NO-crocos sans frontières

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    EX CROCOS : QUE SONT-ILS DEVENUS ?

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    Message par Admin Ven 19 Juil - 12:16

    Faitout Maouassa : « Je compte m'imposer au Stade Rennais ».

    Prêté à Nîmes la saison passée, Faitout Maouassa est revenu à Rennes avec l'ambition de gagner sa place de titulaire. Le jeune latéral gauche (21 ans), international U20, se montre confiant : « Le travail paye toujours ».

    19 juillet 2019

    EX CROCOS : QUE SONT-ILS DEVENUS ? - Page 4 1602b810
    Faitout Maouassa en Coupe de France avec Nîmes

    « Après une première semaine de stage, comment vous êtes-vous senti lors de ce deuxième match de préparation ?
    Ça va, je retrouve les bonnes sensations. Ça fait plaisir. Je suis très content de revenir dans cette équipe. C'est le deuxième match que je dispute cette saison avec le Stade Rennais. Je suis satisfait mais pas totalement de ma première période, au cours de laquelle on a pris le but.

    Rennes s'impose en amical contre un Chelsea expérimental
    Comment se déroule la préparation jusque-là ?
    Le stage s'est bien passé, on a bien travaillé. Maintenant, on rentre dans une autre phase où ça va s'accélérer avec deux matches de qualité (le 23 juillet contre Brest et le 26 juillet à Leipzig) la semaine prochaine. Celui-là aussi l'était, mais, plus on avance, et plus notre physique répond présent, et plus nos adversaires le seront aussi. C'est de bon augure pour la suite.

    Après votre prêt concluant la saison passée à Nîmes, l'entraîneur Julien Stéphan a dit vouloir s'appuyer sur vous cette saison (il est sous contrat jusqu'en 2021). Quelles sont vos ambitions personnelles ?
    Je ne savais pas (rires). Je fais en sorte de travailler sur le terrain. (Il le répète trois fois) Le travail paye toujours. Je suis content mais il ne faut pas m'arrêter sur ça, sur le fait qu'il dise compter sur moi. Je dois lui montrer qu'il peut compter sur moi. La saison dernière m'a beaucoup servi, j'ai joué 30 matches. Je reviens avec plus d'expérience qu'avant et je compte m'imposer au Stade Rennais. »


    Source : l’équipe
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    Message par Admin Sam 27 Juil - 23:34

    GROSSE INQUIÉTUDE POUR SAVANIER, BLESSÉ EN AMICAL.

    27/07/2019

    La recrue de Montpellier, l’ancien Nîmois Teji Savanier, est sortie blessée ce samedi lors du match amical face au club de D2 anglaise de Huddersfield Town (1-1). Le camp héraultais était inquiet après la rencontre.

    Déjà une grosse tuile pour Montpellier? Le club de Laurent Nicollin pourrait avoir perdu l’une de ses recrues estivales pour plusieurs semaines. Teji Savanier, transfuge de Nîmes, s’est en effet blessé ce samedi lors du match amical contre Huddersfield Town (1-1, but de Laborde pour les Héraultais).

    Le milieu de terrain est sorti du terrain en boitant en début de deuxième période. "C’est à dix qu’on prend le but de l’égalisation", soupire Michel Der Zakarian, inquiet pour son joueur. "Il va passer des examens lundi matin mais ce qu’ont dit le docteur et le kiné n’est pas réjouissant."


    Source : RMC Sport
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    Message par Admin Lun 29 Juil - 21:49

    Savanier out au moins 2 mois et privé de derby.

    Le verdict est tombé.

    Distension du ligament latéral interne du genou droit et absence de 2 mois au minimum et pas de derby face à Nîmes pour l’ex croco Tégi Savanier.

    Bon soin et bon rétablissement à lui !
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    Message par Admin Lun 29 Juil - 23:31

    Téji Savanier (Montpellier) blessé et absent au moins deux mois.

    Téji Savanier devrait manquer deux mois de compétition.
    Le MHSC perd sa recrue phare de l'intersaison Téji Savanier pour le début de saison. Le milieu s'est blessé au genou droit samedi contre Huddersfield.


    H. G. 29 juillet 2019

    Sorti sur blessure samedi lors du match amical face aux Anglais d'Huddersfield (1-1) à la suite d'un mauvais choc avec un adversaire, Téji Savanier passait ce lundi une IRM de son genou droit. Une grosse entorse était à craindre, et cela s'est confirmé : le milieu de terrain de 27 ans, recruté à Nîmes cet été pour près de 10 M€, souffre d'une distension du ligament latéral interne de son genou droit.

    Il ne sera pas opéré, mais son indisponibilité se chiffrera en mois : il pourrait n'être de retour qu'après la première trêve internationale, pour la 10e journée à Reims, le week-end du 19 octobre. S'il récupère vite, son entraîneur Michel Der Zakarian pourrait compter sur lui dans deux mois, pour la 8e journée. Mais aucun risque ne sera pris avec la recrue phare de l'intersaison. Les supporters du MHSC devront donc attendre avant de voir le premier match de Savanier, meilleur passeur de Ligue 1 la saison passée, sous ses nouvelles couleurs.

    Source : L'équipe
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    Message par Admin Lun 19 Aoû - 12:23

    EX CROCOS A L'HONNEUR CE DIMANCHE

    *Denis Bouanga a sauvé St-Etienne de la défaite face à Brest en égalisant à la 83' d'une frappe en pleine lucarne (1-1)

    « En première période, c’était dur physiquement, mais on a montré autre chose après la pause. Mon but sauve un peu ce match, je pense au collectif donc il faut continuer comme ça. C’est normal l’exigence du public. Il faut tenir le rythme de nos supporters », a commenté l’ancien Nîmois au micro de beIN Sports.

