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    Affaire des matches présumés truqués : le procès

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    Message par Admin Lun 4 Juin - 20:16

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    Affaire des matches présumés truqués : le procès  Empty Re: Affaire des matches présumés truqués : le procès

    Message par Admin Lun 4 Juin - 20:21

    Soupçons de matches arrangés en L2 : le procès débute

    L'ancien président de Caen Jean-François Fortin est l'un des protagonistes de l'affaire. Photo CHARLY TRIBALLEAU/AFP
    Le procès de l’affaire des soupçons de matches de football arrangés en Ligue 2 en 2014 a débuté lundi après-midi devant le tribunal correctionnel de Paris par des questions de procédure.

    Après l’appel des neuf prévenus, tous présents, les avocats de quatre d’entre eux, dont Jean-Marc Conrad, ancien patron du club de Nîmes, ont soutenu des requêtes en nullité de la procédure.

    Ils ont critiqué le fait que le juge d’instruction Serge Tournaire ait mené ses interrogatoires sur le fondement de la corruption, pour requalifier finalement la plupart des faits en «association de malfaiteurs» sans que leurs clients aient pu s’expliquer sur ce délit.

    Et la défense de l’un d’eux a dénoncé le fait que le juge ait "copié-collé" le réquisitoire du parquet national financier (PNF) dans son ordonnance. Le PNF s’est opposé à ces demandes, auxquelles le tribunal répondra au moment du jugement.

    Les anciens dirigeants nîmois sont soupçonnés d’avoir cherché à arranger leurs derniers matches de la saison 2013-2014 pour éviter que le club qu’ils venaient de reprendre ne soit relégué en National.

    Sept matches concernés

    Nîmes s’était maintenu en L2, mais sans qu’il soit établi que les tentatives d’arrangement, avec des "intermédiaires" parfois dignes des "Pieds nickelés", aient été fructueuses. Les prévenus ont nié toute intention corruptrice.

    Parmi les sept matches concernés - contre Bastia (1-1), Istres (victoire 1-0), Dijon (défaite 5-1), Brest (1-1), Laval (victoire 2-1), Caen (1-1) et Créteil (1-1) -, un est au coeur de l’affaire : la rencontre Caen-Nîmes du 13 mai 2014, soldée par un nul qui avait permis au club normand d’accéder à la Ligue 1 et aux Nîmois d’éviter la relégation.

    Pour ce match, Jean-François Fortin, ex-président de Caen (actuellement en L1), sera jugé pour corruption passive, et Jean-Marc Conrad pour corruption active.

    M. Conrad et Serge Kasparian, alors actionnaire principal de Nîmes, seront aussi jugés pour association de malfaiteurs en vue de la préparation du délit de corruption sportive avant la plupart des matches, comme Franck Toutoundjian, ancien président d’un club amateur, soupçonné d’avoir joué un rôle d’intermédiaire.

    Selon l’ordonnance du juge Tournaire, «l’intention» de MM. Conrad et Kasparian d’arranger les derniers matches de la saison «apparaît manifeste». Le tribunal devait étudier lundi les matches contre Bastia et Istres. Le procès est prévu jusqu’à vendredi.


    Source : Bien Public
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    Affaire des matches présumés truqués : le procès  Empty Re: Affaire des matches présumés truqués : le procès

    Message par Admin Mar 5 Juin - 3:33

    MATCHES TRUQUÉS - Kasparian et «les clochards »

    Hier, lors de la première journée du procès des prévenus soupçonnés d'avoir tenté d'arranger des matches de Nîmes en 2014, Serge Kasparian n'a pas épargné Jean-Marc Conrad, son ancien associé.

    La première journée du procès des anciens propriétaires du club de Nîmes et de sept autres prévenus, soupçonnés d'avoir tenté d'arranger sept rencontres de Ligue 2 entre mars et mai 2014 s'est achevée, hier, peu après 20 heures.
    Une première journée à la fois passionnante et drôle qui a confirmé ce que l'enquête avait mis en lumière : Jean-Marc Conrad et Serge Kasparian ne partiront pas en vacances ensemble. Les deux anciens actionnaires du Nîmes Olympique sont fâchés. Et Serge Kasparian, vindicatif et tonique malgré des problèmes de santé, l'a clamé haut et fort.

    Ce dernier fut donc invité à ouvrir les débats par Benjamin Blanchet, le président de la 32e chambre correctionnelle de Paris, qui a décidé d'aborder cette semaine de procès de manière chronologique, match après match... Visiblement aux faits des choses du football, le juge qui a repoussé la demande faite par quatre avocats d'annuler l'ordonnance de renvoi a commencé par éplucher le contexte et les faits du CA Bastia-Nîmes du 11 avril, première rencontre de l'ère Conrard-Kasparian qui s'est achevée sur le score de 0-0. Après avoir expliqué comment il était parvenu à devenir actionnaire de Nîmes, Kasparian lâcha que Conrad faisait partie «des clochards.»

