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    LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020

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    LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020 - Page 2 Empty Re: LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020

    Message par Admin Ven 6 Sep - 9:59

    Les Crocos des Balkans.

    Un exemple de l’internationalisation de la Ligue 1 Conforama avec le Nîmes Olympique.

    Dans sa deuxième saison consécutive à cet échelon, le club gardois a été déniché deux offensifs en Macédoine et en D2 allemande ; à savoir Stojanovski et Duljevic.

    Des Crocos qui jusqu’ici n’avaient eu comme principale recrue exotique que l’international Espoirs grec, né en Allemagne, Panayotis Vlachodimos, arrivé en prêt de l’Olympiacos à l’hiver 2015 (et reparti en D3 allemande, cet été).                                                                  

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    Vlatko Stojanovski

    Vlatko Stojanovski (22 ans), qui débarque avec le titre de meilleur buteur du championnat de Macédoine avec le FK Renova sur sa carte de visite, a été le premier des deux attaquants à signer à Nîmes début juillet. Avec une seule apparition (23' face à Nice, 1-2), Stojanovski n'a encore pu faire parler son talent de buteur.

    Trois semaines plus tard, le milieu offensif international bosnien (19 sélections), Haris Duljevic (25 ans), lui a emboîté le pas. Après deux saisons au Dynamo Dresde, le joueur des Balkans qui avait déjà un peu goûté à la Ligue 1 Conforama lors d’un récent match amical face au Paris SG (1-6).

    LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020 - Page 2 1920-duljevic-mercato-L1C-autres
    Haris Duljevic

    Duljevic  est excellent depuis le début de la saison avec Nîmes (4 matches dont 2 titulaires) mais aussi avec sa Sélection Bosnienne (buteur -tir cadré et doublement contré- et passeur décisif, crochet et centre millimétré- jeudi soir face au Liechtenstein 5-0),  et peut devenir une belle révélation des crocos du revenant Laurent Boissier, dénicheur de talents.


    Source : NO CSF avec la LFP
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    LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020 - Page 2 Empty Re: LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020

    Message par Admin Ven 6 Sep - 22:47

    NÎMES OLYMPIQUE - Pierre Laurent, ex-secrétaire national du PCF, vante les mérites de Kevin Denkey.

      6 septembre 2019

    Pierre Laurent, sénateur et président du conseil national du Parti communiste français aime le foot. Il aime tellement le foot qu'il a même prêté une attention toute particulière au Nîmes Olympique et à l'un de ses joueurs qui fait sensation depuis deux matches : Kevin Denkey.

    Sur son blog, comme de nombreux acteurs du monde politique, Pierre Laurent prend régulièrement la plume pour distiller quelques réflexions sur l'actualité et ses passions ; notamment footballistiques.

    Ce vendredi, l'ex-secrétaire national du Parti communiste a rappelé son attachement au foot mais pas celle qui "se mesure à l’aune de l’argent, où l’être humain, son histoire, sa formation, son devenir se mesurent à coup de millions. Le joueur professionnel devient une marchandise. Un produit financier avec des « prêts avec option d’achat », des « clauses de rachat prioritaire », des « pourcentages à la revente »."

    Et de poursuivre : "Le mercato (période pendant laquelle, à l’inter-saison ou lors de la trêve hivernale, les clubs peuvent vendre et acheter des joueurs) qui vient de se terminer pour cet été a généré près de 6,6 milliards d’euros de ventes dans le Top 5 des championnats européens. Deux fois plus qu’il y a cinq ans ! Je n’aime pas cette histoire là, celle où l’argent pourrit tout."

    L'occasion de rebondir sur le Nîmes Olympique : "Le football peut raconter une autre histoire. Je pense à Kevin Denkey, ce jeune footballeur togolais de 18 ans, arrivé en France à 12 ans comme migrant, « mineur isolé », comme l’on dit dans les statistiques. C’est-à-dire sans parents, ni famille… Recueilli et hébergé par une association en région lyonnaise, il joue au foot et intègre le centre de formation du Nîmes Olympique où il signe un contrat professionnel. Kevin Denkey vient de marquer deux buts en deux matchs de championnat de Ligue 1. Il va revenir dans son pays ce week-end pour jouer avec la sélection nationale du Togo un match qualificatif pour la prochaine Coupe du monde. Tous les jeunes migrants comme lui n’ont pas cette chance là. Mais j’aime son histoire, elle est humaine. J’aime ce football là."

    Source : OG
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    LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020 - Page 2 Empty Re: LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020

    Message par Admin Sam 7 Sep - 21:21

    NÎMES OLYMPIQUE - Théo Valls au sujet d’Antonin Bobichon : « Ça me fait un peu chier qu’il soit parti ».

    LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020 - Page 2 A3cc9710
    Ici contre Nice, Théo Valls a dû attendre sa deuxième saison en Ligue 1 pour débloquer son compteur (Photo Anthony Maurin)

    Période de trêve internationale oblige, les Crocos sont au repos ce week-end après avoir obtenu leur premier succès de la saison, la semaine dernière, face à Brest (3-0). Un match où Théo Valls, formé au club, a débloqué son compteur dans l'élite. Le milieu revient sur ce but mais aussi sur l'intersaison agitée et son avenir au Nîmes Olympique, où il lui reste un an de contrat.

    Objectif Gard : Qu'avez-vous ressenti après avoir marqué votre premier but en Ligue 1 ?

    Théo Valls : Ça fait plaisir car je l'attendais depuis un moment. Marquer à la maison devant le public avec un match qui se passe bien, c'était parfait comme moment.

    Et en plus du droit...

    Je n'ai pas réfléchi ! C'est quand on le fait à l'instinct que ça rentre. J'ai vu qu'il y avait la place car il n'y avait personne devant moi. Je me suis retourné et je ne me suis pas posé de question. C'est rentré.

    Est-ce que vos partenaires vous ont chambré ?

    Un petit peu, oui. Ils ne s'attendaient pas à ce que je marque du pied droit. En général, nous les gauchers avons un peu plus de mal avec notre mauvais pied à l'inverse des droitiers.

    Plus sérieusement, vous aviez déclaré la saison dernière qu'il manquait ce but pour la confiance. Vous le marquez tôt cette saison. C'est bon signe ?

    J'espère mais ce n'est pas une fin en soi. Au contraire, faut continuer et renouveler ce genre de prestations. Même si je n'avais pas marqué, je pense que dans l'ensemble j'ai fait plutôt un bon match. Quand il y a un but en plus, c'est super. Ça fait du bien au moral.

    Après les départs de Savanier, Bobichon, Ferri et Valdivia, vous êtes le seul rescapé du milieu par rapport à la saison dernière. Comment le vivez-vous ?

    Les départs de Téji (Savanier) et de Jo (Ferri) on s'y attendait quand même. Après Bobich', il avait fait une fin de saison exceptionnelle. On sentait qu'il pouvait partir. Moi ça me fait plaisir de rester ici encore cette année.


    LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020 - Page 2 15bb9010
    Amis sur le terrain et dans la vie, Antonin Bobichon et Theo Valls avaient signé leur premier contrat professionnel ensemble en 2015 (Photo Baptiste Manzinali / Objectif Gard)

    Vous étiez très proche d'Antonin Bobichon, son départ vous a-t-il affecté ?

    C'était mon ami du foot, de tous les jours. Ça faisait un moment que l'on se connaissait. On était toujours ensemble. Chaque fois qu'il y avait une sortie, je la faisais avec lui. C'est vrai que ça me fait un peu chier qu'il soit parti. Même sur le terrain, on avait des automatismes que l'on a travaillé depuis des années. Après, je suis content pour lui. On va vite se revoir.

    Avez-vous hésité vous aussi à un moment donné à partir ?

    J'aurais pu. Il y avait des propositions intéressantes mais après je suis bien ici donc je voulais continuer l'aventure avec le club. Je m'entends bien avec tout le monde et je sentais que le coach me faisait confiance. J'avais envie de lui rendre et d'essayer de m'imposer définitivement. L'année dernière, la concurrence était rude et peut-être que ça m'a fait progresser. J'ai à cœur de faire beaucoup de matches et d'apporter à l'équipe.

    "Découvrir autre chose, ça serait bien pour moi"

    Avec les arrivées de Lucas Deaux, Lamine Fomba et Sidy Sarr : il y aura encore de la concurrence cette année...

    Ils ont beaucoup de qualités aussi. L'année dernière ce n'était pas pareil parce que c'était des amis à moi. Téji c'était un ami en chambre, Bobich' aussi, Jo ça a direct marché et on est toujours en contact. Ce sont des bons mecs qui sont arrivés. La complicité va se faire aussi avec eux.

    La prestation réalisée face à Brest a rassuré les supporters. Vous aussi personnellement ?

    C'est encourageant car on doutait un peu au début mais on n'a pas eu de matches faciles. Il faut trouver les automatismes sur le terrain. Petit à petit on travaille. Il y a une équipe de bosseurs donc ça va le faire.

    Vous êtes le seul joueur de l'effectif à qui il reste un an de contrat (juin 2020). Vous comptez prolonger ?

    Il y a eu des discussions pour des négociations. Aujourd'hui c'est à l'arrêt. Peut-être qu'à un moment donné j'aurai envie de découvrir autre chose et que ça serait bien pour moi. Ici, je connais tout le monde et j'ai ma famille. Après, beaucoup d'amis sont partis, il en reste encore quelques uns. On va voir comment ça va se dérouler. Si c'est vraiment intéressant je resterai ici, sinon ce n'est pas grave. Pour moi, le plus important c'est de rester en Ligue 1

    Source : OG
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    Message par Admin Mer 11 Sep - 15:24

    Zinedine Ferhat, le gros coup du mercato estival ?
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    LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020 - Page 2 FBL-FRA-LIGUE1-NIMES-BREST-1568189814-1024x667
    Zinedine FERHAT est en train de se faire un nom en Ligue 1 Conforama


    Beaucoup d’observateurs ont critiqué le mercato estival du Nîmes Olympique.

    Il faut reconnaître que les Gardois ont perdu un certain nombre d’éléments importants comme Téji Savanier, Jordan Ferri, Sada Thioub, Denis Bouanga, Antonin Bobichon ou encore Rachid Alioui.  
                                                                                                                                                     
    Dans le sens des arrivées, Nîmes a surtout recruté en Ligue 2 et a réalisé quelques paris à l’étranger. Parmi les nouvelles têtes venues de l’antichambre de la Ligue 1, Zinedine Ferhat est assurément le plus beau coup réalisé par Laurent Boissier.  
                                                                   
    Le directeur sportif des Crocodiles a réussi à attirer un des meilleurs passeurs de Ligue 2 (37 offrandes lors des trois dernières saisons) pour 0 euro.
                                                                               
    Après 4 rencontres de Ligue 1, il apparait déjà clairement que l’international algérien est une recrue de premier plan. À l’aise sur son aile, cet esthète bonifie le jeu offensif, fait briller ses coéquipiers et marque également. Il a d’ailleurs été nommé parmi les 3 meilleurs joueurs de L1 pour le mois d’août.  
                                                                                                                                     
    A 26 ans, Ferhat semble armé pour aller beaucoup plus haut que le Nîmes Olympique.
                     
    Les supporters gardois doivent donc profiter de ce talent tant qu’ils peuvent avant que leur club de cœur réalise sans doute une belle affaire financière avec ce grand talent.


    Source : one football


    Dernière édition par Admin le Jeu 12 Sep - 15:05, édité 1 fois
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    Message par Admin Jeu 12 Sep - 15:04

    Le Croco Sofiane Alakouch veut "être plus décisif"

    LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020 - Page 2 Image
    Sofiane Alakouch a failli marquer son deuxième but en pro contre Brest.

    Le  12/09/2019

    Les Nîmois jouent à Dijon, samedi à 20 h lors de la 5e journée de Ligue 1. Le latéral droit de 21 ans, formé au club, aspire à progresser sur les plans physique et technique.
    Cela fait trois saisons qu’il est titulaire à Nîmes Olympique, presque dans la plus grande discrétion. De nature timide, Sofiane Alakouch est beaucoup plus expressif sur le terrain où il arpente son couloir. "Je suis un latéral offensif, j’aime aller de l’avant. Il faut maintenant que je me montre plus décisif, que ce soit sur les passes ou les buts. Contre Brest, lors du dernier match, je n’étais pas loin…"
    Proche de signer sa deuxième réalisation en professionnel après sa première réalisation contre Nantes, la saison passée, du pied gauche… Sa dernière assistance date, elle, de la Ligue 2. Il ne faut pas oublier non plus que le Nîmois de naissance n’a que 21 ans et tout l’avenir devant lui avec une importante marge de progression.
    Deux blessures alors qu’il était appelé chez les Espoirs
    Ses qualités avaient d’ailleurs tapé dans l’œil de Sylvain Ripoll qui l’avait sélectionné chez les Espoirs français. " Je n’ai pu honorer qu’un rassemblement car, malheureusement, j’ai été blessé ensuite chaque fois que j’ai été appelé, regrette l’enfant du Chemin Bas d’Avignon. Je regarde les matches, il y a une nouvelle génération et j’espère y retourner. Je n’ai pas eu de contact avec le sélectionneur mais il y avait son adjoint lors de notre match à Monaco." Sofiane avait été également retenu avec le Maroc mais il n’a pas donné suite pour le moment. "Je n’ai pas pris de décision avec ma famille, c’est trop tôt."
    Sa priorité, c’est Nîmes Olympique et sa deuxième saison en Ligue 1. "Pour la première et pour mon âge, je trouve que je m’en suis bien sorti. Le point noir, ce sont mes deux blessures qui font que cela a été dur mentalement et physiquement", explique le Nîmois. Il sait donc que c’est sur ce point qu’il doit travailler. "Je dois me renforcer sur le plan physique, cela passe par du travail en salle et par un peu de musculation", consent le latéral droit des Crocos, confiant pour l’avenir.
    Encore deux ans de contrat
    Même s’il refuse pour l’instant de se projeter au-delà des deux ans de contrat qu’il lui reste. Et quand on s’étonne que son nom n’ait pas été évoqué pendant le mercato, il joue la surprise. "C’est que je n’ai rien eu, répond-il dans un demi-sourire. Pour l’instant, je suis bien à Nîmes et je n’ai pas de plan de carrière, ni de clubs qui me font rêver." Il aspire néanmoins à évoluer dans un grand club un jour et a été un peu déçu de voir des joueurs partir de Nîmes Olympique. "La saison dernière, on avait gardé le groupe qui était monté en Ligue 1 et faisait notre force. Il faut le temps que les joueurs arrivants s’adaptent à notre style de jeu et qu’on trouve nos automatismes ensemble", explique Sofiane.
    Il est d’autant mieux placé pour en parler qu’il a perdu son binôme en chambre et sur le terrain, Sada Thioub. "On avait une vraie complicité mais je m’entends déjà très bien avec Zinedine Ferhat, que ce soit sur le terrain et dans la vie", détaille le jeune homme qui n’est pas étranger au bon début de saison de son partenaire.
    "Collectivement, la victoire contre Brest nous a fait du bien. Elle a été acquise avec la manière. Je suis confiant pour le maintien et pourquoi pas faire aussi bien que la saison dernière." Avec un Sofiane Alakouch, cette fois, plus décisif ?

