu plus tard. J’étais très impatient et je me suis dis que j’allais entrer dans un match très compliqué.
    LES CROCOS DE LA SAISON 2018-2019 /  LIGUE 1 CONFORAMA  - Page 2 Depres-1-e1534161942305
    Clément Depres aimerait vivre une telle émotion au stade des Costières (Photo Norman Jardin / Objectif Gard)


    Et puis arrive ce premier but...
    Sur une super ouverture d’Antho (Anthony Briançon). C’était une belle entrée, pour mon premier ballon. J'ai pris mon temps, je n'ai pas paniqué. J'ai fait l’appel qu’il fallait. Je n’ai pas eu le temps de cogiter. Je lève la tête et je regarde où est Butelle. Il y a un trou à gauche et je croise du plat du pied. Avant d’entrer, le coach m’avait demandé de faire ce genre d’appel. Pour la petite histoire, avec Anthony Briançon, en CFA 2, on avait fait exactement la même combinaison à Aurillac et on avait marqué le même but.


    Quelques secondes après, Florian Miguel se fait expulser. C’est un gros coup au moral ?
    Je me dis que ça va être très compliqué. Mais finalement, je crois que c’est cela qui nous a donné un supplément de rage et d’agressivité. 


    Manzala qui rate la balle de match pour Angers...
    S’il la met c’est fini mais ça ne m’a pas marqué plus que cela. Je me dis qu’il y aura encore une occasion pour nous. J’avais 15 minutes à jouer, 4-2, 3-2 ou 3-1, peut importe, il fallait que je les fassent à fond.


    Racontez-nous l’égalisation de Renaud Ripart ?
    C’est un super boulot de Sada Thioub. Je fais le même appel que pour mon premier but mais je me trouve à l’opposé de Renaud. Il met le ballon au fond des filets. C’était génial.


    « Je ne pensais pas vivre un truc comme cela ».



    Dans la foulée, vous prenez l’avantage, décrivez-nous ce but ?*
    Au départ, je vois Paul qui a le ballon dans ses 18 mètres. Ma mission est de garder la balle le plus loin et le plus longtemps possible. Je suis tout seul au milieu de cinq joueurs d’Angers. Je suis au duel avec Thomas et j’arrive à garder le ballon. Je vois Sada sur le côté. Je lui donne et je vais devant. Il y a un super travail de Théo qui change le jeu, et après cela se passe sur le flanc gauche avec Gaëtan et Renaud (Rires), c’est la formation Nîmoise du côté gauche ! Renaud déborde et je sais qu’il va centrer directement. Je fais appel et contre-appel sur Thomas et je passe au premier poteau pour toucher le ballon. Advienne que pourra. J’ai mis la tête où il n’aurait peut-être pas mis le pied. Le ballon va au fond, tant mieux.


    Au niveau émotionnel, vous en êtes où à ce moment-là ?
    J’en suis au niveau 1000. Même si j’aurais aimé le faire au stade des Costières. Je me dis que ce n’est pas vrai. On gagne 4-3, pour notre premier match, j’en marque deux, c’est ouf. J’écarte les bras et j’attends que tout le monde me saute dessus. C’est juste extraordinaire. Je m’en souviendrais toute ma vie. Je ne pensais pas vivre un truc comme cela.


    Bernard Blaquart a dit que vous étiez des dingues...
    J’adore le clin d’œil. J’ai encore plus apprécié qu’il dise que nous étions les seuls à y croire. J’aime bien ça. On sera toujours là pour dire que ce n’est pas fini même quand c’est très compliqué.


    Quel a été son discours à la fin du match ?
    (Rires) Que nous avions un jour de repos en plus et il avait écrit sur le tableau que ‘C’est dur mais c’est très bon’.


    À quoi ressemble votre vie depuis samedi soir ?
    J’ai eu beaucoup de messages d’encouragements et de félicitations, mon téléphone a planté. Je suis hyper sollicité par les amis et les médias. C’est extraordinaire. Mon papa a sorti la bouteille de champagne samedi soir. Ma maman est très contente aussi. Il y a beaucoup de fierté de mon entourage. C’est la preuve que le travail fini par payer. Je suis resté positif, même quand j’ai été décrié par des supporters Nîmois. La lumière est sur moi aujourd’hui. J’espère que cela sera encore le cas la semaine prochaine mais si c’est sur un autre Croco ça sera tout aussi bien. Dimanche soir avec tous mes potes et mon petit frère, nous étions en train de regarder le CFC (l'émission Canal Football Club sur Canal Plus). Quand on me voit sur un grand écran derrière Pierre Ménès, c’est génial. J’ai fait une capture d’écran et je vais la garder comme souvenir. Mais je me dis que c’est éphémère et qu’il faut confirmer. J’espère que l’équipe aura encore besoin de moi.


    Propos recueillis par Norman Jardin


    *La commission des compétitions à finalement attribuée ce but à Romain Thomas, le défenseur d'Angers (contre son camp).
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    Message par Admin Mar 14 Aoû - 17:36

    [size=18]Clément Depres
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    LES CROCOS DE LA SAISON 2018-2019 /  LIGUE 1 CONFORAMA  - Page 2 Img_7479

    L'action qui nous a fait succomber : Il n'est pas sûr de ce qui lui arrive. Les yeux écarquillés, les mains vers le ciel et la tête à la recherche d'indices pour s'assurer que son but est bien valable. Une minute plus tôt, le garçon était encore sur le banc. Mais parti à la limite du hors-jeu et trouvé dans une position désaxée sur une passe laser d'[url=safari-reader://www.sofoot.com/anthony-briancon.html]Anthony Briançon[/url], l'attaquant nîmois a parfaitement croisé sa frappe pour tromper un [url=safari-reader://www.sofoot.com/ludovic-butelle.html]Ludovic Butelle[/url] abandonné et remet les Crocodiles dans le coup à un quart d'heure de la fin du match (3-2, 76e). [url=safari-reader://www.sofoot.com/renaud-ripart.html]Renaud Ripart[/url] ayant égalisé (3-3, 85e) malgré l'expulsion de son coéquipier [url=safari-reader://www.sofoot.com/miguel.html]Miguel[/url] (79e), [url=safari-reader://www.sofoot.com/nimes-olympique.html]Nîmes[/url] pense avoir rentabilisé son voyage à [url=safari-reader://www.sofoot.com/angers-sporting-club-de-l-ouest.html]Angers[/url]. Mais c'est sans compter sur son numéro 9, qui d'une tête plongeante et décroisée, terrasse le SCO. La réalisation est magnifique (quand bien même la tête est légèrement détournée par un défenseur) et cette fois, la célébration est sans retenue. En deux touches de balle, [url=safari-reader://www.sofoot.com/clement-depres.html]Clément Depres[/url] vient d'offrir la première victoire dans l'élite des Nîmois après 25 ans de purgatoire et rejoint [url=safari-reader://www.sofoot.com/dimitri-payet.html]Dimitri [/url]Payet en tête du classement des buteurs de Ligue 1.

    Pourquoi il est si excitant : Parce que c'est le type qui a su être au bon moment et au bon endroit. À 23 ans, personne ne lui avait promis quoi que ce soit. Voilà pourquoi dans la hiérarchie du secteur offensif nîmois, il a abordé la saison derrière [url=safari-reader://www.sofoot.com/umut-bozok.html]Umut Bozok[/url][url=safari-reader://www.sofoot.com/rachid-alioui.html]Rachid Alioui[/url] et [url=safari-reader://www.sofoot.com/baptiste-guillaume.html]Baptiste Guillaume[/url]. Sauf que le second étant blessé et que le troisième ne pouvant jouer contre le club qui le prête dans le Gard, c'est lui qui a eu l'occasion de planter son mètre 88 à la pointe de l'attaque nîmoise quand il a fallu remplacer [url=safari-reader://www.sofoot.com/moustapha-diallo.html]Moustapha Diallo[/url]. En 15 minutes, le voilà qui a égalé son nombre de buts inscrit la saison dernière en 19 apparitions en Ligue 2 (dont 17 en sortant du banc). Un déclic pour ce grand échalas ? Certainement. Et si le risque de voir Samuel Eto'o débarquer aux Costières s'amenuise[url=safari-reader://www.sofoot.com/clement-depres.html]Clément Depres[/url]aura cette fois un argument pour ne pas lui lâcher son numéro 9 si le Camerounais venait à le lui contester.

    Et il vient d'où ? Born and raised in [url=safari-reader://www.sofoot.com/nimes-olympique.html]Nîmes[/url]. Depres fait partie des cinq joueurs du cru dans l'effectif gardois et y a fait toute sa jeune carrière, à l'exception de six mois en prêt à [url=safari-reader://www.sofoot.com/la-berrichonne-de-chateauroux.html]Châteauroux[/url] en 2016 et en National (8 matchs, 1 but). Si le RC [url=safari-reader://www.sofoot.com/racing-club-de-lens.html]Lens[/url] reste l'autre club de ses rêves - la faute à des parents originaires du Pas-de-Calais -, Depres a d'autres priorités que de rêver de porter le maillot sang et or. La suite, il l'a déjà imaginée. Ce sera marquer un but à Gigi Buffon. « De la tête, sur un corner de Téji (Savanier) ou Bobich (Bobichon). [url=safari-reader://www.sofoot.com/thiago-silva.html]Thiago Silva[/url] sera au premier poteau et je sauterai plus haut que lui, prophétise-t-il pour objectifgard.comÇa sera beau. » 

    Source : So Foot 
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    Message par Admin Mer 15 Aoû - 18:27

    Rachid Alioui: Le Marocain forfait jusqu’à début 2019
    Le 15 Août 2018 
    LES CROCOS DE LA SAISON 2018-2019 /  LIGUE 1 CONFORAMA  - Page 2 Rachid-Alioui-710x473
    Rachid Alioui va encore devoir prendre son mal en patience… Blessé à l’ischio-jambier en mai dernier, l’international Marocain et attaquant de Nîmes, est loin de retrouver les terrains de foot. Cette blessure avait contraint le Lion de l’Atlas à renoncer au Mondial 2018 alors qu’il avait une carte à jouer. Et malheureusement il va encore devoir patienter avant de voir le bout du tunnel…
    En effet, d’après son entraîneur à Nîmes, Bernard Balquart, Rachid Alioui devra attendre jusqu’à début 2019 avant de retrouver le groupe. S’exprimant sur les ondes de RMC, le technicien français a estimé que la blessure du joueur de 26 ans n’était pas entièrement guérie : « Il poursuit sa reprise. Je pense qu’on ne comptera pas sur lui dans le groupe avant novembre, lance le coach de Nîmes. Et certainement qu’il ne sera pas prêt, pas à 100% avant début 2019. C’est une sacrée blessure, très rare, et c’est en frappant dans un ballon, ce qui est un de ses points forts. Tout se passe bien, mais il faut du temps, » a-t-il confié. Une bien mauvaise nouvelle pour la sélection du Maroc qui entame les éliminatoires de la coupe d’Afrique des nations en septembre.
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    Message par Admin Jeu 16 Aoû - 12:36

    FAIT DU JOUR 


    Il était une fois… Anthony Briançon


    Le capitaine du Nîmes Olympique se livre sur ce qui lui tient à cœur dans la vie.


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    La grande passion d’Anthony Briancon est la chasse (Photo collection privée Thierry Briançon).


