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    EX CROCOS : QUE SONT-ILS DEVENUS ?

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    EX CROCOS : QUE SONT-ILS DEVENUS ? - Page 3 Empty Re: EX CROCOS : QUE SONT-ILS DEVENUS ?

    Message par Admin Mer 14 Nov - 8:47

    Marseille : l'ex croco Fabien Barrillon, le guerrier silencieux

    L'ancien joueur de Consolat retrouve cet après-midi ses anciens coéquipiers

    EX CROCOS : QUE SONT-ILS DEVENUS ? - Page 3 20181110_1_7_5_1_1_obj18814158_1
    Fabien Barrillon est une figure du football provençal. Formé à l'OM, il a aussi porté les couleurs de Cassis-Carnoux, Istres et récemment Consolat.

    Le ton est posé, les fantaisies interceptées, la sobriété est, elle, chevillée à ses pensées. Tel le lac d'Annecy qui borde depuis cet été son quotidien, Fabien Barrillon évite les remous au moment d'évoquer les souvenirs noués avec feu-Consolat, son ancienne demeure. En seulement deux saisons passées dans le club des quartiers Nord, l'Aubagnais a tout connu. Des joies d'une aventure hors du commun bouclée amèrement à un cheveu d'une accession historique en Ligue 2, aux affres de la descente aux enfers. Ses choix de carrière, ses analyses et son introspection sont assaisonnés d'une belle poignée d'humilité. En témoigne le recul pris au moment d'évoquer son premier retour à Marseille, le 20 octobre dernier.

    Devant les membres de sa famille qui ont garni la tribune du stade Roger-Lebert, l'antre d'Endoume, Fabien et ses partenaires boivent le bouillon (1-0). Contraint de modifier son plan de jeu, Helder Esteves rappelle alors Barrillon sur le banc. Ce camouflet, il l'a rapidement sacrifié sur l'autel du bien commun.

    "À cet instant j'étais vraiment dégoûté, mais en étant honnête il a eu raison vu qu'on a égalisé (1-1)", concède le défenseur formé à l'OM. Ce dernier ne va pas non plus se réjouir d'avoir ouvert son compteur but, le week-end passé, sous les couleurs haut-savoyardes. "C'est le cadet de mes soucis vu qu'on a perdu face à Fréjus (1-3)", assène-t-il d'une froideur digne de son sang lorsqu'il s'essaie à la relance.

    Pudeur, simplicité et humilité

    Sans cette modestie, Fabien n'aurait sans doute jamais renoncé à six ans de Ligue 2 pour porter les couleurs du GS Consolat. Au chômage après sa délicate parenthèse cristolienne, il contacte durant l'été 2016 Nicolas Usaï, alors en poste à la Martine, afin de s'entretenir physiquement. L'éphémère stage, en attente d'un contact avec un club professionnel, s'est finalement transformé en bail longue durée. Clef de voûte de l'effectif du président Mingallon, Barrillon s'épanouit au sein d'une "vraie bande de potes".

    "On a failli réaliser un exploit avec le plus petit budget de CFA dans le championnat de National", s'enthousiasme-t-il. À son grand dam, ce groupe uni a ensuite été démantelé au gré des changements de dirigeants, staff et joueurs. Ce qui à ses yeux constitue la principale raison de la relégation de Consolat en National 2. Néanmoins ne comptez pas sur lui pour baisser les bras en plein cœur de la tempête. Fabien Barrillon est resté fidèle à ses principes, tentant de maintenir le cap tant bien que mal. "Il a été exemplaire jusqu'au bout, se souvient Dominique Bijotat qui l'avait intronisé capitaine à son arrivée. On a connu des difficultés sur la ponctualité, l'hygiène de vie et bien d'autres choses. Ce n'était pas facile à gérer, mais Fabien est toujours resté droit dans ses bottes."

    Ancien voisin de vestiaire à Consolat, Salim Mramboini opine du chef : "Tu ne peux pas rester les bras croisés quand un partenaire se met minable. Au-delà de sa qualité individuelle, qui en faisait un de nos meilleurs joueurs, c'était le moteur de notre collectif."

    Un moteur électrique serait-on tenté de dire. Si Barrillon est souvent érigé en patron, il le doit plus à son comportement qu'à de bruyantes prises de parole. "Entre Istres et Annecy, il est resté le même. Il est toujours aussi timide, on ne l'entend pas beaucoup", plaisante Nassim Akrour. "Il est devenu mon capitaine de par son vécu et son expérience, même si je m'appuyais sur d'autres joueurs pour gérer l'aspect motivation", explique pour sa part Bijotat.

    Rare satisfaction de cet exercice chaotique, la bonne tenue de la défense centrale n'est pas un hasard. Il a notamment permis au jeune et talentueux Ahmed Soilihi de s'installer à ses côtés. "Il n'a pas forcément cette envergure qui permet d'encadrer la progression des jeunes. Cela s'explique par sa pudeur et son humilité. C'était plutôt aux autres de le regarder et de s'en inspirer", détaille Bijotat.

    En écho à sa carrière, Fabien Barrillon aborde donc avec une extrême simplicité son retour à la Martine : "Ce sera un match comme un autre". Parole d'un guerrier silencieux.

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    Message par Admin Ven 16 Nov - 19:54

    Nîmes : André Kabile : les 80 ans d'une gloire de Nîmes Olympique.

    FABIEN ARNAUD - Midi Libre - 16/11/2018 -

    L'ancien footballeur d'origine martiniquaise a effectué quinze saisons au sein du Nîmes Olympique, dans les années 60-70. Ce vendredi, avec un jour d'avance, il fêtait ses 80 ans entouré de sa famille et de ses amis.

    André Kabile. Un nom qui parle aux supporters "historiques" du Nîmes Olympique, qui ont suivi le parcours du club dans les années 60 et 70. Ce défenseur de grand talent, originaire de la Martinique, a effectué toute sa carrière professionnelle sous les couleurs "rouge et blanc", jouant 431 matches et marquant 7 buts en Division 1.

    En 1978, à 40 ans, il restait fidèle au département et rejoignait le club de La Grand-Combe, où il continuait à s'illustrer au plus haut niveau régional.  

    Ce vendredi 16 novembre, avec un jour d'avance, André Kabile a fêté son 80e anniversaire au Mas Merlet, à Nîmes, entouré de sa famille et de ses amis. Aujourd'hui encore, le footballeur continue à jouer tous les mardis sur le stade Jean-Bouin, avec le club des agents municipaux de Nîmes et pratique aussi le vélo.  

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    Source : Midi Libre
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    Message par Admin Mer 21 Nov - 18:09

    Interview de Nicolas Puydebois, ex gardien croco, qui a encaissé le but le plus rapide de l'histoire de la Ligue 2 avec le Nîmes Olympique.

    21/11/2018

    Il a gagné trois titres de champion de France avec l'OL, il a encaissé le but le plus rapide de l'histoire de la Ligue 2 avec Nîmes, il s'est fait recadrer par Jean-Michel Aulas sur Twitter. Nicolas Puydebois, troisième gardien de Lyon de 2002 à 2005, en a vécu des aventures. Mais quel gardien français peut se vanter aujourd'hui d'avoir pris un but de Ruud van Nistelrooy ? Pas beaucoup... Interview.

    Nicolas, votre père Roland était déjà gardien de but et a même entraîné les gardiens de but du centre de formation de l’OL. Est-ce que c’est lui qui vous a donné envie de devenir portier à votre tour ?

    Oui, j’ai voulu faire comme lui, j’ai voulu suivre ses traces. Gardien de but, c’est une vocation ! On n’est pas gardien par hasard. On aime ce poste, on aime les responsabilités et on assume les responsabilités. Mon père, lui, ne voulait pas forcément que je le devienne. Il savait qu’il n’y avait qu’un seul numéro 1 dans une équipe et que les places étaient beaucoup plus chères à ce poste. Et ça s’est vérifié… (Rires)

    A l’époque, comment avez-vous intégré le club de l’Olympique Lyonnais ?

    J’ai débuté à l’AS Buers Villeurbanne. Puis, un copain à moi a signé à l’OL. Son père est passé à un de mes entraînements et il a dit à mon père qu’il recherchait un gardien. Je suis donc devenu le gardien de l’équipe 5 des poussins de l’OL. Comme quoi… on peut partir de loin et arriver là où je suis arrivé.

    On sait que votre taille et votre poids ont toujours posé problème à l’OL dès les plus petites catégories. Comment avez-vous surmonté tout ça ?

    Oui, en effet… (Rires) A 14 ans, on m’a même fait passer une radio des poignets pour savoir si j’allais grandir. Pour être tout à fait honnête, mon objectif n’était pas forcément de devenir pro. Je voulais atteindre les U15 Nationaux. Bien sûr, il y avait toujours ce petit rêve au fond, mais je savais que je n’avais pas les qualités pour prétendre à devenir pro. Au fur et à mesure de mon évolution et du travail que j’ai effectué, je me suis permis de rêver.

    A en croire Wikipédia, vous avez remporté la Coupe Gambardella…

    Je vous coupe tout de suite. C’est une erreur ! Je n’ai jamais remporté la Gambardella (Rires)

    Par contre, avec Lyon, vous avez bien remporté deux championnats de CFA. Quels souvenirs gardez-vous de votre période foot amateur ?

    Ce qui m’a le plus marqué, c’est la finale du championnat de France – de 17. On avait perdu 3 à 0 contre Bordeaux. C’était l’époque Feindouno… Je m’en souviens car c’était le 1er grand événement auquel je participais. Au centre de formation de l’OL, que ce soit en – de 15, – de 17, ou plus haut, on s’habitue à gagner. A cette époque-là, nos équipes de jeunes étaient pratiquement toutes en tête de leur championnat. A l’OL, j’ai appris la culture de la victoire et quand je suis arrivé à Strasbourg, j’ai appris à perdre. Sans rire ! A Lyon, durant toute ma carrière, j’ai appris à gagner. Avec Strasbourg, je n’ai gagné que 5 matchs dans la saison, j’ai appris ce que 95% des footballeurs connaissent : perdre. Des champions de France et des clubs qui jouent tous les ans la Coupe d’Europe, il n’y en a pas tant que ça ! On va dire que j’ai commencé avec la cerise sur le gâteau. Après, en tant que 2e gardien, quand on part du meilleur club français, on part forcément pour moins bien… En terme de qualité d’effectif, je savais que je ne pouvais pas prétendre aux mêmes résultats avec Strasbourg.

    Que représente l’OL pour vous ?

    C’est le club de mon cœur. J’ai eu la chance d’être supporter, de vivre le 1er titre dans l’intimité du groupe et de faire mes premiers matchs en pro avec mon club formateur. Jouer avec son club formateur dans le stade où on a été depuis tout petit, en effet, c’est un aboutissement. J’ai eu la chance d’être au bon endroit, au bon moment. Jouer la Coupe d’Europe avec mon club de cœur, ça n’a pas de prix. Avec les qualités que j’avais, on peut dire que j’ai quand même eu une bonne étoile au dessus de ma tête…

    Quel est votre plus beau souvenir au club ?

    Mon plus beau souvenir ? C’est le 1er titre de champion de France le 4 mai 2002. En plus, c’était le 1er titre de mon club. C’était important pour l’OL, les supporters et la ville. C’est une chance d’avoir participé à ça. Sinon, le plus gros moment de ma carrière, c’est le match face à Manchester United en Ligue des Champions. C’était des mecs que je regardais à la télé à l’Euro 2004 et quelques mois après je jouais contre eux. Dans ce genre de match, il faut gérer le stress et savoir appréhender ce genre d événement. J’ai eu la chance de vivre pas mal de choses… Il y a aussi la Coupe du Monde des – de 20 ans en Argentine en 2001 avec l’équipe de France Espoirs. C’était la génération des Cissé, Mexes, Bruno Cheyrou… Sans compter les rencontres qu’on peut faire, les villes dans lesquels on s’est installé comme Nîmes ou Strasbourg. C’est difficile de sortir un moment plus qu’un autre.

    Et à l’inverse votre pire souvenir ?

    Mon pire souvenir, c’est le jour de mon départ de l’OL. Le dernier match, c’était contre Nice, on avait fait un nul (0-0). Paul Le Guen devait me faire rentrer à la 60e minute à la place de Coupet, mais il y avait 0 à 0 et Paul ne voulait pas que je gâche mon image et que je fasse une mauvaise prestation. Il était même prévu que je fasse une petite accolade avec Grég. Je n’ai pas eu le droit à ça… C’est un mauvais moment mais il y a pire que ça dans la vie.