    Duljevic blessé
    Bernard Blaquart, l’entraîneur nîmois, est dans l’incertitude quant au groupe qui se déplacera à Dijon, samedi. La certitude, c’est que Haris Duljevic, l’attaquant bosnien, n’en fera pas partie. Entré en jeu, trente minutes, en sélection dimanche, il s’est fait une élongation à la cuisse et sera absent "un mois", d’après son coach. Il s’est fait injecter du PRP (plasma riche en plaquettes), mercredi, pour accélérer la cicatrisation.
    Zinédine Ferhat est rentré, mercredi après-midi d’Algérie, Kévin Denkey n’est pas encore revenu du Togo, Vlatko Stojanovski qui n’est pas entré en jeu avec la Macédoine, a participé normalement à l’entraînement. Ce qui n’est pas le cas de Sidy Sarr, resté aux soins pour une douleur à la cuisse. Loïc Landre (genou) et Lucas Dias (nez) n’ont pas fini la séance.                                            
    Le reste de l’effectif est disponible.

    Source : LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020 - Page 2 Mobile


    NÎMES OLYMPIQUE - Sofiane Alakouch :    « Ça fait un petit vide dans les vestiaires ».

    13 septembre 2019

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    Sofiane Alakouch veut être plus décisif

    Titulaire au poste de latéral droit des Crocos depuis 2016, le Nîmois revient sur le début de saison de son équipe. Le discret défenseur évoque également sa première saison en ligue 1, les départs de ses copains et son envie de retrouver l’équipe de France Espoirs.

    Objectif Gard : Quel regard portez-vous sur la saison dernière, votre première en ligue 1 ?                                                                                                                                                          
    Sofiane Alakouch : J’ai bien commencé parce que j’étais bien physiquement et mentalement. Après, il y a eu des moments un peu plus compliqués, avec deux blessures qui m’ont un peu freiné. Le point noir, c’est avec l’équipe de France Espoirs. J’ai été appelé deux ou trois fois, mais avec la blessure je n’ai pas pu y aller. Ça a été dur à encaisser. Mais avec le recul, je pense que c’était une bonne saison. J’en suis très content.

    Quels sont vos objectifs personnels cette saison ?                                                                                        
    Faire mieux que l’année dernière et j’aimerais retrouver le groupe de l’équipe de France Espoirs. Je veux faire mes preuves avec eux.

    Avez-vous toujours des contacts avec le sélectionneur ?                                                                                
    J’ai eu l’entraîneur adjoint qui est venu nous voir Paul et moi, contre Monaco. Je ne suis pas loin du groupe mais pas dedans non plus.

    « Je suis un peu déçu de les voir partir »

    Envisagez-vous de jouer avec le Maroc ?                                                                                              
    Pour l’instant je prends mon temps, je ne veux pas me presser. Je suis allé une fois avec la sélection marocaine. Là, j’ai envie de jouer avec l’équipe de France.

    Comment jugez-vous le début de saison des Crocos ?                                                                                        
    Ça a l’air plus compliqué que l’année dernière. Il faut attendre que les nouveaux s’adaptent au style de jeu de l’équipe. La première victoire contre Brest va nous faire du bien au moral et lancer notre saison.

    Beaucoup de vos coéquipiers sont partis. Comment le vivez-vous ?                                                        
    Je ne m’attendais pas à faire toute ma carrière avec eux. C’est vrai que je suis un peu déçu de les voir partir et que ça fait un petit vide dans le vestiaire. Mais ça va, ce n’est rien de grave.                                                      

    LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020 - Page 2 Images?q=tbn:ANd9GcR2mMpphK9wl0Hq95rOroJVpr5_ncxC8MPKV2dVbtF5NCOArxMZ
    La joie du buteur, face à Nantes, le 16 janvier 2019 (photo Anthony Maurin)

    Ça donne des envies de partir aussi ?                                                                                                        
    Non, pas forcément. Je suis bien à Nîmes, tant que je joue au football.

    Votre jeu a évolué depuis quelques mois. Vous êtes plus offensif...                                                        
    J’ai toujours été porté vers l’avant. Je suis un latéral très offensif. Maintenant, j’ai plus envie d’être décisif, c’est pour cela que je joue plus haut sur le terrain. J’ai envie de donner des passes décisives et de marquer, pourquoi pas. J’ai failli marquer contre Brest, mais avec un peu plus de réussite ça va rentrer.

    Quels sont les domaines où vous pensez devoir progresser ?                                                                            
    Il y toujours quelque chose à travailler. Physiquement, je dois être plus solide, plus costaud. J’y travaille.

    « Pourquoi pas faire comme la saison dernière ? »

    On a l’impression que l’entente est bonne avec Ferhat qui joue dans votre couloir droit. Qu'en pensez-vous ?                                                                                                                      
    Quand Zinedine est arrivé on a tout de suite eu un bon contact. On peut dire que nous sommes très amis. C’est vrai que j’aime bien avoir une bonne relation avec celui qui joue à mes côtés. C’est aussi mon copain de chambrée en déplacement. Il a remplacé Sada (Thioub, NDLR).

    L’objectif du club est-il toujours le maintien en ligue 1 ?
    Bien sûr, mais pourquoi ne pas faire comme la saison dernière ?

    À Dijon, vous avez la possibilité de distancer un adversaire direct. C’est un premier tournant de la saison ?                                                                                                                        
    C’est vrai que c’est un match important. Ça serait bien d’enchaîner et commencer une série. Si nous devons prendre des points, autant que ce soit contre ce genre d’équipe. Nous les avons joué en match amical et ça n’a pas été facile du tout (victoire de Dijon, NDLR). Il ne faut pas les sous-estimer.


    Propos recueillis par Norman Jardin (OG)
    [/size]


    Dernière édition par Admin le Mer 18 Sep - 9:21, édité 3 fois
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    Message par Admin Ven 13 Sep - 9:45

    Ligue 1: Boissier, la démission puis la rédemption à Nîmes  
                     
    LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020 - Page 2 AAGRdgm
    Le directeur sportif du Nîmes olympique Laurent Boissier (d) avec son président Rani Assaf, le 4 mai 2018 au stade des Costières                                

    "C'était une décision égoïste": le directeur sportif de Nîmes Olympique, Laurent Boissier, revient auprès de l'AFP sur sa démission, au début de l'été, puis son retour en fonction au sein de son club de toujours, cette semaine.      
                                                       
    On ne saura pas quel déclic l'a fait revenir. Qu'est ce qui a changé pour qu'il revienne sur sa décision du 10 juillet? "Pas grand chose, explique-t-il. Rien dans le fonctionnement du club ne m'a poussé à partir".                                                                                                                            
    "J'aimerais pouvoir dire qu'il y avait ceci ou cela, mais non, ce ne serait pas vrai, assure-t-il. Je l'avais dit lors de ma démission, la vie ne s'arrête pas au football".                                                    
    Boissier avait simplement un grand sentiment de lassitude. "C'était réfléchi", dit-il à propos de sa démission, évoquant "le besoin d'une prise de conscience sur le sens de ma vie. Je l'avais déjà dit au mois de mars, je me sentais fatigué, je n'avais plus l'énergie pour accomplir ma tâche".                                                                                    

    - "On ne divorce pas d'un ami" -                              
    De l'énergie, il en faut beaucoup à Nîmes, qui tourne avec sept salariés hors joueurs et staff technique, contre plus de 180 pour l'Olympique de Marseille, par exemple.                    
    Boissier évoque "un mode de fonctionnement unique en France et en Europe, qui implique beaucoup d'investissement personnel".                        
    "Mais depuis quatre ans avec Rani Assaf (le président du club), cela fonctionne bien", assure-t-il.                                                                    
    Pas d'ombres entre Assaf et Boissier. "J'ai toujours ressenti un réel attachement et de la confiance de sa part", dit le directeur sportif à propos de son président, "et on ne divorce pas d'un ami. Car c'est mon patron, mais c'est aussi un ami."                                                                          
    Bernard Blaquart, l'entraîneur, était un peu plus froissé par ce départ fracassant.                                          
    "Je comprends ces regrets, commente Boissier. On fait du bon boulot ensemble, Bernard avait le droit de se poser des questions, mais il connaissait ma fatigue."                                                            
    Si le coach a pesté contre son départ, "il a été un peu excessif, poursuit l'ex-démissionnaire. Recruter prend parfois du temps. Moi aussi, j'aurais aimé boucler notre recrutement plus tôt, mais notre mercato est réussi".                          
    Boissier ne pense pas que partir en plein mercato frisait la faute professionnelle.
                                   
    - "Pas un coup de tête" -                                                  
    "A refaire, je prendrais la même décision, mais je n'aurais pas attendu aussi longtemps, juge-t-il. Ce n'est jamais le bon moment."                          
    Et il rappelle que le mercato gardois était déjà bien avancé au moment où il a quitté le club. "Juillet-août, c'est la finalité du transfert, mais tout le travail se fait en amont. Les transferts de Sidy Sarr, Lamine Fomba, Lucas Deaux... J'avais tout préparé. Les recrues ne sont pas arrivées à Nîmes par hasard", souligne-t-il.                  
    Des regrets sur cette courte séparation, Laurent Boissier "en a, forcément, mais ce n'était pas un coup de tête. Je n'ai rien calculé, juste par égoïsme, mon bien être à moi", rembobine-t-il.          
    "On n'est pas des gens d'image, on est loin de tout cela, on ne calcule pas, ça s'est fait naturellement (son retour). Cela a été officialisé dans les dernières heures (du mercato), mais je ne me suis jamais caché".                    
    Il était déjà de présent à l'entraînement à partir du 20 août, ainsi qu'aux matches face à Nice (défaite 2-1) et Brest (victoire 3-0), fin août.        
    "Nîmes Olympique, c'est ma vie, ma passion, explique-t-il pour conclure ce drôle de chapitre. Je bosse dans ce club depuis 15 ans, je suis né à Nîmes, j'ai grandi, ici, j'y ai mes amis. Ma place est là".  

    [LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020 - Page 2 AAGRoO5
    Le directeur sportif nîmois Laurent Boissier a assisté à la victoire des siens contre Brest aux Costières, le 31 août 2019

    Source : AFP
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    LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020 - Page 2 Empty Re: LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020

    Message par Admin Mer 18 Sep - 4:32

    Le footballeur Renaud Ripart donne son nom au stade de La Calmette.

    LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020 - Page 2 Inauguration-stade-Ripart-La-Calmette-17-9-2019-photo-Norman-Jardin-VIII-e1568746168974-390x220
    Renaud Ripart et la plaque du stade portant son nom

    17/09/2019

    L’attaquant et vice-capitaine de Nîmes Olympique Renaud Ripart était à La Calmette, mardi soir, pour donner son nom à l’enceinte sportive du village.


    Vingt-six ans et déjà un stade à son nom. Renaud Ripart était à La Calmette, mardi soir, pour la nomination officielle de l’enceinte sportive du village.

    "Ça fait 57 ans que le stade existe et il n’avait pas de nom, indique Jacques Bollègue, le maire de la Calmette. Virginie Razzano a parrainé nos courts de tennis ce week-end, c’est bien pour le village d’accueillir de grands sportifs comme ça."

    Un match amical face aux enfants du club

    Enfant du cru, travailleur acharné, homme accessible et populaire, Renaud Ripart s’est imposé comme l’un des chouchous du public nîmois. "C’est l’un des symboles du sport local, appuie Jacques Bollègue. Il représente toutes les valeurs de combativité et de fair-play que nous voulons transmettre aux enfants."

    Avant que le cordon ne soit symboliquement coupé, les jeunes licenciés du club ont disputé un match amical face à Renaud Ripart, quelques-uns de ses coéquipiers et dirigeants de Nîmes Olympique, aussi présents pour l’occasion. Un temps mis en échec par les enfants, les professionnels ont fini par trouver la faille grâce à l’inévitable Ripart, qui a célébré son but d’un salut de torero, acclamé par la foule.

    Source : ML

    EN IMAGES - Renaud Ripart a son stade à La Calmette !

    LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020 - Page 2 Inauguration-stade-Ripart-La-Calmette-17-9-2019-photo-Norman-Jardin-IV-e1568745622131
    Renaud Ripart a répondu aux nombreuses sollicitations (photo Norman Jardin)

    De son vivant, le Croco a désormais un stade qui porte son nom. Celui de La Calmette qui a été rebaptisé ce mardi soir.

    « Ripart arrive ! Ripart arrive ! » Les enfants de La Calmette étaient aux anges quand le Croco a débarqué. Véritablement assailli par ses fans, petits et grands, le joueur a répondu aux nombreuses sollicitations (autographes et selfies).

    Mais il n’était pas venu tout seul puisque Bernardoni, Depres, Valls, Philippoteaux, et Paquiez mais aussi le kiné Anthony Lombardo et Laurent Toureau, le directeur des opérations du Nîmes Olympique l'avaient accompagnés.

    LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020 - Page 2 Inauguration-stade-Ripart-La-Calmette-17-9-2019-photo-Norman-Jardin-III-e1568745717905
    La cape était aussi de le fête (photo Norman Jardin)

    Après un petit match face aux enfants du club, et un lâcher de ballons, la plaque du stade Renaud-Ripart a été dévoilée devant 200 personnes environ. « C’est une grande joie et une fierté », a déclaré l'attaquant.

    Il y avait déjà des stades nommés Jean-Pierre Adams, Laurent Blanc, Marcel Rouvière et Pierre Pibarot, il y a maintenant un terrain qui s’appelle Renaud Ripart. La preuve que le Nîmes Olympique est cher aux cœurs des Gardois et que le très populaire nîmois de 26 ans entre encore un peu plus dans la légende de son club.

    LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020 - Page 2 Inauguration-stade-Ripart-La-Calmette-17-9-2019-photo-Norman-Jardin-II-e1568745786446
    Ripart n'était pas venu seul (photo Norman Jardin)

    LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020 - Page 2 Inauguration-stade-Ripart-La-Calmette-17-9-2019-photo-Norman-Jardin-I-e1568745859930
    L'idole était très attendue à la sortie des vestiaires (photo Norman Jardin)

    LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020 - Page 2 Inauguration-stade-Ripart-La-Calmette-17-9-2019-photo-Norman-Jardin-VI-e1568745955401
    Le Croco a lâché des ballons (photo Norman Jardin)

    LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020 - Page 2 Inauguration-stade-Ripart-La-Calmette-17-9-2019-photo-Norman-Jardin-V-e1568746022152
    Les Nîmois ont joué le jeu avec les enfants (photo Norman Jardin)

    LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020 - Page 2 Inauguration-stade-Ripart-La-Calmette-17-9-2019-photo-Norman-Jardin-VII-e1568746085925
    Le traditionnel coupage de ruban tricolore (photo Norman Jardin)


    Source : Norman Jardin
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    LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020 - Page 2 Empty Re: LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020

    Message par Admin Jeu 19 Sep - 15:19

    Le milieu de terrain nîmois Lucas Deaux : "Je ne veux aucune étiquette"

    LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020 - Page 2 Image
    Lucas Deaux, déjà le relais de Bernard Blaquart sur le terrain.

    19/09/2019 - Arrivé fin août, Lucas Deaux est déjà devenu le patron de l’entrejeu croco. Et il a déjà des choses à dire…

    Depuis qu’il est arrivé, Nîmes ne perd plus. Invaincu en trois matches avec les Crocos, la sentinelle Lucas Deaux a stabilisé l’entrejeu gardois.

    De retour en Ligue 1, récemment papa d’un petit Roméo (3,970 kg, 51 cm)… Lucas Deaux est-il un homme heureux ?
    Ma vie perso, c’est le principal. Ma femme, qui a accouché en Bretagne et mes enfants (Lola, 4 ans et donc Roméo) vont bientôt me rejoindre. C’est vrai qu’être heureux, je l’avais un peu perdu la saison dernière avec Guingamp (dernier avec 27 pts, NDLR). L’ambiance était pesante. Même si je n’ai pas choisi la facilité avec le challenge nîmois et que je vais jouer à nouveau le maintien. C’est une bouffée d’oxygène que d’être à Nîmes, dans un nouvel environnement. Je suis content de découvrir une nouvelle ville, d’avoir assisté à une corrida pour la première fois à la feria, d’avoir vibré au Parnasse pour le derby de hand contre Montpellier (25-24 pour l’Usam)…

    Vous n’avez que 30 ans, mais vous êtes le joueur nîmois le plus expérimenté, et le plus âgé après Romain Philippoteaux (31). Alors, que valent-ils, ces jeunes Crocos ?
    Jusqu’à présent, j’avais toujours des coéquipiers de 36-37 ans, je n’ai jamais été parmi les plus vieux. Le temps passe vite, encore plus quand on a des enfants. C’est ma 14e saison professionnelle, mais j’ai l’impression que ça ne fait que quatre ans que je suis pro… Certains jeunes ici me rappellent moi à mes débuts ! C’est un groupe un peu fou, qui a des qualités mais surtout beaucoup de fougue, que le calme du coach tempère.

    En tant qu’”ancien”, vous vous devez de les guider, ces jeunes ?
    J’essaie d’apporter de la sérénité. Et de parler aux mecs comme j’aurais aimé que l’on me parle à leur âge. Je peux leur faire des remontrances ou les féliciter, mais eux aussi. Il vaut mieux dire les choses, même si on dit parfois des conneries, que de rien dire du tout et laisser une situation pourrir. Quitte à se tromper, il faut donner. Un exemple : à la mi-temps à Monaco (0-2), je suis allé parler à Zinou (Ferhat) qui était agacé. J’ai fait passer un message, en lui disant de se calmer, que ce n’était pas fini. Il a pris ce qu’il avait à prendre. Je ne sais pas si ça lui a servi, mais il a fait deux passes décisives en 2e mi-temps et on a fait 2-2.

    C’est en ça, aussi, que vous êtes un homme et un footballeur atypiques, comme cela se dit depuis le début de votre carrière ?
    Je ne suis pas atypique. Je suis une personne lambda, un homme normal qui va faire un bowling ou ses courses à Carrefour comme tout le monde. Je ne suis pas dans le star system, dans ce foot où on fait des paris à coups de millions sur des talents naissants. Je n’aime pas la direction que le football prend. C’est un sport collectif et des mecs bons tout seuls sur un terrain, ça n’existe pas. J’ai été formé pour être un joueur de L2 (à Reims, NDLR) et si je n’avais pas travaillé, je n’aurais pas fait carrière en L1. Moi, j’ai une vie simple mais heureuse. Et quand je suis fatigué, je peux penser à un de mes potes chauffeur de bus qui se lève à 4 h du matin pour gagner un peu plus qu’un smic. J’aimerais juste qu’à la fin de ma carrière, certains disent : “J’ai bien aimé jouer avec Lucas Deaux”.

    Lien
    https://www.midilibre.fr/2019/09/19/le-milieu-de-terrain-nimois-lucas-deaux-je-ne-veux-aucune-etiquette,8423066.php

    https://www.midilibre.fr/2019/09/19/le-milieu-de-terrain-nimois-lucas-deaux-je-ne-veux-aucune-etiquette,8423066.php


    Source : ML
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    LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020 - Page 2 Empty Re: LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020

    Message par Admin Sam 21 Sep - 12:56

    Lucas Deaux : « Il vaut mieux dire des conneries, plutôt que de ne rien dire ».

    LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020 - Page 2 D7c05710
    Lucas Deaux à Dijon.

    L'ancien milieu de terrain du l'En Avant de Guingamp est à Nîmes depuis quelques semaines et il est déjà bien installé dans le dispositif des Crocos. Le nouveaux nîmois se livre et il parle de son rôle de père de famille, de l'amitié, de sa carrière, de pétanque, même de religion et de valeur du travail. Alors que les footballeurs ont un discours de plus en plus formaté, Lucas Deaux est un des derniers à parler sans filtre, à l'ancienne.

    Objectif Gard : Vous êtes à nouveau papa depuis quelques jours et vous êtes titulaire avec les Crocos, en ligue 1. La vie est belle ?

    Lucas Deaux : Du moment que ça se passe bien dans ma vie personnelle, c’est le principal. Il faut essayer d’être heureux, c’est ce que j’avais un peu perdu la saison dernière à Guingamp.

    Pour quelle raison ?

    Au niveau du foot, cela ne se passait pas comme je voulais. Il n’y avait pas que du mauvais à retenir, mais l’ambiance était pesante. Ça me fait du bien de découvrir un nouveau challenge, même si je ne choisis pas la facilité puisque je rejoins une équipe qui joue le maintien. Mais le fait de repartir sur un nouveau projet avec des nouvelles têtes et dans un nouvel environnement, ça peut faire du bien au moral.

    On a l'impression que vous êtes déjà indispensable dans cette équipe nîmoise...

    À part Ronaldo et Messi, aucun mec n’est indispensable. Tous ceux qui partent sont remplaçables et remplacés.  Quant à mon intégration, elle s’est super bien passée grâce au groupe. Ils m’ont très bien accueilli. Ils m’invitent à manger et à assister à la corrida. C’est peut-être le meilleur accueil de ma carrière.

    « Les bonnes notes flattent et les mauvaises touchent »

    C’était votre première corrida ?

    C’est une belle découverte. J’avais un peu d’appréhension mais je vois plus cela comme un événement que comme une mise à mort banale.

    Comment jugez-vous vos débuts chez les Crocos ?

    Je me suis bien intégré dans le milieu de terrain. J’essaye de faire ce que me demande le coach et d’apporter de la sérénité parce qu’il y a beaucoup de fougue. Je suis content car on a que des résultats positifs. On a fait des matches consistants même si à Dijon c’était poussif.

    Suivez-vous vos statistiques et vos notes dans la presse ?

    Non, je n’y accorde aucune importance. Je n’ouvre jamais un journal et ne lit pas les articles. Mes proches savent qu’il ne faut pas m’en parler parce que je ne veux pas être influencé, du bon et du mauvais côté. Tout homme est influençable. Les bonnes notes flattent et les mauvaises touchent. Je veux avoir mon propre ressenti et je reçois les louanges avec beaucoup de recul.

    LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020 - Page 2 F3d76c10
    L'expérience à Guingamp ne s'est pas bien terminée pour Lucas Deaux.   

    Vous êtes un des joueurs le plus expérimentés du groupe. Votre mission est-elle aussi de guider les plus jeunes ?

    Oui, je n’ai aucun problème à prendre la parole et à guider un coéquipier. Mais j’essaye de parler aux mecs comme j’aurais aimé que l’on me parle à leur âge. Ce n’est jamais simple car chacun a son tempérament et chaque situation de match est différente.

    Comment vous y prenez-vous ?

    Je pars du principe que si je fais des remontrances ou si je le félicite un gars, j’accepte en retour que lui en fasse autant avec moi.

    Même s’il a moins d’expérience que vous ?

    Ce sont des foutaises tout ça. L’expérience ça doit servir à cadrer les mecs et à gérer les situations où on sent que ça peut tourner du bon ou du mauvais côté.

    « Quitte à se tromper, autant beaucoup donner »

    Avez-vous un exemple récent ?

    À la mi-temps à Monaco (le Nîmes Olympique était mené 2-0, NDLR), Zinou (Ferhat) commençait à s’impatienter. Je lui ai dit de ne pas s’inquiéter et qu’il ne fallait pas prendre un troisième but. J’ai aussi dit que si nous marquions, la tendance pouvait s’inverser. Finalement, il met deux passes décisives et on fait 2-2. Je ne dis pas que j’ai influencé son match, mais peut-être que je lui ai apporté plus de sérénité. Peut-être que cela n’a rien changé mais au moins j’ai fait passer le message. Je pars du principe qu’il vaut mieux dire des conneries plutôt que de ne rien dire. Après, il y a des non-dits, des mauvaises interprétations. Ça instaure un mauvais climat et c’est mauvais pour tout le monde.

    Comment est l’état d’esprit à Nîmes ?

    Je l’apprécie parce qu’il me ressemble beaucoup. Quitte à se tromper autant beaucoup donner.

    Si vous voyez un joueur qui se cache sur le terrain quelle est votre réaction ?

    Peut-être qu’il est fatigué. J’essaye, quitte à me mettre en difficulté, de me rendre disponible. Mais je peux comprendre que certains ne veulent pas le ballon parce qu’ils ont besoin de récupérer ou qu’ils ne sont pas en confiance.

    Que pensez-vous du potentiel des Crocos ?
    Il y a beaucoup de qualité et de la fougue. Je préfère ça que de la nonchalance et du je-m’en-foutisme. J’aime mieux avoir des mecs qui ont un peu moins de qualité mais avec de la générosité, plutôt que les gars qui ont un talent exceptionnel mais qui ne s’en servent qu’à 20%.

    Êtes-vous un joueur atypique ?

    J’ai toujours eu une vie simple mais heureuse. Je remercie mes parents de m’avoir apporté cette éducation car je m’aperçois qu'elle me sert tous les jours. Je suis complètement normal. Vous allez me croiser au bowling. Je fais mes courses à Carrefour comme tout le monde. Je ne suis pas Neymar ou Mbappé. Les gens me décrivaient comme atypique avant parce que je parlais crûment. J’avais souvent des punchlines non maîtrisées car je laissais mon cœur parler. Mais je me suis rendu compte que l’on faisait plus attention à ce que je disais qu’à ce que je faisais. J’ai envie d’être jugé sur mes qualités de footballeur.

    Quelles sont les valeurs que vos parents vous ont inculqué ?

    Le respect. J’y apporte une grande importance. On peut se dire les choses, on peut s’insulter, on peut aller loin, mais en se respectant. Se dire les choses c’est aussi se respecter. Mes parents m’ont aussi appris la simplicité, l’humilité et à beaucoup travailler.

    « Dans 10 ans, plus personne ne me connaîtra »

    Que devez-vous au travail ?

    Au départ, je suis un joueur de ligue 2. Si je n’avais pas travaillé, je n’aurais pas pu jouer en ligue 1. Peut-être ma carrière aurait-elle été plus courte.

    Que souhaitez-vous que l’on retienne de votre carrière ?

    Vous savez dans 10 ans plus personne ne me connaîtra. J’ai envie que l’on retienne l’homme. Que les gars avec qui j’ai joué disent : « j’ai bien aimé échanger avec lui, aller manger avec lui. Il m’a tendu la main. »

    Qu’aurez-vous fait si vous n’étiez pas devenu footballeur ?

    J’aurais bien fait kiné-ostéopathe. Pompier ça m’aurait fait kiffer. J’adore les baskets alors pourquoi pas dans la vente de baskets. Demain je suis capable de dire que je veux faire facteur. Il y a plein de trucs qui me plaisent. Mais ça c’était quand j’étais plus jeune.

    « Quand tu tafferas de 6h à 18h à faire un taf de chien pour ramener un Smic, là tu seras fatigué »

    Pourquoi ?

    Parce que je veux me concentrer à 100% sur mon métier car cela demande beaucoup de concentration et d’implication. Je considère que si je pense qu’à moitié au foot, ma carrière va se terminer plus vite. J’essaye de profiter à 100%. J’ai la chance de voir grandir mes enfants, c’est mon plus beau cadeau. Ça me remplit de joie.