    À Nîmes, tous les supporters des Crocos connaissent le milieu de terrain reconverti en défenseur-central. Sa rigueur sur le terrain, sa disponibilité en dehors, et sa sympathique simplicité. Mais l’homme reste encore méconnu. Il évoque ses liens familiaux très forts, ses passions, et ses colères. Bienvenue dans le monde d’Anthony Briançon.
    « Anthony achète des tee-shirts à 10€ ! ». La source est fiable. C’est Gaétan Paquiez, défenseur du Nîmes Olympique, et son meilleur ami depuis toujours, qui l’affirme. L’information n’est pas vraiment fracassante, mais elle symbolise parfaitement la personnalité d’Anthony Briançon. Le capitaine nîmois, n’est pas un flambeur, ou un 'm’as-tu-vu'. Pas de voiture de sport rutilante, de vêtement flashy, ou de montre de luxe. Cela ne l’intéresse pas. Lui, c’est un curieux de tout, à partir du moment où c’est en plein air « Je n’aurais pas pu passer mes journées derrière un bureau. » indique-t-il.
    Alors pour croiser Anthony Briançon, en dehors d’un terrain de football, il faut aller dans la nature. De préférence dans le Vaucluse. C’est certainement parce qu’il a grandi dans le village de Noves, où il a vécu ses 20 premières années. Depuis, il a pris son indépendance avec Maïna, sa compagne. De ce côté du Rhône, l’Avignonnais est choyé par ses proches « J’ai eu un enfance très heureuse ». C'est dans la Cité des Papes, qu'il vit ses premières émotions de footballeur. De la MJC Avignon à la section foot du collège Roumanille, il arpente les terrains de la région. Mais pas tout seul. Avec René, son grand-père paternel, qui le conduit, et qui l’encourage, tous les mercredis au stade Dulcy. Des moments partagés qui sont parmi les plus forts. « Mon plus grand regret est qu’il ne m’ait pas vu devenir professionnel, car il est décédé en 2013. » confesse Anthony.
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    Le capitaine des Crocos se ressource avec la pêche (Photo collection privée Thierry Briançon)


    Autre source d’inspiration, Thierry, son père. Ancien membre de l’équipe de France de Judo et champion militaire de la discipline. « J’ai souvent pris exemple sur lui, et à son côté compétiteur. Il adore le football, je me souviens petit, on allait souvent taper le ballon tous les deux, et réviser les gammes. On en reparle souvent, et c'est des moments très forts. ». La famille est un socle essentiel pour Anthony. Mais le temps passe et emporte les êtres aimés. En octobre 2017, c’est Robert, son grand-père maternel qui s’en va. La blessure est grande. Alors, dès que son emploi du temps le lui permet, il va voir sa grand-mère qui vit en Ardèche.

    Chasse, pêche et pétanque

    En 2008, Anthony a dû couper le cordon avec ses proches. Afin de poursuivre son apprentissage de footballeur, Il intègre le centre de formation de l’Olympique Lyonnais. Loin du cocon familial. « Ça a été difficile de le voir partir, mais ça lui a servi », se souvient son papa. Sylvie, sa maman est DRH à Castorama à Avignon, mais elle n’hésite pas à conduire, en voiture, son fils tous les week-ends. « Elle faisait ça pour passer deux heures de plus avec moi, le temps du trajet » reconnait le Croco.
    À Lyon, c’est un autre monde. L’Avignonnais y apprend l’exigence. Malheureusement l’expérience est ternie par une blessure au genou. « Je me suis fait opérer le 2 février 2011. J’ai retenu la date, car c'était une opération délicate. Cela m’a permis de comprendre que dans la vie, il n’y a pas que le foot. »
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    Anthony Briancon et Gaétan Paquiez sont les meilleurs amis dans la vie (Photo collection privée Gaétan Paquiez)


    Anthony n’est pas conservé par Lyon. Il se retrouve sans club. Le FC Tours, dont Bernard Blaquart est le directeur du centre de formation, s’intéresse à lui. Mais il a une autre piste. Son copain, Gaëtan Paquiez le met en relation avec le Nîmes Olympique pour faire un essai. Entre les deux clubs, le choix est vite fait. « Après trois ans passés à Lyon, je voulais me rapprocher de ma famille. ». Le test est positif chez les Crocos, et il gravit un à un les échelons vers l’équipe première. Victor Zvunka le fait participer à un match amical contre Toulouse. Mais ses vrais débuts, c'est René Marsiglia qui lui offre le 16 mai 2014, lors du dernier match de la saison à Créteil. La suite est connue. Il devient titulaire au poste de milieu de terrain avec José Pasqualetti, avant que Bernard Blaquart ne le repositionne en défense-centrale.


    « J’ai toujours rêvé d’être pompier »

    Le voila bien installé dans son rôle de footballeur. Mais la carrière d'un sportif ne dure qu'un temps, et il faut déjà penser à la suite. « Je couperai totalement avec le football, pour changer de vie. Il y a pleins de choses à faire, il suffit de ne pas être fainéant ». Il anticipe déjà l’avenir. Il a ouvert une société de sport à Lyon, et il essaye d’investir dans l’immobilier. « Mes parents ne roulaient pas sur l’or, et ils m’ont appris la valeur de l’argent. Dans ce métier, quand tu commences à toucher des salaires conséquents, tu peux vite t’enflammer
    Dans la vie de tous les jours, il n'aime pas être assisté « Je ne suis pas un grand bricoleur, mais je me débrouille. S’il faut tondre le jardin, je n’appelle pas un jardinier, je le fais seul. »
    Depuis son enfance, une idée ne l'a jamais quitté. « J’ai toujours rêvé d’être pompier. J’ai beaucoup de respect pour ces gens. Tout comme les policiers. Ils n’ont pas assez de reconnaissance » s’indigne le défenseur.


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    Anthony Briancon n’est pas le dernier à mettre de l’ambiance (Photo collection privée Gaétan Paquiez)


    Le capitaine nîmois est bien conscient de la chance professionnelle qui est la sienne « On est des privilégiés. On n’a pas le droit se plaindre ». 
    En revanche, il aime bien faire plaisir aux autres, « Il est gentil, trop parfois. Il ne sait pas dire non. Il tient ça de Sylvie, sa maman » souligne Gaétan Paquiez. L’amitié entre les deux hommes est très forte. Ils se considèrent comme des frères. Anthony était le témoin de mariage de Gaëtan, il sera le parrain du second enfant des Paquiez. Ils ne se sont fâchés qu’une fois, pour une histoire de partie de jeu video. La brouille n’a duré que 15 minutes.

    Le RAID, Mike Tyson et Clint Eastwood

    Anthony coupe avec le football dès qu’il en a l’occasion. La pêche, la pétanque lui permettent de passer à autre chose. Mais sa grande passion, c’est la chasse à la grive, qu’il pratique l’hiver au pied du Mont-Ventoux. Le Géant de Provence est très présent dans sa vie, puisqu'il y a cette maison familiale à laquelle il est très attaché. Puis, récemment, il a gravi la montagne à vélo, et sans entraînement particulier. Pas mal pour un ancien champion de judo de la région PACA (catégorie jeunes). Il aurait aussi aimé faire du handball, et adore l’athlétisme. Maïna, sa compagne, et aussi une sportive, elle pratique le basket.


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    Anthony et Jean, le beau-frère de Gaétan, après leur ascension du Mont-Ventoux (Photo collection privée Thierry Briancon)


    Il y a aussi le cinéma. Dans ce domaine, ses goûts sont variés. « Le dernier que j’ai vu c’est " Hostiles " c’est un super film. Mes acteurs préférés sont Clint Eastwood et Tom Hanks, deux cadors. Mes films cultes sont " Il était un fois dans l’Ouest ", " Il était une fois en Amérique " et " Gran Torino " ». Affamé de culture, Anthony dévore des livres en grand nombre, des biographies surtout. Celles de Claude Onesta (ancien entraîneur de l’équipe de France de handball), et Mike Tyson par exemple. Et Il y a toujours cette fascination pour ceux qui risquent leur vie « J’ai lu le livre de Jean-Michel Fauvergue, l’ancien patron du RAID ».


    « En Ligue 1, je sais ce qu'il va se passer.»

    Ses proches sont unanimes, Anthony est un ambianceur. " Un clown ", pour Paquiez. Mais il est aussi un mauvais perdant, c'est incontestable. Il suffit de le voir à l'entrainement quand il perd à un jeu. Le football revient vite dans les discussions, et Anthony est en colère quand il évoque les clichés qui collent à la peau des footballeurs. « Je n’aime pas l’image du riche qui a des belles voitures, et qui frime. On pense souvent que le footballeur est débile et égoïste. »
    Et puis, il y a cette saison en Ligue 1 qui a bien débuté pour les Crocos. Le capitaine n’est pas inquiet pour la suite, « En Ligue 1, je sais ce qu'il va se passer. On ne va pas se prendre la tête, et on va garder la même dynamique que les saisons précédentes. Ça va le faire ».
    Et si ça ne la fait pas, ce n’est pas grave. Il n’y a pas que le football dans la vie. La famille, les amis et la nature, c'est bien là le plus important.

    Source : Objectif Gard - Norman Jardin
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    Message par Admin Jeu 16 Aoû - 16:34

    Nîmes-OM : dans l'intimité d'Anthony Briançon, le capitaine nîmois

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    Ce dimanche le rituel sera le même pour la famille et les amis d'Anthony Briançon. Ces derniers ne loupent, en effet, aucun match du capitaine nîmois, encore moins aux Costières.  Photos BRUNO SOUILLARD ET MAXPPP


    Dimanche, ils prendront la direction des Costières, à un peu plus de 50 kilomètres à peine de Noves. Ils le faisaient, déjà, en Ligue 2. Le cheminement sera évidemment identique, cette saison, à l'étage supérieur. Dans l'enceinte nîmoise, Anthony Briançon n'a jamais manqué de soutien. Il y a celui des associations de supporters qui portent toute une équipe. Et puis, il y a celui de ses proches qui donnera toujours une force particulière au capitaine du Nîmes Olympique.


    "Avec lui, il faut toujours faire quelque chose"

    Dimanche soir encore, dans les travées latérales, ils seront tous là. Il y aura Thierry et Sylvie, ses parents, Alain et Christine, son oncle et sa tante, Andrea, son cousin, un groupe d'amis, sans oublier, bien sûr, Maïna qui partage sa vie. Ses beaux-parents, Gilles et Delphine, feront le court déplacement, eux aussi.
    Il en est ainsi, depuis des années, à chaque match d'"Antho" à domicile. Toute la famille se réunit aux Costières. Et elle se rassemble pareillement, pour les matches à l'extérieur, autour de la télé et de pizzas. Dans ces moments-là, tout se passe au domicile des parents ou dans celui, mitoyen, de son oncle et de sa tante, à la sortie de Noves, en bordure de la RN7. C'est ici qu'Anthony Briançon s'est épanoui. Au milieu des murs porteurs d'une famille soudée par les liens du coeur. Par des "valeurs simples" mais fondamentales et essentielles pour l'équilibre général du défenseur du NO aussi. "'Antho' ne peut pas rester sans rien faire, soulève tendrement Maïna. Il a une énergie fantastique. Avec lui, il faut toujours faire quelque chose : pêcher, jouer à la pétanque et aux cartes."

    "Il a toujours eu des qualités au-dessus des autres"

    LES CROCOS DE LA SAISON 2018-2019 /  LIGUE 1 CONFORAMA  - Page 2 20180816_1_7_1_1_0_obj18197116_1
    Ce dimanche le rituel sera le même pour la famille et les amis d'Anthony Briançon. Ces derniers ne loupent, en effet, aucun match du capitaine nîmois, encore moins aux Costières.


    Anthony Briançon aime également chasser les grives au pied du Ventoux, où sa famille possède une petite maison de campagne. "Ce n'est pas parce qu'on est en Ligue 1 que je vais arrêter de chasser, sourit-il. Cela n'implique pas un gros effort et ça me permet surtout de penser à autre chose et de m'évader. J'en ai vraiment besoin."
    La notion du dépassement de soi le caractérise aussi. Anthony Briançon la cultive depuis l'enfance et ses premières années passées dans le sillage de son père, un ancien judoka de très bon niveau (champion du monde militaire) qui continue d'enseigner tout près de chez lui, à Caumont et à Monteux.
    "Enfant, Anthony a toujours eu des qualités au-dessus des autres dans chaque catégorie d'âge, raconte Thierry Briançon. Il a fait du judo avec moi, de l'âge de 5 à 12 ans, et c'était déjà le cas dans ce sport." Au football aussi. "Il a fallu faire un choix, précise son fils. Je préférais le foot, car je trouvais ça beaucoup plus ludique. Au judo, j'adorais la compétition ; moins les entraînements."
    Place au foot, donc. Avec son père qui, à la demande de son fiston, se muait en gardien de but au stade de Bonpas, tout près. "Il me fusillait sans cesse !", rigole Thierry Briançon.