    Quand on est gardien numéro 3 de l’équipe, rôle que vous avez joué au départ à Lyon, est-ce qu’on garde en tête le poste de numéro 1 ?

    Non et c’est d’ailleurs pour ça que je suis parti de Lyon. L’idée, c’était de passer 2e gardien. J’avais la lucidité que je n’avais pas les qualités pour être numéro 1. Je savais que quand Grég (Coupet) allait s’en aller, ils ne me prendraient pas moi pour le remplacer. Et quand il est parti, ils ont acheté Hugo (Lloris). J’étais peut-être une bonne doublure mais je n’avais pas les qualités. Je n’étais pas destiné à ça.

    Difficile de viser le poste alors qu’il y avait un gardien comme Grégory Coupet dans les cages…

    Oui. Grégory Coupet titillait Fabien Barthez en Équipe de France, c’était donc compliqué pour moi. On s’est tiré mutuellement vers le haut. Il avait 9 ans de plus que moi, beaucoup d’expérience et d’avance par rapport à moi. Mais Grég est mon ami. En plus de se faire progresser, on travailler sereinement. C’était une période géniale dans ma carrière. J’ai gardé contact avec lui et on se voit de temps en temps, mais c’est difficile depuis qu’il est devenu entraîneur des gardiens de l’OL car il a moins de disponibilité. Mais j’ai toujours autant de plaisir quand on se revoit.

    Au final, vous avez disputé quelques matchs de Ligue des Champions avec Lyon dont un match face à Manchester United.  Comment avez-vous vécu ce match face à cette équipe mythique ?

    La première mi-temps, j’ai été spectateur. D’ailleurs, Joël Bats me l’a rappelé gentiment à la pause. J’étais un peu pris par l’enjeu. En seconde période, j’ai vraiment profité. Mais, je n’avais pas l’expérience nécessaire pour en profiter pleinement. D’ailleurs, aujourd’hui, je n’ai que des bribes de souvenirs de cet événement. J’étais plus dans la concentration que dans l’instant présent.

    Prendre un but de Ruud van Nistelrooy. Finalement, avec du recul, c’est une fierté ?

    Prendre un but quand on est gardien ? Aucune fierté. Même si je suis bien conscient qu’un gardien qui ne prend pas de but, c’est un gardien qui ne joue pas. Le seul plaisir que j’ai eu, c’est d’entendre le public scander « Ruud ! Ruud ! Ruud ! », mais j’aurais préféré m’en passer pour être franc.

    Avez-vous des regrets par rapport à votre carrière ?

    Si vous m’aviez posé la question 5 ans en arrière, j’aurais dit oui. Aujourd’hui, toutes les personnes que je connais, que je croise, j’ai pu les rencontrer grâce aux choix que j’ai fait, bons et mauvais. J’aurais pu faire une meilleure carrière, c’est sûr, mais avec la maturité, je n’ai pas forcément de regret.

    Vous avez fait un passage à Strasbourg et un passage à Nîmes. Que retenez-vous de ces deux aventures ?

    J’ai appris le métier de footballeur dans ces moments-là. La vie que j’ai connu à l’OL, c’est la vie de 1 ou 2% de footballeurs. Je m’en serai contenté, c’est sûr, mais je n’avais pas les qualités pour vivre ça toute ma carrière. Peu importe où j’ai été, les clubs pour lesquels j’ai évolué, j’ai toujours eu des choses à jouer. Avec l’OL, on disputait le titre chaque saison, avec Strasbourg, on jouait la montée… Je n’ai jamais été dans le ventre mou. Que ce soit positif ou négatif, je n’ai jamais terminé ma saison à 5 matchs de la fin. C’est délicat à gérer mais tout aussi intense à vivre.

    Vous avez encaissé le but le plus rapide de l’histoire de la ligue 2 à la 8e seconde de jeu avec Nîmes, sur un long dégagement de Rémi Maréval face au FC Nantes. Pouvez-vous nous raconter ? Qu’est ce qu’on se dit quand on encaisse un but comme celui-là ? Est-ce anecdotique ?

    Anecdotique ? Non, pas tant que ça quand on connaît la suite… On m’a toujours dit qu’il fallait marquer sa carrière d’une manière ou d’une autre, moi c’était d’une autre (Rires). A chaque fois, on me parle moins de mes trois titres de champion de France que de ce but… Lors de ma mort, pendant le discours à l’enterrement, on en parlera (Rires). Ça va me suivre. Mais bon, en même temps, on peut s’en souvenir. J’ai eu la chance de jouer à ce niveau-là alors j’assume mes responsabilités, le bien comme le moins bien.

    Comment avez-vous géré votre après-carrière ?

    Ce n’était pas évident. On n’est pas forcément accompagné. Même en étant très terre à terre et pragmatique, on est quand même dans notre bulle. Un joueur pro touche de gros salaires et on sait qu’on est des privilégiés. On n’a pas la même vie que monsieur et madame tout le monde. Quand on rentre dans la vie active, on ne sait pas ce que c’est que de travailler. On trébuche mais on progresse car on apprend toujours de ses erreurs.

    Aujourd’hui, vous êtes chroniqueur pour le site olympique-et-lyonnais.com. Journaliste est un métier qui pourrait vous correspondre pour la suite ?

    Non, ce n’est pas mon métier, c’est un divertissement. Ça me permet de garder un œil sur l’OL et de donner mon avis. Parfois, je me fais remonter les bretelles par le président mais ça fait partie du jeu médiatique. En ce moment, je fais aussi de la gestion de patrimoine, c’est plutôt ça ma vie d’après. J’aide les gens à préparer leur avenir.

    « Monsieur Puydebois, n’ayez pas l’outrecuidance de vous croire compétent pour juger vos pairs, souvenez-vous de votre niveau de joueur et restez calme ! »… Comment avez-vous vécu les commentaires du président Jean-Michel Aulas sur Twitter ?

    Ce n’était pas agréable, bien sûr. Je sais qui je suis et je n’ai pas forcément de problème avec ça. Jean-Michel Aulas qui vous interpelle, c’est repris dans tous les médias, c’est normal. D’un épiphénomène, on en fait un tsunami. Et comme je l’ai déjà dit, quand on s’approche trop près du soleil, on se brule. Ça ne m’empêche pas de commenter les prestations de l’OL. Quand je dis des choses sur Lyon, c’est parce que j’aime ce club. Le président a le droit de ne pas être d’accord. Il y a beaucoup plus grave dans la vie que de se faire tancer par M. Aulas sur Twitter…

    Quelles sont vos relations avec lui aujourd’hui ?

    On a vaguement échangé l’année dernière dans notre émission sur olympique-et-lyonnais.com. On a discuté brièvement et c’était plutôt sympa. Il est reparti souriant et moi aussi. L’affaire est close jusqu’à la prochaine. Après, il est dans son rôle. Il défend son club, son institution, ses joueurs, comme quand j’étais gardien au club. Il continue d’être le bon président qu’il est.

    Vous avez joué avec Juninho, Edmilson, Grégory Coupet, Sonny Anderson, Sidney Govou, Éric Abidal, Florent Malouda et d’autres. Avec qui avez-vous gardé contact ?

    Je suis toujours pote avec Grég, Sidney, Sonny, Pierre Laigle, Eric Abidal, Réveillère, Malouda. Je n’ai pas de contacts réguliers avec eux mais quand on se voit, on a toujours plaisir à échanger. Malgré tout, on avait la chance de s’apprécier sur et en dehors des terrains. C’est pour ça qu’on avait de bons résultats. On était une bande de copains d’abord. J’ai eu le privilège de jouer avec de très bons joueurs mais qui étaient d’abord de bons mecs. D’ailleurs, un footballeur est meilleur quand il est un bon mec.

    Vous êtes entraîneur des gardiens de but du club de Pontcharra. Comment ça se passe ? J’imagine que Joël Bats est une grande source d’inspiration pour vous à ce poste ?

    J’accompagne aussi l’équipe première du club les jours de match. J’essaye de partager avec eux mon expérience. Entraîner les gardiens, ça me plaît ! On crée des liens, on essaie de les faire progresser, on les voit évoluer, on leur apprend à prendre du plaisir car c’est avant tout un jeu. Après, on peut prendre du plaisir en étant bon et en gagnant des matchs. Ce sont des moments de partage. Forcément, je m’inspire de ce que j’ai vécu avec Joël Bats et plein d’autres entraîneurs de gardiens comme Alexander Vencel que j’ai eu à Strasbourg. Forcément, on grandit de l’expérience que nous ont transmis nos différents coachs. Le but, c’est de moi, à mon tour, transmettre et partager. Je veux rendre au foot ce que le foot m’a donné, à petite échelle mais du mieux que possible.


    Source : Actufoot
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    EX CROCOS : QUE SONT-ILS DEVENUS ? - Page 3 Empty Re: EX CROCOS : QUE SONT-ILS DEVENUS ?

    Message par Admin Sam 24 Nov - 17:37

    L’ancien défenseur croco Jacky Novi, formé au Nîmes Olympique a vécu une riche carrière qui l’a vu jouer à l'Olympique de Marseille, au Paris Saint-Germain, à Strasbourg et en équipe de France.

    Il a ouvert pour objectif gard, la boite aux souvenirs.


    À quelques heures du match en le RC Strasbourg et le Nîmes Olympique, le Bellegardais évoque son passage dans les deux clubs. Mais il se souvient aussi de L’OM, du PSG, des Bleus, de Pelé, de Cruyff et des autres.

    Objectif Gard : À quel âge êtes-vous arrivé au Nîmes Olympique ?

    Jacky Novi : « J’habitais à Bellegarde, mais je n’avais jamais signé nulle part. Je jouais juste avec mes copains. Puis, quand je suis entré au collège Dhuoda, j’ai intégré l’école de football de Nîmes. J’avais 12 ans et mon coach était le Croco Robert Venturi. Il fallait choisir entre le football et l’école, j’ai choisi le ballon. Mais j’ai pensé à un moment à faire autre chose. ».

    Pour quelle raison ?

    « Parce que Nîmes avait fait signer des stagiaires, mais je n’étais pas du lot. Du coup, je suis allé travailler chez mon oncle à Pau. J’étais plombier-chauffagiste. C’est là que Jean Viala, qui s’occupait de la formation à Nîmes, a tout fait pour me faire revenir. »

    « Fait ton sac ! Demain tu joues avec nous à Reims »

    Quel souvenir gardez-vous de vos débuts en pro ?

    « J’étais chez moi, à Bellegarde, en train de manger ma soupe. En regardant par la fenêtre, j’ai vu Marcel Rouvière et Raymond Legrand (un journaliste nîmois, NDLR) qui étaient derrière le grillage. Rouvière m’appelle et il me dit : « Fait ton sac ! Demain tu joues avec nous à Reims ». Quelques mois plus tard, Jean Bandera et Pierre Barlaguet se sont blessés. Je suis alors rentré pour ne plus quitter le groupe. »

    Avec qui partagiez-vous la défense centrale à Nîmes ?

    « Il y a eu Charles-Alfred, Henri Augé et René Andréo. Et puis le phénomène Kabyle est arrivé. Mais à cette époque, pour avoir une notoriété, il fallait avoir 30 à 40 matches. »

    Vous avez eu trois entraîneurs à Nîmes. Quel était leur caractère ?

    « Tomazover et Pibarot étaient pédagogues, orientés vers le jeu. Quant à Kader (Firoud), c’était un meneur d’hommes, basé sur le physique. Selon le résultat, il avoinait tout le monde et il valait mieux ne pas lui répondre. Derrière, Marcel Rouvière passait pour nous aider à digérer l’engueulade. J’ai adoré cet homme. »

    Charly Loubet, l’ancien Croco Michel Perchey et Jacky Novi (collection privée Alain Perchey)
    Les jeunes joueurs étaient-ils bien soutenus par les cadres ?

    « J’ai joué avec des gars bien comme Bandera, Barlaguet, Parodi et Djebaili. Quand je faisais une connerie, au lieu de m’engueuler, ils corrigeaient mon erreur. »

    Comment passait-on le temps pendant les longs déplacements ?

    «Dans le train ou le bus, avec Djebaili et Parodi, on jouait au rami. Je me souviens que Charles-Alfred avait toujours le "Paris-Turf" car il jouait au tiercé. Moi je lisais la revue "Historia" surtout les numéros consacrés à la Seconde Guerre mondiale. »

    Il y avait-il souvent des imprévus lors de ces voyages interminables ?