    Kasparian: «Arranger, ça veut pas dire spécialement qu'il y a corruption.»

    Qu'a-t-il voulu dire ? Que Conrad avait acheté le club sans un sou ? Après avoir expliqué, ce qu'il fit déjà devant le magistrat instructeur, que son ancien associé s'était octroyé un salaire important entre «15 000 euros et 18 000 euros » et s'offrait de larges notes de frais, Serge Kasparian refusa d'en dire plus, répétant toutefois à plusieurs reprises durant son passage à la barre : «Je garde des choses pour moi...»
    Sur les faits qui lui sont reprochés, l'ancien directeur du cercle de jeux Cadet fut en revanche moins inspiré, assurant qu'il n'avait « rien à voir avec ça » ou qu'il ne se souvenait plus de telle ou telle conversation téléphonique, jurant aussi, contrairement aux allégations de son fils Jérémy, qu'il n'y avait jamais eu d'argent de promis pour le club du CA Bastia. Son fils qu'il a décrit comme un « affabulateur, à la limite de la mythomanie.»
    Et lorsque Benjamin Blanchet lui demanda de s'expliquer sur la phrase suivante «mais bon, on arrange deux ou trois matches, attends...», Serge Kasparian répondit, de manière incertaine : «Arranger, ça veut pas dire spécialement qu'il y a corruption, on peut arranger une équipe, une manière de jouer !» Une définition qui n'a semble-t-il pas convaincu les deux Procureurs de la République, Jean-Yves Lourgouilloux et Aurélien Letocart.

    Nasser Ouadah: «Mais est-ce que le manque de déontologie est un crime ?»

    Après Kasparian, c'est Jean-Marc Conrad qui a été appelé à la barre. Plus posé, l'ancien président de Nîmes a évité tous propos polémiques à l'égard de son ex-associé. Il s'est surtout escrimé à prouver qu'il n'avait jamais tenté de corrompre les dirigeants du CA Bastia, regrettant que certaines phrases retranscrites des écoutes téléphoniques étaient «décontextualisées... »
    Celles notamment échangées avec son épouse, la veille du match du 11 avril, quelques minutes après avoir achevé de dîner avec Antoine Emmanuelli, le président du club corse. Jean-Marc Conrad tint à peu près le même discours lorsqu'il fut interrogé, un peu plus tard dans la journée, sur le deuxième match de la série, le Nîmes-Bastia, du 18 avril, gagné par son club.
    Sur ses discussions avec Nasser Ouadah, également prévenu pour avoir appelé quatre jours avant la rencontre Cyril Jeunechamp afin de le prévenir d'un éventuel intérêt de Nîmes, Conrad a déclaré: «Nasser Ouadah me téléphonait souvent. Il y a eu beaucoup de spontanéité dans tout ce qu'on a dit. C'est lui qui m'a dit qu'il connaissait ce joueur. J'étais intéressé par ce joueur quand je présidais Arles-Avignon. C'était une conversation ouverte. Nasser Ouadah a une grande connaissance du football.»
    Nasser Ouadah connaît en effet parfaitement ce milieu qu'il a fréquenté durant dix-huit années de carrière professionnelle. Convié à s'exprimer, l'ancien meneur de jeu de Nancy, Niort, Ajaccio, Istres prit le temps de le faire. Il confia même avoir longuement hésité à être représenté par un avocat ou « un ventriloque », selon son expression. Plutôt convainquant, Ouadah expliqua qu'il n'avait rien fait de mal même s'il reconnut qu'appeler un joueur quatre jours avant un match pouvait manque de déontologie. «Mais est-ce que le manque de déontologie est un crime ? » questionna-t-il. Il regretta l'absence de réponse.
    Pour étayer son propos, il cita l'exemple de Bernard Lacombe, le conseiller du président Jean-Michel Aulas, qui deux jours avant un match contre Nice (en 2016), avait fait savoir qu'il verrait d'un bon oeil le recrutement de Ben Arfa. L'éthique et le foot...
    Aujourd'hui, à partir de 13 h 30, deuxième journée du procès avec les matches Dijon-Nimes (5-1) et Brest-Nîmes (1-1).


    Source : FF
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    Message par Admin Mar 5 Juin - 19:48

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    Affaire des matches présumés truqués : le procès  Empty Re: Affaire des matches présumés truqués : le procès

    Message par Admin Mer 6 Juin - 5:50

    Retour sur un Caen - Nîmes qui interroge la justice

    Ce 13 mai 2014, les 19.906 spectateurs de ce match ont surtout retenu la finalité de la rencontre : une remontée en Ligue 1 validée par les caennais mais ponctuée de sifflets pendant la rencontre. Après l'ouverture du Score de Mathieu Duhamel au bout de 20 minutes de jeu et l'égalisation du nîmois Samir Benméziane un quart d'heure plus tard, la dernière demi-heure du match n'avait apporté aucune occasion de jeu ni la moindre prise de risque des deux équipes.