    Parti à l'OL à 14 ans

    "Antho" ne se faisait pas prier pour le faire aussi en club, bien entendu. D'abord à la MJC Avignon (désormais AC Avignon) où le champion de Provence benjamins de judo aura passé dix ans, avant d'être détecté et d'intégrer le centre de formation de l'Olympique Lyonnais. Une étape loin d'être évidente pour l'ado qu'il était, alors.
    "Je n'étais jamais parti de chez moi, indique-t-il. Ce fut un vrai déchirement." Pour ses parents aussi. "Il était très jeune et la famille lui a forcément manqué,rappelle ainsi Christine, sa tante. Il y a eu un vide. C'est dur quand on a 14 ans." Même si deux heures de voiture seulement séparent Noves de Lyon. "Je connais la route par coeur", sourit, aujourd'hui, la maman.
    Désormais, le chemin est beaucoup moins long. Contrarié par des pépins physiques (une ostéochondrite du genou) et non retenu pour passer pro à l'OL, son fils joue, s'affirme et vit à Nîmes. "Il aime venir régulièrement à la maison aussi, complète le papa. Il s'y ressource auprès des siens."
    Parmi eux, il y a donc Andrea, le cousin, fils unique comme "Antho". Quatre ans tout juste les séparent. Ils ont ainsi grandi côte à côte. "Comme deux frères", aime à souligner Anthony Briançon, l'aîné (23 ans). Andrea acquiesce. Et même plus. "Pour moi, Anthony, c'est un modèle, développe-t-il du fond du coeur. Son parcours est exemplaire. Ce qu'il réussit à faire, c'est énorme. Moi, quand je le vois jouer au stade ou à la télé, je suis admiratif. Et quand il marque, j'ai les larmes."

    "La force d'Anthony, c'est qu'il a un très gros mental"

    À l'évocation d'"Antho", il y a, d'ailleurs, beaucoup d'émotion dans les voix et dans les yeux, ici, à Noves. "Il a franchi tous les paliers et surmonté bien des difficultés, se remémore Sylvie, maman attentive. Il a réussi et je suis extrêmement fière de lui." Son père l'est tout autant. Pour avoir tutoyé, lui aussi, le haut niveau (en judo), Thierry Briançon, qui a notamment côtoyé Yannick Noah en sports-études, est un papa qui peut également se fondre dans le rôle d'observateur averti, d'une certaine manière. En guise de clin d'oeil, son fils, du reste, aime à le comparer à de célèbres consultants télé quand ils échangent, tous les deux, au téléphone, après un match, "pour le debrief."
    "La force d'Anthony, c'est qu'il a un très gros mental, insiste son père. Gamin, il était déjà comme ça et cela ne l'a jamais quitté. C'est un énorme compétiteur ; un gagneur." Comme il l'était lui-même. "Thierry a toujours été un guide pour Anthony ; un coach même, relève Alain, le beau-frère. Il a toujours veillé à ce que son fils prenne d'abord du plaisir, car il sait qu'il y a peu d'élus dans le sport professionnel."
    Malgré les écueils, Anthony Briançon a fini par l'être. Après la Ligue 2, le voici donc dans le grand monde de l'élite et dimanche, il se mesurera à l'OM, en attendant d'autres duels à venir contre le PSG ou encore Monaco.
    "En fait, on n'a pas encore réalisé qu'Antho était en Ligue 1, avoue sa mère.Pour son premier match aux Costières, face à l'OM, ça le sera sans doute, bien sûr, même si, déjà, le fait de l'avoir vu à la télé devant Angers m'a beaucoup impressionné." À double titre. Au-delà de la prestation personnelle de son fils, la performance du Nîmes Olympique (victoire 4 à 3) a marqué les esprits. "Dans la maison, on a davantage hurlé que pour la victoire des Bleus à la coupe du monde, lance l'oncle, et on a revu le match, dès le lendemain matin. C'est souvent comme ça, d'ailleurs, à chaque match de Nîmes." Celui de dimanche ne devrait pas échapper à cette règle familiale, on l'imagine bien.

    Face à l'OM dimanche

    Avec le promu nîmois, c'est un vrai vent de fraîcheur qui est en train de souffler sur la Ligue 1. Pour s'en convaincre un peu plus, il suffit d'écouter encore Anthony Briançon. "Jusqu'à présent, on n'a pas tout à fait réalisé qu'on est en Ligue 1, mes coéquipiers et moi, confie ce dernier. Pour l'instant, c'est l'insouciance qui prime. Mais ce dimanche, on sera dans le top du top. Le match est retransmis sur 'Canal + ' en prime-time. Nous, pendant des années, on regardait ces matches à la télé. Dès 19 heures, on se mettait devant l'émission 'Canal Football Club' et cette fois, c'est nous qui serons sur la pelouse et sur les écrans. C'est beau ; il faut en profiter. Dans l'équipe, on est impatients de jouer, car on pratique le foot pour disputer ce genre de match. C'est un rêve. Si on m'avait dit qu'un jour, je jouerai aux Costières, devant des tribunes bondées, contre une équipe de l'OM où pourraient figurer trois champions du monde (Steve Mandanda, Florian Thauvin et Adil Rami), je ne l'aurais pas cru. Ça va être énorme. J'ai hâte d'y être."


    Au Parc OL, pour la finale de la C3
    L'OM, Anthony Briançon l'a déjà affrontré. En équipes de jeunes. Au temps où il évoluait dans les championnats nationaux de sa catégorie d'âge. Avec la MJC Avignon. Puis avec Lyon.
    En tant que Provençal, aussi, le Novais a toujours été attentif évidemment aux résultats de l'OM. En mai dernier, il est même allé assister à la finale de la Ligue Europa du club olympien contre l'Atlético de Madrid au Parc OL. Dimanche soir, c'est lui qui sera en face de l'OM.
    "Il y avait déjà l'Olympico entre Marseille et Lyon, sourit-il. Eh bien, maintenant, il y a l'autre Olympico entre l'OM et le Nîmes Olympique ! Là, ça va être une belle fête. Le stade sera plein à craquer. On vient de gagner notre tout premier match. L'ambiance sera géniale. J'espère que la partie sera serrée. On essaiera de résister le plus longtemps possible."

    Source : la Provence 
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    Message par Admin Dim 19 Aoû - 10:33

    Umut Bozok : "Valère Germain est un exemple pour moi"




    Titulaire le weekend dernier lors de la spectaculaire victoire du Nîmes Olympique à Angers (3-4), Umut Bozok le sera certainement encore dimanche pour le derby Nîmes-OM au stade des Costières (21h). Un match forcément particulier pour le jeune international Espoirs turc révélé il y a deux ans sous les couleurs de Consolat en National. Depuis, Umut a magnifiquement confirmé la saison dernière en Ligue 2 avec 25 buts et un rôle considérable dans la montée du club gardois.
    Toujours aussi sympathique et humble, l'avant-centre des Crocos a accepté de se confier au Phocéen à la veille du grand rendez-vous. Interview :




    Après votre victoire à Angers, on imagine que ce derby au stade des Costières est très attendu ?
    Umut Bozok : "Bien sûr, d'autant qu'on forme un groupe très jeune et qui découvre la Ligue 1. Les supporters l'attendent peut-être encore plus, car c'est une région où l'on supporte beaucoup l'OM. En fait, ils supportent les deux équipes, alors le stade sera plein, c'est une certitude".




    Votre victoire à Angers, obtenue sur le fil à 10 contre 11, doit vous donner beaucoup de confiance, non ?
    UB : "Oui, on est sur la dynamique de la saison dernière avec la montée, et ce résultat confirme notre confiance. On découvre la Ligue 1 et on a su réagir avec ce scénario extraordinaire. Mais il reste 37 matches pour prendre le maximum de points pour assurer le maintien. On le fera avec notre coeur, et pourquoi pas obtenir un résultat dimanche ?".




    Pour toi, qui t'es révélé à Consolat en National, ce sera forcément un match particulier. Est-ce que tu fais partie des supporters de l'OM ?
    UB : "À part Galatasaray, je ne suis pas un supporter d'un club en particulier. Je suis admirateur de ces équipes qui produisent du beau football, comme Marseille, Lyon, Monaco ou Paris. C'est l'élite du foot français, et je prends exemple sur ces joueurs, comme Valère Germain en particulier. J'apprécie énormément sa façon de jouer. Mais, lorsque j'étais à Consolat, j'ai vu beaucoup de matches au Vélodrome et j'admire la ferveur de cette ville pour son club. C'est indescriptible, et c'est un honneur pour moi de jouer face à l'OM dimanche".




    Pourquoi es-tu fan de Valère Germain ?
    UB : "Je lis que Balotelli pourrait arriver, ou d'autres comme Zaza ou Dembélé, qui sont des attaquants avec de très grandes qualités. Mais, je sais aussi que Monsieur Garcia ne privilégie pas forcément l'arrivée d'un attaquant, et cela veut dire qu'il compte quand même sur Germain et Mitroglou. Personnellement, je suis fan de Valère pour son style de jeu qui ressemble un peu au mien. J'aime ses déplacements entre les lignes et sa présence dans la surface. C'est un exemple à suivre pour moi".




    Tu fais partie de ces joueurs passés par le foot amateur, et tu as confirmé la saison dernière en Ligue 2 ce que l'on avait entrevu avec Consolat. On a même parlé de toi à Lyon cet été, tu confirmes ?
    UB : "Oui, c'est une ascension rapide pour moi, mais je n'ai eu aucune touche avec Lyon. On parle de moi, mais ça n'a pas bougé cet été. Les clubs ne cherchent peut-être pas forcément un attaquant de mon profil, donc je suis toujours à Nîmes et on me fait confiance ici. Si personne ne s'est signalé, c'est qu'il me reste sûrement encore à progresser. Mon profil est atypique, je ne suis pas l'attaquant hyper rapide qui prend toujours la profondeur, j'essaie d'être complet et de me balader entre les lignes. C'est un style particulier".




    L'ancien président de Consolat nous avait confié qu'il t'avait proposé à l'OM, tu confirmes ?
    UB : "Oui, j'étais au courant. C'était dans le cadre de discussions pour un partenariat avec l'OM, mais cela ne s'est pas fait. À mon avis, ça veut dire que l'OM n'était pas intéressé (rires). Maintenant, jouer un jour à l'OM serait un rêve pour moi, comme pour n'importe quel jeune joueur. C'est une très grosse équipe, et je suis certain qu'ils seront dans le top 3 cette saison".
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    Message par Admin Dim 19 Aoû - 19:06

    LES CROCOS DE LA SAISON 2018-2019 /  LIGUE 1 CONFORAMA  - Page 2 3500f
    LIGUE 1 - NÎMES
    Renaud Ripart (Nîmes) : «J'étais en tribune avant d'être sur le terrain»



    Enfant du coin, supporter et joueur de la première heure, Renaud Ripart, le joueur de Nîmes qui accueille Marseille ce dimanche revient sur les épreuves traversées par le club pour retrouver la Ligue 1, sur le groupe des Crocos, et sur le travail du coach Bernard Blaquart.


    «Vous commencez la saison avec une folle victoire contre Angers (3-4) et un but. C'est plutôt un bon début... 
    Je pense qu'on ne pouvait pas rêver de meilleur scénario. Certes on va gagner à l'extérieur, mais c'est surtout le scénario du match qui rend la victoire encore plus belle. Maintenant on sait que sur chaque match, ça va être comme celui-ci, compliqué, il va falloir qu'on s'accroche et qu'on ne lâche rien pendant 90 minutes, voire plus. Ça va être un bon combat tout au long de la saison.

    Revenons un peu en arrière. Vous êtes né à Nîmes, en mars 1993. Soit quelques semaines avant le dernier match du club en Ligue 1... Le retour en première division, c'est quelque chose dont on vous a parlé ?
    C'est vrai que depuis l'année dernière, et depuis qu'on jouait la montée, on a senti qu'il y avait quand même une attente des supporters. Même pendant l'intersaison. Ça faisait longtemps qu'ils n'avaient pas connus cette L1. Tout le peuple nîmois était ravi de la retrouver. C'est un petit clin d'oeil que je sois né l'année où ils descendent. 

    Petit, vous étiez supporter de Nîmes.
    Oui, j'allais au stade avec mes copains. Depuis tout petit, j'ai l'habitude de dire que j'étais en tribune avant d'être sur le terrain. C'est toujours sympa de pouvoir évoluer dans un club qu'on a supporté.


    «C'est quelque chose d'incroyable ce que je suis en train de vivre»



    Vingt-cinq ans après cette dernière saison, vous faites partie de l'aventure qui a ramené le club en Ligue 1. Ça représente quoi pour vous ? 
    C'est une grande fierté. Depuis que je suis tout petit, je rêve de jouer en première division. Si on m'avait dit il y a quelques années : "Tu joueras en première division avec le Nîmes Olympique", j'aurais signé des deux pieds et des deux mains les yeux fermés. Je pense que c'est quelque chose d'incroyable ce que je suis en train de vivre. En plus, je le vis avec les copains, on est ensemble, on se connait depuis des années. On est chanceux.

