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    LES CROCOS DE LA SAISON 2020-2021

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    Message par Admin Mar 22 Sep - 19:59


    Andrès CUBAS
    Le match XXL de Cubas


    Arrivé cet été pour un peu moins de trois millions d'euros en provenance de Talleres, Andrés Cubas a signé un match tout simplement monstrueux face à l'OL. Omniprésent dans l'entrejeu, intraitable à la récupération, l'ancien de Boca Juniors a mené la vie dure au milieu de terrain lyonnais. Et son jeu balle au pied a aussi fait un bien fou à son équipe. Le petit bonhomme (1,67m) avait dit lors de sa présentation «vouloir laisser une trace à Nîmes» après sa première expérience manquée en Europe, à Pescara (2016-17). S'il poursuit sur les mêmes bases, l'international paraguayen, né en Argentine, parviendra forcément à ses fins.


    Source : FF

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    Message par Admin Mer 14 Oct - 13:39

    Cubas, petit mais (très) costaud

    13 octobre 2020 - BeinSports

    Andrés Cubas n'est pas venu à Nîmes pour prendre le soleil. Le nouvel international paraguayen (24 ans) le connaît déjà assez, que ce soit dans son pays ou ensuite en Argentine, où il est né puis retourné à l'âge de douze ans. Et pas n'importe où : à Boca Juniors, où Carlos Bianchi a lancé le milieu défensif alors qu'il n'était même pas encore adulte. "Cubas, c'est N'Golo Kanté, s’enflamme l'ancien buteur du PSG pour So Foot. C'est toujours le milieu qui va cavaler le plus, il récupère beaucoup de ballons. Il travaille pour les autres, comme pouvait le faire Didier Deschamps à son époque. Milieu défensif, c'est la première barrière, ça nécessite aussi d'avoir une conception très stratégique du football."
    En 2015, Carlos Tévez le jugeait comme "un phénomène", Juan Roman Riquelme voulait aussi "le voir jouer plus souvent". Bref, Cubas n'est pas n'importe qui. Néanmoins, il n'a fêté sa première sélection qu'en fin d'année dernière, le confinement ayant retardé sa deuxième cape jusqu'au tout récent match face au Pérou (2-2). C'est son expérience à Talleres, qu'il a rejoint en 2018, qui lui a permis de lancer enfin véritablement sa carrière.
    Son coach Alexander Medina l'y a vu "monter en puissance" : "La vérité, c’est que l’Argentine vient de perdre un grand joueur. Son potentiel pour réaliser une grande carrière en Europe est important, et il n’est pas encore au maximum de son rendement. J'imagine qu’il va devenir un cadre de l’équipe nationale." Pour Carlos Bianchi, "Nîmes va devoir batailler physiquement et tactiquement, en clair toutes les qualités de Cubas !" Son coach chez les Crocos, Jérôme Arpinon, était visiblement bien renseigné au moment de commenter la signature de son milieu de poche (1,66 m) au mois de juillet : "Il a une belle qualité technique, il est agressif sur le porteur. C'est un profil précis que je voulais en priorité."
    "Il est dur sur l'homme et difficile à passer, il a un bon jeu long, contre Lyon il a récupéré un nombre incalculable de ballons, confirmait plus récemment son coéquipier Anthony Briançon (pour Téléfoot). Pour les défenseurs centraux, c'est fantastique d'avoir un joueur comme lui devant nous." C'est donc sans surprise que Cubas, buteur contre Rennes (2-4), est déjà un cadre à Nîmes - qui a incontestablement réussi un très gros coup, à seulement trois millions d'euros. Et qu'Eduardo Berizzo, l'ancien joueur de l'OM, l'installe dans le même rôle au sein de sa sélection.
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    Message par Admin Mer 14 Oct - 14:02

    Patrick Burner (Nîmes Olympique) : «Dès le premier jour, je me suis senti comme chez moi»

    Arrivé en provenance de Nice il y a quelques semaines, le nouveau latéral droit des Crocos Patrick Burner revient sur ses premiers pas sous le maillot nîmois.

    Objectif Gard : Pourquoi avoir choisi de rejoindre le Nîmes Olympique lors du mercato estival ?

