Accueil
Dernières images
Rechercher
S'enregistrer
Connexion
Nîmes, seul, face aux Verts et contre tous.
Comme aux Costières, les Nîmois, sans Alakouch mais avec Bozok et Thioub, tenteront d’étouffer les Stéphanois.
Le 01/04/2019
Plombés par les reports de leurs matches, privés de leurs supporters à Saint-Etienne, les Crocos rêvent quand même d’exploit à Geoffroy-Guichard ce lundi (20 h 30).
Il y a un peu plus d’un an, pour un 32e de finale de Coupe de France à Geoffroy-Guichard (2-0), ils étaient plus de 1 000 fans nîmois en parcage visiteurs, et c’était franchement beau. Ce lundi soir, pour le premier match de la Ligue 1 de la saison un lundi, ils seront… zéro. Conséquence du décalage du match, d’abord fixé à dimanche 15 h, au premier jour de la semaine, qui plus est à 20 h 30. Et oui, il y a des gens qui travaillent…
Défense croco recomposée.
Après avoir envisagé de se déplacer en nombre réduit, les clubs de supporters ont décidé de boycotter le déplacement. Et ont manifesté ce samedi devant les Costières et en centre-ville de Nîmes pour la "liberté de supporter". Reports, interdictions – selon nos informations, la préfecture des Bouches-du-Rhône envisage aussi de les interdire de Vélodrome - : trop, c’est trop !
Renaud Ripart et ses partenaires vont donc se sentir bien seuls dans le Chaudron. "On est tristes avec eux, car ils ont été importants pour nous dans la lutte pour la montée, leur rend hommage l’attaquant, qui devrait débuter en pointe à Saint-Etienne. Quand ils sont là, ils nous aident. Ils ont la chance de pouvoir découvrir de nouveaux stades, et ils ne peuvent pas. On sera seuls contre tous, mais on va essayer de leur ramener un exploit…"
Repos exceptionnel
Pour le réaliser, il faudra mieux repartir qu’après la dernière trêve (forcée). Suite au report de la rencontre face à Rennes, les Crocos étaient apparus en manque de rythme et pas dans le coup à Amiens (2-1), début mars. "Et nous, on est une équipe qui a besoin d’en mettre, justement, rappelle coach Blaquart. Et il faudra en mettre face à des Verts très matures et très bien organisés. On a fait deux séances très rythmées mercredi et jeudi. Mais comme la semaine était très longue jusqu’au lundi, j’ai laissé le vendredi aux joueurs. Je crois que c’est la première fois de ma carrière d’entraîneur que je donne un jour de repos à trois jours d’un match !" Comme un symbole d’une saison pas comme les autres, perturbée par les manifestations des “gilets jaunes”.
"Tout le monde en a un peu ras-le-bol, avoue Ripart. Joueurs, staff, on est pénalisés dans la préparation de nos matches, et je crois que le football est aussi pénalisé." Quand on lui parle de dynamique négative, NO restant, entre deux reports, sur deux défaites et un nul, le couteau suisse gardois estime que "c’est dur de parler de dynamique. En fait, on a l’impression de réattaquer un nouveau championnat de 10 journées." Nîmes est d’ailleurs le seul club à qui il reste autant de matches à disputer. D’abord face aux Verts, puis contre tous.
Attention à la marche !
Avec tous ces reports, heureusement que les Crocos sont déjà nantis de 37 points, et n’ont pas un besoin urgent d’en prendre. S’ils n’en avaient que 25, cela serait beaucoup plus problématique… "J’ai dit aux joueurs que le maintien était assuré à 99 %, explique Bernard Blaquart. L’objectif, maintenant, c’est de finir le mieux possible. Garder notre 11e place (avant cette 30e journée, NDLR) peut en être un. On n’est pas très loin du 7e (qui était Montpellier), mais on n’est pas non plus très loin du 16e, Monaco, qui marche fort. Et entre finir 7e et 16e, ce n’est pas pareil."
Le hic, c’est qu’à chaque fois que le promu nîmois a eu l’occasion d’aller voir plus haut, il l’a ratée. Comme à Rennes en décembre (défaite 4-0), à Nice en janvier (2-0) ou contre Montpellier en février (1- 1). Saint-Etienne est du même calibre, en plus régulier. Attention à la marche, donc, quand elle est un peu trop haute. "Inconsciemment, on fait peut-être un petit complexe d’infériorité contre ces équipes de haut de tableau, avoue Renaud Ripart. A Saint-Etienne, il faudra lâcher les chevaux pour ne pas avoir de regrets. On n’a rien à perdre !"
Les équipes
Blessés au genou contre Strasbourg, Landre (par ailleurs suspendu) et Alakouch ne sont pas du déplacement. Lybohy et Paquiez les suppléeront : "Ils n’ont jamais démérité. C’est bien de les revoir", ne s’inquiète pas Blaquart, qui a préféré prendre Miguel et le jeune Guessoum dans le groupe pour doubler les postes défensifs, au détriment de Vlachodimos, pourtant en verve devant le but en fin de semaine. Le 4-2-4 devrait à nouveau succéder au 4-3-3. Avec Bobichon sur le côté gauche… et qui devant ? Ripart et Bozok ?