    Vous avez intégré le club à l'âge de 12 ans, en jeunes. À l'époque, Nîmes a perdu son statut professionnel après être descendu en National deux saisons plus tôt. Vous vous rappelez de cette période ?
    Je m'en souviens très bien. On allait voir les matches le vendredi aux Costières, c'était du National. Ça faisait moins rêver que la Ligue 1 maintenant. Ç'a été une période assez longue et difficile pour tous les supporters. Il y a eu de nombreuses années en National, et je pense que le club, avec le passé qu'il a, n'avait pas sa place en troisième division. Avec cette histoire, on se doit d'être en première division. Pour tous les amoureux du club, c'était une période difficile.

    Quand on évolue en jeunes dans un club qui perd son statut professionnel, est-ce qu'on commence à se poser des questions sur son avenir ?
    C'est vrai qu'à douze ans je n'avais peut-être pas le recul nécessaire. Mais un peu plus tard, quand le club est remonté en L2 avant de redescendre en National, en 2011, quand t'es en U17 ou en U19, c'est un peu dommage. Parce que mine de rien, plus tu passes les catégories, et plus l'objectif est l'équipe première. Et forcément, c'est plus rêveur quand tu es dans le monde pro.


    «Tout le monde nous voyait morts»



    À ce moment-là, le club tient-il un discours particulier pour garder les jeunes ?
    Non, pas spécialement. Je pense que depuis quelques années, le club est en train de se structurer, que ce soit en matière de formation ou au niveau professionnel. Ç'a été compliqué pendant plusieurs années, mais il fallait être patient.
     
    Justement, comment a t-il évolué ?
    Déjà, il y a eu une évolution sportive : on était en National en 2011, maintenant on est en Ligue 1. Après, quand je suis arrivé (NDLR : Il a joué son premier match avec l'équipe première en 2011, en National) ç'a été délicat pendant quelques années, on a eu beaucoup de changement d'entraîneur, de président. Maintenant, le club a trouvé une certaine stabilité depuis trois ou quatre ans. Ça se ressent sur les résultats, que ce soit pour le staff ou les joueurs. Quand on a une certaine ossature, c'est plus facile que lorsqu'on chamboule tout et qu'on repart à zéro tous les ans.
     
    Sur le terrain comme en dehors, le club a aussi connu des moments compliqués, comme l'affaire des matches présumés truqués en 2014, qui vous fait commencer la saison suivante en L2 avec huit points de pénalité... Comment avez-vous vécu cette période ?
    C'est vrai que cette histoire des matches présumés truqués a fait beaucoup de mal au club. On a eu une très mauvaise image, on arrivait dans les stades, tout le monde nous traitait de tricheurs. Alors que nous, les joueurs, au final on y était pour rien. C'était dur. Même pendant cette saison où on commence avec huit points en moins (en 2015). Pendant six mois, c'était un peu le néant, on ne savait pas où on allait. Mais malgré ça, c'est aussi la force de ce club, on n'a rien lâché, on a réussi à sauver le club et à le faire remonter. Ce qu'on vit maintenant, c'est un peu l'opposé. Ça fait trois ans qu'on est sur une marche positive, mais on n'oublie pas d'où on vient, ça peut aller très vite. On sait la chance qu'on a, on ne veut pas la laisser passer.
     
    Cela a-t-il tout de même permis de souder le groupe ?
    Bien sûr. Pour nous, se maintenir, c'était quasiment aussi fort émotionnellement qu'une montée. Tout le monde nous voyait morts. Même à la trêve, on avait 11 points de retard. Et puis on a vécu six mois en enchaînant des victoires, c'était magnifique.
     
    Qu'est ce que l'arrivée de Bernard Blaquart, d'abord en tant que directeur du centre de formation, puis entraîneur, vous a apporté ?
    À la base, son vrai métier c'est d'être auprès des jeunes. On a eu un groupe très jeune sur ces dernières années, ça lui convenait bien. Humainement, c'est une personne très calme, avec beaucoup de sérénité. Il a su nous en donner quand le club était dans la tempête, il nous a apaisé. À son arrivée, je m'en rappelle, il nous a dit "On est morts, on a beaucoup de points de retard, on va sûrement descendre. Donc prenez du plaisir, au moins, amusez-vous, et on verra." Il nous a donné beaucoup de confiance.

    LES CROCOS DE LA SAISON 2018-2019 /  LIGUE 1 CONFORAMA  - Page 2 C553a
    Ripart retrouve l'OM, affronté en amical en 2016. (L.Argueyrolles/L'Equipe)



    «Bernard Blaquart, je lui dois beaucoup (...) Il m'a fait énormément confiance, et ça, je ne l'oublierai jamais.»

    En décembre dernier, il disait ainsi dans France Football : "L'ADN de Nîmes, c'est de s'appuyer sur un noyau dur de jeunes. On a pu repartir sur ces bases-là." C'est ça la force de votre groupe ?
    Oui, après il n'y a pas que ce noyau dur. Ça fait quelques années qu'il y a des joueurs qui viennent se greffer à ce noyau, et ça se passe très bien. Là où on est chanceux, c'est que dans le groupe, il n'y a que des bonnes personnes, saines. On tire tous dans le même sens. C'est à l'image du match de samedi : tout le monde nous voyait perdre, même nous on a douté à un moment donné, mais on n'a jamais rien lâché. En début de seconde période, on a pris vague sur vague, mais on savait que si on arrivait à passer l'orage, on aurait peut-être une opportunité de revenir. 

    Et personnellement, que vous a appris Bernard Blaquart ?
    Je lui dois beaucoup. Quand il est arrivé, j'étais un peu à la cave avec l'ancien entraîneur (NDLR : José Pasqualetti), je ne jouais pas trop. Il m'a surtout replacé sur le terrain, j'étais avant-centre et il m'a remis sur le côté. Il m'a fait énormément confiance, et ça, je ne l'oublierai jamais.

    Quels sont les principes qu'il veut transmettre à l'équipe ?
    C'est un entraîneur offensif. Il nous demande beaucoup d'efforts de replacement, mais offensivement, on a quand même beaucoup de liberté. Ce qu'il aime, c'est voir ses joueurs attaquer, marquer des buts. Il nous pousse à aller de l'avant, à tenter des choses. C'est plaisant.

    Comment envisagez-vous ce match contre Marseille ?
    On sait que ça va être très dur, c'est une grosse cylindrée de ce Championnat. Ils vont jouer les premiers rôles, et nous on arrive très humblement avec nos qualités. On va essayer de les faire douter, d'aller chercher une victoire ou un nul. Il va falloir qu'on soit très disciplinés et bons tactiquement. On verra (rires).

    Et dans quelques semaines (8e journée), il y a le derby contre Montpellier... C'est un rendez-vous important ?
    Forcément, on a hâte, ça fait de nombreuses années qu'il n'y a pas eu de derby en pro, encore moins en Ligue 1 (NDLR : le dernier date de 2009, en Ligue 2). C'est notre derby, celui que le club attend, que les supporters attendent. Quand le calendrier est sorti, c'est le match que tout le monde a coché.»



    Source : FF
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    Message par Admin Mar 21 Aoû - 20:20

    Nîmes - Denis Bouanga voulait frapper fort pour ses débuts !


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    Auteur du premier but nîmois hier soir, face à l'Olympique de Marseille, Denis Bouanga a marqué les esprits pour son deuxième match en Ligue 1 avec le Nîmes Olympique.
     

    Débarqué cet été dans le Gard, l'attaquant gabonais, qui a pris le temps de mûrir en Ligue 2 avec Lorient et Tours, compte bien s'imposer rapidement dans l'élite.


    Avec ses dribbles déroutants, sa justesse technique et sa vitesse balle au pied, Denis Bouanga a fait vivre un véritable cauchemar à Hiroki Sakai, mais aussi à toute la défense olympienne... Dès la 14ème minute, le Gabonais s'est illustré grâce à une sublime sortie de balle dans sa moitié de terrain en éliminant plusieurs Phocéens, avant d'être rattrapé in-extremis par Rami (19e). Mais son enchaînement brillant à la 34ème, dribble-frappe, a fait mouche et l'a récompensé de son très bon travail. À l'heure de jeu, c'est encore lui qui envoie Sada Thioub sur orbite grâce à une grande chevauchée de plus de 40 mètres. De quoi donner le sourire au principal intéressé, lorsqu'il est apparu en conférence de presse. 


    "Je voulais être décisif, je me suis mis au service du collectif et ça a payé"
    "Si Sakai va rêver de Bouanga ? (rires) Je ne sais pas du tout. En tout cas j'ai joué mon jeu, c'était un match correct pour moi. Comparé à Angers, j'ai bien digéré (les efforts ndlr.). J'ai fait beaucoup de courses, j'ai bien géré les temps forts et les temps faibles. Je voulais être décisif, je me suis mis au service du collectif et ça a payé, j'ai été récompensé"explique-t-il. "Sakai n'est pas beaucoup monté. Ça nous a aidé défensivement. Moi je me suis projeté le plus rapidement possible, j'ai mis mon but, et les autres buts. C'était parfait." 
    L'action amenant le but, Denis Bouanga l'a répétée à de multiples reprises à l'entraînement. Le fruit d'un travail acharné. "Souvent sur la touche, on me dit de rester haut et écarté car je sais que Mustpaha et Téji vont me décaler. C'est travaillé à l'entraînement. On a vu à la vidéo que Sakai avait des défauts en défense, donc je savais déjà ce que j'allais faire. J'ai essayé d'être rapide et efficace, ça a marché. Si ça a l'air simple ? Oui mais ça demande beaucoup de travail (rires). Ce match, ça donne confiance."


    "Je voulais voir si j'avais le niveau de la Ligue 1..."

    hier soir, celui qui a été recruté pour 3 millions d'euros cet été compte bien s'imposer en Ligue 1. Annoncé depuis plusieurs années dans l'élite, il a décidé de rejoindre le promu nîmois afin de peaufiner sa progression dans un cadre idéal pour avoir du temps de jeu. Et ses premiers pas peuvent servir de pied de nez à ses anciens courtisans. "Ça fait 3 ans que je tourne autour de la Ligue 1. Je voulais jouer, faire mon entrée dans le grand bain, voir si j'avais le niveau ou pas. Pour l'instant ça commence bien, j'espère que ça va durer et qu'on ira le plus loin possible avec le Nîmes Olympique. Je me sens de mieux en mieux et j'espère pouvoir apporter ma pierre à l'édifice". Denis Bouanga, qui a mûri en Ligue 2 (70 matchs en 2 saisons, 25 buts, 10 passes), risque d'être le dynamiteur de l'attaque nîmoise cette saison, et les Costières pourraient très vite avoir un nouveau chouchou.
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    Message par Admin Mer 22 Aoû - 12:42

    NÎMES OLYMPIQUE
     Sada Thioub, le sourire des Crocos

    Le milieu de terrain Nîmois est un des joueurs les plus en vue de ce début de saison. Il est aussi celui qui génère le plus de bonne humeur.

    [size=30] Objectif Gard - Norman Jardin - 22 août 2018
    LES CROCOS DE LA SAISON 2018-2019 /  LIGUE 1 CONFORAMA  - Page 2 2018-19-Nimes-Olympique-21-aout-2018-Thioub-photo-Norman-Jardin.-e1534869633646
    [/size]
    [size=30]Le Croco prend la vie du bon coté (photo Norman Jardin / Objectif Gard)[/size]

    Buteur et passeur en Ligue 1, le Franco-Sénégalais s'éclate avec les Crocos. Adoré des supporters et de ses coéquipiers, il savoure mais n'oublie pas ses racines.

    Il vous suffit de prononcer le nom de Sada Thioub à un membre du Nîmes Olympique, et immédiatement, un sourire s’affiche sur le visage de votre interlocuteur. Il faut dire que le caractère joyeux du numéro 22 des Crocos est communicatif. Sofiane Alakouch, qui partage sa chambre lors des déplacements, le confirme « Il apporte de la bonne humeur dans le groupe ». Mais il serait injuste, et réducteur, de limiter le Franco-Sénégalais à un rôle d’ambianceur.