    Patrick Burner : J'ai discuté avec le directeur sportif, Reda Hammache, et le coach, Jérôme Arpinon, et ils m'ont convaincu que c'était le meilleur choix pour moi. J'ai été formé à Nice où j'ai passé plusieurs saisons. J'avais besoin de voir autre chose, de me tester. Nîmes est une équipe qui dégage beaucoup d'envie. Il y a un bon groupe et ça joue au football.

    Vous avez passé quatre saisons avec le groupe professionnel à Nice et avez signé pour quatre ans à Nîmes. Vous semblez rechercher une certaine forme de stabilité.

    Oui, je suis ici pour travailler et progresser avec l'équipe. Si tout se passe bien ça ne me dérange pas de rester plusieurs années dans le même club. Mais ça va aussi dépendre de moi et de mon football.

    Sur le terrain, comment vous définissez-vous ?

    Je suis un joueur qui aime autant défendre qu'attaquer. Je crois que ça correspond bien au jeu nîmois.

    "L'accueil des supporters nîmois à la Bastide m'a surpris"

    Comment vous êtes-vous intégré au sein de l'effectif ?

    Je me suis super bien intégré. Le groupe est génial, mes coéquipiers sont sociables et m'ont mis directement à l'aise. Dès le premier jour je me suis senti comme chez moi. Côté terrain, j'ai développé quelques automatismes à l'entraînement, notamment avec Renaud Ripart et Yassine Benrahou. Je suis épanoui.

    Une première titularisation à Montpellier, pour le derby, ça met directement dans le bain, non ?

    C'était un match important, mes coéquipiers m'avaient expliqué que ce serait chaud. Même si le match était à huis-clos, il y avait beaucoup d'intensité et d'engagement. L'accueil des supporters nîmois à la Bastide après le match m'a surpris. Ils étaient nombreux et super chauds ! Ça fait plaisir d'avoir ramené cette victoire pour eux et de les voir heureux comme ça.

    Ce vendredi, vous avez enchaîné par un match amical perdu contre Rodez (3-2). Qu'en retenez-vous ?

    On a su exécuter certaines choses que l'on avait travaillé à l'entraînement, notamment les déplacements, les appels en profondeur et le pressing haut. Rodez est une bonne équipe qui nous est rentrée dedans et le terrain ne nous a pas aidé à déployer notre jeu. C'est toujours dommage de perdre mais, dans ce type de match, le résultat n'est pas l'essentiel. L'important, c'est de donner du temps de jeu à tous les joueurs et de travailler tactiquement et physiquement. Ce match va nous faire du bien pour la semaine prochaine.

    Ce vendredi justement, vous défiez Paris. Les absences que l'on annonce nombreuses au PSG peuvent-elles vous avantager ?

    Nous n'allons pas regarder ça. Peu importe les joueurs en face, on sera à fond. Maintenant, il faut réaliser une bonne semaine à l'entraînement. Montpellier c'était un bon match pour nous, un bon test. Contre Paris, on va essayer de faire quelque chose. Il faut viser la victoire. On ne sait jamais ce qu'il peut se passer.

    Propos recueillis par Boris Boutet - Objectif Gard

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    Message par Admin Dim 25 Oct - 13:27

    Baptiste Reynet : « C’est à moi de faire oublier Paul Bernardoni »

    Avant le déplacement cet après-midi (15h) du Nîmes Olympique sur le terrain des Girondins de Bordeaux nous partons à la découverte de Baptiste Reynet. En toute humilité, le gardien de 29 ans arrivé cet été chez les Crocos évoque son intégration, son caractère et sa vie nîmoise.

    Objectif Gard : Vous avez réalisé une prestation remarquée contre le PSG. Cela n'est-il pas frustrant alors que votre équipe s'est inclinée largement (0-4) ?

    La première période a sûrement été ma meilleure depuis le début de la saison après c'est toujours frustrant pour un gardien d'encaisser quatre buts. Tout le monde vous le dira. Il faut que je me serve de ce qui a été bon pour continuer et garder cette confiance actuelle. Les entraîneurs que j'ai eu m'ont toujours dit que j'avais de bonnes jambes et que j'étais bon sur ma ligne au niveau des réflexes. J'essaie de faire mon boulot au maximum. Je le fais pour l'équipe et je suis content car ça me sourit.