    Vous considérez-vous comme un privilégié ?

    Je vois autour de moi des gens qui bossent, partent au boulot tôt le matin et qui récupèrent les enfants à 19h. Finalement, ils n’ont pas le temps de les voir grandir. J’ai un de mes meilleurs amis qui est chauffeur de bus. Il se lève le matin à 5h et il finit le soir à 18h. Il me dit qu’il est crevé, ça permet de garder les pieds sur terre. Parfois sur le terrain, quand je suis crevé, je me dis : « quand tu tafferas de 6h à 18h à faire un taf de chien pour ramener un Smic, là tu seras fatigué. »

    Comment réagissez-vous face à quelqu’un qui a un avis opposé au vôtre ?

    Pour commencer, je veux toujours avoir raison. J’expose mes arguments, la personne en face expose les siens. Personne n’a jamais totalement tort ou raison. Parfois je repense à d’anciennes discussions, je me rends compte que j’avais tort.  Ce que je n’aime pas, ce sont la haine et les insultes.

    « Je ne suis pas croyant mais ça ne m’a pas empêché d’aller à Jérusalem, au Mur des lamentations, pour me recueillir »

    Peut-on parler de tous les sujets avec vous ?

    Oui. Par exemple la religion. Je ne crois pas en la personnification d’un Dieu. Je crois en quelque chose mais je comprends le mec qui va faire sa prière cinq fois par jour ou quelqu’un qui va aller à l’église le dimanche. Je ne suis pas croyant mais ça ne m’a pas empêché d’aller à Jérusalem au Mur des lamentations pour me recueillir. Ce n’est pas parce quelqu’un n’est pas de mon avis que c’est un con. En revanche, si on s’en prend à ma famille, là je ne vais pas être d’accord.

    Comment se passent ces premières semaines à Nîmes ?

    Très bien ! Il faut s’adapter à la chaleur. J’en profite pour me reposer un maximum car quand ma famille va me rejoindre, ça va être un autre rythme à prendre. Je suis content de redécouvrir une ville. Mine de rien, en Bretagne c’était hyper compliqué. Il y avait des beaux endroits à visiter. C’est sympa quand il fait beau mais il faisait gris et il pleuvait. Ça ne mettait pas dans des bonnes dispositions. Je suis tellement heureux de pouvoir rebondir ici.

    Comment occupez-vous votre temps libre ?

    En priorité, c’est de m’occuper de mes enfants. Je veux que ma fille ne se prenne pas la tête, qu'elle progresse et apprenne des choses. Je veux l’éloigner des écrans, qu'elle joue avec des puzzles. J’aime beaucoup jouer aux jeux de société. Je peux y passer des journées entières. Je vais initier Anthony Briançon à des jeux qu’il ne connaît pas. J’aime aussi la pétanque, les cartes, le palet breton, les jeux vidéo et regarder des séries.

    LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020 - Page 2 D3fdd610
    Lucas Deaux (ici à Monaco au centre de la photo lors de sa 1ere apparition avec Nîmes m) est invaincu avec le Nîmes Olympique

    À la pétanque, êtes-vous plutôt tireur ou pointeur ?

    Je suis plus pointeur, dans la finesse. J’ai joué avec Anthony, ça s’est bien passé. Je ne suis pas un grand joueur mais je connais les règles : il faut mettre la boule près du cochonnet. Ça me rappelle le camping dans ma jeunesse. Ça crée des liens.

    Êtes-vous un bon ou un mauvais perdant ?

    Un très mauvais perdant ! Je ne supporte pas de perdre. Ça ne va pas mettre à mal une amitié mais je peux être rancunier pendant quelques jours.

    Propos recueillis par Norman Jardin
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    Message par Admin Dim 22 Sep - 21:05

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    Message par Admin Mer 25 Sep - 15:43

    Philippoteaux : « J'ai l’impression que ça fait dix ans que je suis à Nîmes »
                                       
    Arrivé cet été à Nîmes, Romain Philippoteaux s'offre à 31 ans un come-back plein d'aplomb en Ligue 1. Surtout, l'ailier originaire du Vaucluse retrouve son Sud natal, où il peut profiter de l'ambiance survoltée des Costières et des parties de chasse avec ses nouveaux partenaires. Tout ce qu'il faut pour aborder avec enthousiasme un derby du Languedoc qui s'annonce bouillant entre Héraultais (12es) et Gardois (11es).

    Mercredi 25 septembre
     
    LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020 - Page 2 Img_580_380_center_articles-474457
    Romain Philippoteaux (ici félicité pour son but face à Toulouse) : « J'ai l’impression que ça fait dix ans que je suis à Nîmes »    
                     
    Montpellier - Nîmes, le 25/09/2019 à 19:00 - Ligue 1 - Diffusion sur BeIn Sports      
                         
    Salut Romain. Tu nous a laissés samedi soir avec un joli but contre Toulouse. Est-ce que tu peux nous le raconter ?                                      
    Ça part d’une récupération haute avec un gros pressing, où le Téfécé a du mal à se dégager. Renaud Ripart va au duel aérien, le ballon retombe derrière lui, Théo Valls le récupère, fixe et me décale. Là, j’essaie de rentrer intérieur, je fais un passement de jambes pour déstabiliser mon défenseur. Je vois qu’il ne bouge pas trop, je veux vite rentrer intérieur et enchaîner par la frappe, et puis c’est vrai qu’elle part très bien et qu’elle va se loger dans la lucarne opposée. J’étais content d’ouvrir le score et d’inscrire mon premier but aux Costières. Je l’ai revu ensuite, et c’est vrai qu’il est très beau.
                                                                                                     
    Ce but, tu le mets à Baptiste Reynet, un gardien que tu connais bien.
    On a joué ensemble au DFCO, avant qu’il aille à Lorient. Quand moi, je suis parti à Lorient à l'hiver 2015, il faisait le chemin inverse. On se revoit toujours avec plaisir, même si là, j'étais obligé de le brancher après le match. Il m’a dit : « Je ne peux rien faire, c’est imparable. » Cette année, mes deux buts, je les ai marqués à deux gardiens que j’ai côtoyés. À Monaco, c’était Benjamin Lecomte en face. (Ils ont joué 105 matchs ensemble à Dijon, puis à Lorient, entre 2013 et 2017, N.D.L.R.)

    C’est le sixième but de ta carrière en Ligue 1, et donc le deuxième cette saison. Qu’est-ce qui fait que tu es aujourd’hui décisif ?
    En fait, j’ai toujours marqué beaucoup de buts, il y a juste à Lorient où je n’ai pas tant marqué que ça. Je marquais en Coupe de France, Coupe de la Ligue, mais finalement peu en championnat. Là, j’estime que je fais un bon début de saison, surtout que je suis arrivé sans pression dans un groupe qui vit très bien. Ici, on me fait confiance et il y a une identité de jeu dans ce club qui me correspond. On joue tous les uns pour les autres, on est très solidaires. Avec ce public, je me sens aussi pousser des ailes et j’arrive à un âge où je suis plus mature dans mon jeu. Je pense que j’ai élargi ma palette, ce qui me donne plus d’opportunités de marquer.

    La saison dernière, la marque de fabrique du Nîmes Olympique était de planter des beaux buts, que ça soit par Téji Savanier, Antonin Bobichon ou Denis Bouanga. Maintenant que ceux-là sont partis, tu t’es senti obligé de reprendre le flambeau ?
    C’est vrai que l’an dernier, ils étaient magnifiques. La barre est haute ! Mais je ne marquerai pas chaque week-end des buts comme celui contre Toulouse...                                                          

    « Quand j'étais jeune, je venais au stade des Costières avec mon père, et je me souviens que quand le speaker annonçait le résultat de Montpellier, il y avait toujours une bronca dans le stade. »                                                                                                                                          
    Tu vas vivre ce mercredi ton premier derby du Languedoc. Est-ce qu’on t’a briefé à ce sujet ?
    J’avais vu l’an dernier que les matchs avaient été assez chauds, surtout celui à la Mosson (3-0 pour le MHSC, une barrière qui a cédé faisant deux blessés et une invasion de la pelouse, N.D.L.R.). Les supporters ont eu l’occasion de me dire que c’était un match important pour eux. Quand j'étais jeune, je venais au stade des Costières avec mon père, et je me souviens que quand le speaker annonçait le résultat de Montpellier, il y avait toujours une bronca dans le stade. Ça ne date pas d’hier, cette rivalité a toujours existé. Maintenant que les deux clubs sont au plus haut niveau, ça donne de belles rencontres. J’espère que ça se passera bien et qu’on ira chercher un résultat.  
                                 
    Tu as déjà vécu des derbys avec autant de ferveur ?
    Dijon et Auxerre, c’est un petit derby régional, mais sans véritable rivalité ni grande passion. À Lorient, il pouvait y avoir de l’ambiance face aux autres équipes bretonnes, mais ce n’était pas aussi chaud. Là, on sent qu’il y a une rancœur entre les deux clubs.
                                                       
    Tu es né à Apt et tu as vécu dans le Vaucluse jusqu’à tes 25 ans. Tu supportais quelle équipe quand tu étais gamin ?
    Mon père m’emmenait voir Marseille et Nîmes. J’allais voir les deux et je prenais du plaisir dans les deux stades. Nîmes, c’était à l’époque du National ou de la Ligue 2, mais il y avait déjà une belle petite ambiance.

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    L'ambiance à la Mosson lors du derby la saison dernière

    Aujourd'hui, tu retrouves le Sud, six ans après l’avoir quitté.
    C’est ça. J’ai quitté l'US Pontet assez tard pour aller à Dijon. Aujourd’hui, ça me fait du bien de retrouver ma région. Je vis à Nîmes, mais ça me permet de voir mes proches quand je le souhaite. Ma femme et ma fille s’y plaisent aussi donc pour l’instant, tous les feux sont au vert. Le Sud, ça reste une mentalité particulière, j’y ai grandi, et forcément, c’est plus facile pour m’intégrer. À Nîmes, il y a un super vestiaire et les gars m’ont tout de suite adopté. On s’est compris directement. J’ai l’impression que ça fait dix ans que je suis au club, alors que ça ne fait que trois mois que je suis là.

    Cette mentalité dont tu parles, tu la résumerais comment en quelques mots ?
    C’est une culture méditerranéenne, c’est passionnel, tout est à l’extrême. Il faut savoir gérer cet engouement.

    Tu sortais de deux belles saisons à Auxerre. Pourquoi partir cet été, sachant que l’arrivée de Jean-Marc Furlan annonçait d’autres ambitions pour le club ?
    Ce n’était pas prévu que je parte. J’étais sous contrat, j’avais fait de belles années et j’étais un élément important. Quand Nîmes est arrivé, je ne pensais pas que mon départ serait accepté par Auxerre. Les années précédentes, Caen et d’autres clubs de Ligue 1 m’avaient sollicité, et Auxerre a toujours dit que j’étais intransférable. Mais cette fois-ci, ils ont laissé la porte ouverte. Moi-même, j’en étais surpris. Je ne sais pas si c’est le coach ou le board qui voulait changer de philosophie. À partir de là, je n’ai pas hésité une seule seconde pour rejoindre la Ligue 1 et surtout me rapprocher du Sud en signant à Nîmes.

    Tu as signé au tout début du mercato. Mais à la fin du mois d’août, l’effectif nîmois était décimé, au point que Bernard Blaquart disait le 30 août : « On n’a pas d’équipe » . Comment vous avez vécu en interne cet été ?
    Nîmes a perdu la moitié de son effectif (16 joueurs, N.D.L.R.), dont beaucoup de pièces importantes. Et seulement trois joueurs sont arrivés au mois de juillet (Philippoteaux, Ferhat et Martinez, N.D.L.R.). Dans ces conditions, c’est normal de se faire du souci. Le recrutement s'est bouclé tardivement, certains transferts ont capoté, donc forcément il y a eu une espèce d’affolement. On sentait cette tension. Ceci dit, on a toujours bien travaillé pendant la préparation, l’ambiance restait bonne et ça n’a pas trop pesé sur les joueurs.

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    Bernard Blaquart disait le 30 août dernier : « On n’a pas d’équipe »
                                                                                                                       
    Tu avais prévu d'être aussi rapidement un cadre dans cette équipe ?
    Pas du tout. Je suis arrivé sans pression avec un petit transfert (300 000 euros d’indemnités, N.D.L.R.), un peu sur la pointe des pieds. Bon, en revanche, ça m’a fait bizarre d’être le plus vieux de l’équipe (la moyenne d’âge est de 23,6 ans, N.D.L.R.).
                                                               
    "On peut se retrouver à 5 ou 6 pour faire une sortie pêche, aller à la chasse, faire une partie de boules ou de cartes. C’est tout ça qui fait qu’on arrive à créer des liens. "
                                                                     
    C’est sûr que j’ai de l’expérience, mais il faut quand même respecter les anciens du club, même s’ils sont plus jeunes que moi. J’essaie d’apporter mes qualités, ma bonne humeur et mon sérieux. Si parfois, je peux dire un petit mot pour aider, je le ferai, mais il ne faut pas dépasser ses fonctions.

    Tu as déjà pu faire des parties de chasse avec ton capitaine Anthony Briançon ?
    Ah oui ! Et la pêche aussi. Anthony m’a super bien accueilli. C’est un super mec. Ici, on peut se retrouver à 5 ou 6 pour faire une sortie pêche, aller à la chasse, faire une partie de boules ou de cartes. C’est tout ça qui fait qu’on arrive à créer des liens qui se voient ensuite sur le terrain.

    Qui est le meilleur joueur de pétanque à Nîmes ?
    Aux boules, on va dire que c’est Briançon. Mais à la coinche, c’est moi le meilleur avec (Gaëtan) Paquiez. (Rires.)
                         
    « Souvent, ceux qui insultent aussi violemment sont derrière un écran, rarement directement en face des gens. Des courageux, il n’y en a pas beaucoup. »
                                                             
    Il y a un autre joueur expérimenté dans le vestiaire, c’est Lucas Deaux. Comment a-t-il vécu l’histoire des insultes sur Twitter, auxquelles sa mère a répondu ?
    On en a parlé vite fait, parce qu’on lui a posé la question, mais ça nous a plus fait rire qu’autre chose. C’est un bon mec, et finalement, l’histoire se termine plutôt bien.