    La montée, c'est super. après le match en lui-même... il fallait un point et on a eu un point. Ce qui fait que le match n'était pas extraordinaire mais bon on méritait la victoire quelque part. Logiquement ils (les Nîmois) ont refusé le combat. Nous on était obligé de rester à l'arrière pour remonter en première, concédaient les supporters à la sortie du stade et de la fête.

    Le soir-même en conférence de presse, Jean François Fortin avait défendu cette physionomie de la rencontre et renouvelé ses reproches contre la Ligue pour l'avoir intercalée entre les deux dernières journées de ce championnat de Ligue 2.

    Son coach Patrice Garande avait également déploré les sifflets du public sur la neutralisation du match par les deux équipes quelques instants après le coup de sifflet final.

    Ce match on l'a joué pour le gagner. La première mi-temps, on l'a faite pour la gagner. Après pour la deuxième mi-temps, mon discours n'était pas de rester dans notre camp et de ne pas attaquer. Mais il faut comprendre le stress des joueurs. Il y a deux ans de travail derrière ça. Que Nîmes ait besoin d'un point, ce n'est pas mon problème. Moi je travaille pour le stade Malherbe et avec un point et la différence de but, on est en Ligue 1.  On ne peut pas se rendre compte de ce que cela représente comme effort. Après, quand je vois des mecs comme ça qui sifflent... C'est une minorité au départ, après ça suit mais c'est qu'ils n'ont rien compris.

    Le scénario d'une rencontre neutralisée par l'enjeu et un résultat qui convient aux deux formations est assez classique en fin de saison. Seule la soirée de fête d'une remontée en Ligue 1 aurait été retenue pour ce Caen-Nîmes (1-1) sans ces écoutes téléphoniques qui aujourd'hui interrogent la justice.


    Source : FBGL
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    Message par Admin Mer 6 Juin - 19:13

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    Message par Admin Mer 6 Juin - 19:51

    Procès des matchs présumés truqués de Nîmes : “un arrangement” ?

    le 06/06/2018
    Le procès sur les soupçons de matchs truqués en Ligue 2 en 2014 se poursuit cette semaine. Mardi, les débats se sont portés sur la notion "d'arrangement". Neuf hommes, dont d'anciens dirigeants du club de Nîmes, sont jugés au tribunal correctionnel de Paris jusqu'à vendredi.

    Que signifie "arranger un match" ? Les débats au procès des soupçons de matchs arrangés de Ligue 2 de football en 2014 achoppaient mardi sur les définitions très personnelles des prévenus sur cette question.
    Après une après-midi d'explications parfois confuses portant sur trois matchs litigieux de Nîmes en fin de saison 2013-2014 (contre Dijon, Brest et Laval), le président du tribunal correctionnel de Paris a lâché, fataliste : "Je crois qu'on butera toujours sur la même problématique, la définition d'arrangement."


    Ce terme, maintes fois entendu dans les écoutes téléphoniques et déclarations des protagonistes pendant l'enquête, fait l'objet de redondantes discussions sémantiques depuis le début de ce procès lundi où neuf hommes sont jugés.

    Entre favoriser une équipe pour qu'elle gagne et faire que l'autre perde, il y a une nuance, c'est pas la même chose

    Ainsi, l'intermédiaire Franck Toutoundjian, proche de Nîmes, a expliqué au sujet du match Dijon-Nîmes d'avril 2014 "avoir mis des gens en relation, en contact, pour rendre service à un copain". Sans succès : Nîmes avait perdu 5 à 1.

    -"Que voulait le copain, avoir un résultat sportif favorable ?" a interrogé le président.
    - "Oui, certainement".
    - "Influencer le résultat en dehors de la rencontre ?"
    - "Y'a pas que ça, on peut obtenir des résultats en obtenant de bonnes informations", a répondu Toutoundjian, par exemple sur l'état de forme des adversaires. "Entre favoriser une équipe pour qu'elle gagne et faire que l'autre perde, il y a une nuance, c'est pas la même chose".
    - "Vous avez reconnu avoir tenté d'arranger le match, ce sera au tribunal de définir ce que veut dire arranger", avait conclu le président.

    Arranger, ça veut pas dire spécialement qu'il y a corruption

    L'ex-actionnaire principal de Nîmes, Serge Kasparian, avait pour sa part assuré qu'"arranger, ça veut pas dire spécialement qu'il y a corruption" : "On peut arranger une équipe, une manière de jouer."