    Votre prédécesseur Paul Bernardoni était très apprécié des supporters nîmois. Cela rajoute-t-il une petite pression supplémentaire de prendre sa succession ?

    Je savais que Paul était apprécié ici parce que j'avais l'habitude de suivre les matches de Nîmes comme je suis beaucoup de matches en Ligue 1. Après non ça ne me met pas une pression particulière parce que Paul est un très bon gardien mais j'ai confiance en mes qualités. Même si je sais qu'il restera dans les coeurs parce qu'il a fait deux belles saisons, c'est à moi de faire oublier Paul Bernardoni, d'être performant et rendre heureux les supporters. Je suis quelqu'un qui donne tout sur le terrain, qui ne lâche jamais rien et je sais que cette mentalité plaît ici.

    Comment se passe cette nouvelle vie à Nîmes ?

    Ça se passe super bien ! J'ai bien été intégré par les joueurs déjà en place. J'en connaissais déjà deux pour avoir joué avec eux, Romain (Philippoteaux à Dijon en Ligue 2 de 2013 à 2015) et Pablo (Martinez à Martigues en CFA de 2010/2011). Nolan (Roux) que j'ai croisé plusieurs fois et avec qui j'ai échangé pendant le confinement quand j'ai su que Nîmes a commencé à s'intéresser à moi et auprès duquel j'ai pris des renseignements. Antho (Briançon), Renaud (Ripart) je les connaissais pour avoir joué contre eux. Je pense avoir le caractère et la mentalité pour bien m'intégrer dans cette équipe et ça a été le cas.

    Caractère et mentalité, deux notions qui illustrent l'ADN du club...

    On m'a dit que c'est un club familial où il n'y a pas de stars, les mecs ne se prennent pas la tête et ça me correspond tout à fait. Donc c'est pour ça aujourd'hui que je suis épanoui ici dans le club et même dans la ville qui est sympa. J'apprécie beaucoup la Maison carrée, les arènes et tout ce qu'il y a autour. Je n'ai pas d'enfants mais ma copine va me rejoindre en novembre pour travailler sur Nîmes. Tous les voyants sont au vert. Je me sens bien ici, j'espère que ça va perdurer.

    Cela correspond à votre caractère qui semble plutôt réservé. Comment vous définissez-vous ?

    Je n'ai même pas me mettre en avant. Je vais me fondre dans un groupe et ne pas vouloir me sentir au-dessus de tout le monde. Ce qui est le cas général dans ce vestiaire, c'est pour ça que le courant est vite passé.

    "Sur le terrain c'est autre chose je me transforme"

    Peut-être pas autant que Pablo Martinez, le maître en la matière, mais est-ce que ça vous arrive de chambrer ?

    Ce n'est pas possible de faire pire que lui (rires) ! Mais je suis un chambreur. Ça ne fait pas énormément de temps que je suis là donc je n'ai pas envie non plus que l'on n'entende et que l'on ne voit que moi. Je me fais discret. Petit à petit je sors de ma coquille. En revanche sur le terrain c'est autre chose ; je me transforme. J'aime bien commander mon équipe, les guider et que l'on m'entende de loin. On peut profiter de cette période de matches à huis clos pour mieux se faire entendre, quand le stade est plein c'est plus compliqué.

    Hormis le foot, quels sont vos passions ?

    Comme tout le monde j'aime bien aller manger un bout au restau. J'aime beaucoup aller voir des matches de rugby parce que j'ai baigné là-dedans depuis jeune. Ah ! il y a d'Artagnan qui passe ! (dit-il en voyant la chevelure bouclée et la moustache d'Antoine Valerio qui passait par là). Même si à Toulouse j'étais servi à ce niveau-là, Nîmes a quand même une équipe en Fédérale 1. Je les suis, je regarde l'actualité du club. Ce week-end j'étais dans un petit village pour voir mon cousin qui jouait. Même à la télé, je regarde. Des dimanches où on sera en repos, j'irai voir des matches à Kaufmann.