    « Oui, une année, nous sommes partis à Nantes, mais il y a eu des grèves de trains. On s’est retrouvé sans hôtel. À la gare de Lyon, il y avait un restaurant qui s’appelait "La Provençale". Le patron était un supporter des Crocos et il nous ouvert les portes. Nous avons dormi sur les tables du restaurant avec nos sacs en guise de coussin. À Nantes nous n’avons jamais aussi bien joué et on a gagné 2-0. »

    Le stade Jean-Bouin était-il si particulier qu’on le dit ?

    « Ce sont mes premiers souvenirs de football. Les spectateurs étaient très proches du terrain. En tant que Crocos on prenait beaucoup du plaisir à jouer dans ce stade. C’était mythique et un peu impressionnant lors des premiers matches.

    Vous avez ensuite signé à Marseille. Que reste-t-il de votre passage à l’OM ?

    « Là-bas, j’ai gagné deux coupes de France et un titre de champion. C’est aussi à Marseille que j’ai côtoyé deux joueurs extraordinaires. Josip Skoblar, le meilleur buteur européen et Roger Magnusson. Concernant le Suédois, j’ai vu des spectateurs changer de tribune pour être du coté où il jouait. Aujourd’hui il serait une super star. Avec l’OM j’ai vécu mon meilleur souvenir : la victoire en coupe de France en 1969. Sur la Canebière c’était du délire. On a plané pendant 15 jours. C’était aussi mon premier titre et j’ai marqué un but.

    « les Nîmois nous ont bien chambré »

    Quel accueil vous réservaient les Nîmois quand vous reveniez avec le maillot de l’OM ?

    « J’entendais quelques noms d’oiseaux, mais ça s’est bien passé quand même. Le pire ç'a été quand Nîmes nous a éliminé en coupe de France. Le match s’était joué à Alès et sur le chemin du retour les Nîmois nous ont bien chambré. »

    Après Marseille, vous revenez à Nîmes en 1973.

    « J’avais des bons contacts avec Michel Mézy et Kader Firoud. Je me suis dit pourquoi pas ? Mon contrat avec Marseille était terminé. J’ai signé pour deux ans avec Nîmes mais je suis parti au PSG, au bout d’une année. Just Fontaine me voulait alors je me suis engagé avec Paris pour trois ans. Ce passage à Nîmes ne me laisse pas un très bon souvenir parce qu’on n’avait pas fait une bonne saison. Et puis, dans ma carrière de Croco, le club a reçu des offres mais personne ne m’en a parlé. C’est après que je l’ai appris. Il y avait Nantes et Bordeaux qui me voulait.

    Quel souvenir gardez-vous de vos années parisiennes ?

    « Le club était en pleine construction. Il y a eu des hauts et des bas. À la fin de mon contrat, j’ai demandé à Daniel Hechter de le renouveler. Je voulais deux ans, il ne voulait pas. Gilbert Gress m’a appelé pour aller à Strasbourg. Alors Hechter a voulu absolument me garder mais j’avais donné ma parole aux Alsaciens »

    « Joël Tanter planquait des bières dans sa chambre »

    Passer de Paris à Strasbourg n’a pas été trop difficile ?

    « Non, c’était formidable. C’est une région qui aime le football. Nous l’avons senti quand on a été champion de France en 1979. J’ai été bien accueilli. Il faut dire que les résultats ont été bons. Je me souviens aussi de Joël Tanter qui était fort pour la rigolade, un vrai boute-en-train. Il planquait des bières dans sa chambre et on le rejoignait pour les boire avec lui. »

    Qu’avez-vous fait après votre carrière de footballeur ?

    « Je suis rentré chez Adidas, dans le département Arena qui fait des maillots de bain. Cela a duré neuf ans. J’étais basé ici et je couvrais la région du Sud-Est. »

    Pourquoi ne pas avoir continué dans ce secteur professionnel ?

    « En 1989, Bernard Boissier et René Girard m’ont proposé d’intégrer le centre de formation du Nîmes Olympique. Cela m’a plu et j’y suis resté trois ans pendant lesquels j’ai passé tous mes diplômes. J’étais responsable du centre de formation en charge du recrutement. »

    Quels sont les jeunes que vous avez vu passer pendant cette période ?

    « Didier Martel, Christophe Zugna, Hassan Kachloul, Éric Alibert, Ludovic Gros : ce sont des jeunes que j’ai fait venir. »

    Que s’est-il passé après ?

    « J’ai été au chômage pendant trois ans. Cela a été dur. Puis je suis parti entraîner Rodez, Fréjus, Alès et Istres. Cela me plaisait, construire une équipe et mettre en place un projet de jeu. C’était passionnant et c’est à l’OAC que je me suis le plus régalé. »

    Vous comptez aussi vingt sélections avec l’équipe de France. Cela doit avoir une place particulière dans votre carrière ?

    « (Il rigole) On étaient bien tous copains mais ce n’était pas la meilleure période. Je suis sorti sur une blessure contre l’URSS et c’est Adams qui a pris la place. C’est comme ça, c’est le football. Mais mon plus grand regret est de ne pas avoir joué une coupe du monde. Pour le mondial 1974, on est éliminé par la Suède sur un penalty que je provoque. Mais apparemment il n’aurait pas dû être sifflé. En 1966, la France était qualifiée et j’étais dans le pré-list, mais je n’ai pas été retenu. »

    « Je suis allé voir Pelé dans le bus pour lui demander un autographe »

    En quoi les Bleus étaient-ils différents de ceux d'aujourd’hui ?

    « À cette époque, il fallait laver son équipement et recoudre les trous dans les chaussettes. Pour ma première sélection, ma femme a mis mon survêtement dans la machine d'où il était ressorti tout délavé. Georges Boulogne m’a soufflé dans les bronches. Je vois mal un bleu actuel vivre la même chose. »

    Lors de votre carrière vous avez dû croiser des joueurs d’exceptions...

    « Salif Keita était le plus difficile à contrôler. En amical, j’ai joué contre Cruyff (avec le PSG, NDLR). Il y a aussi Pelé (avec l’OM). Pendant le match, j’ai passé un quart-d’heure à le regarder jouer. Je suis allé le voir dans le bus pour lui fait signer un autographe. Je l’ai toujours conservé avec moi. »

    Ce soir, Strasbourg va recevoir le Nîmes Olympique. Votre cœur va balancer ?

    « Non. Maintenant je suis passé à autre chose. Mais c’est vrai que je suis content que le Racing soit en L1. Que Nîmes se maintienne ce serait bien. Je revois les Strasbourgeois avec plaisir et les Nîmois aussi. »

    Propos recueillis par Norman Jardin pour objectif gard
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    Message par Admin Mar 27 Nov - 12:07

    Chavériat : "Nimes, un petit Saint-Etienne".

    Ancien Vert mais aussi ex-Nîmois, Loïc Chavériat suivra avec attention le match qui opposera ses deux anciens clubs ce mardi soir aux Costières en 16e de finale de Coupe de la Ligue (match à suivre en direct sur France 4, coup d'envoi à 19h00).

    Peux-tu nous rappeler le contexte de ton départ de Sainté pour Nîmes l’été 2003 ?
    J’étais en fin de contrat à Sainté. Je voulais trouver du temps de jeu dans un club ayant un bon projet. Je suis redescendu en National car Nîmes avait un très gros projet pour remonter en Ligue 2. Ils avaient mis les moyens au niveau du recrutement. Ça m’avait plu. Il y avait là-bas plusieurs autres anciens Verts comme Cédric Horjak, Charly Cirilli et Jean-Pascal Yao. Ça a aussi pesé dans la balance car je les connaissais. Je me suis dit que ça valait le coup de faire cette saison voire plus en cas de montée. On avait bien démarré mais hélas on a eu un coup de mou en cours de route. On a fini cinquième alors que les trois premiers montaient. Notre mauvaise période nous a coûté la montée. Reims et Dijon étaient montés, Brest aussi avec Ribéry. J’ai le souvenir que le niveau était relevé en National.

    Tu as joué cette saison-là avec un jeune joueur qui a fait bien plus tard le bonheur de Sainté pendant quatre saisons.
    Tout à fait, j’ai joué aux côtés de Renaud Cohade. Il avait 18 ans à l’époque et je sentais qu’il avait les qualités pour faire une belle carrière professionnelle. Malgré son jeune âge, c’était déjà un titulaire indiscutable avec nous et il abattait un gros travail au milieu de terrain. Il avait le jeu d’un joueur de 25 ans. Il avait un profil intéressant, je ne suis pas surpris qu’il ait tapé dans l’œil de clubs de l’élite. A l’issue de cette saison, il a d’ailleurs signé à Bordeaux avant de faire le bonheur de Strasbourg, de Valenciennes et bien sûr de Sainté. A 34 ans, il est capitaine et très performant avec le FC Metz de Frédéric Antonetti, qui domine la L2. Je suis content d’avoir côtoyé Renaud à Nîmes. C’était déjà un élément important de l’équipe, qui s’appuyait également sur quelques anciens comme Jean-Marie Pasqualetti et Nicolas Weber. On avait un bon groupe avec Stéphane Mangione et un très bon joueur mais un peu en dents de scie, Ali Boulebda. On avait un potentiel énorme sur le papier, mais tu sais très bien que le papier ne fait pas tout...

    Avec le recul, comment juges-tu ta saison à Nîmes ?
    J’ai fait une saison pleine, j’ai marqué des buts en championnat mais aussi en Coupe contre Lille notamment. Le hic, c’est que je n’étais pas fixé à un poste cette saison. J’ai joué milieu droit, milieu gauche, en six, en dix, en neuf… J’ai été trimballé un peu partout. Didier Ollé-Nicole avait testé pas mal de systèmes de jeu, du coup ce n’était pas évident de s’adapter. On a un peu tâtonné et on n’a pas récolté les points. L’entraîneur a fini par trouver un système efficace, un 4-4-2 dans lequel j’évoluais aux côtés de Mangione. On a fini en trombe mais c’était trop tard, on n’a pas pu finir dans les trois promus. Le président, Jean-Louis Gazeau, souhaitait me garder mais ça ne passait pas trop entre l’entraîneur et moi. Sur le plan humain, en dehors du foot, on s’entendait très bien. Mais on n’était pas sur la même longueur d’onde au niveau football. Il y a un potentiel énorme à Nîmes, on le voit en Ligue 1.

    Même si ton expérience chez les Crocos a tourné court, es-tu content d’avoir évolué dans ce club ?
    Je n’ai joué qu’une saison là-bas mais j’ai apprécié cette expérience. Il y a un potentiel énorme à Nîmes, on le voit en Ligue 1. Nîmes est comme un petit Saint-Etienne : il y a de très bons supporters qui vivent le foot, un stade à l’anglaise… Je trouve qu’il y a beaucoup de ressemblances. Le public encourage beaucoup son équipe, que ce soit à la maison ou à l’extérieur. A Nîmes il y a une ferveur qui me rappelle un peu Saint-Etienne, même si ce n’est pas tout à fait à la même échelle. Il n’y a que 20 000 places aux Costières, moitié moins qu’à Geoffroy-Guichard, mais ça respire le football. Je suis très content que ce club ait retrouvé l’élite.

    Comment juges-tu la saison des Crocodiles ?
    Je suis agréablement surpris de leur parcours. Dans l’euphorie de la montée, ils ont parfaitement négocié le tout début de saison. Ils ont ensuite eu un passage un peu délicat mais ils sont actuellement en milieu de tableau, c’est pas mal du tout pour un promu qui a le plus petit budget de l’élite. On dit toujours « ils vont craquer, ils vont craquer » mais je constate qu’ils ne craquent pas. Ils réussissent même quelques jolies perfs. Ils ont battu nettement l’OM, c’est l’une des très rares équipes à avoir accroché le PSG et ils viennent d’aller gagner à Strasbourg, où il est très difficile de ramener des points. Nîmes est une équipe qui n’a pas peur de jouer, qui joue son va-tout à fond et montre de la grinta. Sous l’impulsion de leur entraîneur Bernard Blaquart, les Crocodiles font du très bon boulot.

    Ils ont d’ailleurs tenu en échec les Verts aux Costières après les avoir pas mal bougés en seconde période.
    Oui, c’est ce que j’ai vu en visionnant le résumé de ce match auquel je n’ai malheureusement pas pu assister. Mais je pense que je vais regarder le match de Coupe de la Ligue. Pour faire un résultat à Nîmes, il faut être prêt physiquement. Les Nîmois imposent un rythme assez soutenu aux Costières. Et offensivement, c’est très fort. Ils ont de très bons joueurs, il faudra faire très attention. Nîmes a eu la meilleure attaque de la L2 la saison passée et compte actuellement la huitième en L1, ex aequo avec Sainté justement. Ce n’est pas un promu qui bétonne. J’ai l’impression que Umut Bozok revient bien et Rachid Alioui est également un joueur talentueux, c’est d’ailleurs lui qui a égalisé contre Sainté. Il me fait forte impression. Nîmes a plus de difficultés défensivement. Les Verts vont forcément avoir des occasions, à eux de les mettre au fond, ce qu’ils n’ont pas su faire vendredi dernier.