    Tu as déjà vécu ce genre de lynchage quand tu avais raté une panenka avec Auxerre face à Brest (défaite 1-0). Comment on fait, quand on est un joueur de foot professionnel, pour supporter ces insultes gratuites ?
    Il faut se mettre dans sa bulle. Souvent, ceux qui insultent aussi violemment sont derrière un écran, rarement directement en face des gens. Des courageux, il n’y en a pas beaucoup. C’est pour ça qu’il ne faut pas prendre ça trop à cœur. Dans mon cas, c’était plus pour l’équipe que ça me peinait. Sur le geste, je suis impardonnable. Personnellement, trois semaines avant, j’en avais réussi une, et tout le monde me disait que j’étais un dieu vivant. Trois semaines plus tard, on m’insultait de tous les noms. Bon, j’avais été élu joueur du mois de janvier juste après, donc ça avait calmé l’affaire, mais ce n’est pas facile à gérer quand ça s’éternise. Et puis, à 31 ans, on encaisse plus facilement ça qu’à 21. Pour quelqu’un qui est en délicatesse, ça peut être terrible. Mentalement, il faut être fort et être bien entouré.  
                                           
    « Quand on allait dans certains coins de Marseille, ça pouvait être tendu. On n'avait même pas joué qu’on se battait sur le parking. Un Montpellier-Nîmes, c’est un match de Ligue 1, il est censé n’y avoir que du plaisir. »
                                                   
    Tu t’attends à quel type d’ambiance à la Mosson ?
    Ça va être fou. Moi, ça m’excite. Après, j’ai connu le monde amateur et des stades difficiles à jouer, donc ça, c’est de la gnognotte. C’est un derby, ça sera engagé, il y aura du monde. Mais ça reste dans un cadre où ça sera beau à jouer. Il n’y a rien d’impressionnant. Je me souviens de matchs où il y avait plus d’agressivité sur le terrain et dans les tribunes. Quand on allait dans certains coins de Marseille, ça pouvait être tendu. On n'avait même pas joué qu’on se battait sur le parking. Un Montpellier-Nîmes, c’est un match de Ligue 1, il est censé n’y avoir que du plaisir.

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     Philippoteaux avait ouvert son compteur buts ici à Monaco


    Source : So Foot
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    Message par Admin Dim 13 Oct - 16:59

    Nîmes : Denkey se fait remarquer.

    Kévin Denkey a pris la bonne habitude d’exploiter chaque minute de son temps de jeu avec le Nîmes Olympique cette saison en Ligue 1 Conforama.

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    Kévin Denkey

    Il faut en prendre l’habitude. Avec Kévin Denkey, les choses vont vite et même très vite. Cette saison, le Togolais est le plus jeune buteur de Ligue 1 Conforama, en ayant trouvé la faille sur son tout premier ballon dans la compétition et 63 secondes après son entrée en jeu. La saison dernière déjà en Domino’s Ligue 2, il avait fêté, deux ans après un baptême express (1 minute de jeu avec le NO contre le HAC), sa première apparition avec Béziers par une réalisation au bout de 26 minutes…

    Né en novembre 2000, le Nîmois a ainsi fait trembler ses premiers filets de Ligue 1 Conforama à 18 ans et 8 mois. Aucune pépite n’a donc fait mieux que lui après les 90 premiers matchs de la saison. Comme son illustre compatriote, Emmanuel Adebayor (à 18 ans et 1 mois), c’est d’ailleurs au stade Louis-II que le jeune attaquant a signé cette performance. Cela n’aurait pu être qu’un clin d’œil ; sauf que l’attaquant a été pris sous son aile par l’ancien gunner qui voit en lui « un potentiel » et « le conseille » depuis qu’il l’a côtoié en sélection (septembre 2018).

    Une semaine après sa première marquante en Principauté, Kévin Denkey a fait encore plus fort en marquant deux secondes plus vite que contre l’AS Monaco. Face aux Brestois aux Costières, le Togolais marque acrobatiquement 61 secondes après son entrée en jeu, devenant le premier joueur à faire trembler les filets lors de ses deux premiers matchs en Ligue 1 Conforama, sans avoir été titulaire, depuis plus de 16 ans !

    1 but toutes les 42 minutes en Ligue 1 Conforama

    Bien qu’efficace - en ayant expédié au fond des filets adverses ses deux premiers tirs en Ligue 1 Conforama lors des 3e et 4e journées - le Croco n’est plus réapparu avant la 7e journée. Et après deux autres entrées en cours de jeu dans le derby face au MHSC et contre les Verts, Denkey a connu sa première titularisation à l’occasion du déplacement au LOSC (9e journée, 2-2). Après 37 minutes au compteur réparties sur quatre matchs, il a signé sa 3e réalisation en championnat lors de sa 108e minute de jeu en Ligue 1 Conforama. Une réussite que même le supersub nîmois de l’an passé, Rachid Alioui, n’avait pas accomplie (3 buts en 136 minutes).

    En se montrant le plus prompt à reprendre le centre de Ripart, Denkey aurait pu donner la victoire à sa formation (1-2), si Victor Osimhen (LOSC), autre pépite d’Afrique, n’était pas passé par là huit minutes plus tard. Malgré tout, son efficacité est redoutable avec un but toutes les 42 minutes avec les Crocos cette saison !

    Avec sa sélection également, Denkey n’a pas tardé à mettre en évidence ses talents de finisseur. Dès sa 2e avec les Eperviers il y a un an (octobre 2018), il avait exploité sa demi-heure de jeu pour marquer et éviter la défaite aux siens face à la Gambie en qualifications de la CAN : un but intervenu après seulement 36 minutes de jeu avec le Togo. De quoi faire naître l’ambition chez ce jeune buteur qui a confié en début d’année, se sentir « bien entouré pour succéder un jour à Adebayor ».

    Source : LFP
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    LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020 - Page 2 Empty Re: LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020

    Message par Admin Lun 14 Oct - 8:27

    Lucas Dias : « À moi de me faire connaître »

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    Lucas Dias va être le gardien nîmois pour les prochaines rencontres (Photo Corentin Corger)
                                                                                                                                                     
    14 octobre 2019 - Après avoir découvert la Ligue 1 à Lille, Lucas Dias va garder les cages nîmoises pendant au moins six rencontres à la suite de la blessure de Paul Bernardoni à la cheville. Son parcours, son intégration difficile au centre de formation et sa découverte du haut niveau : ce jeune homme timide en dévoile plus sur son caractère.

    Objectif Gard : Où avez-vous grandi et comment s'est passée votre rencontre avec le football ?                                                    
    Lucas Dias : J'ai grandi à Feyzin, à côté de Lyon, jusqu'à mes neuf ans. Après nous avons déménagé dans le Sud, à Uzès. J'ai joué là-bas jusqu'à mes 14 ans et en U15 je suis arrivé à Nîmes. Mon père a joué jusqu'au niveau DH et regardait le foot à la télé. J'ai aimé. Du coup je m'y suis mis aussi. Mon frère est licencié à Uzès avec les U19. J'ai commencé à jouer et j'ai fait du tennis jusqu'à dix ans après j'ai dû faire un choix.

    À quel moment êtes-vous devenu gardien ?                                                                      
    Cela s'est fait lors d'un tournoi de futsal vers huit ans. On ne prenait que des raclées, ça m'énervait. On ne touchait pas le ballon. Donc j'ai dit : "Je vais essayer dans les cages". Et je m'en suis bien sorti ! On perdait quand même mais on ne prenait plus de branlées. Et moi je prenais du plaisir car sur le terrain on se faisait éclater. Ça m'a plu et du coup je suis resté dans les buts.

    "J'étais très timide"

    Comment s'est déroulée votre arrivée au Nîmes Olympique en 2013 ?                              
    J'avais fait un essai en U13, deux ans avant. On m'avait dit : "On ne te prend pas mais on te surveille". J'ai refait un essai avec Seb (Sébastien Gimenez, actuel entraîneur des gardiens) qui faisait un peu tout avant, un samedi matin, juste là-bas (*). Ça n'a pas changé. J'étais pris. La première année, je faisais les allers-retours parce que j'étais au collège à Uzès. Le week-end j'allais voir jouer Pablo Martinez qui évoluait en National avec l'équipe première. La deuxième année, j'ai signé un contrat "aspirant" et je suis resté au centre. Parfait.

    Comment s'est passé votre intégration au centre de formation ?                                      
    La première année, c'était compliqué. Je n'ai fait qu'un seul match en U17 National, j'étais plutôt en U16 Excellence. J'étais très timide. Je le suis encore mais un peu moins. Il fallait que j'ai plus de caractère. Le gardien doit être le patron, tout le monde doit l'écouter. C'est ce que je n'avais pas avant. Il y a du mieux.

    Néanmoins, vous êtes précoce car vous avez disputé votre premier match professionnel avec les Crocos à seulement 17 ans à Auxerre (0-2), le 29 novembre 2016. Rappelez-nous le contexte ?                                                                        
    Au début de la saison, j'étais cinquième gardien. J'avais même commencé la préparation avec les U19. Mathieu Michel, le numéro 1, part. Gauthier Gallon devient titulaire. Yan Marillat et Étienne Metro étaient encore devant moi. Gauthier se fracture un pouce donc il ne peut pas jouer. Étienne s'était blessé pendant quatre mois et revenait à peine de blessure. Le seul match ou j'étais sur le banc, Yan disputer la rencontre et se défonce la cheville. Je me suis retrouvé numéro 1.

    Comment aviez-vous vécu ce match ?                
    Je me rappelle que j'avais pris deux beaux buts. Le premier je le regardais à la télé, il était dans le top but. Je ne pouvais rien faire (rires). Après Marillat était revenu.

    Par la suite vous vous êtes régulièrement entraîné avec le groupe professionnel...          
    Ça faisait deux saisons que Seb me demandait de venir en tant que numéro 3, 4. C'était bien parce que je m'entraînais avec les pros et je progressais plus vite. Le week-end, je partais avec la réserve ou les U19.  Même quand j'allais chez les moins de 19 ans, je trouvais que le match était un peu "facile". Les frappes étaient moins rapides, le jeu allait moins vite. J'avais un temps d'avance.

    Cependant, cela a été difficile de concilier foot et études avec un échec au baccalauréat...                                                                      
    Ce qu'il se passe c'est que pendant trois mois je vais à l'école normalement et après il y a ce match en Ligue 2. Le lundi après-midi et le mardi matin, je ratais les cours pour m'entraîner. Ce n'est pas une excuse même si l'école ce n'est pas ce que je préférais. C'est de ma faute parce que je ne travaillais pas assez. C'est un peu un regret. Imaginez si ma carrière s'arrête comme ça, je ne peux plus revenir. C'est un peu plus compliqué que si j'avais eu le bac...

    "Je pensais être prêté dans un club de National"

    Après avoir signé votre contrat professionnel en juin dernier, vous vous attendiez à être numéro 2 ?                                            
    Au tout début on était cinq. C'était un peu le bazar. Avec Sourzac, Valette et le retour de Bernardoni, j'étais parti pour être le numéro quatre. Au début je ne m'y attendais pas trop. Je pensais être prêté dans un club de National. On me dit finalement que Gauthier Gallon ne vient pas. Troisième gardien : qu'est ce que je fais ? Je reste ou je demande un prêt ? Je vois que Baptiste Valette part aussi. Deuxième gardien : là c'est sûr je reste ! Les dirigeants ont dû penser : on va mettre Lucas numéro 2. Il ne prend pas beaucoup de sous, c'est un joueur formé au club, qui n'embête pas. On peut lui faire confiance.

    Décrivez-nous votre relation avec Paul Bernardoni ?                                                            
    On s'entend très bien et il me fait beaucoup rire. Il arrive à alterner rigolade et travail. Pendant l'exercice, c'est toujours sérieux, après il déconne. Il me conseille beaucoup et me dit ce que je dois faire pour m'améliorer. Après le match de Lille, il est venu me voir pour me dire ce qui était bon et ce qui l'était moins.

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     Lucas Dias encouragé par le capitaine Anthony Briançon au moment de son entrée en jeu à Lille [Photo via MaxPPP]
     
    Que se passe t-il dans votre tête quand vous voyez la cheville de Paul tourner ?  
    Vers la 15e minute, tout le monde crie sur le banc : "sortez le ballon." Je ne comprenais pas pourquoi. Je regarde qui est blessé et je vois Paul. Je n'avais pas vu l'action. Seb me dit : "Va t'échauffer parce que l'on a entendu et par rapport aux images, ça a l'air grave. Tu vas rentrer." Je vais m'échauffer à fond. Paul continue pendant 25 minutes. Je suis retourné m'asseoir en me disant "c'est bon, il arrive à plonger". Finalement, je rentre. J'avais couru mais je n'avais pas touché le ballon. J'étais un peu stressé mais j'ai pu m'échauffer à la mi-temps et ça m'a rassuré. Pour rentrer en Ligue 1, vaut mieux ne pas être préparé, comme ça tu ne gamberges pas. Tu rentres et tu fais ce que tu as faire.
                                                                   
    Quels ont été les mots de Seb et Paul avant votre entrée en jeu ?                                      
    (Rires) Paul ne faisait que me dire : "Ddésolé Lucas de te faire entrer comme ça !". Je lui ai répondu : "Ce n'est pas grave. Tu ne peux plus marcher. Ce n'est pas de ta faute." Seb m'a simplement dit : "aies confiance en toi comme moi j'ai confiance en toi. Tu vas voir, ça va bien se passer."

    Bernardoni est blessé pour au moins deux mois. Vous allez donc être titulaire pendant six, sept matches comment vous l'abordez ?                                                                              
    Je vois ça comme du bonus. À moi de me faire connaître, d'être bon et de prouver que j'ai le niveau d'être là. Au début de saison, pas mal de supporters avaient des doutes. C'est normal, je suis jeune et je n'ai rien fait avant. Cette situation me convient car je vais pouvoir me jauger. Ce n'est pas sur ce match où tu dois absolument être bon sinon tu es cuit. J'aurais plusieurs chances.