    Depuis votre arrivée avec quels joueurs avez-vous noué des liens plus forts ?

    Déjà Pablo et les anciens. Je suis plus dans leur tranche d'âge. Après je suis en chambre avec Renaud (Ripart), ça se passe super bien. Je m'entends bien avec aussi Lucas (Deaux), Antho (Briançon), Nolan (Roux). Avec les gardiens aussi et Seb (Gimenez) on forme un petit groupe où le courant passe bien. On aime se taquiner donc c'est top.

    Vous évoquiez Renaud, avez-vous eu droit à une initiation à la tauromachie ?

    Avant un match, il m'a montré une corrida sur le téléphone pendant la Feria de Nîmes. Je me suis mis à côté de lui pour regarder et pour qu'il m'explique un peu. C'est quelque chose qui m'intrigue. Après ce qui me fait un peu peur c'est la mort du toro mais ça fait partie des traditions. Je n'ai jamais eu l'occasion d'en voir une en vrai. Renaud m'a promis de me faire découvrir ce milieu-là car j'ai envie d'en savoir plus. On ira aux arènes mais aussi voir les toros à l'élevage.

    "À Toulouse... je ne voyais personne"

    Vous qui avez fait plusieurs clubs, est-ce une spécificité nîmoise de voir les joueurs partager autant de moments en dehors des terrains ?

    À Dijon je l'ai connu, on faisait pas mal de choses. À Toulouse, ce n'était pas le cas. En dehors du foot, je ne voyais personne. J'avais un groupe d'amis à l'extérieur mais qui n'avait aucun rapport avec le foot. Ici on sent que c'est plus soudé. Ça nous arrive d'aller manger ensemble au restau les midis après l'entraînement ou de se retrouver. Je pense que j'irai aussi avec Antho pendant la saison de pêche et de chasse car je suis curieux. J'aime bien découvrir de nouvelles choses.

    Kaufmann, corrida, pêche... le programme est chargé !

    J'ai quelques belles choses qui m'attendent dans les mois à venir mais la priorité reste quand même le football !

    Propos recueillis par Corentin Corger - OG

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    Message par Admin Dim 1 Nov - 7:32

    Nolan Roux : « j’ai 32 ans mais je suis encore joueur et pas éducateur »

    dimanche 1 novembre 2020

    Contraint de refaire toute sa préparation après avoir contracté la covid-19, Nolan Roux revient sur ce début de saison compliqué. Plus "vieux" joueur de l'effectif, l'attaquant du Nîmes Olympique évoque ce rôle auprès des plus jeunes et raconte son passage à Metz, équipe qu'il retrouve cet après-midi à 15h pour le compte de la 9e journée de Ligue 1.

    Objectif Gard : Vous avez été un des premiers joueurs de l'équipe à contracter la covid-19. Cela a forcément stoppé votre début de saison.

    Nolan Roux : Le premier même ! Je l'ai attrapé en ayant aucun symptôme. Comme c'était le début j'ai dû suivre un protocole de 15 jours à la maison et 18 jours en tout sans faire de sport. La préparation avait été plus longue, je me sentais de mieux en mieux, le championnat attaque et boom tout s'arrête. J'ai voulu courir mais quand on m'a mis en garde sur les lésions possibles au niveau cardiaque et pulmonaire ça fait flipper donc je n'ai rien fait. Derrière il a fallu refaire une préparation. C'était dur ! J'ai eu plus de mal à reprendre après la covid qu'après le confinement et les longs mois sans sport à haute intensité.

    Comment expliquez-vous cela ?

    Je ne sais pas du tout. On dit que l'on a pas de symptômes mais le corps en a quand même. C'est possible d'en avoir sans que l'on s'en aperçoive. C'est pour ça que l'on fait des échographies du coeur et que l'on revérifie tout avant de reprendre. Je n'ai pas eu de problèmes respiratoires ni cardiaques mais j'ai perdu 20% de mes capacités pulmonaires sans avoir de symptômes. Parfois sur la reprise j'étais essoufflé. De temps en temps j'avais même des petites sensations de fatigue alors que je n'avais pas eu ça avant. C'est bizarre. J'en ai discuté avec le docteur, parfois il faut attendre jusqu'à un mois avant de retrouver toutes ses capacités.