    Qu’as-tu pensé de ce derby ?
    Je l’ai regardé bien sûr car je reste un grand supporter des Verts. Sainté fait globalement un bon début de saison mais certains matches, notamment celui à Lyon, me laisse des regrets. On a dominé la première mi-temps mais on n’a pas su convertir nos occasions. C’est vraiment dommage car tu sais que tu es à Lyon, que mine de rien il y a en face une équipe qui a de l’expérience et de très bons joueurs offensivement. Si tu ne marques pas contre une équipe comme ça alors que t’as les occases pour le faire en première mi-temps, souvent ça finit mal. J’ai dit à mon collègue à la mi-temps : « on va prendre la foudre en deuxième. » Les faits m’ont hélas donné raison, les vingt premières minutes après la pause ont été très compliquées. Lyon gagne de la tête sur son seul tir cadré, ça fait rager. Les Verts ont fait une belle première mi-temps mais ça a péché à la finition. Dans ces matches importants où ça se joue à l’arraché, il nous manque ce grain de folie. Tain, cette première mi-temps, on a pressé Lyon, on a gardé le ballon, on a fait forte impression. C’est dans ces moments-là qu’il faut marquer !

    Pourquoi on n’arrive pas à être tueurs dans les grands matches et à faire des résultats contre les gros ? C’est dû à un manque de qualités des joueurs ? Au système mis en place ?
    Nan, nan ! Le système est très bon. Tactiquement, Gasset a bouffé Lyon en première mi-temps. Il y a de très bons joueurs à Sainté comme Khazri par exemple. Je trouve juste que dans ces gros matches il faut être plus méchant devant le but. Si on doit faire un plat du pied ou une tête, il faut transpercer le ballon. L’envie doit être multipliée par deux pour la mettre au fond. C’est vrai que Lopes a fait de beaux arrêts mais la tête de l’épaule de Debuchy… Si on rentre plus dans le ballon, il rentre. Je trouve qu’il nous manque de l’agressivité offensive. Sur le corner de Lyon, Denayer a mis un coup de boule rageur, c’est ce qui nous a manqué. On n’a pas su le faire alors qu’on a eu des occases. On a les qualités pour retrouver l’Europe mais pour y parvenir, ce serait bien de prendre des points contre des concurrents directs. On a perdu à Lille, on a perdu à Lyon. J’espère qu’on ne perdra pas contre Marseille le 9 décembre prochain dans le Chaudron…

    Ces trois clubs sont nos seuls concurrents, le QSG étant hors concours et Monaco trop décroché pour rêver ?
    Nos concurrents directs seront Marseille, Nice, Lille et Montpellier. Peut-être qu’une ou deux autres équipes vont s’inviter à la fête. Je pense que Lyon va finir deuxième. Certes, on n’a que quatre points de retard sur les Lyonnais. Mais même s’ils n’ont pas forcément été très convaincants dans le jeu vendredi dernier, je pense qu’ils vont vraiment se lancer. Ils ont une très belle équipe, supérieure sur le papier. Quand tu joues contre un concurrent direct, il faut essayer de ne pas perdre à l’extérieur et de gagner à domicile. Sainté aura son mot à dire car on se rend compte que chaque équipe a des bonnes séries et des passages plus délicats. Lille n’a pris qu’un point sur les trois derniers matches, Montpellier vient d’enchaîner une défaite et un nul… La course à l’Europe s’annonce très ouverte.

    Quels sont les points forts et les points faibles de l’ASSE ?
    Je trouve que l’équipe est vachement équilibrée, plus que la saison dernière, grâce à la venue de Khazri. Ruffier est toujours un super gardien, derrière il y a des joueurs d’expérience comme Debuchy, Kolo, Subotic et Loïc, qui est hélas blessé mais qui va revenir en forme pour la deuxième partie de saison. Je trouve que M’Vila est très influent au milieu de terrain, il a un gros volume de jeu et gère très bien le relais entre la défense et l’attaque. Dans ce secteur de jeu, Selnaes apporte beaucoup avec sa patte gauche, il est un peu en soutien des attaquants. Tous les deux sont complémentaires, je trouve qu’ils forment vraiment une belle doublette. Khazri sait aussi bien marquer que délivrer des passes décisives. Diony est revenu avec une autre confiance…

    Que trouves-tu perfectible dans le jeu stéphanois ?
    J’aimerais que Cabella et Hamouma montent en puissance et haussent leur niveau de jeu. Je trouve qu’on n’a pas retrouvé le Cabella de l’année dernière. Hamouma est aussi un très bon joueur qui pourrait apporter plus. Si ces deux-là amènent leur fougue, leur technique, leur percussion, Sainté fera encore plus mal offensivement. J’ai trouvé que Cabella avait un peu joué avec le frein à main contre Lyon. Il avait du mal à percuter. Si Cabella pouvait épauler un peu plus Khazri, ce dernier pourrait davantage se focaliser sur le poste d’avant-centre auquel on le fait jouer. On sent que leur association reste très perfectible. On voit que Khazri est obligé de redescendre, il ne rechigne pas à le faire d’autant plus que c’est un très bon manieur de ballon. Mais si autour de lui des joueurs comme Cabella font le boulot, Khazri pourra plus se concentrer sur son travail devant le but. Il sera moins fatigué au moment de conclure car il fera moins d’efforts dans la préparation des actions.

    Faut-il faire tourner contre les Crocos mardi pour mieux voler dans les plumes des Canaris vendredi ?
    Je ne suis pas le mieux placé pour le dire. Jean-Louis Gasset a manifestement décidé de faire souffler Mathieu Debuchy et Loïs Diony pour ce match. Il a également fait appel à de nombreux jeunes dans le groupe. Je pense que l’équipe qui jouera à Nîmes sera forcément remaniée par rapport à celle qui a joué le derby. Mais il ne faut pas s’attendre à ce que l’équipe soit intégralement changée, je pense que trois ou quatre changements suffiront pour garder un certain équilibre. L’entraîneur va donner du temps à certains joueurs, en faire reposer d’autres qui ont pas mal galopé ces derniers temps. Mais l’équipe ne doit pas en pâtir, l’objectif est de décrocher la qualification pour les huitièmes de finale. Il faut jouer cette compétition à fond car c’est celle qui offre le plus de chances de gagner un trophée. Ce serait beau d’aller chercher une coupe comme en 2013.

    Ton prono pour ce 16e de finale à Nîmes ?
    Je vois bien un grand 1-0 pour... évidemment les Verts ! But de Khazri, l’homme en forme. Encore que… Ces derniers temps, il se tient de temps en temps la cuisse. Il faut faire attention car il a beaucoup joué. Juste avant le derby, il a joué intégralement deux matches avec la Tunisie. Comme c’est notre attaquant vedette, il faudrait peut-être le ménager un peu. Peut-être qu’il débutera sur le banc aux Costières et que Beric jouera… Allez, on va dire que c’est Cabella qui va marquer le but de la qualif. L’ancien Montpellierain va marquer à Nîmes, comme il l’a fait en championnat !
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    Message par Admin Ven 7 Déc - 14:06

    ENTRETIEN - Libre après une saison à Niort, Zié Diabaté est "prêt à rebondir"

    EX CROCOS : QUE SONT-ILS DEVENUS ? - Page 3 Zie-diabate-nimes-ligue-2_hp57o5iji5dk1rodz9xjbq6op
    Diabaté sous le maillot croco

    Libre de tout contrat depuis l'été dernier, le latéral ivoirien Zié Diabaté garde la forme avec la réserve de Niort en attendant un nouveau challenge.

    C'est avec la réserve de Niort, où il jouait en Ligue 2 la saison dernière, que Zié Diabaté (29 ans) garde la forme. Passé par Nîmes, le Standard de Liège, ou encore Dijon en Ligue 1, le latéral gauche ivoirien se retrouve sans club depuis l'été dernier. Une période difficile qu'il traverse avec l'envie de rebondir rapidement.

    Comment vivez-vous cette période souvent redoutée par les joueurs de foot ?
    Zié Diabaté : C'est comme si le rythme s'était cassé, mais je garde l'espoir et la tête haute. Aujourd'hui, je passe un moment sans emploi. C'est comme ça. Je continue à m'entraîner, je me maintiens en forme, avec la volonté intacte de mieux rebondir.

    La saison passée, vous avez disputé 14 matches avec Niort. Vous comptez 80 matches de Ligue 2 et 14 matches de Ligue 1. Pourquoi êtes-vous toujours sans club aujourd'hui ?
    C'est difficile de s'exprimer là-dessus parce que chacun fait son bilan, et chacun fait ses choix. Si je suis sans club aujourd'hui, c'est que ça devait sûrement arriver un jour. Niort n'a pas souhaité me garder. Moi, je souhaitais prolonger ou trouver un autre challenge. En plus de ça, je n'étais pas très bien pendant un moment. Mon fils a eu un gros problème de santé. Mais maintenant, ça va mieux et je repars sur de bonnes bases.


    Quel a été votre état d'esprit tout au long du mercato estival ?
    J'ai rejoint l'UNFP, qui est une très, très belle famille. Là-bas, justement, j'ai forgé mon état d'esprit. En partant, j'étais motivé à tout donner, même s'il fallait attendre cet hiver pour trouver un club. Aujourd'hui, je ne baisse pas les bras. Je travaille dur pour revenir encore plus fort, et je pense que le prochain mercato sera le bon.

    La grosse crainte pour vous, c'est sûrement que cette période dure encore.
    Oui, c'est sûr. D'autant que moins je joue, plus ça complique les choses, donc le plus important c'est de vite retrouver quelque chose.

    Des clubs vous ont-ils approché l'été dernier ?
    En France, non. À l'étranger, j'avais des pistes, mais rien de concret aussi.

    Comment arrivez-vous à garder la forme ?
    Je m'entraîne avec la réserve de Niort. Le président Karim Fradin m'a offert la possibilité de garder le rythme. Je m'entraîne tous les jours. Je fais toutes les séances du lundi au vendredi, et je remercie le club pour cette main tendue, comme je remercie l'agence PlayEleven, qui s'occupe de moi depuis peu. Je veux leur rendre cette confiance.

    La situation est cocasse puisque vous n'avez pas été conservé par Niort, mais le club accepte de vous accueillir à l'entraînement.
    C'est vrai que ça peut paraître bizarre, mais c'est un choix qui dépasse le cadre du sport. Karim Fradin a un côté humain. Aujourd'hui, même s'il ne m'a pas gardé, il m'aide. C'est quelqu'un de bien, qui fait beaucoup pour moi.

    Avec ces entraînements, vous avez donc les jambes pour rebondir.
    Bien sûr. Je suis prêt.


    Source : Goal
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    Message par Admin Mer 19 Déc - 15:28

    Un ancien croco rêve d’intégrer le staff lensois

    Ancien milieu de terrain du NO, Jonathan Lacourt (32 ans) aimerait intégrer le staff du RC Lens. Il prolonge pour l’instant le plaisir à Marsac (Régional 2), à 32 ans.

    Passé par Lens, Valenciennes, Boulogne-sur-Mer ou encore Nîmes, Jonathan Lacourt n’a pas encore raccroché les crampons. Il prolonge le plaisir chez les amateurs de Marssac, où il vient d’accorder un entretien à Footpy, média spécialisé dans le foot occitan.

    « J’habite à un kilomètre du stade c’est assez pratique (rires). Après, c’est un petit club dans un petit village. Les dirigeants ont des valeurs saines, quand on promet, on fait. Sans oublier le coach. C’est un homme qui a eu un parcours similaire au mien, ayant été dans un centre de formation. C’est lui qui m’a appelé. Si je peux donner un coup de main à des gens très sympathiques et qui ont de bonnes valeurs, je le fais avec plaisir. Du coup j’y suis depuis janvier. »

    Lacourt passe ses diplômes d’entraîneur en parallèle et il coache les U19. « J’ai mon fils qui joue au football donc en étant au bord du terrain, ça commençait à me démanger un peu du coup je me suis lancé. Aujourd’hui, ça me plait et c’est quelque chose qui peut me plaire pour la suite dans la reconversion. Quand on n’a fait que du football pendant des années, ce n’est pas évident de trouver autre chose qui me prenne à cœur. On verra bien comment se passe la suite. Après, tant que les moyens physiques le permettent, je jouerai au football. »

    Mais l’idée d’entraîner chez les pros le titille déjà, et un retour chez les Sang et Or ne serait pas pour lui déplaire, il ne s’en cache pas… « En tant que joueur non. Après dans un staff pourquoi pas ?