Source : Eric DELANZY - ML
Comme aux Costières, les Nîmois, sans Alakouch mais avec Bozok et Thioub, tenteront d’étouffer les Stéphanois.
Le 01/04/2019
Plombés par les reports de leurs matches, privés de leurs supporters à Saint-Etienne, les Crocos rêvent quand même d’exploit à Geoffroy-Guichard ce lundi (20 h 30).
Il y a un peu plus d’un an, pour un 32e de finale de Coupe de France à Geoffroy-Guichard (2-0), ils étaient plus de 1 000 fans nîmois en parcage visiteurs, et c’était franchement beau. Ce lundi soir, pour le premier match de la Ligue 1 de la saison un lundi, ils seront… zéro. Conséquence du décalage du match, d’abord fixé à dimanche 15 h, au premier jour de la semaine, qui plus est à 20 h 30. Et oui, il y a des gens qui travaillent…
Défense croco recomposée.
Après avoir envisagé de se déplacer en nombre réduit, les clubs de supporters ont décidé de boycotter le déplacement. Et ont manifesté ce samedi devant les Costières et en centre-ville de Nîmes pour la "liberté de supporter". Reports, interdictions – selon nos informations, la préfecture des Bouches-du-Rhône envisage aussi de les interdire de Vélodrome - : trop, c’est trop !
Renaud Ripart et ses partenaires vont donc se sentir bien seuls dans le Chaudron. "On est tristes avec eux, car ils ont été importants pour nous dans la lutte pour la montée, leur rend hommage l’attaquant, qui devrait débuter en pointe à Saint-Etienne. Quand ils sont là, ils nous aident. Ils ont la chance de pouvoir découvrir de nouveaux stades, et ils ne peuvent pas. On sera seuls contre tous, mais on va essayer de leur ramener un exploit…"
Repos exceptionnel
Pour le réaliser, il faudra mieux repartir qu’après la dernière trêve (forcée). Suite au report de la rencontre face à Rennes, les Crocos étaient apparus en manque de rythme et pas dans le coup à Amiens (2-1), début mars. "Et nous, on est une équipe qui a besoin d’en mettre, justement, rappelle coach Blaquart. Et il faudra en mettre face à des Verts très matures et très bien organisés. On a fait deux séances très rythmées mercredi et jeudi. Mais comme la semaine était très longue jusqu’au lundi, j’ai laissé le vendredi aux joueurs. Je crois que c’est la première fois de ma carrière d’entraîneur que je donne un jour de repos à trois jours d’un match !" Comme un symbole d’une saison pas comme les autres, perturbée par les manifestations des “gilets jaunes”.
"Tout le monde en a un peu ras-le-bol, avoue Ripart. Joueurs, staff, on est pénalisés dans la préparation de nos matches, et je crois que le football est aussi pénalisé." Quand on lui parle de dynamique négative, NO restant, entre deux reports, sur deux défaites et un nul, le couteau suisse gardois estime que "c’est dur de parler de dynamique. En fait, on a l’impression de réattaquer un nouveau championnat de 10 journées." Nîmes est d’ailleurs le seul club à qui il reste autant de matches à disputer. D’abord face aux Verts, puis contre tous.
Attention à la marche !
Avec tous ces reports, heureusement que les Crocos sont déjà nantis de 37 points, et n’ont pas un besoin urgent d’en prendre. S’ils n’en avaient que 25, cela serait beaucoup plus problématique… "J’ai dit aux joueurs que le maintien était assuré à 99 %, explique Bernard Blaquart. L’objectif, maintenant, c’est de finir le mieux possible. Garder notre 11e place (avant cette 30e journée, NDLR) peut en être un. On n’est pas très loin du 7e (qui était Montpellier), mais on n’est pas non plus très loin du 16e, Monaco, qui marche fort. Et entre finir 7e et 16e, ce n’est pas pareil."
Le hic, c’est qu’à chaque fois que le promu nîmois a eu l’occasion d’aller voir plus haut, il l’a ratée. Comme à Rennes en décembre (défaite 4-0), à Nice en janvier (2-0) ou contre Montpellier en février (1- 1). Saint-Etienne est du même calibre, en plus régulier. Attention à la marche, donc, quand elle est un peu trop haute. "Inconsciemment, on fait peut-être un petit complexe d’infériorité contre ces équipes de haut de tableau, avoue Renaud Ripart. A Saint-Etienne, il faudra lâcher les chevaux pour ne pas avoir de regrets. On n’a rien à perdre !"
Les équipes
Blessés au genou contre Strasbourg, Landre (par ailleurs suspendu) et Alakouch ne sont pas du déplacement. Lybohy et Paquiez les suppléeront : "Ils n’ont jamais démérité. C’est bien de les revoir", ne s’inquiète pas Blaquart, qui a préféré prendre Miguel et le jeune Guessoum dans le groupe pour doubler les postes défensifs, au détriment de Vlachodimos, pourtant en verve devant le but en fin de semaine. Le 4-2-4 devrait à nouveau succéder au 4-3-3. Avec Bobichon sur le côté gauche… et qui devant ? Ripart et Bozok ?
Source : Eric DELANZY - ML
Briançon 