    Mardi, il paraissait serein quant à l'issue du procès. "Je pense qu'il n'y a pas grand chose dans le dossier, il y a peut-être eu des maladresses, mais pas de mauvaises intentions", assure-t-il.

    L'homme d'affaires Michel Moulin a lui estimé que pour parvenir à "arranger un match", "depuis le match (truqué) OM-Valenciennes, y'a plus d'autre solution, il faut payer".

    Il s'est simplement contenté d'avoir des renseignements techniques et tactiques, mais il n'a jamais demandé à ce que le match soit arrangé

    Mis en cause dans cette affaire, Michel Moulin a témoigné à l'audience ne pas avoir demandé à ce que le match de Nîmes face à Dijon soit truqué. "Il s'est simplement contenté d'avoir des renseignements techniques et tactiques, mais il n'a jamais demandé à ce que le match soit arrangé", affirme son avocat, Me Patrick Maisonneuve.

    Les anciens propriétaires de Nîmes sont soupçonnés d'avoir tenté d'arranger sept matchs de la fin de saison 2013-2014 pour éviter au club qu'ils venaient de racheter une relégation en National. Sans qu'il soit établi que ces tentatives, menées parfois à l'aide d'intermédiaires, aient été fructueuses.

    Le tribunal examinera ce mercredi le match au coeur de l'affaire : un nul contre Caen, qui avait permis au club normand d'accéder à la Ligue 1 et aux Nîmois d'éviter la relégation.


    Source : Fbgl
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    Message par Admin Jeu 7 Juin - 20:02

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    Message par Admin Jeu 7 Juin - 20:04

    Procès des matchs présumés truqués : Jusqu’à 2 ans ferme requis à l’encontre des anciens propriétaires de Nîmes

    07 juin 2018

    Depuis ce lundi a lieu le procès des matchs présumés truqués en Domino’s Ligue 2, qui avaient entachés la fin de saison 2013-2014. Cela avait notamment valu un retrait de 8 points, au Nîmes Olympique, pour débuter l’exercice 2015-2016. 9 personnes sont jugés, dont les anciens présidents de Caen et de Nîmes, Jean-François Fortin et Jean-Marc Conrad. L’affaire portait aussi sur 5 autres matchs disputés par les Crocos, contre Bastia (1-1), Dijon (défaite 5-1), Brest (1-1), Laval (victoire 2-1) et Créteil (1-1).
    Ce jeudi soir, le Parquet national financier a requis une peine de 3 ans de prison dont un avec sursis ainsi que 50 000 € d’amende à l’encontre de Jean-Marc Conrad et Serge Kasparian, les anciens propriétaires du NO. Sur les 7 matchs examinés par le tribunal, 6 ont fait l’objet de tentatives d’arrangements. Seul le Nîmes-Istres (1-0) a été levé de tout soupçon. Il est reproché aux prévenus d’avoir « mis en oeuvre les moyens » pour altérer l’issue des rencontres. Cependant, « aucun élément ne permet d’affirmer que les tentatives nîmoises ont réussi » ont affirmé les magistrats, dans des propos repris par l’AFP. Ex-numéro 1 de Caen, Jean-François Fortin a vu une peine de un an de prison avec sursis et 10 000 euros d’amende être requise contre lui. Par ailleurs, des interdictions d’exercice toute fonction dans un club pendant 5 ans ont aussi été requises

    Source : ML 2
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    Message par Admin Jeu 7 Juin - 20:08

    Soupçons de matches truqués en Ligue 2 : jusqu'à 2 ans de prison ferme requis contre huit prévenus

    Le Parquet national financier (PNF) a requis mercredi des peines allant de cinq mois de prison avec sursis à deux ans ferme à l'encontre de huit hommes jugés à Paris dans l'affaire des soupçons de matches de football arrangés en Ligue 2 en 2014