    Du coup vous avez moins joué dans ce début de saison...

    On regarde le premier match, on voit Brest 4-0, on se dit : "festival, j'aimerais être là en tant qu'attaquant" (rires). C'est un peu plus particulier qu'une blessure car c'est tout nouveau. Je me sens bien mais au final il y a des entraînements où c'est un peu dur alors que je n'avais pas ressenti ça avant. Après physiquement je suis bien même à 32 ans. Je sais comment ça fonctionne, dans une saison on a besoin de tout le monde.

    "Je suis encore jeune dans ma tête et dans mes jambes"

    Justement vous êtes l'aîné dans cet effectif nîmois, vous sentez-vous investi d'un rôle particulier auprès de vos coéquipiers ?

    Je vais donner des conseils surtout sur une action de frappe, le positionnement sur un centre, sur un choix entre un contrôle ou une frappe... Ils ont aussi des qualités et je ne vais pas intervenir à chaque fois qu'ils font quelque chose. J'ai 32 ans mais je suis encore joueur et pas éducateur. Je suis investi en tant que joueur. Même celui qui a 21 ans je l'écoute. Je n'ai pas encore ce rôle d'ancien qui dit : "faut faire ci ou ça, nous à notre époque c'était comme ça". Je suis encore jeune dans ma tête et dans mes jambes. Je sais qu'à mon âge dans le football on commence à avoir un peu de bouteille mais dans la vie c'est encore jeune. Même si j'ai l'impression d'avoir dormi une semaine et de m'être réveillé à 32 ans.

    Cet après-midi face à Metz vous allez retrouver votre ancienne équipe où vous avez réalisé votre saison la plus prolifique en Ligue 1 (15 buts en 2017/2018), cela vous rappelle des bons souvenirs n'est-ce pas ?

    Oui ! En plus de ça j'avais joué ailier gauche pendant presque six mois, un poste qui n'est pas du tout le mien. Au final c'est là où j'ai marqué le plus de buts (rires). Matthieu Dossevi centrait souvent au second poteau et ça tombait sur moi. J'ai eu d'autres saisons où j'ai marqué une dizaine de buts mais là quand je rentrais sur le terrain je savais que j'allais avoir une ou deux occasions pour marquer. Et ça quand t'es attaquant, tu ne te poses plus la question du placement, ça se fait automatiquement.

    Du coup n'avez-vous pas demandé au coach de vous mettre sur le côté gauche ?

    (Rires) On a assez de monde à ce niveau-là et ce n'est pas moi qui vais commencer à dire là où je veux jouer. Chacun son rôle.

    Personnellement vous étiez au top mais le club était lanterne rouge toute la saison. Cette situation était-elle frustrante ?

    En fait tu n'es jamais satisfait. Même si je marquais un ou deux buts derrière si on perdait, je n'avais pas de satisfaction personnelle. Je suis encore de ceux qui prônent que le foot est un sport collectif même si aujourd'hui c'est de plus en plus difficile car les mentalités changent un petit peu. Par contre demain on fait un match, je joue, on gagne, je ne marque pas, je m'en veux. À l'inverse, on perd, je marque, je ne suis pas content. J'ai peut-être parfois eu un peu trop cet esprit collectif mais c'est comme ça. Les saisons un peu compliquées font partie du foot.

    "Je regarde les matches à la télé, je change de chaîne"

    Avez-vous gardé des contacts avec des joueurs messins ou des membres du staff ?

    J'avais les kinés un petit peu. Après quasiment tous les joueurs avec qui j'ai joué sont partis. J'ai envoyé un message à Ibrahima Niane qui s'est blessé (aux ligaments croisés, le 14 octobre) en lui disant que ça faisait partie du métier mais qu'il était jeune. Quand je suis arrivé à Metz, il arrivait du Sénégal. Toute l'année, il était assis à côté de moi dans les vestiaires. J'avais beaucoup apprécié cette personne qui me demandait beaucoup de conseils. C'était un jeune très attentif et je suis très content de ce qu'il fait. On est resté en contact.