    *Romain Del Castillo a offert la victoire à Rennes à domicile face à l'ogre parisien (2-1) en marquant le but victorieux d'une belle tête sur un caviar de Camavinga (16 ans)

    Bravos à eux !
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    Message par Admin Ven 23 Aoû - 14:30

    Pierrick Valdivia : « À Nîmes, il se passe des choses bizarres. »

    EX CROCOS : QUE SONT-ILS DEVENUS ? - Page 4 Pierrick-valdivia-eag-620x270
    Valdivia avec son nouveau maillot de l'EAG

    Dans un entretien accordé au Télégramme, Pierrick Valdivia (Guingamp) est revenu sur son parcours et notamment de son passage chez les Crocos. Le joueur qui vient juste de partir en Ligue 2 à la place de Lucas Deaux ne sentait plus le projet évoquant une cassure après sa blessure.

    « J’ai joué les deux premiers matchs mais c’était ambigu. Il y avait une certaine cassure notamment lors de ma blessure. Dans des clubs, quand vous jouez, vous êtes le plus beau et il suffit d’un grain de sable ou d’une blessure et vous vous sentez délaissé. Je ne sentais plus trop le projet car à Nîmes, il se passe des choses bizarres. Je pense que je ne rentrais plus dans leurs plans, il n’y avait plus que le coach qui me faisait confiance. J’avais eu une discussion avec Bernard Blaquart que si je trouvais un projet sportif très intéressant, il fallait me laisser partir. Je savais qu’ils allaient recruter au milieu de terrain. Je ne pense pas que vous connaissez les infrastructures de Nîmes mais ici, je suis dans un club pour m’épanouir au maximum. Il y a tout pour travailler. »
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    Message par Admin Jeu 12 Sep - 15:30

    Le retour de Téji Savanier se précise

    Arrivé à Montpellier cet été en provenance de Nîmes, le jeune milieu français, véritable révélation du championnat la saison dernière, est blessé depuis plus d'un mois.

    EX CROCOS : QUE SONT-ILS DEVENUS ? - Page 4 1200-L-ligue-1
    Téji Savanier sera absent pour le Derby comme Duljevic

    Téji Savanier est arrivé à Montpellier cet été, en provenance de Nîmes. Le milieu français s'est malheureusement blessé au genou le 29 juillet dernier, et son indisponibilité n'était jusqu'à présent pas connue.

    Mais aujourd'hui, en conférence de presse, Michel Der Zakarian est revenu sur la situation du joueur : « La réathlétisation se passe bien. Je pense qu'on pourra le récupérer lors de la prochaine trêve internationale », a-t-il précisé.

    La prochaine trêve internationale sera en octobre prochain, on pourrait donc s'attendre à voir Savanier revenir mi-octobre.


    Source : Onze Mondial
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    Message par Admin Sam 14 Sep - 19:06

    L’ancien Croco Stéphane Mangione : « Les victoires se fêtaient à la Churascaia ».

    Le plus dijonnais des anciens Crocos, aujourd’hui entraîneur adjoint au FC Sochaux, a joué presque 300 matches avec le DFCO. Pourtant, il n’a rien oublié de sa saison 2003/2004 au Nîmes Olympique. Il se souvient des Gazeau, Ollé-Nicole, Chaveriat et consorts. Stéphane Mangione s'est replongé dans cette époque où les Crocos galéraient en National.

    Objectif Gard : Dans quelles circonstances avez-vous signé au Nîmes Olympique ?

    Stéphane Mangione : J’avais fait toutes mes classes à Dijon qui était un jeune club à l’époque. Mais nous n’avions pas le statut professionnel et Nîmes est venu me proposer un premier contrat pro.

    Vous n’avez pas hésité avant de venir à Nîmes ?

    Ce n’est pas le genre de club que l’on refuse. Il y avait une très belle histoire et des bonnes installations. Aujourd’hui, le stade des Costières a pris quelques années mais il y a 16 ans, c’était au top.

    Quel souvenir gardez-vous de votre passage à Nîmes ?

    Plein de bonnes choses. Pour moi, c’est la découverte du monde professionnel avec une ferveur autour d’un club très populaire et une méthode de travail différente. Mais ce qui m’a le plus marqué, c’est l’engouement pour ce club. Les valeurs du Nîmes Olympique étaient aussi les miennes. J’aimais le cadre de vie.

    « Fred Arpinon m’a beaucoup marqué »

    Vous souvenez-vous de certains matches ?

    Il y a celui que l’on gagne 1-0 contre Reims qui était leader. À dix minutes de la fin, je pique le ballon au-dessus du gardien champenois et je marque. J’avais d’ailleurs marqué à l’aller et au retour contre le Stade de Reims. J’ai marqué mon premier but face à Sète, c’était toujours chaud contre eux.

    Qui étaient les meilleurs joueurs de ce Nîmes Olympique version 2003/2004 ?

    Il y en avait un paquet quand même. Malheureusement, nous n’avons pas fait la saison que l’on aurait dû. Je me souviens de Vannuchi, Cohade, Chaveriat, Cirilli, Enza-Yamissi pour ne citer qu’eux. Je vais certainement en oublier. Il y avait aussi Pasqualetti, Horjak, Weber. J’ai gardé pas mal d’amis dans ce groupe. Les jeunes Barralon et Boulebda, qui était un très bon numéro 10. Fred Arpinon m’a beaucoup marqué, c’était quelqu’un qui était passionné par le football. Il était venu pour une dernière année mais il avait toujours cette soif de résultat.

    Didier Ollé-Nicole était à la tête de l’équipe. Quel genre d’entraîneur était-il ?

    Je l’ai croisé cette année en Ligue 2 car il est entraîneur d’Orléans. J’ai eu des très bons rapports avec 99% de mes coaches et il en fait partie. C’était quelqu’un de très travailleur, très méticuleux et il aimait ses joueurs. Il faisait de très longues séances. Je me rappelle la charge de travail qu’il nous concoctait.

    «Le Nîmes Olympique a été très classe avec moi »

    Pourquoi cela n’a pas fonctionné ?