    La peine la plus importante, trois ans dont un avec sursis et 50 000 euros d'amende, a été requise à l'encontre des anciens propriétaires du club de Nîmes, Jean-Marc Conrad et Serge Kasparian, ancien patron du cercle de jeux parisien Cadet.
    Les deux hommes sont soupçonnés d'avoir cherché à arranger plusieurs matches de la fin de saison 2013-2014 afin d'éviter une relégation en National de Nîmes, qu'ils venaient de reprendre, dans un "projet corruptif" mené avec l'aide d'un intermédiaire, Franck Toutoundjian. Contre ce dernier, le PNF a demandé deux ans, dont un avec sursis, et 5 000 euros d'amende.
    Aux yeux de l'accusation, six matches ont fait l'objet de tentatives d'arrangements, sur les sept examinés par le tribunal: les rencontres de Nîmes contre Bastia (0-0), Dijon (défaite 5-1), Brest (1-1), Laval (victoire 2-1), Caen (1-1) et Créteil (1-1). Mais pas Nîmes-Istres (1-0). Ces tentatives, parfois maladroites, avaient cependant échoué: il n'est pas reproché aux prévenus d'avoir "altéré l'issue" des rencontres, mais d'avoir "mis en oeuvre les moyens" pour y parvenir, ont rappelé les deux procureurs.
    Il subsiste toutefois des "doutes" quant au match central du dossier, un nul 1-1 contre Caen le 13 mai 2014, qui avait permis à Caen de monter en Ligue 1 et à Nîmes d'éviter la relégation, ont concédé les magistrats
    Mais si Jean-Marc Conrad et l'ancien patron du club de Caen, Jean-François Fortin, respectivement jugés pour corruption active et passive pour ce match, avaient évoqué au téléphone l'intérêt d'un nul, "aucun élément ne permet d'affirmer que les tentatives nîmoises ont réussi", ont poursuivi les magistrats. Qu'importe: pour eux, le simple fait que M. Fortin ait "agréé" au téléphone à la proposition nîmoise suffit à le condamner à un an avec sursis et 10.000 euros d'amende.
    Cinq à dix mois avec sursis ont été demandés contre quatre autres hommes soupçonnés d'avoir joué le rôle d'intermédiaires ponctuels.
    Et le PNF a demandé la relaxe de l'ancien joueur Abdelasser Ouadah, écartant toute tentative d'arrangement de la rencontre Nîmes-Istres.
    Des interdictions d'exercer toute fonction dans un club pendant une durée allant jusqu'à cinq ans ont aussi été requises

    Source : Midi Libre
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    Affaire des matches présumés truqués : le procès  Empty Re: Affaire des matches présumés truqués : le procès

    Message par Admin Ven 8 Juin - 20:55

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    Affaire des matches présumés truqués : le procès  Empty Re: Affaire des matches présumés truqués : le procès

    Message par Admin Ven 8 Juin - 21:02


    L'audience des neuf prévenus soupçonnés d'avoir arrangé sept matches de Nîmes s'est achevée ce vendredi par les plaidoiries des avocats des prévenus. Le jugement a été mis en délibéré au 13 septembre.
    Source : L'Equipe
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    Message par Admin Sam 9 Juin - 21:20

    Affaire des matches présumés truqués : le procès  Img_6910
    Matchs suspects de Nîmes Olympique : "petits mensonges" et relaxe plaidée

    Le jugement a été mis en délibéré au 13 septembre.
    Ce vendredi, l'affaire des matches présumés arrangés de Nîmes Olympique lors de la saison 2013-2014 a été mise en délibéré par Benjamin Blanchet, le président de la 32e chambre correctionnelle au cinquième et dernier jour du procès qui se tenait à Paris. Désormais, reste à savoir si les avocats des ex-Nîmois Jean-Marc Conrad et Serge Kasparian, deux des principaux prévenus, ont convaincu le tribunal.
    "Ce n'est pas une affaire de matches présumés truqués, mais une affaire de conversations téléphoniques", ont assuré Mes Corbier et Pandelon, les conseils des deux ex-actionnaires nîmois. Selon eux, "il n'y a pas de preuve formelle de corruption ou d'arrangement". Ils ont plaidé la relaxe.
    Conrad reconnaît avoir "un peu menti"
    La veille, le parquet avait requis une peine de trois ans de prison, dont un an avec sursis et 50 000 € d'amende contre Jean-Marc Conrad et Serge Kasparian. Le ministère public avait haussé le ton lors des réquisitions : "M. Conrad et M. Kasparian auraient donc le talent d'arranger les matches de foot à l'insu de leur plein gré ? J'en doute et je ne pense pas être le seul."  Unanimement, les avocats ont rappelé : "Ce sont les joueurs qui contrôlent le match et non les dirigeants."
    De son côté, Jean-Marc Conrad a assuré dans la semaine avoir "un peu menti". En pleurs jeudi après les réquisitions du parquet, Jean-Marc Conrad a toujours assuré "n'avoir jamais corrompu un match". Son avocat, Me Corbier, a affirmé : "Les faits retenus contre M. Conrad ne sont qu'interprétations et déstabilisations.
    "Pourquoi en est-on arrivé là ?"
    L'autre homme clé de cette affaire, Serge Kasparian, a montré au fil des jours une mine sereine. L'actionnaire majoritaire de Nîmes Olympique de l'époque a donné le sentiment de ne pas comprendre : "Pourquoi en est-on arrivé là ?" Alors que Serge Kasparian était remonté comme une pendule contre Jean-Marc Conrad à l'ouverture du procès, les deux hommes, amis à l'époque, ont ensuite noué quelques échanges complices.
    Si Kasparian trouvait les réquisitions "injustes et sévères", son avocat Gérald Pandelon se dit serein en en attendant le délibéré : "On est dans les clous. Aucune infraction n'a été prononcée, je ne vois pas comment mon client pourrait être sanctionné, c'est pour ça que je reste confiant sur ma demande de relaxe." Rendez-vous est donc pris pour le 13 septembre prochain. À ce moment-là, sur les terrains, Nîmes Olympique sera dans la cour des grands en Ligue 1. Loin de la bataille du maintien de la saison 2013-2014.

