NÎMES OLYMPIQUE - Nouvelle année, nouveau départ.
Après une série de quatre défaites, les Crocos sont repartis de l’avant en battant Nantes (1-0).
Sofiane Alakouch félicité par ses partenaires après son but (photo Anthony Maurin / Objectif Gard)
Avec la victoire d’hier soir face à Nantes, le Nîmes Olympique a fait un nouveau pas vers le maintien.
Cette troisième victoire de la saison au stade des Costières n’a pas le même éclat que le retentissant succès contre Marseille (3-1) ou la démonstration contre Amiens (3-0), mais elle a une valeur identique. Trois points, c’est bien le plus important et cela permet aux Crocos de repartir de l'avant après deux défaites en Ligue 1 (Lille et Rennes).
Chance, talent et grinta
Ce résultat, le Nîmes Olympique le doit à la gnaque affichée, notamment en première période, par ses joueurs. Alakouch, Alioui et Ripart en tête. Dès le coup d’envoi, ils ont sauté au bec des Canaris, qui ne manquent pourtant pas de talent. Un engagement et une débauche d'énergie qui s'est payée forcement en seconde période, comme l’a noté Bernard Blaquart, l’entraîneur nîmois : « La rencontre était plus décousue en deuxième mi-temps ». Beaucoup de grinta mais peu d’occasion, hormis sur les corners de Savanier. Dans le jeu, les Crocos n’ont pas beaucoup inquiété Tatarusanu. Seulement 2 des 11 tirs nîmois ont été cadrés.
Alors, il a fallu un peu de chance, comme sur cette tête du Nantais Coulibaly, repoussée par la transversale nîmoise. Et du talent aussi. Celui de Bernardoni en particulier, quand il a détourné sur le poteau une tentative de Rongier. Et puis, un peu de réussite sur la frappe d’Alakouch, déviée par Pallois, qui se transforme en but.
Sans oublier que Nantes a joué 45 minutes à 10, après une expulsion un peu sévère. Pour autant, à l’image d’Alakouch, Nîmes n’a rien volé. Le défenseur des Crocos, auteur une performance XXL, ne boudait pas son plaisir : « C’est un jour qui va rester dans ma mémoire. ». Le Nîmois était au four et au moulin, il aurait même pu être passeur si Bouanga avait converti son offrande. La prestation du latéral droit a aussi beaucoup plu à son entraîneur : « Sofiane mérite une note de 11/10 ».
Un sixième "clean shit"
Et puisque l’on évoque la défense, il est également intéressant de constater que pour la sixième fois de la saison, les Crocos n’ont pas encaissé de but. Ce matin le Nîmes Olympique est onzième et compte 26 points après 19 matches avec deux rencontres à suivre à domicile. Les futurs adversaires étant Toulouse (14e) et Angers (15e) - des adversaires à la portée des Gardois -, le maintien pourrait être assuré bien avant toutes les prédictions.
Source : Norman Jardin - OG
Après une série de quatre défaites, les Crocos sont repartis de l’avant en battant Nantes (1-0).
Sofiane Alakouch félicité par ses partenaires après son but (photo Anthony Maurin / Objectif Gard)
Avec la victoire d’hier soir face à Nantes, le Nîmes Olympique a fait un nouveau pas vers le maintien.
Cette troisième victoire de la saison au stade des Costières n’a pas le même éclat que le retentissant succès contre Marseille (3-1) ou la démonstration contre Amiens (3-0), mais elle a une valeur identique. Trois points, c’est bien le plus important et cela permet aux Crocos de repartir de l'avant après deux défaites en Ligue 1 (Lille et Rennes).
Chance, talent et grinta
Ce résultat, le Nîmes Olympique le doit à la gnaque affichée, notamment en première période, par ses joueurs. Alakouch, Alioui et Ripart en tête. Dès le coup d’envoi, ils ont sauté au bec des Canaris, qui ne manquent pourtant pas de talent. Un engagement et une débauche d'énergie qui s'est payée forcement en seconde période, comme l’a noté Bernard Blaquart, l’entraîneur nîmois : « La rencontre était plus décousue en deuxième mi-temps ». Beaucoup de grinta mais peu d’occasion, hormis sur les corners de Savanier. Dans le jeu, les Crocos n’ont pas beaucoup inquiété Tatarusanu. Seulement 2 des 11 tirs nîmois ont été cadrés.
Alors, il a fallu un peu de chance, comme sur cette tête du Nantais Coulibaly, repoussée par la transversale nîmoise. Et du talent aussi. Celui de Bernardoni en particulier, quand il a détourné sur le poteau une tentative de Rongier. Et puis, un peu de réussite sur la frappe d’Alakouch, déviée par Pallois, qui se transforme en but.
Sans oublier que Nantes a joué 45 minutes à 10, après une expulsion un peu sévère. Pour autant, à l’image d’Alakouch, Nîmes n’a rien volé. Le défenseur des Crocos, auteur une performance XXL, ne boudait pas son plaisir : « C’est un jour qui va rester dans ma mémoire. ». Le Nîmois était au four et au moulin, il aurait même pu être passeur si Bouanga avait converti son offrande. La prestation du latéral droit a aussi beaucoup plu à son entraîneur : « Sofiane mérite une note de 11/10 ».
Un sixième "clean shit"
Et puisque l’on évoque la défense, il est également intéressant de constater que pour la sixième fois de la saison, les Crocos n’ont pas encaissé de but. Ce matin le Nîmes Olympique est onzième et compte 26 points après 19 matches avec deux rencontres à suivre à domicile. Les futurs adversaires étant Toulouse (14e) et Angers (15e) - des adversaires à la portée des Gardois -, le maintien pourrait être assuré bien avant toutes les prédictions.
Source : Norman Jardin - OG