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Nîmes Olympique : un service aux abonnés absents
Tout comme les abonnements, les tarifs à la rencontre vont augmenter.
04/07/2018
Une semaine après son lancement, la campagne d’abonnement est vivement critiquée par les supporters.
Démarrage le mercredi 27 juin à 18 h 30. Premier couac à 18 h 43. En raison du lancement de sa campagne d’abonnement, Nîmes Olympique a rapidement vu son site officiel saturé par une multitude de connexions. Le début d’une importante liste de contestations liée au fonctionnement et aux modalités de réservation de son siège au stade des Costières.
Pour son grand retour en Ligue 1 après 25 ans d’attente, le club gardois propose depuis une semaine quatre offres dont une VIP (150 €, 300 €, 400 € et 700 €) pour assister à 19 matches de championnat.
Les anciens abonnés au même niveau que les nouveaux
"Ces tarifs me paraissent raisonnables pour de la Ligue 1 notamment lorsqu’on les compare à ceux pratiqués par d’autres clubs, note Thibault Houspic, supporter exilé à Paris qui souhaite prendre un abonnement pour le geste. Certes, la hausse par rapport aux saisons passées est spectaculaire, mais il faut se souvenir que les tarifs des deux saisons précédentes étaient particulièrement bas."
Des prix relativement corrects mais où nouveaux et anciens abonnés sont au même niveau. "Je suis encarté en tribune est depuis 2006, explique Hervé Tabeno. J’ai connu le National, la Ligue 2 et je vais payer le même prix que le spectateur qui est venu voir quatre matches ces dix dernières années ! Les anciens abonnés n’ont aucun avantage. Encore plus terrible, je paye aussi cher pour mon fils de 11 ans que pour moi." En effet, comme depuis quelques saisons maintenant les demi-tarifs pour les enfants et les étudiants sont aux... abonnés absents !
L’offre nîmoise est dans la moyenne
Lors de la saison précédente, le club, alors en Ligue 2, proposait déjà quatre tarifs (60 €, 135 €, 210 €, 525 €). Désormais à l’échelon supérieur, les dirigeants nîmois ont adapté leurs prix en fonction du spectacle et des autres écuries de Ligue 1. À titre comparatif avec les clubs aux budgets se rapprochant le plus de NO, la différence globale est mince. Pour un tarif plein nouvel abonné grand public, il faut débourser entre 210 € et 560 € à Amiens, 120 € à 580 € à Dijon, 145 € à 470 € à Guingamp, 310 € à 565 € à Angers, 144 € à 1 186 € à Caen ou 199 € à 799 € à Reims. Du côté des “voisins”, Toulouse propose trois offres à 189 €, 369 € et 529 € quand Montpellier en propose sept de 80 € à 180 € derrière les buts, de 130 € à 850 € en tribune latérale. Au Vélodrome, pour les matches de Marseille, les tarifs varient de 170 € en virage à 1 040 € en tribune officiel. La quasi-totalité de ces clubs proposent un paiement en plusieurs fois et par internet, des tarifs pour anciens abonnés, des offres réduites, un pack famille et des avantages sur la boutique et des réductions chez les partenaires.
Autre constat, les nouveaux venus choisissent leur place de manière quelque peu archaïque. Sur le formulaire, il faut décider du travers (correspondant à des blocs de 900 places en moyenne pour les tribunes latérales) et l’emplacement approximatif (haut, milieu ou bas). Le reste dépend du bon vouloir du service billetterie qui aura donc un travail gigantesque.
Les facilités de paiement supprimées
"Je suis abonné en secteur N (tribune sud) depuis 10 ans, liste Fabrice Mateo. Mon fils l’était aussi dans un autre secteur et souhaite nous rejoindre tout comme un cousin et son fils. Il est impossible de savoir si nous serons ensembles. C’est la surprise…"
Plus sévèrement critiquées, les modalités concernant les conditions de (ré)abonnement. "Nous devons payer uniquement par chèque, envoyer le tout seulement par courrier sans la moindre présence aux Costières, regrette le président des Nemausus 2013, Cyril Roure. Une famille de quatre doit débourser 1 200 € en tribune sud, c’est un salaire. Le prix est raisonnable mais son mode de paiement ne l’est pas. Nous ne sommes pas contre le club mais nous attendons des ajustements".
Le manque de facilité de paiement est d’ailleurs critiqué par l’ensemble des groupes de supporters qui souhaitent rencontrer le président Ranif Assaf pour discuter de ces différentes problématiques. Pour l’instant, le club n’a d’ailleurs pas confirmé la tenue d’une réunion le lundi 9 juillet à 14 heures. "Nous avons eu énormément de courrier, souligne le directeur des opérations à NO, Laurent Tourreau. Pour le moment, nous maintenons notre campagne en état. Nous sommes ouverts aux discussions."
Certains supporters regrettent également la sortie simultanée du pack gala avec une place pour Paris, Marseille, Montpellier et Lyon. D’autres s’interrogent sur les avantages de l’abonnement (boutique, réductions, matches de coupes) non indiqués sur le site. Les plus déçus évoquent une campagne, d’"un autre âge", "un refus d’internet sidérant et incompréhensible avec l’activité professionnelle de notre président" ou même "un service digne d’un club de National 3".
La majorité des témoignages s’accorde sur un fait : la copie est à revoir et le club n’a pas su surfer sur la dynamique de la montée.