    Il est surnommé 'El Crackito' par Sofiane Alakouch



    Car sur le terrain, Thioub ne fait pas rire ses adversaires. Il a carrément humilié la défense angevine, pour l’ouverture du championnat, et marqué un but contre l’OM, dimanche dernier. Bilan : deux buts, et une passe décisive. Ce qui en fait un des grands artisans du fabuleux départ des Crocos. Toutefois, ses excellentes statistiques ne surprennent pas son copain de chambrée « Je l’appelle ‘El Crackito’, 


    c’est notre crack. Je savais qu’il était capable de faire d' aussi bonnes prestations ».

    Que de chemin parcouru pour le petit Sada, qui jouait au football avec ses frères dans un quartier de Nanterre (Hauts-de-Seine), sa ville natale. « C’est des moments que je n’oublierai jamais ».  se souvient-il. Dans le cocon familial, il vit une enfance heureuse. Il faut dire qu’il est bien entouré par Moussa, son père, Fatimata, sa mère, ses quatre frères, et ses deux sœurs. « J’étais fan du PSG, mon père de l’OM, et mes frères étaient pour Auxerre, Lyon et Bordeaux. Nous prenions du plaisir ensemble ».
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    Sada Thioub, Baptiste Guillaume et Sami Ben Amar sont désormais plongés dans le grand bain de la Ligue 1 (photo Norman Jardin / Objectif Gard)

    À cette époque, Sada rêve de devenir footballeur, comme son idole, le brésilien Ronaldo. Rien d’autre ne l’intéresse, et il n’a pas de plan B. À huit ans, il signe au Racing Club de France. Il y joue jusqu’en U17 Nationaux. Mais, quand il entre au centre de formation du stade Malherbe Caen, il est obligé de quitter le cercle familial. « C’était difficile car je n’avais pas l’habitude d’être loin de ma famille. J’ai été patient, et je me suis adapté à l’environnement. Je rentrais pendant les vacances scolaires. » 
    Dans le Calvados, il devient ami avec Thomas Lemar (champion du monde avec l’équipe de France). Cependant, il ne trouve pas d’accord pour prolonger l’aventure en Normandie. Le Havre et Lens sont sur les rangs pour l’engager, mais il choisit de rejoindre l’OGC Nice. L’adaptation sur la côte d’Azur n’est pas évidente « C’était un grand changement. Au début, ce n’était pas facile. La mentalité, le climat, je n’étais pas habitué. En plus, je m’éloignais encore plus de ma famille. Alors, on se parlait au téléphone, et ils venaient me rendre visite de temps en temps. »


    Rap US, Naruto et Game of throne



    Le sacrifice n’est pas vain, puisque Claude Puel lui offre ses débuts en Ligue 1 (23 janvier 2015 lors de Nice – OM 2-1). « Inoubliable, et en plus on bat Marseille » souligne le Francilien. Sada n’en a pas encore fini avec les voyages. Lors l’été 2015, il signe à l’En Avant de Guingamp, mais le club breton le prête immédiatement au CA Bastia (National). Un passage en Corse qu’il ne regrette pas « Ce fut 


    une très belle année. J’ai croisé des gens supers dans ce club ». 

    C’est à ce moment que le Nîmes Olympique le contacte. « Je n’ai pas hésité un seul instant. » précise le milieu de terrainPour sa première saison chez les Crocos, il alterne entre les titularisations, et les entrées en cours de match. Le club termine 6e de Ligue 2, à un point de play-off, et à trois de Strasbourg, le champion. On connait la suite, avec l’accession en ligue 1, décrochée au mois de mai dernier. En dehors du football, Thioub a les goûts d’un jeune homme de son âge (23 ans).
    Il adore écouter du rap américain, et lire des mangas comme ‘One-Piece’, ‘Naruto’, ‘Attaque de titans’, Dragon Ball Z’ et ‘Dragon Ball super’. Pour les séries télévisées, ces préférences vont vers ‘Vikings’, ‘Power’ et ‘Game of Thrones’. Sada n’est à Nîmes que depuis deux ans, mais il fait déjà partie des joueurs préférés des supporters. Les soirs de matchs aux Costières, il n’est pas rare d’entendre le public scander des « Thioub ! Thioub ! Thioub ! »

    LES CROCOS DE LA SAISON 2018-2019 /  LIGUE 1 CONFORAMA  - Page 2 2018-19-Nimes-Olympique-stage-Chambon-sur-Lignon-25-juillet-2018-Thioub-Alakouch-Miguel-photo-Norman-Jardin-3

    Sada Thioub assume sa réputation d’ambianceur, ce n’est pas Sofiane Alakouch et Florian Miguel qui diront le contraire (photo Norman Jardin / Objectif Gard)

    Dans le groupe, il fait aussi l’unanimité. « C’est un phénomène. Il aime beaucoup rigoler » souligne l’attaquant, Rachid Alioui. Sur le terrain, 'El Crackito' reconnait que tous les espoirs de maintien sont permis. Mais il tempère les plus optimistes « On ne finira pas deuxième de Ligue 1. On veut juste se maintenir. Il y aura des moments difficiles, mais on est sans complexes ».Sans se prendre la tête, il savoure son début de saison.
    Son but maradonesque à Angers « C’est un super but, mais j’ai de la réussite » et celui contre Marseille « C’est le plus beau moment de ma carrière. Il n’y a pas de mot pour décrire l’émotion ressentie à ce moment » Sans en faire une priorité, le Nîmois n’oublie pas ses racines sénégalaises, et pourquoi pas porter, un jour, le maillot des ‘Lions’ (surnom de l’équipe nationale). « Avec mes quatre frères, et mes deux sœurs, nous sommes nés en France, mais nos parents ont vu le jour au Sénégal. Cela serait une immense fierté pour eux, si j'étais sélectionné. Et faire plaisir à ma famille, c’est ce qu’il y a de plus important. » 
    Avec son parcours de footballeur, cela fait 11 ans que Sada n’est plus allé au Sénégal. Toutefois, il se souvient de son dernier passage « J’y ai encore de la famille. J’en garde de bons souvenirs. Je sais que la vie est moins facile là-bas. J’espère pouvoir les aider un jour. » Nul doute, que s’il renouvelle ses excellentes performances, le buteur nîmois ne tardera pas être appelé par Aliou Cissé. L’ancien Croco est l'actuel sélectionneur du Sénégal.
    En attendant, avec Sada Thioub, le Nîmes Olympique peut aller loin, car comme le disait le romancier Paul de Kock « La bonne humeur est un bon compagnon de voyage. »
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    Message par Admin Jeu 23 Aoû - 11:55

    Le jeune nîmois Sami Ben Amar vers un prêt en Ligue 2 ?
     
    23 août 2018 

    LES CROCOS DE LA SAISON 2018-2019 /  LIGUE 1 CONFORAMA  - Page 2 Img_7639Sami Ben Amar 

    A un peu plus d’une semaine de la fin du mercato estival, les clubs de Ligue 2 procèdent à leurs derniers ajustements et prospectent pour dénicher de derniers talents sur le marché des transferts. Le cas du jeune joueur de Nîmes, Sami Ben Amar intéresserait d’ailleurs particulièrement deux clubs de Ligue 2, qui souhaiteraient le voir venir sous la forme d’un prêt.

    Selon France Football, l’AC Ajaccio etl’AS Béziers aimeraient enrôler l’attaquant de 20 ans, sous contrat avec le NO jusqu’en 2021. Il pourrait signer en faveur d’une des deux formations dans les prochains jours, sous la forme d’un prêt d’une saison sans option d’achat. 


    L’attaquant capable également d’évoluer sur un côté pourrait donc venir chercher du temps de jeu et de l’expérience en Ligue 2, avant la fin du mercato.
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    Message par Admin Sam 25 Aoû - 17:13

    PORTRAIT - Nîmes : Bernard Blaquart, le chef d'orchestre


    À l'instar de David Guion à Reims, l'entraîneur nîmois Bernard Blaquart a su tirer profit de son expérience à la formation pour atterrir en Ligue 1.
    LES CROCOS DE LA SAISON 2018-2019 /  LIGUE 1 CONFORAMA  - Page 2 Img_7718B Blaquart 


    Les entraîneurs des clubs promus sont tous deux issus de la formation. Et ils prouvent en ce début de saison qu'un parcours comme le leur peut offrir de belles trajectoires. Vainqueur de ses deux premiers matches - comme David Guion à Reims - Bernard Blaquart réalise une entame de saison remarquée. Des premiers pas en Ligue 1 réussis, à la tête de l'actuelle meilleure attaque du championnat (7), devant le PSG."Pourtant, il ne se voyait pas entraîner des pros", confie Cyrille Carrière, son ancien bras droit au centre de formation de Tours. Il avait cependant toutes les qualités pour entraîner un jour dans l'élite."Dès mon premier entretien avec Bernard, j'ai senti qu'il finirait en Ligue 1. Je lui ai toujours dit et je lui ai rappelé quand il est monté. Pour moi, il était à la formation parce qu'il n'avait jamais voulu se donner les moyens d'aller plus loin", reprend son ancien collègue.
    Parti à l'US Orléans cet été, Cyrille Carrière décrit un "grand bosseur capable de déléguer des fonctions pour être performant dans ce qu'il sait faire". "Il a été rattrapé par sa propre légende", précise-t-il. Celle de devenir un jour entraîneur en Ligue 1. Un objectif qui n'en était pas un au départ. "Ce n'est pas quelqu'un qui a manoeuvré pour devenir entraîneur pro. Il s'éclatait à faire progresser les jeunes et c'est arrivé sur le tas. Je ne l'ai jamais senti carriériste", confirme l'ex-Tourangeau Alexandre Dujeux, devenu adjoint d'Olivier Pantaloni à l'AC Ajaccio. 



    "Sa personnalité vous force à le suivre"


    "Quand je l'ai connu, j'étais jeune éducateur, rappelle-t-il. L'idée, c'était de défendre nos principes de jeu. Et j'ai l'impression que depuis qu'il est entraîneur au haut-niveau, il adopte la même stratégie. Sur ses deux premiers matches en Ligue 1 (Angers, OM), on a senti de l'allant. Même contre Marseille, ils ont essayé d'imposer leur jeu parce qu'il pense que c'est la meilleure manière de s'imposer à l'adversaire." Une stratégie payante qui s'est soldée par deux succès spectaculaires, et 6 points au compteur. Dans la continuité des résultats de la saison dernière, conclue par une montée et le record du nombre de buts marqués en Ligue 2 (75).
    "C'est quelqu'un qui prône le jeu offensif. On le voyait dans son recrutement au centre. Dans son esprit, il fallait mieux prendre 5 ou 6 attaquants, quitte à les faire reculer ensuite. C'était ceux-là qui pour lui allaient faire gagner les matches", ajoute Cyrille Carrière qui se souvient qu'à l'époque "il ne faisait pas de vidéos, ni de Powerpoints ou de séances par Internet pour ses préparations de matches. Il faisait tout à la main, mais à la sortie il était davantage sur la compétence et la relation humaine." Une méthode qui lui a permis de rester proche de ses joueurs, ce que confirme Alexandre Dujeux : "C'est quelqu'un qui arrive à se faire respecter sans inspirer de crainte. Sa connaissance du football et sa personnalité vous force à l'accompagner, à le suivre ou à l'aider." L'évolution d'invidualités comme Ripart, Savanier, Thioub ou Briançon peuvent en attester. Encore faut-il maintenant confirmer
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    Message par Admin Jeu 30 Aoû - 16:30

    Nîmes Olympique : Loïck Landre, un Paris d’amis

    ERIC DELANZY - 30/08/2018


    LES CROCOS DE LA SAISON 2018-2019 /  LIGUE 1 CONFORAMA  - Page 2 Img_7773
    Landre maîtrise Bahoken à Angers. Place à Cavani, Mbappé et Neymar samedi. - AFP
    Originaire d’Aubervilliers, le nouveau défenseur central croco a été formé au PSG. Puis le Qatar est arrivé.


    Destins croisés. Printemps 2011. Le jeune Loïck Landre paraphe son premier contrat professionnel avec son club formateur, le PSG. "J’ai grandi à Aubervilliers, j’ai fait toutes mes classes au PSG, j’étais supporter du club... y devenir pro, c’était le rêve", se souvient cet enfant d’Ile-de-France.