    Source : Midi Libre
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    Affaire des matches présumés truqués : le procès  Empty Re: Affaire des matches présumés truqués : le procès

    Message par Admin Mer 12 Sep - 14:48

    11 septembre 2018
    Soupçons de matches arrangés en Ligue 2: jugement jeudi

    Affaire des matches présumés truqués : le procès  D2997e03eb1c5d28b34e6a1ed11c174c05f58e83
    ©️ AFP/Archives | L'ex-président du Nîmes Olympique Jean-Marc Conrad, à son arrivée au tribunal correctionnel de Paris, le 4 juillet 2018
    PARIS (AFP) -

    Un "cancer du sport" pour l'accusation, un dossier gonflé pour "faire le buzz" aux yeux de la défense: le tribunal correctionnel de Paris rend jeudi son jugement dans l'affaire des soupçons de matches arrangés de Ligue 2 en 2014.

    Neuf hommes avaient comparu en juin devant la 32ème chambre correctionnelle, la plupart pour association de malfaiteurs en vue de la constitution du délit de corruption sportive, parmi lesquels les anciens propriétaires du club de Nîmes.

    Jean-Marc Conrad, ex-président du Nîmes Olympiques, et Serge Kasparian, alors actionnaire principal, sont soupçonnés d'avoir cherché à arranger plusieurs matches de la fin de saison 2013-2014 afin d'éviter une relégation en National du club qu'ils venaient de reprendre, aidés par un patron de club amateur, Franck Toutoundjian.

    De nombreuses écoutes téléphoniques attestent selon le Parquet national financier (PNF) une "volonté déterminée" du trio d'arranger la série de matches restant à jouer, avec l'aide parfois d'intermédiaires.

    Les procureurs financiers avaient demandé des peines allant jusqu'à deux ans de prison ferme contre huit des prévenus, dénonçant une "tricherie" et s'élevant contre la corruption, "cancer du sport".

    Contre Jean-Marc Conrad et Serge Kasparian avait été requise la peine la plus importante, trois ans dont un avec sursis et 50.000 euros d'amende. Et deux ans, dont un avec sursis, ainsi que 5.000 euros d'amende contre M. Toutoundjian.

    Aux yeux de l'accusation, six matches ont fait l'objet de tentatives d'arrangements: les rencontres de Nîmes contre Bastia (0-0), Dijon (défaite 5-1), Brest (1-1), Laval (victoire 2-1), Caen (1-1) et Créteil (1-1). Mais pas Nîmes-Istres (1-0).

    Les tentatives alléguées avaient cependant échoué: il n'est pas reproché aux prévenus d'avoir altéré l'issue des rencontres, mais d'avoir essayé.

    Il subsiste toutefois des "doutes" quant au match central du dossier, un nul 1-1 contre Caen le 13 mai 2014, qui avait permis aux Normands de monter en Ligue 1 et à Nîmes d'éviter la relégation, avaient estimé les procureurs du PNF.

    Si Jean-Marc Conrad et l'ancien patron du club de Caen, Jean-François Fortin, respectivement jugés pour corruption active et passive pour ce match, avaient évoqué au téléphone l'intérêt d'un nul, "aucun élément ne permet d'affirmer que les tentatives nîmoises ont réussi", avaient estimé les magistrats. Les joueurs avaient clairement levé le pied, mais rien n'établit que M. Fortin le leur avait demandé.

    Toutefois, le simple fait que M. Fortin ait "agréé" par téléphone à la proposition nîmoise suffit, pour le PNF, à le condamner à un an avec sursis et 10.000 euros d'amende. "Ce besoin impérieux de se rassurer sur le fait que chacun jouait le match nul, c'est de la corruption", avait insisté l'un des procureurs.

    Cinq à dix mois avec sursis avaient été requis contre quatre autres hommes soupçonnés d'avoir joué le rôle d'intermédiaires ponctuels.

    Le parquet avait également demandé des interdictions d'exercer toute fonction dans un club pendant une durée allant jusqu'à cinq ans. Et la relaxe de l'ancien joueur Abdelnasser Ouadah, écartant toute tentative d'arrangement de la rencontre Nîmes-Istres.

    Les prévenus avaient nié toute intention corruptrice et leurs avocats avaient plaidé la relaxe, dénonçant une affaire gonflée artificiellement.

    Dans le cas de M. Fortin, "on nous transforme une conversation de +café des sports+ en un pacte de corruption. Ce n'est pas possible", avait soutenu l'un de ses avocats.