    Apprendre dans un tel club, ça serait avec plaisir et ça serait vraiment formateur. »

    Le message est passé !
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    Message par Admin Mer 2 Jan - 7:04

    Anthony Koura va quitter Nancy (L2)

    EX CROCOS : QUE SONT-ILS DEVENUS ? - Page 3 Koura_Nancy

    Avant-dernier de Ligue 2 (avec un match en moins), Nancy a repris l’entraînement ce lundi en forêt de Haye. Le groupe était composé de 24 joueurs de champ et de 2 gardiens. Comme l’annonce L’Est Républicain, Ernest Seka et Laurent Abergel, malades, n’étaient pas présents. Il en va de même pour Anthony Koura.

    L’ancien Nîmois se trouve plus que jamais sur le départ. L’attaquant était absent ce lundi et, selon le quotidien régional, il aurait trouvé un point de chute. Le transfert ne serait, pour l’heure, pas encore finalisé.
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    Message par Admin Mer 2 Jan - 7:08

    Ousmane Cissokho convoité par la Ligue 1, mais…

    EX CROCOS : QUE SONT-ILS DEVENUS ? - Page 3 Cissokho_Orl%C3%A9ans

    Le mercato de l’US Orléans devrait être très calme. Lors de la reprise de l’entraînement ce lundi, le coach, Didier Ollé-Nicolle, l’a confirmé à nos confrères de La République du Centre : « Je l’ai dit aux agents qui m’appellent en ce moment. Il ne se passera rien chez nous. J’ai un groupe jeune. Les garçons qui ont beaucoup joué m’ont donné satisfaction. » Ainsi, pas un renfort ne devrait arriver dans le Loiret…sauf départ surprise.

    A l’heure actuelle, il n’y a que 2 joueurs orléanais susceptibles de partir, et encore : Quentin Lecoeuche, convoité outre-Atlantique par Kansas City (MLS), et Ousmane Cissokho.

    Concernant l’ex attaquant croco, auteur d’un but et de 5 passes décisives cette saison, il serait dans le viseur de Guingamp et du Stade de Reims en Ligue 1.
    Les 2 pensionnaires de Ligue 1 pourraient passer à l’offensive cet hiver, ou bien attendre le mois de juin, et la fin de son contrat.

    Selon le manager orléanais, Anthar Yahia, l’affaire est déjà entendue comme il le confie à France Bleu : « Il n’est pas question de le laisser partir. »
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    Message par Admin Jeu 3 Jan - 8:46

    Anthony Koura passe en Suisse

    Premier partant à Nancy pour ce mercato hivernal, Anthony Koura qui a signé à Lausanne en deuxième division suisse. Sur trois saisons, son bilan à l’ASNL est très décevant.

    Anthony Koura n’est plus un joueur de l’ASNL, même s’il faudra attendre le 15 janvier pour qu’il soit enregistré dans son nouveau club, en l’occurrence Lausanne Sport aujourd’hui confiné au deuxième niveau suisse. Ce départ n’est pas une grande surprise dans la mesure où il faisait partie de la liste tenue secrète des joueurs susceptibles de partir. D’autre part, il n’était pas présent lors de la reprise de l’entraînement le 31 décembre. Plus qu’un indice.

    Ce départ solde un échec total d’un joueur arrivé en Ligue 1 escorté de jolies promesses depuis un séjour à Nîmes très séduisant. Avec des buts, des passes et une place de titulaire incontestable. Nancy avait même dû faire de gros efforts financiers pour l’emporter sur la concurrence. En Lorraine, Koura n’a jamais confirmé sa réputation, il a sans cesse joué à cache-cache avec la confiance placée en lui. Son bilan est calamiteux, trois buts en tout et pour tout en deux saisons et demie avec une quarantaine d’apparitions entre les blessures. Loin, très loin des espoirs placés en lui. Il ne laissera pas beaucoup de traces dans les esprits, on a même du mal encore aujourd’hui à définir sa place de prédilection.

    A 25 ans, il a donc trouvé refuge en Suisse, Lausanne est un club de second niveau avec des ambitions depuis qu’une grosse société anglaise Ineos est devenue son propriétaire.
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    Message par Admin Ven 11 Jan - 23:38

    Des nouvelles des ex crocos Marillat et Denkey à Béziers.

    Ce soir en Ligue 2, Béziers a été battu par l'AC Ajaccio 2-1.

    2 ex crocos se sont mis en évidence :

    -Yann Marillat expulsé dès la 7e minute de jeu

    - Kevin Denkey (en prêt), auteur de son (magnifique) 1er but officiel à la 27e minute de jeu.

    L'AC Ajaccio a donc profité de sa supériorité numérique dès la 7e minute, à la suite de l'expulsion du gardien de Béziers, Yann Marilla, pour s'imposer (2-1) grâce à un doublé de Mathieu Coutadeur (10e, 56e). Kevin Denkey a sauvé l'honneur (égalisé) des Biterrois (27e), qui tombent à la 18e place, celle de barragiste.
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    Message par Admin Mer 16 Jan - 8:38

    L'actu de Larry Azouni

    15/01/19

    L'actualité revue et commentée par un acteur du championnat de Belgique. Cette semaine, Larry Azouni, défenseur à Courtrai, ex croco.

    EX CROCOS : QUE SONT-ILS DEVENUS ? - Page 3 7324077
    Larry Azouni

    Moins d'un mois après avoir décroché sa troisième étoile, soit la plus haute distinction du guide Michelin, le chef espagnol Dani Garcia a annoncé récemment la fermeture prochaine de son restaurant étoilé pour se consacrer aux hamburgers. Qu'est-ce que ça dit de notre époque?

    Que les chefs étoilés savent où se trouve l'argent parce que si on aime la gastronomie, on ne fait pas des hamburgers. Perso, j'aime bien me faire un bon resto, mais je préfère quand même une assiette bien remplie. Pas trop gastro donc.

    Après une fausse alerte incendie, un père Noël engagé pour un événement qui s'est tenu à Saint-Ives, en Angleterre, a cédé au stress, arraché sa barbe, son bonnet et déguerpi, le tout en hurlant des gros mots devant des dizaines d'enfants médusés. Tu te souviens du jour ou on t'a dit que le père Noël n'existait pas?

    Étant à moitié Tunisien, j'ai une partie de ma famille qui est musulmane et qui ne fête donc pas vraiment Noël. On se fait un bon repas, on s'offre des cadeaux, mais cela ne va pas plus loin et l'on ne m'a jamais fait croire au Père Noël, du coup. Par contre, ma femme aimerait bien qu'on joue le jeu avec notre enfant qui va naître dans quelques semaines. J'ai un an pour me décider encore...

    Plusieurs humoristes invités à se produire à la School of Oriental and African Studies de Londres ont reçu un "contrat de comportement" à signer pour garantir qu'ils n'offenseraient personne pendant leur spectacle. La dernière fois qu'on t'a bridé lors d'une intervention publique?

    Nous, les footballeurs, la langue de bois, c'est un peu notre spécialité (rires). On ne dit pas toujours la vérité aux journalistes. Presque jamais, en fait. Quand on te demande si tu trouves normal d'être sur le banc, évidemment que non, mais tu sais aussi que tu ne peux pas tout dire en interview sous peine d'amende ou de te retrouver encore plus souvent sur le banc (rires).

    Aux États-Unis, un prisonnier de 43 ans, incarcéré pour homicide volontaire, avait pour projet de faire exploser un mur du centre de détention afin de s'échapper. Le hic, c'est que la lettre qui contenait toutes les instructions en vue de l'évasion n'a pas atterri chez ses complices, mais chez un particulier qui en a profité pour avertir la police. La dernière fois que tu t'es trompé de destinataire et que ça a eu de fâcheuses conséquences?

    Encore une de mes spécialités parce qu'il faut savoir que je traîne une bonne réputation de Pierre Richard. Celui qui comprend après les autres, qui met les pieds dans le plat.

    La vice-présidente de Colombie a annoncé par erreur le décès d'un ancien président du pays. Bien qu'âgé de 95 ans et actuellement hospitalisé à Bogota, Belisario Betancur est bien vivant. La dernière fois que tu as répandu une fake news?

    Récemment, on a eu un débat avec les potes pour savoir qui serait le successeur de Mourinho à Manchester United. Je leur ai certifié qu'en tant que footballeur, j'avais des infos et que ce serait Laurent Blanc. Résultat des courses, ce fut Solskjaer. Le problème, c'est qu'ils me croient de moins en moins.

    Un fourgon blindé contenant des sacs de billets de 100 dollars s'est malencontreusement ouvert sur une autoroute du New Jersey. Au total, c'est près de 300.000 dollars qui ont été ramassés par des particuliers dans les minutes qui ont suivi. Quel autre moyen de se faire de l'argent autour des fêtes de Noël?

    La traditionnelle revente des cadeaux chelous ? Perso, j'en ai pas mal qui traînent dans le placard, mais de là à les revendre, je n'oserais pas trop. Ce que j'ai fait par contre un jour, c'est revendre un polo de contrefaçon que mon cousin m'avait offert. J'avais 13 ans et ça s'assimile très fort à du recel, mais c'est juste parce que je n'aimais pas la couleur (rires).
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    EX CROCOS : QUE SONT-ILS DEVENUS ? - Page 3 Empty Re: EX CROCOS : QUE SONT-ILS DEVENUS ?

    Message par Admin Ven 25 Jan - 6:51

    Totor "Lengué d’or" ?

    Victor Zvunka, dit Totor, l’ancien entraîneur du Nîmes Olympique (2012-2013), a passé ces dernières saisons au club d’Horoya, qu’il a quitté il y a quelques mois.
    C’est dans la catégorie "meilleur entraîneur de la l’année 2018" qu’il est nominé aux "Lengués d’or" qui récompense les meilleurs acteurs du football guinéen.
    Cette cérémonie qui fêtera sa 3e édition cette année aura lieu le 25 janvier, à Conakry.
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    EX CROCOS : QUE SONT-ILS DEVENUS ? - Page 3 Empty Re: EX CROCOS : QUE SONT-ILS DEVENUS ?

    Message par Admin Sam 2 Fév - 9:24

    Dernier buteur au stade des Costières dans un derby, l'ex attaquant Croco qui évolue a Istres désormais revient sur ce match à part.

    EX CROCOS : QUE SONT-ILS DEVENUS ? - Page 3 Img_8733
    Non Jean-Jacques Mandrichi n'est pas la nouvelle recrue du Nîmes Olympique ! (photo Corentin Corger)

    Jean-Jacques Mandrichi, prononcé "Mandrique", à l'époque par les supporters, a joué au Nîmes Olympique de janvier 2009 à août 2010. L'attaquant de 34 ans, qui évolue désormais à Istres (N3) a marqué 18 buts en 62 apparitions sous le maillot rouge. Le plus marquant reste celui contre Montpellier, le 10 avril 2009, remporté 2-1 par Nîmes. Dernier buteur nîmois dans un derby aux Costières, il donnera le coup d'envoi fictif dimanche et revient pour nous sur ce match à part.

    Objectif Gard : Lors du dernier derby, 31e journée de Ligue 2 saison 2008/2009, Nîmes est dernier avant la rencontre. Pouvez-vous raconter dans quel contexte vous aviez préparé ce match ?

    C'était un peu particulier dans notre position et la leur (4e). C'était complètement l'opposé. On savait que malheureusement, on avait pas le droit à l'erreur. Encore plus dans un derby. C'avait été une semaine assez particulière avec des intimidations d'un côté et de l'autre. Les gens en parlaient quinze jours, trois semaines avant. On était parti en mise au vert plusieurs jours. La veille du match, toute la nuit, j'avais eu des petits soucis aux dents. Je n'avais pas dormi, j'avais fait nuit blanche. Ça m'avait marqué parce que quand j'ai joué le match, j'étais en sur-régime par rapport aux cachets. Si j'avais été dans un jour normal, on aurait écrasé le match. Je me rappelle que j'avais eu plusieurs opportunités. Déjà, d'être debout sur le terrain c'était un miracle pour moi. Je ne baisse pas les bras comme ça, faut vraiment que j'ai plus de jambes pour ne pas jouer. J'ai pris mes responsabilités et ça a payé. Tu oublies tout, c'est à vivre. C'est pour ça que les joueurs doivent savoir la chance qu'ils ont de jouer ce genre de matches.