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     Lucas Dias va fêter sa première titularisation en Ligue 1 devant son public samedi contre Amiens (Photo Anthony Maurin)

    Fêter sa première titularisation en Ligue 1 aux Costières, ça rajoute de l'excitation ?                                                                                                
    J'ai hâte d'y être. J'ai envie que ce soit demain et de rentrer sur la pelouse pour m'échauffer. Ça va être spécial. J'y pense un peu le soir dans mon lit mais ce n'est que dans une semaine. Je ne fais pas le match avant, ça ne sert à rien.

    À part Bernardoni, quelle est votre idole en tant que gardien ?                                                        
    (Rires) Quand j'étais petit c'était Hugo Lloris, vu que j'habitais à Lyon et que j'étais fan de l'OL. Depuis deux, trois ans j'aime beaucoup Marc-André Ter Stegen pour son jeu au pied extraordinaire. Il est capable de jouer dans le champ. J'essaie de m'en inspirer mais je n'arrive pas à faire ce qu'il fait car c'est énorme. C'est un exemple, je vais me rapprocher de lui.


    Propos recueillis par Corentin Corger (OG)
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    LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020 - Page 2 Empty Re: LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020

    Message par Admin Lun 14 Oct - 15:44

    Focus sur l'africain révélation du NO.LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020 - Page 2 2019_2020_62532_503313
    Denkey, la relève


    Dans une cuvée africaine riche en qualité, à l’instar de Victor Osimhen (LOSC), Islam Slimani (AS Monaco) ou Mbaye Niang (SRFC),  Kévin Denkey ( NO) incarne lui la relève.

    A 18 ans, l’international togolais du Nîmes Olympique se révèle en ce début de saison dans l'élite. Auteur de 3 buts en 5 apparitions (1 titularisation), l’Epervier gagne petit à petit sa place dans la rotation des Crocos grâce à une belle efficacité (1 but toutes les 42 minutes).
    Une nouvelle promesse d'un continent (ils sont 125 africains à évoluer dans notre championnat) qui apporte toujours autant à la Ligue 1 Conforama.

    Focus sur le Fennec du NOLES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020 - Page 2 2019_2020_78219_503313
    Ferhat, "la vraie grosse surprise à venir du championnat" ?


    Seul un des nouveaux Fennecs de Ligue 1 Conforama, le Nîmois Zinedine Ferhat, a déjà foulé la pelouse du stade Pierre Mauroy de Lille où la sélection algérienne recevra la Colombie en amical mardi (21h00).
    Recrue algérienne en vue, Zinedine Ferhat a été co-meilleur passeur de Domino’s Ligue 2 avec le Havre AC la saison dernière (9 passes) après avoir été sacré en 2017/18 (20).                    
    Le joueur formé à la JS Kabylie (26 ans) s'est rapidement montré décisif pour ses débuts dans l'élite, avant de rentrer dans le rang.
    Mais « par son âge, son potentiel, sa fraîcheur et son expérience en Domino’s Ligue 2, il peut être la vraie grosse surprise de ce championnat », estimait fin août son entraîneur Bernard Blaquart.
    « C'est une catastrophe de voir Ferhat découvrir la Ligue 1 Conforama à 26 ans alors qu'on savait, en Algérie, qu'il était déjà pétri de talent à 18-19 ans ! Mais à l'époque, il n'y avait pas ce buzz autour des jeunes Algériens que le Paradou AC a peut-être aidé à cultiver », explique à l'AFP Maher Mezahi, journaliste indépendant spécialiste du foot africain.
    Paradou AC?  Un modeste club de la banlieue d'Alger qui s'est imposé, depuis 2007 et son partenariat avec le célèbre formateur français Jean-Marc Guillou, comme la principale pépinière de talents d'un pays contraint, ces dernières années, de recourir massivement aux joueurs binationaux pour renforcer sa sélection.


    Source : avec la LFP
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    Message par Admin Jeu 17 Oct - 10:54

    A découvrir le portrait de Laurent Boissier le Directeur sportif croco (et aussi les années lyonnaises du capitaine croco Anthony Briançon).

    LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020 - Page 2 005755619f6d7e725bc64?authid=MbyirKzorLjz

    https://www.calameo.com/read/005755619f6d7e725bc64?authid=MbyirKzorLjz
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    Message par Admin Dim 20 Oct - 12:16

    A découvrir le portrait de Kévin Denkey dans l'équipe du 19/10/2019

    LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020 - Page 2 EHOpn33WsAA4r5B?format=png&name=small

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    Message par Admin Mar 22 Oct - 10:42

    Philippoteaux était magasinier à 24 ans...

    LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020 - Page 2 Philippoteaux
    Romain Philippoteaux était l'invité de Tribune Sports dimanche dernier sur BeIn Sports

    Après deux saisons en Ligue 2 avec l’AJ Auxerre, Romain Philippoteaux "savoure" son début de saison en Ligue 1 avec le Nîmes Olympique. Il en est à 2 buts et 2 passes décisives en 10 matches.  

    L’occasion pour le milieu offensif de 31 ans de revenir sur son parcours particulier, sur beIN Sports:

    "Je n'étais pas préparé à jouer en pro, j'étais magasinier, j’étais dans les rayons dans les magasins jusqu'à 24 ans. Je l’ai fait par passion, j’ai toujours été passionné par le foot. J’ai joué au niveau amateur et j’ai eu de la chance de me faire repérer et, après, tout est allé très, très vite".

    Le natif du Vaucluse évoluait alors en CFA, au Pontet, quand il a été repéré par Dijon.

    Deux ans plus tard, il découvrait la Ligue 1 avec Lorient (2014-2017).

    LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020 - Page 2 EHVj5CMWsAAtG6z?format=jpg&name=small
    Romain Philippoteaux avec Claire Arnoux
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    Message par Admin Ven 25 Oct - 21:15

    LIGUE 1 - NÎMES- Romain Philippoteaux (Nîmes) : «Paga m'a dit, si tu mets la panenka, je te paye une glace...»

    LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020 - Page 2 Abb90

    Très bon sous le maillot de Nîmes depuis le début de saison et désormais bien installé dans l'élite du football français, Romain Philippoteaux n'en demeure pas moins un exemple de parcours atypique. Bon enfant et jovial, le Sudiste - de sang et de coeur ! - s'est prêté au jeu, pour FF, de l'interview du jour où...

    Le jour où... il a débuté le foot
    «J'étais tout petit, avec les plateaux débutants et les tournois. Ce sont des choses qui marquent. C'était le foot entre copains. Tu y passes toute la journée, et tu joues autant hors des matches que pendant le tournoi ! Il y avait cet esprit convivial, et c'est quelque chose qui m'a marqué. Tu joues contre des équipes que tu n'as pas l'habitude de jouer, tu vivais des moments forts et c'était chouette. Ce n'est que du plaisir, et c'est important de ne pas tout mélanger. Il y a assez pour s'occuper du côté compétitif et, à cet âge-là, l'objectif est de prendre du plaisir, de créer des souvenirs, de profiter de la vie. Il y a le temps derrière d'être compétiteur et de se prendre la tête avec le résultat.»

    Le jour où... il a Laurent Paganelli comme entraîneur
    «Je l'ai eu une année. C'était un coach qui aimait le jeu, qui était à fond dans le plaisir de jouer sans jamais se mettre de pression. C'était agréable de l'avoir. Je me souviens d'un moment fort, un tournoi à Aurillac. On était plusieurs équipes du même club, et à un moment, on a une séance de tirs au but en demi-finale contre Toulouse. Il me dit avant le match : “Si tu mets une panenka, je t'attends à la buvette et je te paye une glace”. On a terminé aux penaltys, je n'ai pas mis la panenka mais il m'a quand même félicité pour le but et il m'a payé la glace. J'étais trop petit pour la tenter, on manquait d'assurance !»
    « J'avais le cursus normal d'un citoyen normal. Et j'étais en pleine adéquation avec ça»

    Le jour où... il se dit que le football professionnel, c'est impossible
    «À 14-15 ans, je me dis que c'est fini. Tous mes collègues étaient partis dans des centres de formation... Je ne pensais pas y arriver. C'était fini. Ma chance était passée. À l'époque, il fallait vraiment être dans un centre pour avoir une opportunité de signer pro. Mon but était de continuer à jouer, de prendre du plaisir, de jouer en CFA, le meilleur niveau amateur, et de faire des beaux parcours en Coupe de France. Je me suis rabattu sur ces chemins-là, mais la passion m'a permis de garder le cap. Derrière, c'était simple : aller travailler parce que j'avais une famille à nourrir. Puis jouer au foot avec plaisir. J'ai continué à signer mes licences de foot au meilleur niveau régional et j'allais travailler comme tout le monde. Il n'y avait pas de prise de tête, on ne m'a jamais rien promis, on ne m'a jamais rien donné. J'avais le cursus normal d'un citoyen normal (il travaille alors comme magasinier, en supermarché puis chez un grossiste d'articles de fête, ndlr). Et j'étais en pleine adéquation avec ça, ce n'était pas un souci. Je n'avais pas de diplôme, donc qu'on me donne la chance de travailler et de gagner ma croûte, j'en étais reconnaissant. Après, c'était souvent des horaires et des boulots difficiles en tant qu'ouvrier à bas échelle. Mais même quand je me plaignais, je relativisais en me disant que j'étais sous emploi et que certains galèraient plus que moi. Ça me permettait de payer mon loyer, de nourrir ma famille, de partir un petit peu en vacances, même si ce n'était pas à l'étranger... C'était mon gagne-pain.»

    Le jour où... il passe ses tests à Dijon
    «Je m'en souviens très bien ! Je fais six mois au Pontet, où je mets huit buts et une dizaine de passes dé' en quatre mois. Là, il y a beaucoup d'agents et de clubs qui m'appellent. Et le premier qui me téléphone, c'est Le Havre. Le club me cale trois jours d'essai, et derrière, deux jours après, c'est Dijon qui m'appelle. Dijon voulait que je vienne avant d'aller au Havre. Il n'y avait pas de souci pour ça, j'ai juste prévenu mon entraîneur, mais je ne voulais pas trop le dire... Mon meilleur ami lui raconte, lui dit qu'il ne faut pas l'ébruiter, que je dois m'absenter... On avait un gros match de Coupe de France contre Toulon pour passer au septième tour. Ce n'était pas facile de se libérer. Mais j'y suis allé. Premier jour, on fait un exercice de conservation, ça s'est bien passé. Il y a toujours cette appréhension de savoir si on est au niveau, mais ça allait. Deuxième jour, grosse séance, avec des 1 vs. 1, des 2 vs. 2... Et là j'ai vraiment été très bon. Les mecs m'ont en plus bien accueilli. L'après-midi, travail devant le but, j'ai senti que c'était mon jour. Même quand je frappais pied gauche, ça rentrait poteau rentrant... L'essai était intéressant. Et troisième jour, je vais en réserve, parce qu'ils préparaient leur match. Je me dis “Ça sent pas bon”, surtout que j'ai du mal à mettre dans la séance. Je suis fatigué mentalement et physiquement. Mais j'ai bien fini avec une opposition.»

    Le jour où... il passe officiellement professionnel à 25 ans
    «Et puis là, Sébastien Perez (ex-directeur sportif du Dijon FCO, ndlr) me convoque dans son bureau. Je repartais en train le jour même. Je m'attendais à ce qu'il me dise qu'il allait continuer à me suivre. Et en fait, il me sort un contrat de deux ans et demi. C'était complètement fou ! J'ai mis deux mois avant de réaliser. Je ne cache pas que même mes parents ne me croyaient pas... Il a fallu que j'amène le papier pour qu'ils s'en rendent compte. C'est une belle histoire, surtout que Dijon, c'était le meilleur club pour commencer. C'était loin de mon contexte naturel, ça m'a permis de me concentrer sur le foot, la ville m'a plu, et le club faisait confiance à ce genre de joueurs, du monde amateur. Ils ne m'ont pas brûlé, ils m'ont accompagné et m'ont permis d'exploser.»
    «Le ballon arrive sur un contre un peu de côté, à 20-25 mètres... Ouais non plutôt 20 mètres, je vais pas faire le Marseillais !»

    Le jour où... il doit démissionner et attendre
    «Ça, ce n'est pas le plus dur ! J'ai eu du mal à m'en remettre (de signer pro), et bien évidemment, je me suis arrêté de travailler. Ç'a été un petit chamboulement, il a fallu quitter mon Sud, c'était la première fois. Il fallait tout préparer. Mais ce n'était que pour du bon. Mes parents ont été exceptionnels, ils m'ont accompagnés dans ce projet-là. Et puis tout s'est bien accommodé et c'était génial ! Mais le plus dur, c'était d'attendre un mois et demi dans mon club en ayant peur de se blesser. Je devais passer la visite médicale en janvier même si j'avais signé, c'était le plus dur à gérer. Ça s'est bien passé, c'est top.»

    Le jour où... il marque son premier but en pro
    «C'est pour ma première convocation contre Le Mans. Je rentre, on mène 2-0 à la 88e. Il reste cinq ou six minutes... Et puis sur un de mes premiers ballons, il arrive sur un contre un peu de côté, à 20-25 mètres... (il coupe) Ouais non plutôt 20 mètres, je ne vais pas faire le Marseillais ! Je l'enroule, elle se loge en pleine lucarne. En plus, c'était face à Jérémie Janot, qui était un grand gardien. C'était complètement fou. Je ne pouvais pas rêver mieux, et ç'a permis que le club ait confiance en moi et ça m'a apporté un peu de crédit dès ce premier match.»

    Le jour où... il découvre la Ligue 1 avec Lorient
    «C'était en février 2015. Tout se passe bien, je joue les six premiers mois, je marque mon premier but à Marseille au Vélodrome devant toute la famille. J'étais venu alors que Lorient n'était pas bien et on se sauve. Pour moi, c'était parfait. Franchement, que du bonheur encore une fois. Premier match en Ligue 1, on gagne à Reims... Vraiment, que du positif !»