Source : midi libre
Tout comme les abonnements, les tarifs à la rencontre vont augmenter.
04/07/2018
Une semaine après son lancement, la campagne d’abonnement est vivement critiquée par les supporters.
Démarrage le mercredi 27 juin à 18 h 30. Premier couac à 18 h 43. En raison du lancement de sa campagne d’abonnement, Nîmes Olympique a rapidement vu son site officiel saturé par une multitude de connexions. Le début d’une importante liste de contestations liée au fonctionnement et aux modalités de réservation de son siège au stade des Costières.
Pour son grand retour en Ligue 1 après 25 ans d’attente, le club gardois propose depuis une semaine quatre offres dont une VIP (150 €, 300 €, 400 € et 700 €) pour assister à 19 matches de championnat.
Les anciens abonnés au même niveau que les nouveaux
"Ces tarifs me paraissent raisonnables pour de la Ligue 1 notamment lorsqu’on les compare à ceux pratiqués par d’autres clubs, note Thibault Houspic, supporter exilé à Paris qui souhaite prendre un abonnement pour le geste. Certes, la hausse par rapport aux saisons passées est spectaculaire, mais il faut se souvenir que les tarifs des deux saisons précédentes étaient particulièrement bas."
Des prix relativement corrects mais où nouveaux et anciens abonnés sont au même niveau. "Je suis encarté en tribune est depuis 2006, explique Hervé Tabeno. J’ai connu le National, la Ligue 2 et je vais payer le même prix que le spectateur qui est venu voir quatre matches ces dix dernières années ! Les anciens abonnés n’ont aucun avantage. Encore plus terrible, je paye aussi cher pour mon fils de 11 ans que pour moi." En effet, comme depuis quelques saisons maintenant les demi-tarifs pour les enfants et les étudiants sont aux... abonnés absents !
L’offre nîmoise est dans la moyenne
Lors de la saison précédente, le club, alors en Ligue 2, proposait déjà quatre tarifs (60 €, 135 €, 210 €, 525 €). Désormais à l’échelon supérieur, les dirigeants nîmois ont adapté leurs prix en fonction du spectacle et des autres écuries de Ligue 1. À titre comparatif avec les clubs aux budgets se rapprochant le plus de NO, la différence globale est mince. Pour un tarif plein nouvel abonné grand public, il faut débourser entre 210 € et 560 € à Amiens, 120 € à 580 € à Dijon, 145 € à 470 € à Guingamp, 310 € à 565 € à Angers, 144 € à 1 186 € à Caen ou 199 € à 799 € à Reims. Du côté des “voisins”, Toulouse propose trois offres à 189 €, 369 € et 529 € quand Montpellier en propose sept de 80 € à 180 € derrière les buts, de 130 € à 850 € en tribune latérale. Au Vélodrome, pour les matches de Marseille, les tarifs varient de 170 € en virage à 1 040 € en tribune officiel. La quasi-totalité de ces clubs proposent un paiement en plusieurs fois et par internet, des tarifs pour anciens abonnés, des offres réduites, un pack famille et des avantages sur la boutique et des réductions chez les partenaires.
Autre constat, les nouveaux venus choisissent leur place de manière quelque peu archaïque. Sur le formulaire, il faut décider du travers (correspondant à des blocs de 900 places en moyenne pour les tribunes latérales) et l’emplacement approximatif (haut, milieu ou bas). Le reste dépend du bon vouloir du service billetterie qui aura donc un travail gigantesque.
Les facilités de paiement supprimées
"Je suis abonné en secteur N (tribune sud) depuis 10 ans, liste Fabrice Mateo. Mon fils l’était aussi dans un autre secteur et souhaite nous rejoindre tout comme un cousin et son fils. Il est impossible de savoir si nous serons ensembles. C’est la surprise…"
Plus sévèrement critiquées, les modalités concernant les conditions de (ré)abonnement. "Nous devons payer uniquement par chèque, envoyer le tout seulement par courrier sans la moindre présence aux Costières, regrette le président des Nemausus 2013, Cyril Roure. Une famille de quatre doit débourser 1 200 € en tribune sud, c’est un salaire. Le prix est raisonnable mais son mode de paiement ne l’est pas. Nous ne sommes pas contre le club mais nous attendons des ajustements".
Le manque de facilité de paiement est d’ailleurs critiqué par l’ensemble des groupes de supporters qui souhaitent rencontrer le président Ranif Assaf pour discuter de ces différentes problématiques. Pour l’instant, le club n’a d’ailleurs pas confirmé la tenue d’une réunion le lundi 9 juillet à 14 heures. "Nous avons eu énormément de courrier, souligne le directeur des opérations à NO, Laurent Tourreau. Pour le moment, nous maintenons notre campagne en état. Nous sommes ouverts aux discussions."
Certains supporters regrettent également la sortie simultanée du pack gala avec une place pour Paris, Marseille, Montpellier et Lyon. D’autres s’interrogent sur les avantages de l’abonnement (boutique, réductions, matches de coupes) non indiqués sur le site. Les plus déçus évoquent une campagne, d’"un autre âge", "un refus d’internet sidérant et incompréhensible avec l’activité professionnelle de notre président" ou même "un service digne d’un club de National 3".
La majorité des témoignages s’accorde sur un fait : la copie est à revoir et le club n’a pas su surfer sur la dynamique de la montée.
Source : midi libre
Radio France - Hajera Mohammad
Le paiement en 3 fois va être mis en place.