    À la mi-temps, vous êtes menés 1-0, vous vous souvenez de l'état d'esprit dans le vestiaire ?

    Malgré ça, on faisait un très bon match dans l'engagement, le monopole du ballon. On avait eu beaucoup d'occasions. L'entraîneur (Jean-Michel Cavalli) était serein. Il savait qu'on pouvait faire pencher la balance de notre côté. C'est ce qui a été fait en deuxième mi-temps. On aurait pu l'emporter plus facilement. Tu avais Montpellier en face, les noms qui avaient, c'était une sacrée équipe, puis il monte en fin de saison. Nous on est 37 fois relégables, on s'en sort une fois sur la dernière journée avec douze points à la trêve, c'est miraculeux.

    Ce but 2-1 à la 80e , vous vous en souvenez ?
    Oui (il marque un temps d'arrêt), après toutes ces occasions que j'avais eues. Là, j'étais obligé de marquer. Après le but, tu ne réfléchis plus, tu te laisses aller. Les dix dernières minutes étaient longues. On attendait que le coup de sifflet final. Un match et la soirée avec les supporters en ville, c'était fantastique et inoubliable. Ce but permet d'espérer pour le maintien. Si on fait match nul, sûr qu'on descend à la fin. On avait un groupe hyper solidaire. Cette année-là on ne pouvait que s'en sortir. Un maintien comme ça, de nos jours on n'en verra plus. Ça vaut plus que des montées. J'ai mis quelques buts importants mais celui-là, dans un derby... On voit encore aujourd'hui dix ans après que les gens n'oublient pas. Quand je viens à Nîmes, on m'en parle tout le temps. Cela fait plaisir de voir que dans la vie quand on fait ce qu'il faut et que l'on donne tout, les gens sont toujours reconnaissants.

    "Le plus difficile c'est de ne pas déjouer"

    Ça fait quoi de se dire qu'à partir de dimanche vous ne serez peut-être plus le dernier buteur nîmois dans un derby aux Costières ?

    Ce n'est pas grave ! Quoi qu'il arrive, je resterai toujours ancré dans l'histoire des derbies. J'espère qu'il y aura un nouveau buteur ce week-end et que ça portera chance à l'équipe. Au vu du match aller, c'est sûr qu'ils ont une revanche à prendre. Après les derbies, je sais comment c'est, surtout ici. Peu importe la manière, il faut gagner.

    Nîmes est vraiment un club qui a marqué votre carrière ?

    Je suis au quotidien le club. Quand je peux regarder les matches, je regarde. Les résultats pareils. C'est un club qui a énormément compté pour moi et qui a été une très bonne expérience pour ma carrière. Je ne peux pas oublier ce qu'on a fait, ce que le club a fait pour moi, les supporters. J'ai toujours été bien accueilli. C'est un club qui comptera toujours.

    Ça vous fait quoi de donner le coup d'envoi fictif dimanche ?

    C'est une fierté. Il y a rien en ce moment qui pouvait plus me faire plaisir. Je suis très content, surtout pour un derby. Venir ici et rentrer en plein milieu du terrain, ça va être un moment très émouvant pour moi. Je suis parti en très bons termes. Je pense que je suis apprécié. C'est à moi de leur rendre maintenant !

    Quels conseils pourrais-tu donner aux joueurs pour ne pas se laisser submerger par l'émotion ?

    Ce n'est pas évident mais faut arriver à occulter tout ça. Se servir du contexte comme une force. Il ne faut pas faire n'importe quoi et ne pas croire qu'en mettant des coups... Au contraire, ça sera l'équipe la plus intelligente sur cet aspect qui l'emportera. Ce n'est pas ce qui me fait un peu peur mais Montpellier a beaucoup plus d'expérience. Donc ils ont plus l'habitude de jouer ce genre de matches. Nîmes ça va être un peu plus foufou avec des jeunes. Mais je fais confiance aux gens d'expérience présents dans le club. Le plus difficile c'est de ne pas déjouer, de garder la tête froide et de ne pas perdre ses nerfs. Si tu commences à prendre un (carton) rouge, ça peut devenir très compliqué. Le public ne mérite pas de perdre et de voir l'équipe faire n'importe quoi.

    Propos recueillis par Corentin Corger - OG

    Le souvenir de Laurent Tourreau, directeur des opérations du Nîmes Olympique : "Je n'ai jamais vu une telle explosion de joie aux Costières depuis le but de Mandrichi. D'habitude la célébration dure cinq secondes, là pendant 40 secondes les gens criaient. C'est un souvenir incroyable."
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    Message par Admin Lun 4 Fév - 9:33

    L'ex croco Delort et son but à la 74e, tout un symbole.

    Quand Louis Nicollin s'est malheureusement éteint, le président de Montpellier venait de souffler ses 74 bougies.
    Un club héraultais, fondé en 1974, qu'il a dirigé d'une main de maître. Depuis, la Mosson chante en choeur à chaque 74e minute pendant les matches des hommes de Michel Der Zakarian. Dimanche, c'est cette 74e minute qu'Andy Delort a choisie pour égaliser dans le derby face à Nîmes (1-1), dans un stade des Costières chaud bouillant.
    Un beau symbole pour l'enfant du coin - il est né à Sète - et pour rendre hommage à la famille MHSC.
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    Message par Admin Mer 6 Fév - 6:57

    Cavalli de retour... à Oran.

    Jean-Michel Cavalli, qui a entraîné le Nîmes Olympique de 2008 à 2010, est le nouveau coach du MC Oran. Le technicien français arrive en terre connue en Algérie puisqu'il en a déjà été l’entraîneur de ce club lors des saisons 2014-15 et 2016-17. Pour son troisième passage au Mouloudia, JMC aura pour mission de maintenir le club dans l’élite du football algérien. Pour mémoire, et deux jours après le derby Nîmes – Montpellier, Jean-Michel Cavalli est le dernier coach Croco à avoir battu Montpellier, c’était en avril 2009 (2-1).

    Source : OG
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    Message par Admin Jeu 7 Fév - 18:53

    Parole d'ex croco : Michel MÉZY.

    "Firoud a dit : "Au suivant".

    Le dirigeant montpelliérain, ex-joueur emblématique de Nîmes a été marqué par le courage de son ancien entraîneur face à une foule de supporters niçois.

    - Ses souvenirs d'EX

    - Sa vie d'EX

    Michel MÉZY
    384 matches, 24 buts

    EN BREF
    70 ans
    17 sélections
    1 but

    Joueur professionnel
    Nîmes (1965-1975, dont 1967-1968 en D2), Lille (1975-1977), Nîmes (1977-1979), Montpellier (1979-1982, dont 1979-1981 en D2).

    EX CROCOS : QUE SONT-ILS DEVENUS ? - Page 3 Img_8741

    Source : l'équipe du 3 février 2019
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    Message par Admin Jeu 7 Fév - 18:59

    Un ex Croco chez les Dragons.

    Selon le site www.lapressedujour.info, Mouritala Ola Ogounbiyi, l’ancien milieu du Nîmes Olympique, qui était en préretraite depuis quelques mois, pourrait reprendre du service. Toujours d’après le média béninois, l’ancien Croco pourrait signer chez les Dragons de Porto Novo, le club de ses débuts. Pour mémoire, Ogounbiyi a joué à Nîmes de 2011 à 2014 et il a participé à la remontée du club en Ligue 2 en 2012.

    Source : OG
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    Message par Admin Ven 8 Fév - 7:33

    Cadamuro signe en Roumanie

    EX CROCOS : QUE SONT-ILS DEVENUS ? - Page 3 Dy0wZCdX4AAGWlM?format=jpg&name=small

    L’ancien joueur du Nîmes Olympique, Liassine Cadamuro (ex Gimnàstic Tarragone) vient de signer au Concordia Chiajna en Roumanie
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    Message par Admin Sam 23 Fév - 14:37

    NÎMES OLYMPIQUE -  Philippe Vercruysse : « Il faut aussi avoir du culot ».

    EX CROCOS : QUE SONT-ILS DEVENUS ? - Page 3 Img_8854
    Philippe Vercruysse

    Il y a plus de 26 ans, Nîmes réussissait l’exploit de renverser le PSG, au Parc des Princes. Ce 30 octobre 1992, 12e journée de Division 1, les Crocos (17e) s’imposaient 3-2 au terme d’un match haletant. La bande des Ginola, Weah, Guérin, Valdo - les Neymar-Mbappé de l'époque -, connaissait sa première défaite de la saison. Balayée notamment par un doublé de Philippe Vercruysse qui a accepté de revenir sur ce match marquant.
     
    Objectif Gard : Quand on évoque ce PSG-Nîmes quels souvenirs vous reviennent directement en mémoire ?
    Philippe Vercruysse : Le fait d’aller gagner au PSG parce que c’est quand même un sacré exploit à l’époque. Le Nîmes Olympique ne jouait pas le titre ou les coupes d’Europe donc pour nous faire un résultat à Paris... Un match nul aurait déjà été un très bon résultat. Aller gagner, en plus, ce n’était pas vraiment dans nos plans on va dire (rires). Même si on rentre toujours sur le terrain pour gagner mais quand même, il faut être réaliste.

    Le contexte d’avant-match condamnait quasiment les Crocos à perdre ?
    Justement c’est à retenir. Dans le football, quand les grosses cylindrées reçoivent les équipes mal classées, c’est toujours les matches les plus difficiles à jouer. On a tendance à penser qu’il suffit de rentrer sur le terrain pour gagner le match. C’est comme ça qu’il y a souvent des surprises. Je ne sais pas si le PSG, ce soir-là, était moins motivé mais en tout cas nous on l’était vraiment. On avait envie de se mesurer à ce qui se faisait de mieux dans le championnat français et de situer notre niveau. Moi si j’étais entraîneur j’aurais ce discours : montrer ses réelles possibilités dans les matches de haut niveau. C’est une motivation supplémentaire aussi pour un footballeur. Il y a toujours des matches un peu spéciaux dans une saison.

    Retour au jeu : Nîmes est mené 1-0 (Valdo, 11e) et marque deux buts en sept minutes (Vercruysse, 13e et Monczuk, 20e). Comment expliquer un tel renversement de situation ?
    Le temps que l’on rentre sur le terrain et que l’on se mette un peu dans le bain, on a eu une petite période d’hésitation. Et contre des équipes comme ça faut tout de suite rentrer dans le match et s’imposer dans tous les domaines : duels, courses, appels de balle… Tout ce qui fait qu’une équipe puisse prendre le dessus sur l’autre. Nous on était encore dans les starting-blocks et ce but nous a réveillés. On a pris conscience que l’on perdait déjà au bout d’un quart d’heure et que soit on prend une valise soit on réagit. Ce qu’on a fait en posant le jeu, en se créant des occasions et en égalisant.
    Justement vous marquez d’une magnifique volée.

    Détaillez-nous ce geste...
    On essaie de construire en passant sur les côtés. Je me souviens que je suis à l’origine d’un une-deux et je décale sur le côté droit un petit brun (Christophe Buffat : NDLR) qui déborde et fait un centre un peu trop long. Le ballon est récupéré par Monczuk sur l’autre extrémité du terrain qui centre à nouveau. J’ai continué mon action, je suis resté dans la surface de réparation et le ballon revient sur moi. Ce qu’il faut savoir, c’est qu’une volée c’est le plus difficile à faire dans le football. C’est un dosage au millimètre près. Tout est bien précis dans ce geste, il ne faut pas frapper trop fort. Il faut regarder le ballon, le fixer à partir du centre mais jusqu’au bout du bout où vous allez frapper. Beaucoup de joueurs ratent leur volée car ils ne regardent plus le ballon. Ce n’est qu’une question de photographie. Le geste il ne faut pas y penser, sinon vous allez la rater. C’est un geste d’instinct qui vient naturellement. C’est un de mes plus beaux buts.

    En deuxième période, Ginola égalise (63e) et vous surgissez pour inscrire un doublé (80e) et offrir la victoire aux Crocos. Vous vous en souvenez ?
    Je reçois un ballon, à peu près à 22, 23 mètres des buts et je n’ai plus vraiment de solution. Donc je me suis dit je vais tenter ma chance, je frappe au but. Ce n’est pas un tir exceptionnel mais c’est un tir qui est dévié et qui trompe Bernard Lama. Comme quoi faut toujours penser à tirer au but. Même si ce n’est pas des frappes exceptionnelles, ça peut toujours tromper l’adversaire. Ça nous permet de gagner le match. C’est extra !