    "J'ai vraiment un sentiment de procédure arrangée", avait lâché un autre de ses défenseurs, accusant enquêteurs et parquet d'avoir voulu "faire le buzz" et créer une "jurisprudence" sur le délit de corruption sportive créé en 2012.

    Plusieurs avocats de la défense avaient attaqué ce délit en estimant qu'il s'applique aux paris sportifs et non au cas présent.

    La Ligue de football professionnel et de la Fédération française de football se sont constituées parties civiles.
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    Message par Admin Jeu 13 Sep - 21:41

    NÎMES OLYMPIQUE - 18 mois ferme pour Conrad et Kasparian

    Dans l'affaire des matches truqués, l'ancienne direction du club a écopé de lourdes sanctions.

    Jugée ce jeudi au tribunal correctionnel de Paris, l'affaire des matches truqués datant de la saison 2013/2014 a connu son dénouement.

    Selon nos confrères du journal sportif l'Équipe, deux prévenus ont été relaxés et sept autres ont écopé de peines plus ou moins lourdes. L'ancien président du Nîmes Olympique, Jean-Marc Conrad, n'a pas été épargné. Il est condamné à trois ans de prison dont dix-huit mois ferme. Même sanction pour son compère Serge Kasparian. Autre acteur de l'affaire, le président de Caen de l'époque, Jean-François Fortin, évite la case prison et repart avec 15 mois de sursis. Le quotidien ne précise pas si les ex-dirigeants comptent faire appel.


    Source : Objectif Gard
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    Message par Admin Ven 14 Sep - 9:32

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    Le tribunal correctionnel de Paris a condamné, ce jeudi, sept hommes à des peines allant de huit mois avec sursis à 18 mois de prison ferme, dans l'affaire des tentatives d'arrangements autour de plusieurs matches de Nîmes, alors club de Ligue 2 en 2014.

    Dans ce dossier, neuf hommes avaient comparu en juin devant le tribunal correctionnel, la plupart pour association de malfaiteurs en vue de la constitution du délit de corruption sportive.

    Parmi les principaux prévenus, les anciens propriétaires du Nîmes-Olympique, Jean-Marc Conrad, ex-président du club, et Serge Kasparian, alors actionnaire principal, ont été condamnés à trois ans dont 18 mois avec sursis et 50 000 euros d'amende, les peines les plus importantes.

    Ils ont été reconnus coupables d'avoir cherché à arranger le score de plusieurs matches de la fin de saison 2013-2014 afin d'éviter une relégation en National du club qu'ils venaient de reprendre, aidés par un patron de club amateur. Cet intermédiaire, Franck Toutoundjian, a été condamné à deux ans dont un ferme, et 5 000 euros d'amende.

    «On va réfléchir» à un appel, a déclaré l'un des avocats de Serge Kasparian, Xavier Savignat. Aux yeux du tribunal, cinq matches ont fait l'objet de tentatives d'arrangements : les rencontres de Nîmes contre Bastia (0-0), Dijon (défaite 5-1), Brest (1-1), Caen (1-1) et Créteil (1-1).

    Les tentatives alléguées avaient échoué : il n'était pas reproché aux prévenus d'avoir altéré l'issue des rencontres, mais d'avoir essayé. S'agissant du match central du dossier, un nul 1-1 contre Caen le 13 mai 2014, qui avait permis aux Normands de monter en Ligue 1 et à Nîmes d'éviter la relégation, l'ancien patron de Caen, Jean-François Fortin, a été condamné à 15 mois avec sursis et 15 000 euros d'amende pour corruption passive.

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    Message par Admin Sam 15 Sep - 12:18

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    Message par Admin Ven 19 Juil - 13:00

    Condamné dans une affaire de matches truqués, Serge Kasparian, ancien actionnaire de Nîmes, renonce à son appel.

    Condamné en septembre à trois ans de prison dont dix-huit mois avec sursis, l'ancien actionnaire de Nîmes, Serge Kasparian, a décidé de se désister de son appel.

    18 juillet 2019

    La date du procès en appel de « l'affaire des matches truqués de Nîmes » a été fixée.
    Le procès se déroulera à partir du 28 octobre et durera cinq jours, répartis sur deux semaines.
    Six hommes seront concernés.

    Il y aura parmi eux notamment et évidemment Jean-Marc Conrad, l'ancien propriétaire de Nîmes, condamné à trois ans de prison, dont dix-huit mois avec sursis, et à 50 000 euros d'amendes.