    Avec l’équipe que l’on avait, nous aurions dû faire beaucoup mieux. Je pense que nous avions une somme d’individualités intéressantes, peut-être même la meilleure du National de l’époque. Mais on n’a pas su travailler collectivement. Je me souviens de Richard Massolin qui avait fait un début de saison exceptionnel et qui a été pris en grippe par le public.

    Le championnat de National était-il particulièrement compliqué ?

    Oui et non. Il y avait des équipes un peu bâtardes, difficiles à jouer. Malgré notre public, nous étions très irréguliers à domicile. Aux Costières, on se devait de proposer autre chose et prendre plus de points. J’étais un peu triste du résultat car c’est un club qui méritait mieux.


    Stéphane Mangione est désormais entraîneur adjoint à Sochaux [Photo via MaxPPP]
    Pourquoi êtes-vous resté qu’une saison au Nîmes Olympique ?
    J’y étais bien et j’avais signé un long contrat (NDLR : 2 ans + 1 an). Mais j’ai perdu mon épouse en 2004. Dans ces circonstances, le Nîmes Olympique a été très classe avec moi. Il m’a permis de rentrer chez moi à Dijon, sans me demander des indemnités. Sportivement, c’est fabuleux ce que j’ai vécu là-bas mais au niveau de la vie privée c’était très complexe.

    « Kande, Chaveriat et Cirilli, les leaders des nuits d’après-matches »

    Quels étaient vos rapports avec le président Gazeau ?

    Ils étaient très bons avec monsieur Gazeau, avec son fils Alain aussi. C’étaient des très bonnes personnes. Parfois pour de l’argent, certains peuvent retourner leur veste. Avec les dirigeants nîmois, ça n’a pas été le cas. Ils ont rapidement contacté Dijon et ils m’ont libéré de mes dernières années de contrat. J’avais besoin de rentrer dans ma région.

    Les Crocos de l’époque étaient-ils des fêtards ?

    Nous étions plutôt sérieux. Le coach ne nous laissait pas beaucoup de temps de libre alors quand nous en avions, nous allions à la plage. Quand il voyait les coups de soleil, il pétait un câble. Avec Horjak et Chaveriat, nous étions tout le temps ensemble à prendre du bon temps.

    Qui mettait l’ambiance dans le vestiaire ?

    Moise Kande était un grand déconneur. Avoir Loïc Chaveriat dans un vestiaire, c’est quelque chose. Jean-Charles Cirilli était aussi bon sur le terrain qu’en dehors. Ces joueurs amènent beaucoup de sourires. Ils ont la capacité d’être aussi des exemples sur le terrain et des leaders dans les nuits d’après-matches.

    « J’étais le premier à déconner et à chambrer »

    Faisiez-vous partie des ambianceurs ?

    J’étais aussi un meneur, le premier à déconner, à chambrer. Je rentre un peu dans leur catégorie.

    Où se passaient les après-matches ?

    Un peu partout. Montpellier, Arles, et après les victoires nous allions à la Churascaia.

    Les Nîmois sont désormais en Ligue 1. Cela doit vous faire plaisir...

    Je m’en réjouis, le club est à sa place. Il a su s’entourer des bonnes personnes. De l’extérieur, il paraît très sain. Le club réfléchit et se structure.

    Propos recueillis par Norman Jardin
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    Message par Admin Ven 20 Sep - 9:21

    Deux Crocos à Miami.

    EX CROCOS : QUE SONT-ILS DEVENUS ? - Page 4 Dutil-Parpeix-e1568897758761-390x220
    Grégory Dutil et Jonathan Parpeix ont porté les couleurs du Nîmes Olympique lors de la saison 2011/2012 (Photo Anthony Maurin)


    19/09/2019

    Ce jeudi matin, deux anciens joueurs du Nîmes Olympique de la saison 2011/2012 sont venus assister à l'entraînement. Il s'agit de l'attaquant Grégory Dutil (38 ans) qui avait inscrit trois buts en huit rencontres pour sa seule saison chez les Crocos et du défenseur ou milieu défensif Jonathan Parpeix (29 ans), formé au club et joueur nîmois de 2010 à 2015.

    Les deux hommes se sont ensuite retrouvés en Floride au FC Miami City où notamment Dutil avait été emprisonné en avril 2018 pour une affaire de violence et de drogue. Concernant Parpeix, il se reconvertit dans la restauration et évolue désormais en N3 du côté de l'AS Ardziv Marseille.


    Source : OG
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    Message par Admin Mar 24 Sep - 15:54

    Toifilou Maoulida, le trait d’union entre Montpellier et Nîmes


    EX CROCOS : QUE SONT-ILS DEVENUS ? - Page 4 Image
    Quinze ans séparent ces deux photos : Maoulida à Montpellier puis à Nîmes. ARCHIVE MIDI LIBRE

    24/09/2019

    Toifilou Maoulida ne voit pas perdre les Gardois ce mercredi lors du derby entre le MHSC et les Crocos.

    • Formé au MSHC, formateur à Nîmes Olympique. Toifilou Maoulida a commencé sa (longue) carrière professionnelle de joueur dans l’Hérault, en 1997, et l’a quasiment achevé à Nîmes Olympique, en 2016 (il fera une pige de 13 matches avec Tours en L2 en 2017, NDLR).

    • Il entraîne désormais les U16 crocos… avec qui il s’est incliné à Montpellier (2-1), samedi à Grammont. "On n’aurait jamais dû perdre", assure Toif’. Qui ne voit pas perdre les Gardois, mercredi…


    Source : ML
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    Message par Admin Mer 25 Sep - 10:47

    Franck Lucchesi, l’homme des derbys

    25 septembre 2019

    EX CROCOS : QUE SONT-ILS DEVENUS ? - Page 4 Franck-Lucchesi-Montpellier-N%C3%AEmes-e1569327684678-768x424
    Franck Lucchesi pose avec l'article qui résume le fameux 4-4 entre Montpellier et Nîmes, le 21 mars 1986 (Photo Corentin Corger)

    Pour cette 7e journée de Ligue 1, Nîmes se déplace à Montpellier pour y disputer le premier derby du Languedoc de la saison. Une rivalité que connaît parfaitement Franck Lucchesi qui a disputé neuf confrontations, un record, entre les deux clubs de 1983 et 1992, sous les deux maillots, sans jamais en remporter une. Contexte, anecdotes, culture du derby... L'ancien défenseur ouvre la boite aux souvenirs.