    "Tout le monde s’est battu pour le maillot"

    C’est une victoire qui vous a marqué ?
    C’est toujours gratifiant de battre une équipe comme le PSG mais ce qui était important pour nous c’étaient les trois points. Ce qui compte c’est de tout donner pour le club car ça passe avant tout. Après, le prestige c’est une chose, le doublé d’un joueur c’est bien, la belle prestation des joueurs c’est bien mais ce qu’on retient c’est l’état d’esprit. Tout le monde s’est battu pour le maillot, c’est le plus important.

    On fait un bond de 26 ans. Les Crocos peuvent-ils reproduire le même exploit ?
    Absolument. On sait que Paris c’est costaud mais on a vu Guingamp se qualifier. On a vu des équipes s’accrocher et ne perdre que 1-0. Après le PSG peut être dans un jour un peu moindre, le Nîmes Olympique dans un grand soir. Il faut toujours un peu de réussite. L’état d’esprit seul ne sera pas suffisant. Il faut allier les deux. Et puis il faut aussi avoir du culot. Faire des choses qui ne sont pas prévues. On appelle ça la créativité, le coup de folie. À Nîmes, il y a des joueurs qui ont la possibilité de faire des choses assez remarquables. Pourquoi pas ? J’espère que Nîmes fera un bon résultat à Paris !

    On peut voir Ripart mettre une volée à la Vercruysse ?
    On ne sait jamais !

    Source : OG
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    Message par Admin Mer 27 Mar - 19:14

    Les croisés pour Marillat.

    Sorti dès la 12e lors du match entre Béziers et Auxerre (29e journée de Ligue 2), qui a vu les Héraultais s'imposer 1-0, Yan Marillat a été gravement touché aux ligaments croisés d'un genou. Après deux saisons au Nîmes Olympique (29 matches disputés), le gardien de 24 ans, non conservé par les Crocos, a rejoint Béziers cet été. Il avait déjà subi une rupture des ligaments croisés, en début de saison dernière, après seulement sept matches disputés, ratant ainsi la remontée dans l'élite.
    Source : OG

    Yan Marillat : « Si nous ne sommes pas prêts à vivre ces périodes, il faut changer de boulot ».
    En un an et demi, Yan Marillat a connu deux fois la même blessure. Une rupture des ligaments croisés d’un genou alors qu’il était à Nîmes en septembre 2017. Bis repetita en mars dernier, alors qu’il gardait les buts de Béziers. Le portier connaît cette situation et, s’il ne reviendra que dans 6 mois à la compétition, il assure être d’attaque pour cette longue convalescence.
    « J’ai connu ça il y a un an et demi (ndlr avec Nîmes) . Je sais que dans deux ou trois mois, beaucoup de gens qui m’ont soutenu ces derniers jours auront oublié. Je devrais alors retravailler pour relever la tête et revenir. Ce n’est pas facile pour moi, mais c’est le métier qui veut ça. Si nous ne sommes pas prêts à vivre ces périodes, il faut changer de boulot. Ce n’est pas mon cas, je vais me battre. D’autant que je sais que le club sera avec moi dans cette épreuve. »

    Source : ML


    Dernière édition par Admin le Ven 5 Avr - 13:39, édité 1 fois
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    Message par Admin Mar 2 Avr - 9:36

    Mounié relégué en Championship (L2 anglaise) .

    EX CROCOS : QUE SONT-ILS DEVENUS ? - Page 3 9k=
    Steve Mounié

    Il avait marqué 11 buts en 32 matches avec le Nîmes Olympique lors de la saison 2015-16. Steve Mounié joue désormais chez les Anglais d’Huddersfield Town et il connaît une saison compliquée.

    Ses deux buts marqués en 26 matches n’ont pas suffi à éviter la relégation des Terriers en championship (L2 anglaise).

    A noter que Steve Mounié était l'invité de Tribune Sport sur BeIn Sport, dimanche soir.


    Source : avec OG
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    Message par Admin Mer 17 Avr - 9:27

    Maoulida : « J'attends mes héritiers ! »

    Ancien attaquant de Nîmes et de l'Olympique de Marseille qui s'affrontent ce samedi, Toifilou Maoulida dégaine les nouvelles comme il sortait ses bandelettes. Et celui qui s'est reconverti comme éducateur chez les Crocodiles a choisi son camp.

    samedi 13 avril

    EX CROCOS : QUE SONT-ILS DEVENUS ? - Page 3 Img_580_380_center_articles-468161
    Troquer le maillot pour le costard

    Marseille - Nîmes : le 13/04/2019 à 17:00
    Ligue 1


    Toifilou, déjà presque deux ans que tu as raccroché les crampons et rangé les bandelettes ! Qu'est-ce que tu as fait, depuis ?
    Quand j'étais encore joueur au Nîmes Olympique en 2016, Bernard Blaquart m'a donné envie de passer du côté entraîneur. Il m'a dit que j'allais moins jouer, bien que je restais capitaine et un élément important dans le vestiaire. J'étais alors un relais entre le coach et l'effectif. Ça s'est bien passé, puisqu'on a réussi un maintien historique malgré les huit points de pénalité.
    En parallèle, je passais des diplômes de coach et Bernard Blaquart était mon tuteur. Quand je suis arrivé en fin de contrat, je suis parti à Tours. Puis, je suis revenu à Nîmes en continuant à passer mes diplômes. Aujourd'hui, je suis entraîneur adjoint des U19 nationaux au côté du directeur du centre de formation Cristian Matiello qui me délègue beaucoup. Je m'occupe aussi des joueurs offensifs des autres équipes de jeunes, en spécifique attaquant.

    « Je peux être directif quand il faut dire les choses, comme je peux être plus observateur et laisser jouer. »

    Pour toi, il était hors de question de se reconvertir loin des pelouses ?
    J'ai eu plusieurs possibilités après ma carrière, notamment à la télévision en tant que consultant. J'ai essayé, ça m'a plu, mais le terrain me manquait beaucoup. Le contact du vestiaire, les causeries... Je prends énormément de plaisir dans ce nouveau rôle de coach, même si je suis encore en apprentissage et que je ne veux pas brûler les étapes.

    Et alors, il est comment, l'entraîneur Maoulida ?
    Je peux être directif quand il faut dire les choses, comme je peux être plus observateur et laisser jouer. Oui, directif, actif et attentif... Je sais trouver le juste milieu et dire les mots qu'il faut au bon moment, sans être trop dur. Chez les jeunes, on est davantage dans la formation et l'éducation que dans la compétition. Ce qui m'importe, c'est que nos jeunes joueurs progressent, se perfectionnent et prennent du plaisir sur le terrain.

    « Au-delà des bandelettes, les jeunes me demandent surtout des conseils de buteur. »

    Les attaquants, tu discutes célébration de buts avec eux ?
    (Rires.)

    Les bandelettes t'ont rendu sympathique et accessible aux yeux de la France. C'est idem avec les jeunes ?
    L'avantage que j'ai, c'est surtout que j'ai arrêté ma carrière il y a peu. Les jeunes, ils me connaissent. En 2016, j'étais encore à Nîmes. Et en 2014, j'étais encore en Ligue 1. C'est récent, on en parle souvent et j'ai une certaine légitimité à leurs yeux.
    Au-delà des bandelettes, ils me demandent surtout des conseils de buteur. J'ai quand même marqué près de 180 buts dans ma carrière... Donc l'objectif, c'est de leur apporter mon expérience là-dessus, de leur dire ce qui ne va pas, de corriger, de leur livrer une certaine gestuelle gagnante, de leur donner quelques trucs devant les cages tout en laissant parler leur talent. En tant qu'ancien attaquant, j'ai beaucoup plus de légitimité que si j'avais joué à un autre poste : ils savent de quoi je parle, ils connaissent ma carrière. Et le week-end, c'est un régal de gagner en marquant des buts correspondant au travail qu'on a effectué. Je considère que le travail est récompensé.

    Aucun de tes jeunes n'a encore osé t'imiter en sortant un message de sa chaussette ?
    Pour le moment, non. Mais je suis persuadé qu'un ou deux le feront quand ils seront devenus professionnels. J'attends mes héritiers ! (Rires.)

    « Une carrière de vingt ans, c'est long. Ce sont les circonstances qui font qu'on est amené à bouger. »

    Si on jette un coup d'œil dans le rétroviseur, on se rend compte que tu as évolué pour énormément de clubs en France tout au long de ta carrière de joueur. Dix, précisément. Voyager autant, c'était une volonté ?
    Non, pas du tout ! J'ai effectivement connu beaucoup de clubs, mais il faut savoir que j'ai passé plusieurs années dans chaque. Hormis à Monaco et à Auxerre, où je ne suis resté que six mois parce que ça ne s'est pas aussi bien passé que prévu. Sept ans à Montpellier en comptant la formation, trois à Rennes, trois à Lens, trois à Bastia, deux à Nîmes, deux à Marseille... Une carrière de vingt ans, c'est long. Ce sont les circonstances qui font qu'on est amené à bouger.

    Et c'est pareil pour les entraîneurs...
    C'est encore pire, même. Pour qu'un entraîneur dure, c'est hyper difficile.

    Tu as évoqué l'Olympique de Marseille, où tu as joué en 2006 et 2007. Peut-on dire que tu étais au summum de ta carrière, à ce moment-là ?
    Oui.C'est dans ce club que j'ai atteint mon plus haut niveau, et où j'ai joué avec les plus grands joueurs. Franck Ribéry, Samir Nasri, Mamadou Niang, Fabien Barthez, Djibril Cissé... J'ai connu la Coupe d'Europe, deux finales de Coupe de France, le haut du classement avec une deuxième place derrière Lyon.

    « Quand je suis arrivé à Nîmes, je me suis adapté au club. Ce n'est pas le club qui s'est adapté à moi. »

    As-tu retrouvé l'état d'esprit marseillais assez chaud à Nîmes ?
    C'est quelque chose que je dis toujours à mes joueurs : si on n'a pas un minimum de détermination et de dépassement de soi quand on met les pieds aux Costières, c'est très très compliqué. Un joueur peut être moyen, il sera quand même apprécié s'il donne tout sur le terrain. Parce que ce sont les valeurs du club, c'est comme ça. On ne lâche rien, il se passe toujours quelque chose, on ne s'ennuie jamais. C'est pour ça que quand on regarde le Nîmes Olympiques, c'est un régal. Il y a des buts, des actions. On le dit aux enfants dès le plus jeune âge. Quand je suis arrivé à Nîmes, je me suis adapté au club. Ce n'est pas le club qui s'est adapté à moi. J'ai tout donné, je n'ai rien lâché. Impossible n'est pas nîmois. La preuve : on a obtenu un maintien incroyable avec huit points de pénalité.

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    Maoulida avec Bozok

    Ce maintien historique obtenu en 2016, tu y reviens souvent. La belle saison actuelle des Crocodiles symbolise-t-elle une récompense par rapport à cette période assez compliquée ?
    Ah, mais c'est clair ! Quand j'en parle avec des joueurs actuels qui étaient déjà là à l'époque comme Anthony Briançon ou Antonin Bobichon, on est d'accord pour dire que c'est la récompense de tout le travail réalisé depuis quatre ans. Des dirigeants, du président, des éducateurs, des joueurs, des supporters, de tous les salariés, d'un groupe magnifique...
    Si on avait dit il y a quatre ans que Nîmes Olympique serait en Ligue 1 et maintenu aussi facilement, personne n'aurait mis la moindre pièce. Parce que le club a failli couler. Ne plus exister, même. Mais attention, ce n'est pas une fin en soi. La prochaine étape, c'est de pérenniser l'entité en première division. Parce cette ville le mérite. À Nîmes, ça pue le football même si c'est difficile en raison des faibles moyens financiers.

    « Du onze titulaire, je pense qu'il n'y a que Paul Bernardoni et Jordan Ferri qui ont connu le Vélodrome. »

    Une saison si réussie que les fans s'enflamment. Avec une victoire contre l'OM ce samedi, vous pourriez envisager de terminer devant les Phocéens et assez haut au classement...
    Il ne faut pas s'enflammer. Il faut préparer sérieusement et sereinement la saison prochaine. Pour un promu, c'est toujours la deuxième saison la plus difficile. Là, les adversaires ne connaissaient pas forcément trop nos joueurs. Tu disais Bobichon en Ligue 1, personne ne connaissait. L'an prochain, on ne sera plus une surprise et plus attendu. Les joueurs seront davantage serrés de près, et ça risque d'être bien plus compliqué. Donc restons dans l'humilité et le travail, qui constituent les valeurs du club, et ne pensons pas à être devant telle ou telle équipe. On s'en fout de ça. Chaque chose en son temps. Désormais, il n'y a plus que des matchs bonus.