    Le jour où... il croise Javier Pastore
    «Par le charisme et le niveau, celui qui m'a le plus marqué, c'est Zlatan. Après, sur le plan technique, j'avais beaucoup aimé Dimitri Payet à Marseille et puis surtout Javier Pastore. C'est l'année où il n'a pas trop de blessure, où il avait vraiment explosé. C'était vraiment ces trois joueurs-là qui m'ont marqué. Mais surtout Pastore. Ça ressemble plus à mon style de jeu que Zlatan !»

    Les jours où... le Nîmes Olympique est en repos
    «C'est un groupe qui vit super bien. Du coup, les jours off, il y a énormément d'activités. De la pêche, de la chasse, de la pétanque, des cartes, de la play... Ils font beaucoup de choses, ça soude un groupe. Et pour mon cas, un jour off, j'essaye aussi d'en profiter pour être avec ma famille, mes enfants. C'est plaisant. Nîmes est une ville sympatoche, et cela fait plaisir de revenir dans mon Sud, d'être proche de la famille et de découvrir ce public merveilleux à Nîmes. Ça se passe super bien, ce n'est que du bonheur. J'espère qu'on va assurer le plus rapidement le maintien maintenant.»

    Source : France Football
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    LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020 - Page 2 Empty Re: LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020

    Message par Admin Mar 29 Oct - 8:00

    NÎMES OLYMPIQUE
    Romain Philippoteaux : « Quand on s’apprécie, forcément on s’arrache les uns pour les autres »


    LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020 - Page 2 N%C3%AEmes-Olympique-Association-Sportive-Saint-%C3%89tienne-Photo-Anthony-Maurin-49-800x465
    Romain Philippoteaux face à l'ancien nîmois Denis Bouanga, désormais joueur de Saint-Étienne (Photo Corentin Corger)

    La veille d'affronter Reims avec le Nîmes Olympique, Romain Philippoteaux revient sur ses débuts satisfaisants avec les Crocos, le match raté face à Amiens et sur l'ambiance particulière de ce groupe.

    ObjectifGard : Vous avez été huit fois titulaires et deux fois remplaçants en dix journées. Pensiez-vous vous imposer aussi rapidement au Nîmes Olympique ?
    Romain Philippoteaux : Je me suis imposé par mes performances. Le coach m'avait enlevé contre Nice après j'ai bien enchaîné. J'ai été très régulier les matches suivants, ça m'a permis d'avoir un peu plus de crédit aux yeux du coach et de pouvoir m'imposer pour l'instant à ce poste. Après dans le foot rien est acquis. Le principal ça reste le collectif. Je suis là pour servir le groupe.

    Vous avez déjà marqué deux buts cette saison, soit autant que votre meilleure performance en Ligue 1 à Lorient...
    C'est vrai. Je suis à deux buts et deux passes décisives. C'est plus que ce que j'avais fait sur ma meilleure saison en Ligue 1. C'est bien ! Cette année je m'étais fixé un petit truc : cinq, six de chaque ça serait bien. Je suis bien, je suis en canne. Mais l'essentiel c'est le maintien de l'équipe. J'essaie d'apporter sans me prendre la tête.

    LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020 - Page 2 N%C3%AEmes-Olympique-Stade-Brestois-29-Photo-Anthony-Maurin-42-800x424
    Romain Philippoteaux a déjà marqué autant de buts que lors de sa dernière saison en Ligue 1 (Photo Anthony Maurin)

    Comment expliquez-vous cette bonne forme ?
    Ce n'est pas le même contexte. À Lorient, c'était un peu plus compliqué autant dans le vestiaire que dans le club. Les six premiers mois se sont super bien passés où j'ai fait ces statistiques-là. Après les deux années suivantes, je jouais un match sur deux donc pour avoir de la confiance et de la continuité c'est plus compliqué. Ici, je suis arrivé sans pression. Pour moi je redécouvrais la Ligue 1. J'ai un peu plus d'expérience.

    Hormis le PSG, il n'y a que contre Amiens cette saison que nous n'avez pas tiré au but. Vous y voyez une raison particulière ?
    Ça a été mon match le moins abouti alors que j'avais été régulier. Je n'ai pas été bon. On a énormément subi après 20 minutes correctes. Ça aurait été un petit hold-up de gagner ce match. On ne méritait pas mieux que le nul même si c'est vraiment frustrant de se faire égaliser. On a beaucoup couru dans le vide et on a manqué de lucidité en attaque. D'où cette statistique que je n'ai pas tiré.

    Il manquait aussi des titulaires habituels ?
    L'effectif n'est pas pléthorique mais c'est un choix aussi. Cela permet de concerner tout le monde mais faut pas se réfugier derrière ça. Personne n'est pas indispensable.

    Briançon va nous amener à la chasse et à la pêche

    Avec votre maturité quand vous analysez ce groupe, vous êtes rassurés ?
    On l'a vu sur les premiers matches, on a pas été largué, hormis le match d'Amiens. Sur les autres, nous avons été volontaires et plus qu'au niveau. Après, il y aura une importance d'engranger des points au maximum pour ne pas se mettre dans une situation délicate. Moi je veux juste me sauver. Douzième, quinzième place ça veut dire quoi ? Financièrement cela apporte quelque chose au club après la finalité c'est que l'on reste en Ligue 1. Même si ce n'est que positif de terminer plus haut Si on se sauve à l'arrache, on aura réussi ce que peu de gens auraient peut-être pensé en début de saison.

    Qu'avez-vous découvert de nouveau depuis votre arrivée à Nîmes ?
    Venant du Sud, je joue à la pétanque. Mais j'avais perdu ça parce que je jouais dans des clubs où forcément ce n'était pas trop la culture. Je me suis remis pas mal aux boules. On joue pas mal à la coinche. On fait plein de choses. Anthony Briançon va nous amener à la chasse et à la pêche. Après Paul Bernardoni veut que l'on se fasse de deux trois trucs sur le cyclisme. De se voir dehors, après sur le terrain ça se ressent. Quand on s'apprécie entre joueurs, forcément après on s'arrache les uns pour les autres. C'est la force de ce vestiaire.

    Source : OG
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    LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020 - Page 2 Empty Re: LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020

    Message par Admin Mar 29 Oct - 8:05

    Antoine Valerio signe pro

    28 octobre 2019

    LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020 - Page 2 Valerio
    Antoine Valério a signé son premier contrat professionnel avec le Nîmes Olympique, ce lundi matin

    Le Nîmes Olympique est fier et heureux de vous annoncer la signature du premier contrat professionnel d’Antoine Valerio.

    Passé par le CA Béglais et le Stade Bordelais, il avait rejoint le Club cet été. Régulièrement à l’entraînement avec les pros, il était entré pour sa première fois en Ligue 1 Conforama face à Amiens.

    Antoine s’est engagé ce matin pour 3 saisons et portera le numéro 14.


    Source : Site officiel du NO

    NÎMES OLYMPIQUE - Antoine Valério signe professionnel pour trois saisons

    Arrivé cet été pour jouer avec l'équipe réserve, Antoine Valério (19 ans) vient de signer son premier contrat professionnel avec le Nîmes Olympique. Il s'est engagé pour trois saisons.

    Quotidiennement présent à l'entraînement avec le groupe professionnel depuis ces dernières semaines, Antoine Valério a tapé dans l’œil des observateurs. Et forcément dans celui de Laurent Boissier qui a décidé de faire signer un contrat professionnel à ce joueur de 19 ans arrivé cet été du Stade Bordelais. Ce lundi matin, cet athlétique milieu de terrain s'est engagé pour trois saisons avec les Crocos.

    Parti pour jouer avec l'équipe réserve en National 2, il s'est révélé à tel point que le staff a souhaité étoffer ses choix dans ce secteur de jeu en compagnie de Valls, Deaux, Fomba et Sarr. Un joueur prometteur dont le nom a déjà figuré sur les feuilles de match face à Dijon, Reims et Amiens, contre qui il a disputé ses premières minutes de jeu en Ligue 1. Antoine Valério devrait rapidement en jouer d'autres sous le numéro 14.

    Source : OG
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    LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020 - Page 2 Empty Re: LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020

    Message par Admin Mar 29 Oct - 12:42

    Gaëtan Paquiez, le patient nîmois      

    LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020 - Page 2 N%C3%AEmes-Olympique-Amiens-Sporting-Club-Photo-Anthony-Maurin-12-2-390x220
                     
    Parfois titulaire et parfois remplaçant, le Nîmois travaille et attend son heure, en toute humilité.
                                                                                   
    29 octobre 2019 - Le défenseur des Crocos n’est peut-être pas installé dans le onze de départ du Nîmes Olympique, mais cela ne l’empêche pas de répondre présent quand on a besoin de lui, comme il le fait depuis quatre ans.
                                                                                                                                       
    « À lui tout seul, il vaut deux joueurs ». Le compliment vient de Bernard Blaquart qui fait allusion à la capacité de Gaëtan Paquiez de pouvoir jouer aussi bien à gauche qu'à droite. L’entraîneur du Nîmes Olympique poursuit : « Il est indispensable, surtout à Nîmes ». On comprend l’enthousiasme du coach des Crocos car le défenseur est le prototype du joueur polyvalent. Il peut jouer des deux côtés de la défense, et le cas échéant, en sentinelle voire même en récupérateur.
                                                                                                                                                   
    «  Je sais que je suis prêt à les enchaîner »
                                                                                     
    Malgré tout, il n’est pas devenu un titulaire, car Sofiane Alakouch (à droite) et Florian Miguel (à gauche) sont bien accrochés à leur poste. Pour Gaëtan, il faut être patient et saisir les opportunités, comme des blessures ou des suspensions. « C’est compliqué, car on est meilleur quand on enchaîne les matches, et je sais que je suis prêt à les enchaîner », concède Paquiez, mais il ne fait pas d’histoires et il travaille encore et encore.
                                                                                                                         
    « C’est un travailleur acharné et un compétiteur », souligne Yannick Dumas, l’entraîneur de la réserve nîmoise, qui l’a eu pendant cinq dans les équipes des jeunes. Et il poursuit en louant l’état d’esprit de ce père de famille : « Il est au service du collectif, il est généreux dans l’effort, c’est un équipier modèle. Ce n’est pas le plus talentueux, mais grâce au travail, il a su passer les étapes et aujourd’hui il joue en Ligue 1. »
                                                                                                                                     
    Il pourrait se prendre la tête mais Gaëtan préfère savourer la chance qui est la sienne de vivre de sa passion. Pourtant ça n’a pas toujours été facile, comme quand à quelques jours de la reprise de la saison 2015-16, le club lui fait comprendre qu’il ne compte plus sur lui. Le coup est rude. Gaëtan doit travailler au magasin "Espace Foot", situé à 500 mètres du stade des Costières, pour arrondir ses fins de mois. La tentation de baisser les bras est proche mais Yannick Dumas lui conseille de s’accrocher. « Cela n’a pas été facile pour moi. En plus mes parents ont divorcé. Yannick m’a pris sous son aile. C’est grâce à lui que j’en suis là aujourd’hui », se souvient-il.
                                                                                                                   
    Une première titularisation en Coupe de France à Moulins
                                                             
    Alors il s’accroche et il a raison puisque Bernard Blaquart devient l’entraîneur de l’équipe première le 24 novembre 2015, en remplacement de José Pasqualetti. Onze jours plus tard, Gaëtan fête sa première titularisation à l’occasion d’un match de Coupe de France à Moulins. Ce soir-là, il partage la défense avec Briançon (son meilleur ami), Barrillon et Renaut. Sportivement, c’est un fiasco, avec une élimination 1-0 et un but encaissé en fin de match. Mais la carrière du Croco vient de basculer du bon côté, car Blaquart compte sur lui. « Je considère que mes vrais débuts, c’était plutôt en championnat face à Brest (NDLR, 8 janvier 2016). On avait gagné 2-0 et je n’ai plus quitté le groupe. »
                                                                                 
    Il joue 17 matches lors de cette demi-saison puis 46 en deux autres saisons de Ligue 2 et 20 en Ligue 1 l’année dernière. Alors oui, il n’est pas titulaire indiscutable mais il se console : « J’ai joué les matches contre les grosses équipes.» Rien que la saison dernière, il a affronté le PSG, Lyon, Marseille, Lille et Saint-Etienne ! Depuis le début de l’exercice en cours, il a été aligné contre le PSG, Lille et Monaco. C'est toujours ça de pris.
                                                                                                                                 
    « Gagner plus d’argent et ne pas être heureux, ça ne m’intéresse pas »

    Gaëtan attend son heure, et il a prolongé son bail nîmois jusqu’en 2022. Pourtant l'Estac lui a récemment fait les yeux doux. « Troyes était chaud et le projet était intéressant. Mais si c’est pour gagner plus d’argent et ne pas être heureux, ça ne m’intéresse pas. » Car la vie du Croco a été embellie ses dernières années avec les arrivées de Giulia (2 ans) et Raphaël (6 mois, dont Briançon est le parrain). Avec sa femme Céline, Gaëtan est un papa et un mari comblé.
                                                                                                                                         
    Si le défenseur nîmois savoure le présent, c'est aussi parce qu'il se souvient du passé. Né à Valréas (Vaucluse) le 15 février 1994, il part en Corse à l’âge de trois ans, puisque son papa, gendarme, est muté sur l’île de beauté. C’est à l’île-Rousse que vit la famille Paquiez : « j’ai eu une belle enfance, je n’ai jamais manqué de rien. J’avais l’accent corse, c’était la belle vie. J’habitais à 100 mètres de la plage. Je me sens plus Corse que Vauclusien, mais plus Nîmois que Corse. »
                                                                                                                                                   
    « Il fait passer le collectif avant ses états d’âme »
                                                                         
    L’aventure insulaire se termine à l’âge de 10 ans avec la mutation de son père à Aramon. Paquiez signe alors chez les poussins du Nîmes Olympique. Il ne quittera les Crocos que pour une courte parenthèse à Avignon en U13. Il revient au club à 14 ans et, depuis, il donne tout pour le maillot rouge. À Nîmes, il s’est aussi fait des amis pour la vie. Il y a bien sur Briançon, mais aussi Bobichon, Valls, Depres et Ripart qui décrit son pote : « C’est un garçon qui parle peu, mais qui bosse beaucoup. Il fait passer le collectif avant ses états d’âme, et on ne peut être qu’admiratif. »                                                                                                                              

    En attendant de devenir enfin un titulaire incontestable, Gaëtan patiente et quand on fera appel à lui, il donnera tout. Comme d’habitude.