    Malgré le confinement, le sport professionnel continue, cela change quoi de jouer à huis clos ?

    Ça n'a plus du tout la même saveur. Sans supporters, il n'y a plus de fête. Je regarde les matches à la télé, je change de chaîne car c'est vide. Tu entends parler, les mecs renifler, éternuer... Tu sens qu'il manque quelque chose pour pousser les équipes à aller chercher des résultats, à s'enflammer. J'ai l'impression que c'est tellement lointain de jouer dans un stade plein. Quand je suis arrivé au stade des Costières contre Monaco (3-1, le 1er février 2020) j'étais chaud bouillant. Tu es transcendé par tout ça. On est onze sur le terrain et tout ceux qui sont dans le stade sont pour ton équipe. Le match à Montpellier à 13h sans personne, on entendait les oiseaux. Après on comprend que la santé des gens prime. C'est un moment à passer mais je pense que tout ne redeviendra pas comme avant.

    Propos recueillis par Corentin Corger - OG

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    Message par Admin Dim 1 Nov - 7:36

    "J'aime être au service du collectif", les premiers mots du Nîmois Niclas Eliasson

    Propos recueillis par Jérôme Morin - ML - le 01/11/2020

    Recruté en toute fin de mercato, le milieu offensif gaucher suédois de Nîmes Olympique a donné sa première interview à Midi Libre. Affable et disert, l'ancien de Bristol (Championship anglaise) se livre sans retenue.

    Arrivé début octobre à Nîmes Olympique, où il a signé un contrat de quatre ans, le Suédois Niclas Eliasson, milieu offensif gaucher de 24 ans, s'est vite intégré. Mercredi matin, après la séance d'entraînement, le Suédo-Brésilien - né de mère sud-américaine et de père scandinave - a discuté avec l'autre Scandinave du groupe, le Norvégien Birger Meling. « Avec Birger, on parle en suédois. Norvégien et Suédois, on se comprend », sourit-il.

    Après le temps froid de Suède et le temps gris de l'Angleterre, qu'est-que cela fait de revoir le soleil ?

    (Amusé et levant les yeux au ciel) Oui, un temps comme celui-là, ensoleillé, c'est génial. Rien à voir avec Bristol, c'est sûr. C'est important aussi d'être bien acclimaté à la ville. Avec ma compagne, nous sommes encore à l'hôtel. Mais pour ce que j'ai vu de Nîmes, ça me plaît déjà beaucoup.

    Comment se sont noués les premiers contacts avec le club croco ?

    Avec Bristol (championship, D2 anglaise), j'ai fait toute la préparation d'avant-saison et deux matches de coupe. Ensuite, mes agents m'ont informé de la proposition faite par Nîmes. On avait reçu des propositions d'autres clubs, également. Mais, au final, mon choix s'est porté sur Nîmes. J'étais très content qu'une équipe comme ça m'appelle. Je vais découvrir la Ligue 1, un championnat athlétique, physique et technique, l'un des meilleurs en Europe. Débuter en jouant contre Paris, le finaliste de la Ligue des champions, a été assez incroyable.

    Vous êtes plus réputé pour vos qualités de passeur que de buteur. Vous confirmez ?

    Disons qu'avec ma position sur le terrain, sur les côtés, c'est vrai que je suis plus souvent dans la dernière passe qu'à la finition. Maintenant, j'aime bien marquer aussi. Et peu importe où je joue, l'important reste l'équipe. J'aime être au service du collectif.

    Dans le jeu, peut-on dire que vous êtes le plus Brésilien des Suédois ? Et retournez-vous parfois au Brésil ?

    (Rires) Je suis né en Suède. Maintenant, on va dire que je suis un mix des deux. Ma mère est brésilienne et mon père est suédois. Dans le jeu, j'aime bien la technique, ça, c'est mon côté brésilien... Au Brésil, notamment à cause de la crise sanitaire, je n'y suis plus retourné depuis deux ans. Avant, j'y allais régulièrement pour voir ma famille du côté de ma mère. Et là-bas, aussi, il fait beau (sic).

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