    "Guerrier", "soldat", tels sont les termes employés par la presse de l'époque pour qualifier Franck Lucchesi. Des coupures de journaux et des photos que l'ancien défenseur conserve soigneusement dans l'armoire du salon. C'est chez lui, à Saint-Rémy-de-Provence, que l'Avignonnais de naissance a accepté d'évoquer ses souvenirs de derby. Pourquoi lui ? Car Franck Lucchesi est celui qui en a joué le plus. Neuf au total, de 1983 à 1992, avec la particularité d'avoir porté les deux maillots et surtout de n'en avoir gagné aucun. Sept matches nuls pour deux défaites.

    "En 1991, avec Montpellier, on ne gagne pas à cause d'une flaque d'eau", entame-t-il. Pour ce premier derby en première division depuis la création en 1974 de ce qui deviendra le MHSC, Lionel Perez, le gardien nîmois, dégoûte attaquants et supporters héraultais par ses arrêts. "Et quand Vincent Guérin réussit à le lober, le ballon est freiné à 50 centimètres de la ligne !", décrit Franck comme si c'était hier. Le second match où Lucchesi n'était pas passé loin de remporter un derby, c'était le 21 mars 1986 où Nîmes menait 3-0 après une demi-heure de jeu ! "On avait reculé et on finit à 4-4. Je crois qu'Alain Lopez en dévie au moins trois dans nos buts", regrette t-il.

    Sanguin et nerveux, Franck Lucchesi fera preuve d'humour dans les dernières minutes après cette folle remontée montpelliéraine : "Je m'infiltre dans la surface et Laszlo Kiss me retient par le maillot. Je l'ai enlevé et je lui ai tendu comme si je voulais lui donner. Le public de la Mosson m'avait sifflé." Un geste qui en dit long sur la personnalité de cet homme des derbys. C'est certainement la fois où les Crocos étaient le plus proche de gagner chez leur meilleur ennemi après l'unique succès en Coupe de France (0-3) en 1977.

    Bagarre avec Cubaynes

    Les duels s'enchaînent au début des années 1980 lorsque les deux formations évoluent ensemble en D2. "Déjà à l'époque c'est le premier match que l'on regardait quand le calendrier sortait", assure celui qui a terminé sa formation dans le Gard et porté le maillot rouge de 1981 à 1986. Les souvenirs reviennent à la surface et cette fois-ci c'est Patrick Cubaynes qui a fait des siennes lors du derby de 1984. "On mène rapidement 1-0 grâce à un but de Kristen Nygaard. On les mangeait. Un penalty est sifflé. Cubaynes, qui venait de gagner la médaille olympique avec la France, lui prend le ballon des mains et son tir n'est même pas arrivé jusqu'à la ligne. Le lendemain, à l'entraînement, il faisait le beau. On s'est battus. Je partais au quart de tour ! Deux jours après on s'est embrassés."

    EX CROCOS : QUE SONT-ILS DEVENUS ? - Page 4 Franck-Lucchesi-derby-768x418
    Franck Lucchesi, au centre de l'image, sous le maillot du Nîmes Olympique lors d'un déplacement au Vélodrome contre Marseille (Photo DR)

    Malgré le veto de Jean Bousquet, le président nîmois, Franck Lucchesi traverse le Vidourle à l'été 1986. "J'ai dû être transféré pour 40 bâtons (entre 100 000 et 200 000 €) et j'ai doublé mon salaire. Je sentais que Montpellier montait en puissance." Désormais, il allait disputer le derby dans l'autre camp. Le premier cette saison-là est d'ailleurs remporté par Montpellier (1-0) mais Lucchesi est suspendu. "Ça m'arrivait quelques fois", plaisante ce joueur dur sur l'homme que l'on peut comparer à un Éric Di Méco, souvent cité pour ses tacles limites lors des PSG-OM des années 1990.

    Il effectue son retour à Jean-Bouin en mai 1987, pour l'avant-dernière journée de championnat. "C'était plein à craquer ! Il nous suffisait de ne pas perdre pour monter. Forcément, Nîmes voulait nous battre. Ça rentrait dedans mais il n'y avait plus beaucoup de vrais Nîmois." Après ce match nul 1-1, les Héraultais accéderont à l'élite à la fin de cette saison instaurant une trêve de quatre ans dans les derbys. Des affrontements déjà à part et quelques tensions entre défenseurs et attaquants. "Je me rappelle avec Éric Cantona, dans le match de la "flaque d'eau" avec des regards et des petites insultes. Mais toujours dans le respect. Tous les matches ont fini à onze contre onze." Lucchesi jouera également un match sous les couleurs Bleu et Orange au stade des Costières en mars 1992, achevé par une victoire gardoise sur un doublé de Vercruysse (2-1). "on s'est cagué dessus. Certains types étaient blancs comme un cachet d'aspirine."

    "Les valeurs d'homme, je les ai apprises à Nîmes"

    Tout était bon pour déstabiliser l'adversaire comme des petits coup d'épaule à la sortie des vestiaires, sous le tunnel qui mène à la pelouse. Une culture du derby et de la gagne que le Nîmes Olympique a inculqué à Franck. "Les valeurs d'homme, de camarade et de joueur, je les apprises à Nîmes. On était habitué à gagner les matches dans les cinq premières minutes. On mettait deux buts et on fermait."