    Dont celui-là, au Vélodrome.
    Oui. Du onze titulaire, je pense qu'il n'y a que Paul Bernardoni et Jordan Ferri qui ont connu ce stade. Quand je les ai vus samedi, je leur ai dit de prendre du plaisir avant tout dans ce stade et cette ambiance fabuleux. Ils vont se régaler. Et la fête sera encore plus belle s'il y a les trois points au bout, évidemment.


    Source : So Foot
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    Message par Admin Mar 9 Juil - 8:36

    Benoît Poulain (ex-Bruges) vers Kayserispor

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    Benoît Poulain a affronté l'Atlético de Madrid et Antoine Griezmann la saison passée en Ligue des champions. (Vincent Van Doornick/Isosport/Presse Sports)

    Le défenseur français Benoît Poulain, en fin contrat avec le FC Bruges, va s'engager avec Kayserispor (D1 turque).

    8 juillet 2019

    Après cinq ans passés en Belgique et deux titres de champion remportés avec le FC Bruges (2016 et 2018), Benoît Poulain s'apprête à découvrir la Turquie. Le défenseur français (31 ans), qui a longtemps joué à Nîmes (2006-2014), va prochainement rejoindre Kayserispor (D1).

    Il arrivera libre et devrait s'engager pour au moins deux ans.


    Source : l'équipe
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    EX CROCOS : QUE SONT-ILS DEVENUS ? - Page 3 Empty Re: EX CROCOS : QUE SONT-ILS DEVENUS ?

    Message par Admin Ven 19 Juil - 11:59

    Grand entretien avec Téji Savanier,"Dès la fin de saison, c’était écrit".

    19/07/2019

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    Bonne chance à Tégi Savanier pour la suite de sa carrière

    EXCLUSIF MIDI LIBRE

    Le meilleur passeur de Ligue 1 avec Nîmes la saison dernière a rejoint Montpellier lors du mercato. Depuis les Etats-Unis, Téji Savanier explique ce retour au bercail et les attentes qui l’entourent désormais.


    Mercredi, à College Park, dans la banlieue de Washington où le Montpellier Hérault SC a pris ses quartiers. Le rendez-vous était calé depuis plusieurs jours. Juste avant de filer aux soins, Téji Savanier est bien là, dans cette salle de réunion surclimatisée de l’hôtel des Pailladins, à des milliers de kilomètres de sa cité Gély. En survêtement du club, le meilleur passeur de Ligue 1 de la dernière saison trimballe son regard clair et ses réponses sans détour. “Couille”, son surnom, est heureux de retrouver son club formateur et le dit.

    Connaissiez-vous les États-Unis ?

    Jamais de la vie non, c’est la première fois. Ça fait rêver tout le monde. D’être avec le club, de vivre ça grâce au foot, c’est un truc que je n’oublierai jamais.

    Ce que vous connaissez très bien, en revanche, c’est ce maillot de Montpellier…

    Ah oui depuis tout petit (sourire).

    Qu’avez-vous ressenti en l’enfilant à nouveau lors du premier amical face à Béziers (2-2) ?

    Ça m’a fait chaud au cœur, surtout pour jouer un match. J’espère le porter le plus possible et le plus longtemps possible.

    L’été a été un peu agité avant d’en arriver là…

    Non, parce que dans ma tête je savais que je voulais aller à Montpellier. Je ne savais pas combien de temps ça allait prendre avec mon ancien club, le Nîmes Olympique. Mais c’est allé vite finalement. Je remercie Nîmes et son président (Rani Assaf), parce que c’est très important, et surtout le président du MHSC (Laurent Nicollin).

    Pouvoir jouer en Ligue 1 en étant chez soi, c'est énorme. Peu de joueurs peuvent vivre ça

    Depuis quand aviez-vous en tête ce retour à Montpellier ? Depuis votre départ en 2011 ?

    Oui mais c’était compliqué parce que j’étais en L2. Et je savais que le fossé était grand avec la L1. Mais l’année dernière, on a fait une très belle saison avec NO et c’était le bon moment pour revenir.

    Je voulais revenir dans mon club, dans ma ville, jouer devant ma famille, tout le monde. C’était très important pour moi. C’était dans un coin de ma tête. Et il y a eu un déclic quand j’ai commencé le championnat l’an dernier avec NO. Je me suis dit : "C’est peut-être cette année ou jamais".

    Y a-t-il eu la tentation de partir loin ?

    J’ai eu des opportunités. Mais dans ma tête, c’était Montpellier. Dès la fin de la saison, c’était écrit.

    Vous n’aviez pas été conservé par le MHSC en 2011. Vous revenez par la grande porte en devenant le joueur le plus cher de l’histoire du club (9 M€ + 1 M€ de bonus). C’est une forme de revanche personnelle ?

    C’est toujours mieux de revenir de cette manière que d’être libre. Mais il n’y a pas de revanche parce que je respecte énormément ce club. J’espère ne pas décevoir, faire une grosse saison.

    Cela avait été un moment douloureux le fait de ne pas avoir été conservé par Montpellier ?

    Je me suis posé la question si j’allais arrêter le foot. Je ne me voyais pas partir loin. C’était très compliqué. Mais dans la vie, il ne faut jamais laisser tomber, essayer de rebondir ailleurs, ce que j’ai fait. Aujourd’hui, je ne regrette pas du tout mes choix.

    "Je sais qu’il y aura davantage d’attentes"

    Vous êtes le meilleur passeur de la L1. Comment vivez-vous ce changement de statut ?

    Sur le moment, c’était un truc énorme parce que je ne pensais pas du tout finir dans les meilleurs passeurs avec tous les joueurs qu’il y a en L1. Maintenant, c’est oublié. J’en ai bien profité pendant ces vacances. J’ai le trophée chez moi, je le regarde de temps en temps (sourire). Mais une autre saison démarre, il faut passer à autre chose et essayer d’améliorer les petits points qui m’ont fait défaut l’an dernier.

    Si je peux apporter du bonheur, aider les jeunes du quartier, c'est mon but

    Est-ce qu’il y a plus de pression sur vous, de regards ?

    Non, je suis le même que l’an dernier sauf que j’ai changé de club. Je sais qu’il y aura davantage d’attentes. À moi de rester serein, calme.

    On connaît votre attachement à la cité Gély. Est-ce que ce retour était aussi un projet de vie ?

    Revenir ici, c’est vivre avec ma famille, mes amis, les copains. Pouvoir jouer en Ligue 1 tout en étant chez soi, c’est énorme. Il n’y a pas beaucoup de joueurs qui peuvent vivre ça. Moi oui. Il faut profiter et travailler.

    Peu de joueurs ont également une fresque à leur effigie. Il y a Zizou, Mbappé, vous…

    (Sourire) J’étais là, c’est un cousin Morgan qui l’a fait faire. Je l’en remercie parce que ça me fait énormément plaisir.

    Téji Savanier a désormais sa fresque à la cité Gély

    Cela prouve-t-il que vous avez changé de dimension ? Que vous êtes devenu une idole ?

    Oui surtout pour les jeunes de ce quartier. Au moins, ils voient d’autres choses que ce qu’il se passe dans le quartier. Si je peux leur apporter du bonheur, leur permettre de s’évader un peu, les aider, c’est mon but ici. Les faire sortir de là en les amenant vers le sport car il n’y en a plus trop dans le coin.

    Avez-vous l’idée d’ouvrir une structure ?

    On n’en a pas trop parlé mais cela fait partie de mes idées.

    Le 10 août, vous affronterez Rennes à La Mosson lors de la 1re journée…

    Et ce sera la première fois de ma vie en professionnel. J’avais joué avec la réserve en CFA, contre Martigues, juste après la montée en L1, le lendemain de la victoire contre Strasbourg en 2009. Je ne réalise pas trop encore. J’ai envie d’y être parce que c’est un rêve qui va se réaliser.

    Quand j’étais petit, mon père était agent de sécurité au stade, il me faisait entrer. J’avais pris des photos avec Paulo Sergio, Maoulida, Mahouvé. J’ai encore les photos à la maison. Maintenant c’est à moi de jouer sur ce terrain…

    Est-ce que vous avez conscience d’être un Ovni dans ce foot pro ?

    Non, sincèrement, je suis un joueur comme les autres. J’ai juste la chance de vivre ma passion, chez moi, avec ma famille, autour d’un feu avec des guitares. C’est juste magnifique. Mais je n’oublie pas que le foot, c’est l’objectif.

    Quelles ont été vos premières impressions sur le jeu, l’équipe ?

    J’ai été très surpris par la bonne ambiance. Ça joue très bien au ballon, franchement j’adhère. C’est facile de s’adapter avec eux, il y a beaucoup de jeunes mais aussi l’expérience avec Vito (Hilton), Souley (Camara) qui est très importante.

    Avez-vous évoqué votre rôle avec Michel Der Zakarian ?

    Non, pas encore. Il me connaît bien puisqu’il entraînait Reims et Clermont en L2 quand j’étais à Nîmes. C’est un très bon coach. Il a la rage. Moi je suis un joueur qui a la rage. Ça tombe bien.

    Revenir à Montpellier signifie-t-il y terminer ?

    On ne sait pas ce que l’avenir nous réserve. J’ai signé quatre ans. Je voudrais bien finir ma carrière ici, je suis chez moi. Mais on ne va pas se poser la question, je suis jeune encore.

    Vous êtes-vous fixé un objectif de passes ou de buts ?

    Non, pas du tout. Jamais.

    On vous surnomme “Couille”, vous avez ce côté très chambreur. C’est votre nature dans un groupe ?

    S’il faut rigoler, emmerder, blaguer, se cacher, je suis toujours là pour m’amuser. Mais sur le terrain, je ne suis pas le même. Je me transforme. Je ne sais pas… Mon envie prend le dessus, je dirige.

    Il se dit que vous chambrez aussi sur le terrain…

    Oui (rire). Je suis bien pour ça. J’aime bien déstabiliser les adversaires en leur parlant. Mais ce n’est pas méchant. Ça énerve, c’est le jeu. Puis on se serre la main.

    A Nîmes, je n'ai jamais triché"

    Au Nîmes Olympique, "Je n'ai jamais triché"
    Téji Savanier est bien conscient qu’il sera au centre de toutes les attentions lors des deux derbies à venir (à Montpellier, le 25 septembre, à Nîmes le 11 avril). "Je sais que ce sera chaud…, souffle-t-il. Mais je vais me préparer comme si c’était Marseille ou Lyon. Ça me fera bizarre, mais il faudra jouer ce match".
    Le milieu devra être blindé pour supporter la pression de supporters gardois qui ont mal vécu son départ. "Ils se sentent trahis parce que j’ai passé cinq ans à Nîmes. Mais je n’ai jamais triché, je n’ai rien fait de mal, j’ai toujours mouillé le maillot, rappelle-t-il. Partir dans le club ennemi leur a fait mal. Mais je pense à moi, à ma famille. Pour moi, le meilleur, c’était de partir à Montpellier".

    "Toute ma vie, j’irai voir La Paillade jouer"

    Savanier n’oublie pas non plus ceux qui réclamaient "un contrat à vie pour Téji" quand les rumeurs de son départ de l’autre côté du Vidourle se faisaient jour. "Je remercie le club de Nîmes et ses supporters parce que j’ai passé cinq années inoubliables. Sans eux, je ne serai pas là. Ils m’ont beaucoup aidé".
    Dans ses propos se dessine l’appel du cocon contre lequel il ne pouvait pas lutter. "Même en Ligue 2, je venais à La Mosson. Mais comme Nîmes n’était pas remonté, je n’étais pas pris en photo, tout le monde s’en foutait. Depuis que je suis petit, je viens voir les matches. Toute ma vie, j’irai voir La Paillade jouer". Quant aux Costières,"ce sera plus difficile, sourit-il. Je crois que les supporters ne seront pas trop contents de m’y voir. Je suis d’accord avec eux. Il faut l’accepter".

    Téji Savanier : bio express
    Né à Montpellier
    27 ans
    Milieu de terrain
    Palmarès : meilleur passeur de L1 2019, de L2 2017.
    Parcours : Montpellier (jeunes), Arles Avignon (L2, 2011-16), Nîmes (L2 et L1, 2016-19), Montpellier (L1, 2019-).

    Source : ML

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