    Mais le rêve va vite passer. Deux semaines après, les Qataris arrivent à Paris. Le fonds d’investissement Qatar Investment Authority devient actionnaire majoritaire du PSG. "Je m’étais renseigné pour savoir s’ils allaient arriver, car on se disait qu’ils voudraient acheter des "noms". J’avais un peu hésité mais signer pro ici, trois ans, ça ne se refuse pas", reconnaît Loïck Landre.

    "Toute ma jeunesse"

    Comme il le pressentait un peu, "pour moi, les portes se sont fermées. J’ai été prêté (à Clermont, L2), Kombouaré, qui m’avait lancé en équipe première, s’est fait virer (remplacé par Ancelotti alors qu’il était en tête du championnat, NDLR), puis il y avait quatre défenseurs centraux devant moi... j’ai dû faire mon chemin." Et ses bagages, direction Lens, où Kombouaré le récupère, en 2013. C’est là-bas qu’il va se faire un nom, devenant même capitaine.

    Sans regrets ni amertume envers le Paris-Saint-Germain : "Je jouais à Aubervilliers quand j’ai été recruté après des tests à Clairefontaine, puis après avoir fait un tournoi avec le PSG en moins de 13 ans. C’est mon club formateur, c’est toute ma jeunesse. J’ai été ramasseur de balle au Parc. Je me souviens du lob de Pauleta sur Barthez lors d’un PSG-OM... Et c’est là où j’ai rencontré mes vrais potes, les Kebano, També, Areola, que j’ai retrouvés à Lens et avec qui on est montés en Ligue 1, Bahebeck, Sabaly, etc. On était tous de la région parisienne, on est tous arrivés très tôt au club, on a grandi ensemble", raconte Landre. Un Paris d’amis, en somme.

    Un seul match en Ligue 1 avec le PSG

    Jusqu’à 16 ans, il joue milieu défensif, avant de reculer en charnière centrale, et d’être appelé en équipe de France jeunes (U19, U20, Espoirs). Son seul match en Ligue 1 avec le PSG, il le jouera au Parc contre Nancy, le 10 mai 2011, entré comme latéral droit après l’expulsion de Jallet (2-2). "Je pensais que j’allais faire la finale de Coupe de France juste après, mais je n’étais pas sur la feuille... Ce qu’il m’a manqué pour réussir ? Je crois que je n’étais pas assez mature dans le jeu. Je n’ai jamais été un surdoué, comme Sakho. Moi, je n’étais pas en avance, j’étais simplement à l’heure", image-t-il.

    Ce samedi, face à ce PSG version qatari qui, à défaut de l’Europe, écrase tout en France, il n’aura pas intérêt d’être en retard. "Après un an et demi sans jouer (barré au Genoa, Italie, NDLR), j’ai encore quelques petits détails de concentration à régler, mais je revis ici à Nîmes. C’est sûr qu’en attaque, Paris, c’est ce qui se fait de mieux au monde. J’ai joué deux fois contre Cavani, il est très impressionnant dans ses appels... Mais après avoir battu l’OM (3-1), on a des certitudes aux Costières : en termes d’intensité, d’abnégation, de courage et de courses, on avait fait un match de haut niveau. Tout est possible dans le foot : on l’a vu contre Marseille et à Toulouse (0-1) où certains nous donnaient favoris..."

    Retrouvailles avec Alphonse Areola

    Contre le champion de France en titre, personne ne s’y hasardera. Sous les yeux de son père et de sa fiancée, qui descendront l’encourager, Loïck Landre, 26 ans, retrouvera Areola, "une belle personne" qui sera titulaire, et Kimpembé, qu’il a côtoyé chez les Espoirs. "Il faudra être très vigilant, éviter les coups de pied arrêtés. Aux Costières, on va essayer de leur faire perdre leur motivation..." dans une rencontre qu’il considère comme celle "des opposés : le plus gros contre le plus petit, le premier budget contre le dernier".

    Un PSG en quête de sacre continental face à un Nîmes Olympique de retour dans l’élite après vingt-cinq ans d’abstinence : deux destins qui vont se croiser, encore.
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    Message par Admin Sam 1 Sep - 14:47

    Ligue 1 : Sada Thioub, le Nîmois propulsé en haut de l’affiche


    Supporteur du PSG depuis l’enfance, Sada Thioub s’apprête à vivre un grand moment en affrontant ce samedi son équipe de cœur. AFP/Pascal Pavani

    Lorsqu’il revient dans sa cité des Canibouts, à Nanterre (Hauts-de-Seine), c’est toujours les bras chargés de maillots à distribuer. Révélation de l’étonnant promu nîmois avec 2 buts et 1 passe décisive, Sada Thioub, 23 ans, n’oublie pas d’où il vient.

    Supporteur du PSG depuis l’enfance, il s’apprête à vivre un grand moment en affrontant ce samedi son équipe de cœur. « Ça fait plaisir, c’est la récompense de mon travail. Mon but contre l’OM, c’est le moment le plus fort de ma carrière », sourit le rapide attaquant, issu d’une grande famille (4 frères, 2 sœurs) d’origine sénégalaise, qui a connu un début de carrière tortueux.

    « Au Racing en benjamins, il n’était qu’en équipe B, se souvient Smaïl Bouabdellah, le journaliste de BeIN Sport qui a été son entraîneur puis son éducateur pendant 4 ans au sport-études de Colombes. Il fallait toujours être derrière lui. J’étais un peu son grand frère. On avait de grandes discussions et on a vécu des trucs forts ensemble. De tous les anciens du Racing devenus pros, c’est de lui dont je suis le plus fier car il vient vraiment de très loin… »

    « Il ne doit pas être un joueur de passage »

    Lancé en L1 par Claude Puel le 23 janvier 2015 lors d’un Nice - OM (2-1), Sada Thioub a connu des expériences difficiles à Caen, où il s’est lié d’amitié avec Thomas Lemar, et à Guingamp. Son prêt au CA Bastia, alors en National, a constitué un petit déclic. « C’est un garçon attachant, humble, souriant, mais quand il est arrivé chez nous, c’était encore un enfant, raconte Stéphane Rossi, l’entraîneur de l’époque. Il n’avait pas encore assimilé les exigences du haut niveau. À Nice, il se sentait dévalorisé. Mais je lui ai donné ma confiance et ça l’a responsabilisé. Il nous a fait gagner des matchs à lui tout seul. Ça ne m’étonne pas de le voir à ce niveau en L1. Les qualités intrinsèques, il les avait. Il avait juste besoin de se structurer. »

    Lors de ses débuts à Nîmes, en 2016, Thioub subissait toujours un marquage serré de la part de ses proches. « J’avais demandé à Gaël Angoula de le surveiller et de lui trouver une cantine pour qu’il arrête de manger des kebabs, explique Bouabdellah. Quand il a marqué contre l’OM, je lui ai dit que ce n’était pas normal d’avoir encore du bide au mois d’août. Il m’a répondu que c’était sa morphologie (rires). »

    Propulsé subitement en haut de l’affiche, Thioub a dû fermer son compte Twitter. Des vieux messages pros PSG et anti-marseillais qu’il a postés en 2013 sont en effet remontés à la surface… « Maintenant, il sait qu’il n’a plus le droit à l’erreur, conclut Smail Bouabdellah. Tout le monde l’encense après ses deux buts, mais moi je m’en fiche, ce n’est rien. Je le lâcherai quand il aura 300 matchs de L1, pas avant… Il faut qu’il dure en L1 et ne soit pas un joueur de passage. »
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    Message par Admin Mer 5 Sep - 12:22

    Les débuts de coach Blaquart en Ligue 1 Conforama

    Bernard Blaquart (Nîmes).

    Sur le plan comptable, les hommes de Bernard Blaquart ont pris 6 points sur 12 possibles. Là où les Nîmois se démarquent, c’est sur la mentalité. Les Crocos montrent beaucoup d’envie et ont déjà surpris les Angevins (3-4) et les Marseillais (3-1). Sur le terrain de Toulouse, Nîmes a concédé sa seule défaite de la saison sur un penalty (1-0).

    Blaquart a surtout trouvé le moyen de faire peur à l’ogre parisien (2-4). Menés par le PSG à la pause, les Gardois ont trouvé les ressources pour revenir au score et faire trembler le champion de France, avant de craquer en fin de match et de faire voir rouge à Mbappé.

    Avis du proviseur:
    Belle mentalité et beaucoup d'efforts. En espérant que cela se reflète dans le domaine comptable.

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    Message par Admin Jeu 6 Sep - 8:47

    Nîmes Olympique : pour le meilleur et pour le… Pierret !


    Jean-Charles Pierret a entamé sa 31e saison au poste de médecin du Nîmes Olympique. Trois décennies aux petits soins des Crocos, période pendant laquelle il est devenu un indispensable membre du staff.     
                                                                        

     Norman Jardin - Objectif Gard - 6 septembre 2018

    LES CROCOS DE LA SAISON 2018-2019 /  LIGUE 1 CONFORAMA  - Page 2 2018-19-Nimes-Olympique-La-Bastide-Pierret-5-septembre-2018-photo-Norman-Jardin-5-390x220Jean-Charles Pierret
     



    Il a connu 10 présidents, 24 entraîneurs, deux stades et des centaines de joueurs.Médecin des Crocos depuis 1988, Jean-Charles Pierret est la mémoire vivante du Nîmes Olympique.



    « C’est que du bonheur de l’avoir connu. Il était toujours disponible et à l’écoute. Il savait dire les mots juste, pour que l’on se sentent bien. Je regrette de ne pas l’avoir près de chez moi. » Abdoulaye Coulibaly n’a joué au Nîmes Olympique qu’une saison, en 2007-08. Pourtant, il n’a pas oublié Jean-Charles Pierret, le médecin des Crocos. L’ancien défenseur n’est pas le seul à garder un bon souvenir de celui qui soigne les grands et les petits bobos des Nîmois.



    Mais lui aussi se souvient de tous ces joueurs qui l’ont consulté. Des entraîneurs avec qui il a travaillé. Et des présidents que se sont succédé. Son histoire débute au Maroc, où il voit le jour le 21 octobre 1946. « Mes grands-parents habitaient à coté d’un stade et j’allais voir des matches du championnat marocains. Les terrains étaient en sablette ». Alors qu’il a 15 ans, il vient s’installer à Nîmes avec sa famille. Nous sommes en 1961 et il découvre les Crocos flamboyants de Kader Firoud. Le passionné de sport devient alors supporter.



       



    Devenu médecin, il est contacté par le club Nîmois qui est à le recherche d'un docteur pour renforcer son staff. À cette époque Jean Bousquet est le président et Bernard Boissier est l’entraîneur. Ce sont les deux premiers d’une longue liste. Et des joueurs qu’il a côtoyé par centaine. « J’ai revu Zanon, Bracigliano, Bellus, Jannuzzi, Daniel-Alberto, des gens charmants. Cucciufo était un garçon adorable qui aimait beaucoup la région. »



    Julien Benhamou : « il était là pour la naissance de mon fils»


    Il y a aussi ceux qu’il a connu au berceau parce qu’il est aussi médecin en dehors du Nîmes Olympique : « Momo Benyachou, je l’ai connu quand il était nourrisson. » Avec certains membres du staff actuel, il a également une longue histoire pour des raisons différentes : « Jérôme Arpinon, Laurent Boissier, Richard Goyet et Anthony Lombardo, ce sont un peu mes enfants. Je les connais depuis qu’ils sont petits ».



    Il se souvient bien sur d’Éric Cantona. «  C’était un très grand professionnel, avec un caractère entier, mais quelqu’un de bien. » Mais il n’a pas hésité à le gronder comme en gamin parce qu’il mangeait trop de chocolat. Les anecdotes remontent à la surface. Comme ce jour où, complètement KO, le gardien de but Stan Karwat répondait à ses questions…en polonais, sa langue natale. Beaucoup moins drôle quand, lors d'un choc, Johny Ecker s’était fait une déchirure au foie : « dans les vestiaires il était bien, mais j’ai préféré l’envoyer aux Franciscaines. Là-bas, ils ont détecté une hémorragie interne. »



    L’opération est immédiate. Sans le réflexe de Jean-Charles Pierret, les conséquences auraientpu être dramatiques. Le docteur peut aussi parfois devenir un confident : « dans ces cas-là, je ferme la porte de mon bureau et personne ne peut nous entendre ». Il lui arrive d’être le complice de moments inoubliables. Julien Benhamou, qui a porté le maillot rouge de 2004 à 2006, se souvient avoir d’un jour particulier : « lors de mon passage à Nîmes, j’ai eu le bonheur de vivre la naissance de mon fils. Il était là, avec moi ».