    Franck Lucchesi, par son vécu, porte les deux clubs dans son cœur. "Je n'aurais pas jouer ailleurs", avoue-t-il. Tout le paradoxe de deux clubs qui se "détestent" et qui sont si proches à la fois. L'ascension fulgurante de la Paillade, de la DH à la D1 de 1975 à 1981, est due en grande partie à la venue en fin de carrière d'illustres Crocos : Louis Landi, Henri Augé, Jean-Pierre Betton, Michel Mézy, Jacky Vergnes... L'arrivée récente de Téji Savanier après quatre saisons à Nîmes continue d'entretenir cette rivalité.

    EX CROCOS : QUE SONT-ILS DEVENUS ? - Page 4 Franck-Lucchesi-maillot-e1569327728231-768x547
    Franck Lucchesi avec un maillot de Nîmes réalisé spécialement pour un jubilé et un short de Montpellier car : "Loulou a pris tous mes maillots !" (Photo Corentin Corger)

    Des départs restés, à l'époque, en travers de la gorge de Jean Bousquet. "Quand il est passé maire en 1983, la ville de Nîmes n'a pas renouvelé le marché du nettoyage des ordures avec Nicollin", raconte-t-il. L'attachement de Franck Lucchesi à Montpellier est surtout lié à son affection pour la famille Nicollin. "Loulou est comme un second père pour moi", assure t-il. Ce dernier lui avait promis une reconversion et malgré un retour au Nîmes Olympique de 1992 à 1995, Louis Nicollin fera entrer Franck dans son groupe à la fin de sa carrière. Cela va faire bientôt 20 ans qu'il travaille dans l'entreprise familiale et occupe aujourd'hui le poste de directeur d'exploitation.

    Le retour aux sources a lieu lors du mercato estival de 1992 sur la volonté de Michel Mézy, alors président du NO (1991-1994), qui n'a évidemment pas plu à "Loulou". Le derby aux Costières arrive dès la 10e journée, le 6 octobre 1992. "Il considérait que je l'avais trahi et m'avait allumé dans les journaux toute la semaine. "J'aimerais jouer ailier droit pour mettre des petits ponts à Lucchesi", disait-il." Une ruse qui avait réussi à perturber le défenseur qui avait manqué sa rencontre. La tête dans ses livres de souvenirs, Franck se laisse aller à imaginer si Louis Nicollin avait été président du Nîmes Olympique : "Vu comment les gens aiment le foot et la caillasse qu'il avait, ça aurait été grandiose !" Pas sûr que le premier concerné aurait accepté !


    Le onze type de Franck Lucchesi pour disputer un derby avec la formule, "si on va la à guerre, on a une chance de la gagner."

    Lionel Perez - Faouzi Mansouri, Laurent Blanc, Bruno Devot, Franck Lucchesi - Éric Castagnino, René Girard, Michel Mézy - Jean-Marc Ferratge, Christian Perez et Patrick Cubaynes.
    Entraîneur : Kader Firoud et Pierre Barlaguet.

    Liste des derbys de Franck Lucchesi :

    Avec le Nîmes Olympique (1981-1986) :

    19 mai 1983 : Montpellier - Nîmes (3-1, D2), 21 septembre 1984 : Nîmes - Montpellier (1-1, D2), 15 février 1985 : Montpellier - Nîmes (2-2, D2), 18 octobre 1985 : Nîmes - Montpellier (0-0, D2), 21 mars 1986 : Montpellier - Nîmes (4-4, D2).

    Avec Montpellier (1986-1992) :

    16 mai 1987 : Nîmes - Montpellier (1-1, D2), 5 octobre 1991 : Montpellier - Nîmes (0-0, D1), 7 mars 1992 : Nîmes - Montpellier (2-1, D1)

    Avec Nîmes (1992-1995) :

    6 octobre 1992 : Nîmes - Montpellier (0-0, D1)


    Source : OG
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    Message par Admin Jeu 3 Oct - 15:06

    L'ex croco Téji Savanier (Montpellier) pourrait jouer contre Monaco

    03 octobre 2019

    EX CROCOS : QUE SONT-ILS DEVENUS ? - Page 4 Teji-savanier-1-1024x425
    [Téji Savanier (Montpellier) pourrait jouer contre Monaco]
    Copyright : Panoramic

    Téji Savanier, arrivé cet été en provenance du Nîmes Olympique et blessé lors de la préparation, pourrait faire ses débuts avec Montpellier, samedi (20h00), contre Monaco.

    Arrivé tout droit de Nîmes contre 10 millions d'euros cet été, les premiers pas de Téji Savanier avec Montpellier sont très attendus. Absent depuis le début de saison en raison d'une distension du ligament latéral interne de son genou droit, survenue en préparation, l’ancien Nîmois est tout proche d'un retour à la compétition, lui qui avait terminé meilleur passeur du championnat de France avec 13 passes offrandes lors du dernier exercice.
    Son entraîneur Michel Der Zakarian s’est en tout cas exprimé en ce sens, ce jeudi, en conférence de presse : « C'est possible qu'il joue, a indiqué le technicien, à deux jours du match contre Monaco, samedi. On verra. Il s'est entraîné hier (mercredi). C'est aussi à lui de voir comment il se sent, s'il est apte ou pas. »
    L’occasion pour le milieu de 27 ans de porter pour la première fois en Ligue 1 les couleurs de son club formateur.

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    Message par Admin Mer 9 Oct - 21:57

    Nîmes : Pierre Mosca, du football à l'écriture.

    09/10/2019

    EX CROCOS : QUE SONT-ILS DEVENUS ? - Page 4 67553d10
    Pierre Mosca a eu l'idée de rédiger ce livre il y a trois ans.

    L’ancien directeur sportif et entraîneur de Nîmes Olympique, installé dans le Gard, publie Bienvenue Rital. L’histoire d’une vie. Sortie le 10 octobre.  