    Source : l’equipe
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    Message par Admin Jeu 24 Oct - 8:08


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    23/10/2019

    Le procès en appel de « l'affaire des matches truqués de Nîmes » débutera lundi, à Paris. Sans Serge Kasparian, l'un des actionnaires de Nîmes. En juillet 2019, L'Équipe avait révélé que Kasparian avait renoncé à son appel. Gérald Pandelon, son avocat, avait déclaré que son client était fatigué : « Cela fait cinq ou six ans que mon client passe beaucoup de temps devant la justice, et ce n'est pas fini. Il a donc préféré faire une pause, accepter la décision du Tribunal correctionnel et se préparer pour un autre procès qui l'attend et qui devrait avoir lieu dans deux ans... »

    Kasparian a aussi été mis en examen dans l'affaire du Cercle Cadet dont il était propriétaire. C'est d'ailleurs en enquêtant sur cette histoire que les policiers avaient découvert qu'il se manigançait quelque chose de louche autour du club de Nîmes, présidé à l'époque par Jean-Marc Conrad, également condamné à 3 ans de prison dont 18 fermes, et à 50 000 euros d'amende.

    Conrad, qui a tenté d'arranger plusieurs rencontres de Ligue 2, ne sera pas présent lors du procès en appel. Comme Kasparian, il a décidé de renoncer, une manière d'accepter la condamnation même si son conseil motive la décision autrement. « On a considéré, explique Michaël Corbier, son avocat, que le sort de Kasparian et de mon client étaient liés. Et qu'en l'absence de Kasparian, il fallait être pragmatique. On a été déçus en apprenant que Monsieur Kasparian renonçait à son appel... On se voyait mal se battre seul. Monsieur Conrad a aussi changé de vie. Cette histoire commence à dater. Il n'avait pas non plus envie de replonger. »

    Franck Toutoundjian, Michel Moulin, Jean-François Fortin et Mohamed Regragui, qui ont fait appel, seront, eux, rejugés à partir de lundi, et jusqu'au 5 novembre.


    Source : l'Equipe
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    Message par Admin Mar 5 Nov - 13:27

    Des sanctions aggravées demandées au procès en appel des matches truqués du Nîmes Olympique

    Affaire des matches présumés truqués : le procès  Jean-marc_conrad_1-3280831
    Jean-Marc Conrad

    Dans le procès en appel des matches truqués du Nîmes Olympique, l’avocat général a demandé ce lundi des sanctions plus lourdes qu’en première instance, des peines allant de 10 à 18 mois de prison avec sursis et des amendes allant de 5000 euros à 20000 euros. La défense demande la relaxe.

    le 05/11/2019

    Le procès en appel des matches truqués du Nîmes Olympique s’est achevé ce lundi 4 novembre à la cour d’appel de Paris avec les réquisitions de l’avocat général. La défense a demandé la relaxe.

    Des peines plus lourdes

    Ce dernier a requis des sanctions plus lourdes qu’en première instance.

    Parmi les principaux prévenus de ce procès qui s'était tenu en juin, les anciens propriétaires du Nîmes-Olympique, Jean-Marc Conrad et Serge Kasparian, avaient été condamnés à trois ans de prison dont 18 mois avec sursis et 50 000 euros d’amende. Tout deux avaient décidé de renoncer à leur appel.

    Ce n'est pas le cas de l'ancien patron du club de Caen, Jean-François Fortin, il avait été condamné lui à 15 mois de prison avec sursis. Pour lui, la même peine qu’en première instance a été demandée mais une amende supérieure lui a été réclamée, 20 000 euros et un allongement d’un an de l’interdiction d’exercer au sein d’un club, cinq ans au lieu de quatre. Pour l’avocat général, les faits ont porté atteinte aux valeurs du sport.

    En première instance, ils avaient été reconnus coupables d'avoir cherché à arranger le score de plusieurs matches de la fin de saison 2013-2014 (5 au total) afin d'éviter une relégation en National du club qu'ils venaient de reprendre, aidés par un patron de club amateur.

    Cet intermédiaire c’est Franck Toutoundjian, il avait été condamné à deux ans dont un ferme, et 5.000 euros d'amende. Pour lui, l’avocat général a été plus clément et il a requis 18 mois de prison avec sursis et 5000 euros d’amende ainsi que 5 ans d’interdiction d’exercer au sein d’un club.

    Des peines plus lourdes ont également été requises à l'encontre de deux autres hommes soupçonnés d'avoir joué le rôle d'intermediaire, Michel Moulin, 12 mois avec sursis, 15 000 euros d'amende et 3 ans d'interdiction de (au lieu de 10 mois, 10 000 euros et deux ans) et dix mois avec sursis et 1000 euros d'amende pour Mohamed Regragui au lieu de 8 mois avec sursis.

    Délibéré le 28 janvier

    Mais il faudra attendre encore plusieurs semaines avant de connaitre le verdict dans l’affaire de ces matchs présumés truqués de L2, déclenchée il y a plus de cinq maintenant. Le délibéré sera rendu le 28 janvier 2020.



    Source : France 3 Occitanie

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