    « Barlaguet, était super, Marsiglia adorable et Blaquart, c'est la force tranquille»


    Le médecin a aussi beaucoup d’importance pour les entraîneurs, qui s’en remettent à son avis sur la santé des joueurs. S’il conserve un bon souvenir de tous, il y en a qui ont plus compté que d’autres. Il évoque avec joie Pierre Barlaguet : « avec lui, c’était super », René Marsiglia qui « était adorable, droit et gentil. Il avait des rapports très proches avec ses joueurs et tout le staff. Il m’a marqué » et de Bernard Blaquart : « lui, c’est la force tranquille. Il est à l’écoute du médical ».



    Chez les présidents, il conserve des rapports amicaux avec Jean-Louis Gazeau et sa famille. Jean-Charles Pierret aura 72 ans en octobre et il pense à sa succession depuis quelques années. Toutefois, avant de quitter son club de cœur, il veux trouver son remplaçant : « il faut quelqu’un de très disponible qui sache s’adapter à tout et aimer le foot. » Mais il ne s’est pas fixé de limite ou de date butoir. Cela tombe bien car au Nîmes Olympique personne n’est pressé de le voir quitter un poste qui est le sien. Depuis maintenant 30 ans...
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    Message par Admin Jeu 6 Sep - 13:31

    Loïck Landre : «J’ai passé de supers années au PSG»


    LES CROCOS DE LA SAISON 2018-2019 /  LIGUE 1 CONFORAMA  - Page 2 7871211_ca580bf2-ac70-11e8-bb04-57fe3659c71a-1_1000x625
    Loïck Landre (à droite), formé au PSG, affrontera samedi le club parisien avec son équipe, Nîmes. AFP/Pascal Pavani


    Aujourd’hui à Nîmes, le défenseur est excité à l’idée de retrouver samedi son club formateur.





    Il est né à Aubervilliers, a été formé au PSG, mais c’est sous les couleurs rouge sang du promu nîmois que Loïck Landre affrontera le club de la capitale, samedi. Sans aucun esprit de revanche : le défenseur, aujourd’hui âgé de 26 ans, n’avait pourtant disputé qu’une seule rencontre avec Paris, où il n’était pas parvenu à s’imposer malgré la signature d’un premier contrat pro.




    Dans quel état d’esprit abordez-vous la réception du PSG, le club qui vous a formé ?


    LOÏCK LANDRE. Ce n’est pas la première fois que je vais les affronter. J’avais déjà joué contre eux avec Lens. Mais c’est vrai que c’est toujours un moment particulier. J’ai fait ma formation là-bas, je suis passé pro là-bas, j’ai vécu quasiment toute ma jeunesse avec Paris. J’y ai passé de super années. Ce n’est pas anodin de les affronter. Mais on oublie les sentiments une fois qu’on est sur le terrain.


    Êtes-vous resté proche de joueurs de l’effectif actuel ?

    Pas vraiment proche, mais j’avais côtoyé Alphonse (Areola) et Presnel (Kimpembe) durant ma formation. On n’a que deux ou trois ans d’écart. On ne s’appelle pas souvent, mais quand on se voit, on apprécie. Ce sont des collègues qui ont fait leur trou à Paris. C’est très bien pour la formation parisienne.




    N’avez-vous pas des regrets de ne pas avoir davantage percé au PSG ?

    Aucun regret. C’était une belle expérience. Passer pro au PSG, ce n’est pas donné à tout le monde. Une carrière, c’est ça : parfois les choses ne se passent pas comme vous voulez, vous n’êtes pas au bon endroit au bon moment. À ce moment-là, c’était l’arrivée des Qataris, c’était encore plus compliqué de percer pour un jeune ! Mais j’ai su rebondir et faire mon bout de carrière.


    Que peut espérer le promu nîmois face au PSG ?

    Tout est possible ! C’est un match de foot. On l’a démontré face à l’OM (3-1). Ça va être un peu le même style de réception que Marseille, mais encore plus difficile. C’est un match à domicile : on va tout donner ! Je ne doute pas qu’on va faire une grosse performance.


    Pour un défenseur, est-ce excitant ou intimidant d’affronter cette armada offensive ?

    On joue au foot pour affronter ce genre de joueurs. On va pouvoir se jauger. C’est ce qui se fait de mieux au monde chez les attaquants. Ils sont tous impressionnants ! Pas besoin de les présenter. Même derrière ou au milieu. C’est une équipe qui vise la victoire en Champion’s League : ça va être intéressant pour nous.


    Vous êtes promus et avez surpris la Ligue 1 en remportant vos deux premiers matchs. Comment l’expliquez-vous ?

    On a tous envie de bien faire. Il y avait beaucoup d’excitation et de motivation de retrouver la Ligue 1. On savait que le programme était costaud dès le début, mais on n’était pas intimidés. Il fallait juste se mettre dedans rapidement. On a un super groupe avec de l’envie et de la qualité. Mais on apprend : il va peut-être falloir mieux gérer les matchs à l’extérieur à l’avenir, se contenter d’un point parfois. À Toulouse, par exemple (NDLR : défaite 1-0), ça aurait été suffisant. Mais six points après deux journées, c’est plutôt bien.




    Source : Le parisien
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    Message par Admin Dim 9 Sep - 13:57

    les crocos de la saison 2018-2019 / Ligue 1 Conforama

    Présentation de Faitout Maouassa, attaquant ou milieu gauche, international espoir


    LES CROCOS DE LA SAISON 2018-2019 /  LIGUE 1 CONFORAMA  - Page 2 Maouassa-1-e1536416272669-390x220 Faitout Maoussa


    C'est la huitième et dernière recrue attirée par Laurent Boissier dans les dernières heures du mercato, le 31 août dernier. Faitout Maouassa, un jeune joueur de 20 ans qui a déjà l'expérience de la Ligue 1 et qui s'impatiente d'être aimé par le public nîmois. Rencontre.

    Tradition oblige, dernier arrivé ou plus jeune du groupe y ont droit. C'est à eux que revient le "privilège" de ramener le sac de ballons après l'entraînement. Faitout n'y échappe pas et s'en charge avec un grand sourire. Après s'être changé, le natif d'Argenteuil dans le Val d'Oise (95) prend quelques minutes pour nous raconter son parcours. Repéré en catégories U15, il réalise une saison au Pôle espoirs de Reims, avant de partir pour le centre de formation de Nancy. Deux années et une troisième qui débute avec la signature d'un contrat professionnel, à tout juste 17 ans.
    Une précocité qui se traduit par une accession en Ligue 1 avec Nancy et quatorze matches joués lors de la saison 2016/2017. "Ce n'est pas facile, c'est un rêve que j'avais et le réaliser à 18 ans c'est beau",  analyse Faitout sur ses débuts dans l'élite. Bourreau de l'adversaire, en avril 2017, lors d'un Nancy-Rennes où le milieu gauche réalise deux passes décisives, il est transféré en Bretagne l'été suivant pour 7 millions d'euros. À seulement vingt ans, il est le deuxième élément de l'effectif gardois à avoir joué le plus de matches en Ligue 1, après Moustapha Diallo. "Je ne le savais pas", lâche t-il en ricanant.

    Lamouchi ne comptait pas sur lui
    Sous les ordres de Christian Gourcuff à l'entame de la saison dernière, Maouassa fait partie des titulaires récurrents de l'attaque rennaise. Il participe aux douze premières journées de championnat. Mais la structure du club se modifie, Olivier Létang et Sabri Lamouchi arrivent respectivement comme manager général et entraîneur. "L'année dernière, ce n'était pas vraiment facile pour moi. Le changement de direction a beaucoup impacté mes performances malheureusement. Je l'ai mal vécu. Ça m'a beaucoup servi et forgé humainement."
    Sur les 26 autres journées de championnat, Faitout n'apparaîtra qu'à sept reprises. Une mise à l'écart sportive qui rend flou l'avenir de cet international français, vainqueurs des Euro U17 et U19. "Le coach ne m'a pas vraiment parlé. Je souhaitais être prêté pour avoir du temps de jeu et rester en Ligue 1." Recruté pour jouer milieu gauche, Faitout est polyvalent sur les deux côtés : "en jeunes j'étais latéral, ça dépend je peux jouer partout. Je n'ai pas de préférences, gauche, droite." Celui qui se décrit comme un joueur de vitesse et qui aime toucher le ballon, risque d'animer les tribunes latérales des Costières par ses débordements.

    Pour l'anecdote : Son premier but pro inscrit aux Costières
    L'arrivée de Maouassa s'est ficelée lors du dernier jour du marché des transferts. "Je reçois un appel de mon agent après l'entraînement, à midi : «Faitout, il y a Nîmes qui te veux en prêt !» Je me suis dis, allez c'est un club fait pour moi. J'aime bien comment l'équipe joue en contre. Ça va vite avec des attaques rapides. C'est le jeu qu'il me faut." Le soir, il signait à Nîmes. D'autres clubs étaient intéressés par son profil mais les Crocos ont eu le dernier mot.
    À part le jeu proposé, la présence dans l'effectif de Paul Bernardoni a penché dans la balance. "En sélection, c'était avec lui que je restais le plus. Je l'aime beaucoup Paul." Prêté également au Nîmes Olympique, le gardien a rassuré son coéquipier sur l'ambiance du vestiaire et l'engouement du public. "J'en avais besoin de ressentir les vrais supporters. Avoir cette bonne pression. Sentir une équipe soudée, ça me fait du bien." Pourtant pour son unique venue au stade des Costières, le 22 août 2015 pour la 4e journée de Ligue 2, Faitout n'avait pas laissé une bonne impression aux supporters. Et pour cause... : "j'ai marqué mon premier but pro à Nîmes". Il venait tout juste de fêter ses 17 ans, qu'il égalisait à 2-2 à la 84e minute après un but de Savanier, "pour Téji aussi c'était son premier but avec Nîmes."
    Faitout espère contribuer au maintien des Nîmois dans l'élite et a également un objectif personnel,

    la déclaration de Faitout Maouassa :
    "marquer, parce que l'année dernière je ne l'ai pas fait."

    Mais avant ça, le jeune homme a quelque chose de plus urgent à gérer : "je vais essayer de trouver une maison parce que je vais vivre avec ma maman. Partout où je pourrais l'emmener, elle sera là avec moi. Pour l'instant elle est restée en Bretagne. Elle me manque trop." D'ici le retour du championnat, son entourage sera au complet et Faitout pourra faire bouillir les Costières.


    Dernière édition par Admin le Lun 10 Sep - 10:00, édité 1 fois
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    Message par Admin Dim 9 Sep - 17:11

    Ripart, un croco dans l'arène

    LES CROCOS DE LA SAISON 2018-2019 /  LIGUE 1 CONFORAMA  - Page 2 Img_7837
    LES CROCOS DE LA SAISON 2018-2019 /  LIGUE 1 CONFORAMA  - Page 2 ImageRenaud Ripart à l'entraînement sur le sable des arènes de Caveirac. - D.R.

    09/09/2018

    Le plus nîmois des footballeurs de Nîmes Olympique s'est essayé à la muleta.
    Le matador français, Denis Loré, réside sur Caveirac, où il entraîne de jeunes passionnés de tauromachie, dans les arènes René-Roux. Mercredi 5 septembre, le maestro a donné un cours à deux étoiles montantes : Solal Calmet, dit Solalito, jeune torero, accompagné de son banderillero, Tomas Ubeda. Mais aussi à Renaud Ripart, le célèbre footballeur de Nîmes Olympique. Mercredi, sur le sable des arènes de Caveirac, le footballeur s’est entraîné comme un... pro ! Il était plutôt adroit de ses pieds. Pour la muleta c’était plus ardu, rotation du poignet et posture ne sont pas aisées à appréhender. Mais le Gardois a déjà un style affirmé.
    Renaud Ripart n'a jamais caché son amour pour les toros, il salue d'ailleurs chacun de ses buts marqués à la façon d'un torero. Olé !