    À 74 ans, Pierre Mosca a voulu laisser une trace de son passage. C’est dans cet esprit que l’ancien Montpelliérain et Nîmois a écrit Bienvenue Rital dont la sortie est prévue ce jeudi. Pas de foot ici. Ou très peu. L’enfant de Demonte, dans le Piémont, raconte la vie de ce bambin arrivé d’Italie dans le Gard à tout juste 3 ans, cette jeunesse difficile à Pompignan au sein d’une famille aimante mais où l’argent était rare, cette vie d’étranger en manque de considération. Il rend hommage à Pompignan, son village d’accueil, à la France son pays d’adoption.

    Au départ, les pages et les pages, noircies principalement au lever du jour, étaient pour ses proches, sa femme, Maryse, la rencontre d’une vie en 1966, ses trois enfants, ses sept petits-enfants et trois arrière-petits-enfants. "Et puis à leur lecture, un ami m’a suggéré l’idée d’en faire un livre", se souvient-il.

    Dans cet ouvrage qui est aussi un témoignage d’amour à ses proches, Pierre Mosca y met son cœur, ses tripes, beaucoup d’émotion et un réel talent pour l’écriture. Touchant.

    Toujours dans la rubrique des anciens entraîneurs crocos, à noter que Victor Zvunka vient de signer au Sporting Club de Toulon en National.  

    EX CROCOS : QUE SONT-ILS DEVENUS ? - Page 4 44e5a310
    Victor Zvunka lors de sa période nîmoise (photo Objectif Gard / MA)

    Zvunka de retour.

    À 67 ans, l’ancien entraîneur du Nîmes Olympique (2012-13) a trouvé un nouveau challenge. Il vient de s’engager avec le Sporting Club de Toulon , actuel 16e de National. Depuis son départ de Nîmes, le technicien français avait officié à Arles-Avignon, en Algérie, en Guinée et en Tunisie. Toulon devient le 21e club entraîné par Victor Zvunka, depuis 1984. Il va retrouver l'ancien milieu de terrain Idriss Ech-Chergui qui a évolué à Nîmes de 2007 à 2009.

    Sources : ML & OG
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    Message par Admin Jeu 17 Oct - 10:03

    A découvrir l'ITW du gardois et ex croco Laurent Blanc dans Objectif Gard, le magazine (n°2), avec aussi le portrait de Laurent Boissier le Directeur sportif croco et aussi les années lyonnaises du capitaine croco Anthony Briançon

    EX CROCOS : QUE SONT-ILS DEVENUS ? - Page 4 005755619f6d7e725bc64?authid=MbyirKzorLjz

    https://www.calameo.com/read/005755619f6d7e725bc64?authid=MbyirKzorLjz
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    Message par Admin Jeu 17 Oct - 12:35

    Gaël Angoula : «Ne pas passer pour une arnaque»

    16 octobre 2019

    EX CROCOS : QUE SONT-ILS DEVENUS ? - Page 4 EHAmJcZWsAA5RO1
    Gaël Angoula, reconverti arbitre

    L’ex-défenseur de Bastia, Angers et Nîmes Gaël Angoula est devenu arbitre de Domino’s Ligue 2 deux ans seulement après avoir raccroché les crampons. Entretien.

    Encore joueur du Nîmes Olympique il y a deux ans, Gaël Angoula officie comme arbitre de Domino’s Ligue 2 depuis cette saison. L’ex-défenseur du SC Bastia et d’Angers SCO, 37 ans, s’est livré sur sa reconversion peu commune à l’occasion des Journées nationales de l’arbitrage, lancées à Paris mardi.

    Pour commencer, pouvez-vous nous raconter comment vous est venue l’envie d’arbitrer ?
    A l’été 2016, alors que j’étais encore sous contrat avec Angers, j’ai fait le choix de partir à Nîmes, notamment car ma sœur habite dans le Sud. Ensuite, c’est arrivé d’un coup. Je ne me voyais pas arbitre, ça m’est tombé dessus. A Nîmes, j’ai eu l’occasion d’échanger avec Nicolas Rainville, un arbitre de Ligue 1 Conforama, un arbitre international, parce qu’il est licencié au club. Il faisait ses décrassages de son côté et on se croisait souvent en salle de musculation et d’étirements. J’étais l’un des seuls joueurs qui parlaient avec lui. J’ai commencé à lui poser des questions, sans aucune idée derrière la tête. Je lui demandais de m’expliquer les déplacements des arbitres sur un terrain, pourquoi ci, pourquoi ça… Je me suis pris au jeu et j’ai commencé à regarder ses matchs, à lui demander ce qui l’avait poussé à prendre telle ou telle décision.

    Et ensuite ?
    Au fil du temps, je me suis dit que ça pouvait me correspondre, que ça pouvait coller les conflits ne me font pas peur. J’ai demandé à M. Rainville de se renseigner sur l’existence de passerelles et il m’a orienté vers les personnes compétentes. Il m’a ensuite fourni un bouquin sur les lois du jeu dont j’ignorais l’existence (rires). Je suis entré en contact avec la DTA (Direction technique de l’arbitrage) qui m’a ouvert ses portes par l’intermédiaire de Pascal Garibian et Eric Borghini. Ils m’ont mis dans les meilleures conditions pour préparer l’examen fédéral (en juin 2017) dans un laps de temps très court. Je n’avais que deux mois et demi pour réviser, ça paraissait insurmontable. J’ai dû faire pas mal de sacrifices puisque c’était une période où je jouais encore.

    La transition s’est donc faite très vite…
    Oui, je me suis dit que j’allais tenter ma chance. Je n’avais jamais eu l’ambition de devenir footballeur professionnel donc j’ai pu arrêter ma carrière de joueur sans aucune amertume. J’ai voulu tenter et aujourd’hui, je ne regrette absolument pas car je suis hyper content. Ça me plaît beaucoup et ça plairait à plus d’un joueur.