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    Paquiez parfois sur le terrain et parfois sur le banc (Photo Anthony Maurin).

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    Anthony Briançon et Gaëtan Paquiez le soir de son premier match de championnat face à Brest(Photo Tony Duret)  

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    Paquiez console son ami Briançon quand il a été expulsé contre Nice  (Photo Anthony Maurin)  

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    Paquiez lors d'un jeu avec Luca Valls à Peralada (photo Norman Jardin)

     
    LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020 - Page 2 N%C3%AEmes-Olympique-Olympique-Lyonnais-Photo-Anthony-Maurin-19-1
    Gaëtan avec sa fille Giulia et son copain Anthony (photo Anthony Briançon)


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    Message par Admin Mar 5 Nov - 8:10

    Théo Valls : "C'est frustrant pour le Nîmes Olympique"

    Avant la reprise du championnat, samedi à Angers, le milieu de terrain des Crocos fait le point sur la situation de son équipe.

    LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020 - Page 2 20191121_1_7_5_1_1_obj21551749_1
    À titre personnel, Théo Valls est en train d'effectuer une saison satisfaisante. Il va tout donner pour contribuer au maintien du NO.

    Il fait partie des cadres historiques de l'actuelle génération du NO. Natif de Nîmes et formé chez les Crocos (dès l'âge de 11 ans), cet enfant de Redessan a vécu de l'intérieur toutes les étapes de cette équipe gardoise. Théo Valls a connu la menace d'une relégation en National 1 (2015-2016) et l'accession en Ligue 1 (mai 2018) aux côtés d'Anthony Briançon, Gaëtan Paquiez, Renaud Ripart ou encore Antonin Bobichon, "Bobich'" comme le surnomment le milieu de terrain nîmois et ses coéquipiers.

    Même parti à Angers, ce dernier est naturellement resté très proche de son ami croco. A la faveur de la récente trêve internationale, Bobichon est venu voir sa famille, à Saint-Paulet-de-Caisson (près de Lapalud et de Mondragon), et a passé une bonne partie du week-end à Nîmes, auprès de Valls qui, assure-t-il en souriant, n'a "pas du tout discuté du match" avec le Néo-Angevin.

    Le "match" ? Celui de samedi, évidemment, au stade Raymond-Kopa d'Angers. Pour le Nîmes Olympique, dernier (avec un match en retard) et corrigé à Strasbourg (4-1) voici deux semaines, ce déplacement sur le terrain du SCO (3e) a tout d'un trajet à risque.

    "Décrocher un bon résultat à Angers"

    "A La Meinau, on n'a pas su mettre en place la stratégie que l'on avait préalablement élaborée, regrette Valls. Le problème, c'est qu'on a souvent tendance à commencer à jouer quand on est menés. Cela s'est encore vérifié à Strasbourg. D'autant plus qu'à dix (après l'expulsion de Florian Miguel à la 66e minute), on s'est exposés en voulant revenir au score. Mais on a profité de la trêve pour tout remettre en place et ainsi décrocher un bon résultat à Angers, face à une équipe complète dans tous les secteurs de jeu, tant offensivement que défensivement." Un sacré programme pour un NO tombé au dernier rang à force de ne plus gagner depuis le 21 septembre (3 défaites, 3 nuls).

    "Sur un plan comptable, c'est compliqué, mais le contenu de plusieurs matches aurait pu nous permettre de basculer du bon côté, relève-t-il. Du coup, c'est frustrant." Mais pas critique. À l'issue du premier tiers du championnat, le classement reste très fluctuant et les écarts ne sont pas rédhibitoires, puisque le 17e (Metz) n'est qu'à deux points devant. De quoi aborder l'échéance angevine avec un capital confiance encore intact.

    Passé par des périodes nettement plus délicates avec le NO, Valls (23 ans) a le mental nécessaire pour faire face à cette nouvelle épreuve. Contribuer au maintien de "(son) club de coeur" en élite s'apparente même à une mission que l'intéressé considère comme un devoir. Il s'y attache avec l'implication et l'abnégation requises, lui qui, à titre personnel, est en train d'effectuer une saison de belle facture.

    "Depuis les départs de Téji (Savanier) et de 'Jo' (Jordan Ferri), de vrais leaders, j'ai davantage de responsabilités et je suis plutôt satisfait de mon rendement sur le terrain", acquiesce ce si précieux relayeur, dont le contrat au NO expirera en juin prochain. D'ici là, Théo Valls aura peut-être prolongé. Avec une troisième saison consécutive en Ligue 1 dans les rangs nîmois en ligne de mire ?

    Source : La Provence


    Dernière édition par Admin le Mar 3 Déc - 9:45, édité 1 fois
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    LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020 - Page 2 Empty Re: LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020

    Message par Admin Ven 29 Nov - 12:12

    Anthony Briançon : « Le groupe ne lâchera pas le coach ! »

    29 novembre 2019 - Le capitaine du Nîmes Olympique réaffirme que Bernard Blaquart est l’homme de la situation pour maintenir les Crocos en Ligue 1 et il reste confiant pour la suite de la saison.

    LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020 - Page 2 Anthony-briancon-of-nimes-organises-his-defence-at-a-corner-kick-the-picture-id1176267462?s=612x612
    Anthony Briançon regrette certaines critiques qui visent le club

    À la veille d’accueillir le FC Metz dans un match très important pour le maintien, Anthony Briançon tient à dédramatiser la situation et il soutient son coach dans cette période difficile.

    Objectif Gard : Comment vivez-vous ce début de saison ?                                                            
    Anthony Briançon : C’est une période un peu compliquée. Cela fait pas mal d’années que l’on est habitués à vivre des moments intenses et positifs. Aujourd’hui on est peu moins bien, mais on n’est pas encore largués. Il ne faut pas se trouver des excuses mais il y a une solution à chaque problème.  
                                                             
    Votre rôle de capitaine est-il plus important aujourd’hui ?                                                                      
    Ni plus, ni moins. J’essaye de donner de la bonne humeur, même dans les moments difficiles. Il faut garder le sourire car on fait un des plus beaux métiers au monde. On est dans une situation difficile, mais il faut relativiser car on n’est pas mort ni malade. Nous sommes en bonne santé et nos familles aussi. Ça reste du football.
                                                             
    "Si l’on vient en faisant la gueule, ça ne va pas arranger la situation"

    Donc vous vous attachez à dédramatiser la situation ?                                                                              
    Il le faut. Sinon que fait-on ? Il y a que par des bons entraînements et avec de la joie de vivre où l’on prend du plaisir et que l’on s’en sortira. Si l’on vient le matin en faisant la gueule, cela ne va pas arranger la situation.

    Vous n’êtes pas inquiet ?                                                  
    Non, parce que je pense que cela peut rapidement tourner. Si l’on gagne contre Metz et en négociant bien le match face à Rennes, notre saison pourrait prendre une autre tournure. Si j’ai prolongé l’aventure avec le Nîmes Olympique c’est parce que j’ai la confiance de mes coéquipiers, et je sais qu’il y a un gros potentiel dans cette équipe.

    LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020 - Page 2 1920-briancon-martinez-nimes
    Briançon (ici à droite de Martinez et de Miguel) croit dans les qualités de son équipe  

    Que vous manque-t-il pour retrouver le chemin de la victoire ?                                                        
    Ce petit grain de folie que l’on avait dans le passé.
                                                                                 
    "Blaquart est notre leader de groupe"
                             
    Ce n’est pas un peu frustrant ?                                                  
    Si bien sûr. On a perdu quatre matches d’un but. On fait aussi beaucoup de résultats nuls. Hormis face Strasbourg, on ne prend pas énormément de buts. Je suis persuadé que l’on pourrait avoir des points en plus.
    Le jeu proposé n’est pas catastrophique et il ne faut pas tout jeter.
                                                                                           
    Le vestiaire a-t-il lâché l’entraîneur ?                        
    C’est n’importe quoi ! Le groupe est solidaire avec coach. Il est important pour nous. Il ne faut pas oublier tout ce que Bernard Blaquart a fait pour le club. Si le Nîmes Olympique est en ligue 1, c’est en grande partie grâce à lui. Le groupe ne lâchera pas le coach.
                                   
    Son discours et sa méthode de travail sont-ils toujours les bons pour Nîmes ?                                    
    Bien entendu. C’est la facilité dans le football, dès qu’il y a des résultats qui sont moins bons, de rejeter la faute sur l’entraîneur. Il faut arrêter de se trouver des excuses. Le coach n’y est pour rien. Il fait ses choix et on les respecte. Bernard est notre leader de groupe. Certains ont la mémoire courte.
                                     
    "Les journalistes et les supporters ont parfois la mémoire un peu courte"    
                                           
    C’est-à-dire ?                                                            
    Encore une fois, n’oublions pas tout ce qu’à fait Bernard Blaquart pour Nîmes. Mais cela concerne aussi Renaud Ripart, par exemple. Je lis beaucoup de critiques sur lui et je les trouve injustes. On ne peut pas toujours gagner et les gens oublient où était le club il y a cinq ans. C’est le football, mais ça me dérange.  

    Le président Assaf est aussi la cible de certaines critiques...
    J’ai lu dernièrement la question suivante : "Assaf est-il un bon président ?" On peut dire ce que l’on veut de lui, mais si le club est en Ligue 1, c’est aussi en grande partie grâce à lui. Les journalistes et les supporters ont parfois la mémoire un peu courte.

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    Anthony Briançon trouve les critiques envers Renaud Ripart à gauche injustes
     
    Les mauvais résultats et les critiques ne peuvent-elles pas générer des tensions dans le groupe ?
    Non, car le groupe fait abstraction de tout ça.

    "Contre Metz, ce sera un match de guerriers"

    Le match face à Metz est-il le plus important de la saison ?
    Ce n’est pas le plus important mais il fait partie d’un tournant. Une victoire nous permettrait de ne pas être détachés et de retrouver de la confiance. Maintenant, si on perd samedi, nous ne serons pas condamnés.

    Comment faudra-t-il aborder cette rencontre ?                                                            
    Déterminé. Il faudra la préparer presque comme une finale. Enfin retrouver l’esprit Nîmois et la hargne dans le premier quart d’heure. Là, il faudra tout oublier. Ce sera un match de guerriers. Quitte à gagner 1-0 à l’arrache, je signe tout de suite.

    Source : OG. Propos recueillis par Norman Jardin
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    LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020 - Page 2 Empty Re: LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020

    Message par Admin Jeu 19 Déc - 8:28

    OFFICIEL : ARRIVEE DU NOUVEAU DIRECTEUR SPORTIF AU NO

    LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020 - Page 2 Reda-hammache-620x270
    Nouvelle destination pour Réda HAMMACHE (ici sous un faux air de Tégi Savanier, ex croco) recruteur originaire d’île de France -de Saint-Denis- passé par le Stade Rennais, l’AS Monaco, le RC Lens et enfin le LOSC depuis 2 ans. Photo espace croco.

    Reda Hammache succède à Laurent Boissier pour prendre en charge le recrutement des crocos

    Annoncé par Nîmes-Médiasport et confirmé par le quotidien L’Équipe et le Midi Libre, Reda Hammache succède officiellement (suite à un communiqué ci dessous du club nîmois) à Laurent Boissier et aura donc la responsabilité du recrutement des crocodiles Nîmois.

    Recruté par le président Rani Assaf, il aura pour mission de restructurer le club Gardois en difficulté depuis le début de saison.

    Il a été nommé Directeur Sportif .

    Connu pour être l’un des recruteurs à l’origine de la venue de Kylian Mbappé à Monaco, Reda Hammache a également travaillé pour Rennes et Lens, où il était responsable du recrutement du centre de formation avant de rejoindre le LOSC.

    Le communiqué du club : Reda Hammache rejoint le Nîmes Olympique

    19 décembre 2019

    Le Nîmes Olympique vous annonce l’arrivée de Reda Hammache en tant que Directeur Sportif.

    L’ensemble du Club lui souhaite la bienvenue !

    Source : Site officiel du NO
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    LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020 - Page 2 Empty Re: LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020

    Message par Admin Ven 20 Déc - 15:29

    Qui est Reda Hammache, le nouveau directeur sportif de Nîmes Olympique ?

    Le président Rani Assaf et le directeur sportif Reda Hammache durant le match contre Saint-Etienne, mardi aux Costières / MIDI LIBRE 


    EXCLUSIF - Le nouveau directeur sportif de Nîmes Olympique, Reda Hammache (37 ans), a donné sa première interview à "Midi Libre", dans la soirée du jeudi 19 décembre.  

    Il a 37 ans, est originaire de Saint-Denis en région parisienne, marié et père de trois garçons. Reda Hammache est le nouveau directeur sportif de Nîmes Olympique. Il a été libéré de son poste de recruteur à Lille, où il officiait depuis 2017 après être passé par Rennes, Lens et Monaco.

    Ses missions, déterminées par le président Rani Assaf, à qui des connaissances communes (hors football) l'ont recommandé ? "Le management global de l'équipe première (joueurs, staff, médical), le recrutement du secteur professionnel, la supervision du secteur formation et la mise en place d'une cellule de recrutement". 

    Une situation délicate mais pas insurmontable

    Le Franco-Algérien a réservé ses premiers mots à Midi Libre, dans une interview à paraître ce vendredi dans notre édition papier :

    "J'ai dit aux joueurs, que j'ai vus ce jeudi, que j'étais là pour transmettre des ondes positives. Je suis là aussi pour contribuer au développement du club. Rani Assaf veut écrire une nouvelle page de l'histoire du club. La situation sportive actuelle est délicate mais loin d'être insurmontable. On est loin d'être condamné au niveau comptable. On va se donner les moyens de démarrer un nouveau championnat en janvier. On ne se fixe pas de limites pour le mercato d'hiver. Certaines recrues devront être des joueurs de référence en plus d'être des joueurs de qualité."


    Source : ML

    LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020 - Page 2 Image
    Source : l’équipe du 21 décembre 2019 avant OM-NO


    Dernière édition par Admin le Lun 23 Déc - 9:41, édité 1 fois

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