    Midi Libre
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    Message par Admin Ven 21 Sep - 16:22

    ENTRETIEN - Pierrick Valdivia : "Si je passais au bloc, je faisais une embolie pulmonaire"

    LES CROCOS DE LA SAISON 2018-2019 /  LIGUE 1 CONFORAMA  - Page 2 Pierrick-valdivia-nimes-l1_h2ufm119dvkdz5l25dq67o9a

    EXCLU GOAL - Victime d'une rupture des ligaments croisés, P.Valdivia se confie sur les dessous de sa blessure et sur la saison du Nîmes Olympique.

    Victime d'une rupture des ligaments croisés au mois d'août dernier, Pierrick Valdivia, ancien du Racing Club de Lens et l'un des éléments importants de la montée du Nîmes Olympique la saison dernière, suit avec une grande attention les débuts de ses partenaires en Ligue 1, eux qui affronteront l'AS Monaco ce vendredi soir (20h45) avec l'objectif assumé de continuer sur leur lancée, particulièrement prometteuse.
    Pour Goal, l'expérimenté milieu de terrain s'est confié longuement sur les dessous de sa grave blessure, sur le bon début de saison du Nîmes Olympique, mais aussi sur son implication dans le milieu associatif, très importante pour lui.
    Entre le regret de ne pas pouvoir regoûter aux joies de la Ligue 1 et le plaisir de voir ses partenaires et amis réaliser des débuts remarqués dans l'élite, le joueur âgé de 30 ans n'a en tout cas rien perdu de sa motivation, lui qui pourrait faire son grand retour avant la fin de la saison.
     
    Tout d'abord, comment allez-vous depuis votre opération ?
    Pierrick Valdivia : L'opération s'est très bien passée. Ce matin encore j'étais avec le chirurgien parce qu'on a atteint le cap des 21 jours et tout suit bien son cours visiblement. J'ai des douleurs, mais c'est normal. Je commence à pouvoir replier le genou. Là, j'y arrive déjà à 90 degrés, donc c'est pas mal. Et après eh bien... C'est reparti pour de la rééducation. Il le faut.

    "On ne reverra pas Pierrick à son meilleur niveau avant la fin de saison", avait déploré votre entraîneur Bernard Blaquart suite à votre blessure. Etes-vous plus optimiste que lui quant à votre retour ?
    Je laisse le coach dire ce qu'il pense, mais moi, je n'ai pas envie de me fixer de date précise. Je vis au jour le jour. Après, c'est vrai que quand on regarde les graves blessures de la sorte, on met souvent du temps à revenir. Donc il a sûrement raison. Mais moi je ne veux pas avoir d'objectif, de pression, tout dépendra de mon corps, de son évolution chaque jour, de ses réactions...

    Cette opération, elle avait justement pu être évitée en avril dernier, même si vous aviez déjà été écarté des terrains jusqu'en juillet... Comment expliquer cette rechute, surtout si peu de temps après ?
    Il y a eu beaucoup de rumeurs et de choses qui se sont dites au sujet de ma blessure. Il y avait pas mal de gens qui se demandaient pourquoi je ne m'étais pas fait opérer. Je ne me suis jamais exprimé là-dessus jusqu'ici... Mais je vais le faire pour vous. En fait, quand je me suis blessé le 24 avril dernier, je devais me faire opérer à Lyon. J'allais partir au bloc opératoire et j'ai eu un signe... J'ai demandé aux médecins pourquoi j'avais plus mal au mollet qu'au genou. Ils me disaient que ce n'était rien, que ce devait être une simple contracture. Mais moi j'ai réclamé des examens supplémentaires.
    Il s'est avéré que j'avais contracté une phlébite... Donc si je passais au bloc, je faisais une embolie pulmonaire. Du coup pas d'opération possible pendant un mois. J'ai donc consulté d'autres spécialistes qui m'ont dit qu'au vu de mon âge et de mon expérience, on pouvait tenter une reprise sans opération. Je me suis dit qu'il fallait le tenter, soit ça passait, soit ça cassait. Finalement ça a cassé au bout de deux mois et demi. Mais je n'ai pas de regrets.
    "Quand je suis allé faire un IRM pour ma dernière blessure, un dimanche à Nîmes, à l'hôpital j'ai vu un gamin qui devait avoir la vingtaine, le pauvre, il ne pouvait bouger que ses yeux... J'ai regardé ma femme et je lui ai dit : "Mais en fait, qu'est-ce qu'on s'en fiche de mon genou".

    Encore en amont, votre aventure à Lens s'était déjà terminée par une blessure. A l'époque vous disiez vous être senti quelque peu délaissé par le club... Est-ce différent à Nimes ? Et si oui, en quoi ?
    Oui, c'est forcément différent puisqu'aujourd'hui je suis encore là, au quotidien. A Lens c'était une autre histoire, ce qui est passé est passé. Mais oui ici c'est complètement différent, je reçois un maximum de soutien, j'ai des appels de tout le monde. C'est super, je ne peux pas me plaindre.

    En dehors de votre profession, vous êtes aussi une personne très investie dans le milieu associatif, notamment via une association s'occupant d'enfants malades. Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur celle-ci ?
    Oui c'est quelque chose qui me tient à cœur. Malheureusement là c'est un petit peu plus compliqué, avec l'opération j'ai du mettre tout cela quelque peu en stand-by. Mais cela fait des mois que je me suis investi dans une association qui lutte contre le syndrome Silver Russell.
    En fait, ce sont des enfants malades qui naissent avec un problème génétique. C'est une maladie très rare, non reconnue en France, qui coûte malheureusement très cher aux parents pour soigner leurs enfants. Et par rapport à mon métier et ma notoriété, j'essaye de la faire découvrir et d'aider comme je peux. On essaye de la faire connaître. J'attends que mon genou aille encore un petit peu mieux pour me remettre à fond dedans. Par exemple, avant ma blessure, avec le club on avait prévu qu'un membre de l'association donne un engagement aux Costières. Cela n'a pas pu se faire, mais c'est seulement repoussé. Parce que je veux vraiment faire connaître cette cause.

    Justement, en tant que père de famille de 30 ans, est-ce que cela permet aussi de relativiser dans une période délicate comme celle-ci ?
    Complètement, oui. Dans mon malheur, j'ai eu la chance de connaître cette blessure étant plus jeune et j'ai aussi eu pas mal de très gros pépins physiques durant ma carrière. Et à chaque fois je suis revenu plus fort, parce que mentalement j'étais solide, que j'avais le soutien de ma femme, de mes enfants et ça c'est un réel bonheur. Quand je suis allé faire un IRM pour ma dernière blessure, un dimanche à Nîmes, à l'hôpital j'ai vu un gamin qui devait avoir la vingtaine, le pauvre, il ne pouvait bouger que ses yeux... J'ai regardé ma femme et je lui ai dit : 'Mais en fait, qu'est-ce qu'on s'en fou de mon genou'. Il y a toujours pire dans la vie. Et le plus important c'est de savoir prendre son mal en patience, relativiser et revenir plus fort. J'ai ce caractère, j'ai cette mentalité. Dieu m'a donné des obstacles eh bien à moi de les franchir, en gardant à l'esprit qu'il y a bien pire ailleurs...

    Pour en revenir à l'aspect sportif, personnellement, comment vivez-vous ce début de saison plus qu'encourageant de vos partenaires ?
    Je suis très content. Déjà, parce que je pense qu'il y a encore quelques semaines, peu auraient misé sur le Nîmes Olympique au vue des gros calibres que le calendrier nous avait réservé d'entrée. Et surtout parce que je crois qu'on a su garder notre identité, de toujours se porter vers l'avant, d'attaquer constamment. Alors oui, on encaisse des buts, mais on en marque aussi. Ce qui est un peu dommage, c'est qu'on attend qu'on soit en Ligue 1 pour nous féliciter, mais cela fait déjà 3 ou 4 ans que cette philosophie habite le club, avec les mêmes joueurs.
    Mais honnêtement je suis très content de leurs débuts, dimanche dernier ils font match nul à Bordeaux, limite on est frustrés parce qu'on pouvait gagner. Alors qu'en réalité, faire match nul chez les Girondins ce n'est pas donné à tout le monde. Mais il faut continuer, une saison c'est très long.

    Vous l'avez dit, Nîmes est une équipe particulièrement joueuse et tournée vers l'offensive, mais aussi avec une solidarité de tous les instants sur le terrain, qui saute aux yeux. Finalement, n'est-ce pas aussi cet aspect familial, poussant à s'arracher et à ne pas rechigner, à faire les efforts les uns pour les autres, qui conditionne tout le reste ?
    Si c'est exactement ça. Nous, on n'a pas de stars dans l'équipe. La force de cette équipe c'est que tout le monde va dans le même sens et fait les efforts pour les autres. Personne ne fait son petit manège ou son petit gri-gri de son côté. Avec notre manière de jouer, si ne serait-ce qu'un joueur arrête de faire les efforts défensifs, on a le cancer, c'est terminé. Mais quand tout le monde fait le boulot comme en ce moment... On va en perdre des matches, c'est certain, mais personne pourra nous taper dessus. L'an dernier, c'est comme cela que nous sommes montés, on était une bande de copains. Et les seuls rencontres perdues, c'est quand cet esprit s'est un peu dissipé. Mais généralement on est récompensé... Et forcément cela donne envie de continuer à mordre le ballon, le terrain et la Ligue 1 cette année.

    Quelle est la part de responsabilités du coach Bernard Blacquart dans tout cela ? C'est lui le vrai chef d'orchestre depuis des années ?
    C'est un coach qui est tranquille, qui découvre la Ligue 1, il la croque à pleine dent... Mais il ne pète pas plus haut que son cul. Il est toujours à l'écoute, et c'est quelque chose de très important. Vous savez, si un joueur a quelque chose à dire, estime que tactiquement on devrait procéder de telle ou telle manière, le coach va être à l'écoute, il ne va pas dire au joueur de rester à sa place et de se taire. Donc logiquement, en tant que joueurs, nous, on a envie de lui rendre, et d'aller à la guerre tous ensemble.
    "On a la chance d'avoir une attaque de feu, on fait peur aux autres équipes parce qu'on attaque parfois à cinq, six voire même sept. Alors oui on marque beaucoup de buts et on en concède beaucoup aussi. Il faut travailler sur le plan défensif, c'est super important."

    D'ailleurs, est-ce que des objectifs clairs ont été définis en interne pour ce retour dans l'élite après 25 ans d'attente ?
    L'objectif il est clair est net, c'est le maintien. On sait très bien qu'on ne va pas jouer l'Europe et venir titiller les grosses écuries. En revanche on veut prendre le maximum de points pour se maintenir le plus rapidement possible. Mais c'est très clair dans les têtes de tout le monde... Quand on goûte à la Ligue 1, on a forcément envie d'y rester. Nous sommes dans une ville de foot, quand vous venez aux Costières, le stade il est en tout en rouge, c'est rare en France.
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    Message par Admin Mar 25 Sep - 10:55

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    L1 Nîmes Nîmes : C'est Téji «Casanier»

    dimanche 23 septembre 2018 Pour percer la personnalité du Nîmois, il faut faire un détour par la cité Gély, à Montpellier, où il est né et vit encore aujourd'hui.
    21h15. De jeunes individus ont mis feu à un préfabriqué et la baraque de chantier s'est rapidement embrasée. Téji Savanier (26 ans) est à quelques pas. Intrigué, il «snape» la scène avec son iPhone. La violente déflagration, soudaine, le fait reculer de trois bons mètres. C'était jeudi soir, au coeur de la cité Gély, dans le quartier de Figuerolles, à Montpellier.
    Le lendemain, les coéquipiers du milieu nîmois prennent un point à Monaco (1-1), sans leur meilleur joueur, suspendu cinq matches après son «altercation» avec Mbappé, lors de la réception du PSG (2-4, le 1erseptembre). Sur l'affaire, tout a été dit, redit, débattu. Bernard Blaquart, l'entraîneur du NO, avait dénoncé «une totale injustice». «Dégoûté» par la sanction, peut-être aussi par l'image que certains ont voulu donner de lui sur les plateaux de télévision, Savanier s'est, depuis, muré dans le silence. Il avait simplement évoqué, après la rencontre, «une faute d'antijeu, pour couper l'action. Mais pas dangereuse, pas pour lui casser la jambe...». Personne ne lui ôtera de l'esprit que sans la réaction virulente de l'attaquant parisien, la commission de discipline aurait été bien moins sévère.



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