    A ce propos, avez-vous été sollicité par des joueurs encore en activité ?
    Pour ne rien vous cacher, j’ai dû recevoir une bonne dizaine d’appels. Il y a même un ex-joueur de Ligue 1 Conforama qui a disputé la Ligue des champions qui m’a contacté. D’ailleurs, trois des joueurs qui m’ont appelé ont réussi leur examen théorique cette année. Ils ont tous joué en Domino’s Ligue 2. Il s’agit de Gaëtan Deneuve, Jacques Salze et Ludovic Genest, qui a été mon coéquipier à Bastia. Le parcours de Jérémy Stinat (ex-joueur de Laval ou encore Grenoble et désormais arbitre de Ligue 1 Conforama) et le mien ont été médiatisés, ce qui a visiblement donné des idées à certains. D’ailleurs, je ne savais même pas que Jérémy Stinat avait été joueur. Quand je l’ai appris, je l’ai appelé pour avoir des renseignements, savoir comment ça s’était passé pour lui.
    « Je dois rattraper mon retard »

    Deux ans après avoir arrêté votre carrière de joueur, vous arbitrez déjà en Domino’s Ligue 2 et officiez en tant que 4e arbitre en Ligue 1 Conforama. Vous attendiez-vous à une ascension aussi rapide ?
    Pas du tout. C’est vrai que c’est allé vite. Mais, depuis que je me suis lancé, je me suis énormément investi car je voulais réussir et montrer aux arbitres ma détermination à devenir arbitre fédéral. J’ai aussi conscience d’être un privilégié puisque j’ai pu suivre un cursus accéléré. Ce privilège m’a poussé à bosser énormément. Je ne compte plus mes heures de travail. Sincèrement, je ne pensais pas que ce serait aussi dur (sourire).

    Sur quels aspects du jeu travaillez-vous en particulier ?
    Pendant un cursus normal, les arbitres rencontrent un certain nombre de situations que je n’ai pas pu connaître. Je dois rattraper mon retard. Je fais un travail vidéo monstrueux et je visionne des matchs pour mettre en place des stratégies qui me serviront dans une situation précise. Les autres arbitres ont les réponses grâce à leur expérience. Moi, je dois me faire des films, imaginer les situations dans ma tête pour être prêt le jour J.

    Avez-vous une idée du nombre de matchs que vous regardez chaque semaine ?
    Déjà, je visionne mes matchs deux à trois fois avant d’envoyer mon débrief à ma direction. Je regarde aussi les rencontres des clubs que je vais arbitrer. Je me mets le dernier match à l’extérieur de l’équipe qui sera à l’extérieur lors de mon prochain match. Idem pour l’équipe à domicile. A côté de ça, j’essaie de regarder un maximum de matchs, notamment les rencontres qui ont pu être problématiques.

    Lorsque vous visionnez les matchs des équipes que vous allez arbitrer, à quoi faites-vous attention ?
    J’observe le style de jeu de l’équipe, les caractéristiques des joueurs, leur forme, la tactique du moment… Je regarde si c’est une équipe qui met la pression. Ça me fournit des éléments mais il faut ensuite que j’arrive sur mon match sans a priori ou préjugé. Il ne faut pas que ça fausse les décisions que je vais prendre.
    « Je me sens plus important »

    Comment s’est déroulé le dernier match que vous avez arbitré ?
    J’ai arbitré Lorient-Ajaccio lors de la 10e journée de Domino’s Ligue 2 (0-0). C’était une situation particulière pour moi puisque l’AC Ajaccio est un club avec lequel j’ai eu beaucoup de soucis lorsque j’étais joueur au SC Bastia. C’était également spécial car ce match opposait le leader au 2e donc c’est une grosse mission qui m’a été confiée ou offerte. J’ai essayé de mettre plein de stratégies en place pour que le club ajaccien sente qu’il n’y avait aucune rancune de ma part. Je suis dans une fonction où il faut que je fasse table rase du passé pour que l’équité soit respectée. Je connais aussi les joueurs qui ont plus tendance à discuter avec les arbitres. J’essaie de faire passer des messages lorsque je passe à côté d’eux ou à travers un regard, pendant l’avant-match aussi. Il faut qu’ils comprennent que le match va bien se dérouler.

    Quel est votre principal défi en tant qu’arbitre ?
    Il faut que je sois plus qu’exemplaire pour gagner en légitimité auprès des collègues arbitres. C’est hyper important pour moi de ne pas passer pour une « arnaque », primordial même. Je veux aussi montrer à ceux qui désignent les arbitres qu’ils peuvent me faire confiance, que je suis capable de remplir les missions qu’ils me confient.

    Et quelle est votre définition d’un bon arbitre ?
    C’est un arbitre qu’on ne voit pas. C’est ce que je dis à mes assistants avant les matchs : si on ne parle pas de nous, c’est qu’on a été bons. J’ai été suffisamment dans la lumière lorsque j’étais joueur donc maintenant, moins on me voit, mieux c’est. C’est mon leitmotiv. Si on ne parle pas de moi, c’est que j’ai été juste, que personne n’a été lésé, que je n’ai pas fait preuve d’autoritarisme.

    Sentez-vous que les joueurs se comportent différemment avec vous en raison de votre passé de joueur ?
    Je ressens beaucoup de compréhension. Le fait d’avoir été pro me donne une certaine légitimité à leurs yeux. Mais il faut que je sois juste. Si je ne suis pas juste, les joueurs n’auront rien à faire de mon passé de joueur. Ils m’allumeront comme n’importe quel arbitre. Le plus important, c’est d’être juste et que l’on ne parle pas de moi. Pour l’instant, les premiers retours que j’ai eus sont positifs. Après mon dernier match, le Lorient-Ajaccio, j’ai échangé avec Laurent Abergel devant le vestiaire. Il m’a dit : « C’est dingue. Je n’aurais jamais pensé que vous deviendriez ce style d’arbitre. Avec tous les conflits que vous avez eus en tant que joueur, je pensais que vous seriez un arbitre avec qui on ne peut pas parler. Mais non, c’était l’inverse, on s’est régalé ». Et il m’a dit ça alors que Lorient n’a pas gagné. Ça fait évidemment plaisir mais ce qui compte, c’est le ressenti de ma direction.

    Qu’est-ce qui vous procure du plaisir sur un terrain désormais ?
    A l’époque où j’étais joueur, je prenais du plaisir dans le résultat et l’affrontement physique. Aujourd’hui, je prends du plaisir avec plus de sobriété, dans l’ombre. Paradoxalement, je me sens plus important avec ma tenue d’arbitre que lorsque je n’étais qu’un simple joueur, un soldat de l’effectif. J’ai pourtant connu des joies avec des montées, des titres de champion de National et de Domino’s Ligue 2. Dernièrement, j’ai reçu une distinction, mon premier écusson Fédéral 4, le passeport pour être arbitre de la FFF. J’ai été plus touché que pour une montée, peut-être car c’est une distinction qui récompense un travail individuel, un investissement différent.

    via : LFP.fr
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    Message par Admin Ven 18 Oct - 8:43

    Abder Ramdane : "Nîmes Olympique, c’est le club de mon cœur".

    EX CROCOS : QUE SONT-ILS DEVENUS ? - Page 4 Image
    Abder Ramdane va mettre en garde ses joueurs contre la grinta et la furia nîmoises qu’il connaît bien. MAXPPP - Fred Haslin

    17/10/2019

    L’entraîneur adjoint d’Amiens qui joue à Nîmes, samedi, était un des héros de 1996.

    Abder Ramdane, comment vous retrouve-t-on adjoint à Amiens ?

    Je travaille avec Luka Elsner (le nouvel entraîneur) depuis la saison dernière à Bruxelles. Il cherchait quelqu’un, on a discuté et cela a marché entre tous les deux. On est très complémentaires.

    Avant cela, vous avez été adjoint dans de nombreux clubs.

    Oui, avec l’entraîneur Ewald Lienen, je suis passé par Panionos en Grèce, à Munich 1860 en Allemagne, Olympiakos le Pirée en Grèce, Bielefeld en Allemagne, Otelul Galati en Roumanie et Sankt-Pauli en Allemagne.

    N’avez-vous jamais été tenté d’être entraîneur principal ?

    Non, cela a toujours été un choix clair et net. Je me sens très bien dans cette position et je m’épanouis dans ce rôle. Il faudrait vraiment une belle opportunité pour que je passe entraîneur principal.

    Samedi soir, vous allez retrouver Nîmes Olympique, qu’est-ce que cela vous fait ?

    Nîmes, c’est ma ville, Nîmes Olympique, c’est le club de mon cœur, celui où je suis passé professionnel, où j’ai vécu de belles aventures (il a participé à la finale de la Coupe de France 1996 avec le club nîmois. Il avait marqué le but contre Montpellier en demi-finale) et d’autres moins joyeuses. Je suis content chaque fois que je reviens.

    "Nîmes a bien évolué en se professionnalisant"

    Comment jugez-vous l’évolution du club ?

    Ce que le club fait depuis trois ou quatre ans avec l’arrivée de l’entraîneur Bernard Blaquart est impressionnant. Il a vraiment bien évolué, notamment en se professionnalisant. Les nouveaux dirigeants connaissent le football, contrairement à ceux d’avant qui ont fait n’importe quoi. L’équipe a changé pendant la période des transferts et a perdu beaucoup de bons joueurs de première division mais la grinta est toujours là et les nouveaux commencent à s’adapter. Ils méritaient mieux que le match nul à Lille. Une chose est sûre, on ne viendra pas à Nîmes pour jouer. Il va falloir d’abord répondre présent sur le plan du combat.

    Justement, à quel type de match vous attendez-vous ?

    Comme je viens de vous le dire, il va falloir leur tenir tête sur le plan de l’agressivité. Nîmes va vouloir imposer son football, poussé par son public.

    Comment jugez-vous le début de saison de votre équipe ?

    Nous passons derrière un entraîneur qui était là depuis quatre ans et qui a fait monter le club de National en Ligue 1 (Christophe Pelissier). Le club est parti sur une autre philosophie avec un nouveau staff. Notre début de saison est plutôt satisfaisant même si j’estime que nous jouons trop au ballon des fois. Il y a des matches et des adversaires, comme contre Nantes et Bordeaux, où on l’a payé cash.
    On donne trois buts contre les Bordelais et un contre Nantes. Il faut que l’on sache faire un mix entre faire du jeu et savoir jouer plus directement quand il le faut. Mais on est sur la bonne voie car nous possédons de bons joueurs avec une bonne mentalité. On s’améliore de jour en jour et cela devrait nous permettre de gratter des points.

    EX CROCOS : QUE SONT-ILS DEVENUS ? - Page 4 Abder-ramdane-of-nimes-during-the-french-national-cup-final-match-picture-id1074494882
    Abder Ramdane lors de la finale de 1996 au Parc des princes face à l'AJ Auxerre


    Source : François Rivier - ML
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    Message par Admin Mar 5 Nov - 9:59

    Un Croco chez les Requins.

    Yann Danielou, l’ancien Croco, vient d’être nommé directeur technique national de Djibouti. Les Requins de la Mer Rouge (surnom de l’équipe nationale de Djibouti) sont classés 185e au classement FIFA (Fédération internationale de football association).

    Yann Danielou (53 ans), qui était dernièrement l’adjoint d’Olivier Dall’Ogglio à Dijon, est connu dans le Gard pour avoir porté le maillot du Nîmes Olympique de 1997 à 1999. Deux saisons en D2 pendant lesquelles il a joué 57 matches et marqué trois buts. Avec Danielou, les Crocos s’étaient classés 15e de D2 la première année et 13e la seconde.


    Source : OG

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