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    NIMES OLYMPIQUE ET LA SECURITE

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    Message par Admin Ven 13 Sep - 8:49

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    Le préfet Didier Lauga : « Mon but n’est pas d’être populaire ! »

    Un mot sur Nîmes Olympique : les règles de sécurité exigées par la Ligue 1 sont-elles bien respectées ?
    Oui. Et malheureusement pour Rani Assaf, président de Nîmes olympique, il paie le service d’après les besoins que la préfecture estime. Cela étant dit, avec le club, nous avons de réelles relations de confiance. Sur le match face à Marseille en début de saison dernière et en fin de saison face à Lyon, il y a eu des tensions que tout le monde n’a pas vues. Le bilan est donc très largement positif.

    Un mot sur le projet de nouveau stade du Nîmes Olympique. Rani Assaf vous a-t-il sollicité pour l'organisation de la sécurité de ce futur stade ?
    Oui, il m'a expliqué le projet. Nous devons d'ailleurs nous revoir prochainement pour avancer sur des aspects plus techniques car ce futur stade est en zone inondable "rouge". Par ailleurs, il y a quelques questions juridiques à régler mais je crois savoir que le président du Nîmes Olympique s'est entouré de personnes compétentes et d'architectes de haut niveau qui ont parfaitement l’expérience pour gérer cela.

    Concernant les supporters, vous avez édicté certaines règles. N’êtes-vous pas trop strict ?
    Mon but n’est pas d’être populaire mais d’assurer la sécurité des citoyens. J’en suis désolé mais on gère un département compliqué, avec de fortes personnalités. Quand je vois des mouvements de foule, une buvette prise d’assaut… Je ne veux pas exposer des policiers, gendarmes et même d’autres supporters à la minorité agissante qui attend un match de foot pour en découdre. On essaie de ne pas grossir les mesures mais il n'est pas possible de mobiliser des forces de l’ordre inutilement.


    Source : OG
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    Message par Admin Mar 17 Sep - 17:46

    Ligue 1 - Interdictions de déplacements de supporters, pourquoi ?

    NIMES OLYMPIQUE ET LA SECURITE EC0Z9NuXkAIkUcc?format=jpg&name=small
    Les ultras sont excédés par les décisions ministérielles : ici Ripart jouant le médiateur auprès du kop croco à Monaco (2-2)

    Les interdictions de déplacements se multiplient depuis 2011. L’incompréhension entre l’état et les supporters ne fait que croître. Jusqu’à quand ?

    Cela fait huit ans maintenant que les interdictions de déplacements ont lieu en France, depuis la saison 2010-2011 qui a vu le LOSC devenir champion de France de ligue 1. Elles concernent un match sur huit environ chaque week-end dans l’élite. Il n’y a pas que les PSG-OM ou les Lyon-Saint Etienne qui sont soumis à ces mesures. Toutes les régions de France et tous les clubs y sont soumis mêmes en ligue 2. Pour les ultras et/ou supporters, c’est excessif. Pour l’état (qui prend ces arrêtés), c’est nécessaire. Focus sur phénomène qui divise.

    Interdiction de déplacements, comment ça marche ?
    Qui peut interdire un déplacement de supporters ? Cette décision revient au préfet du département dans lequel le match a lieu. Le ministère de l’intérieur peut décider d’étendre cette mesure à l’ensemble du territoire. Il ne faut pas confondre interdiction de déplacements et interdiction de stade. L’interdiction de déplacements concerne un collectif entier (les supporters de l’équipe x) qui ne peut, par cet arrêté préfectoral, se déplacer pour assister au match de son équipe, là ou le préfet a donc prononcé cette interdiction. Cette décision s’étend aussi à certains endroit de la commune concernée (bouclage de quartiers bien précis décidé dans l’arrêté, encadrement par les forces de l’ordre dès l’arrivée dans la ville visée par la mesure restrictive).
    L’interdiction de stade elle, vise non pas un public mais une personne en particulier. Elle ne peut, à cause de son mauvais comportement passée dans un stade (acte de violence et/ou racisme), y retourner par décision venant du ministère de l’intérieur.
    Revenons au sujet qui fait titre : l’interdiction de déplacements. Elle concerne donc des groupes de fans qui sont affiliés à des sections de supporters ou non. L’Etat justifie ces mesures par un manque de moyen (humain et matériel) afin d’encadrer les milliers de supporters extérieurs lors de cette manifestation sportive. Lorsqu’aussi l’animosité entre les supporters des deux clubs qui se rencontrent est connue. Le préfet ne peut donc assurer la sécurité de celles et ceux assistants aux matchs. Par conséquent il procède à des mesures restrictives voir même à des interdictions de déplacements. Les ultras eux, pensent plutôt que ces décisions sont liberticides et qu’elles amènent plus d’incompréhension, d’amertume voir de colère que de bienveillance. Pour les supporters concernés ces interdictions ne bénéficient pas d’une réelle justification. Pire même, ils trouvent que l’état assimile les “ultras” à des personnes sans limites, n’ayant qu’une envie est de ses servir de la violence comme moyen d’expression.

    C’est une véritable atteinte à la liberté de circuler, hypocrite et parfaitement absurde en termes de sécurité : concrètement, est-ce que cela empêche quelqu’un ne se présentant pas comme un supporteur d’avoir de mauvaises intentions ? James Rophe, porte parole de l’ANS (association nationale des supporters) pour La Croix.

    Selon l’association national des supporters, les interdictions sont bien plus nombreuses en France que chez nos voisins étrangers. Malgré les mesures restrictives ou les interdictions, l’organisation des instances avancent petit à petit entre toutes les parties concernées jusqu’à un certain point car les décisions finales (interdictions de déplacement) se multiplient et augmentent à vitesse grand V. Des référents supporters ont été nommés afin de faire le lien entre tous les groupes de fans, les services de sécurité des clubs se structurent et le dialogue est noué. Les choses avancent donc plutôt dans le bon sens avec les référents, les clubs de football professionnels et la ligue ainsi que le ministère de l’intérieur. Pourtant ces mêmes supporters estiment qu’ils sont entendus mais pas écoutés par les ministères des sports et de l’intérieur car les interdictions ne font qu’augmenter d’années en années malgré les concertations. Cela ressemble à un dialogue de sourd. L’état fût confronté à diverses évènements (attentats de 2015, état d’urgence, gilets jaunes….) amenant des interdictions de déplacements de supporters. Les supporters ont pu comprendre sur le moment ces interdictions mais aujourd’hui ils les trouve disproportionnées. C’est avant tout une règle sécuritaire.
    Il y a des effets secondaires à ces interdictions : l’ambiance dans les stades est dégradée car ce sont en majorité les ultras qui crée cette ambiance. Les diffuseurs pourraient se désintéressés de nos championnats de France car il y a moins d’intérêt à filmer des stades à l’ambiance feutrée avec un taux de remplissage de soixante dix pour cent environs. L’attractivité de nos deux divisions professionnelles s’en trouvent entachée. Dans les plus hautes instances du football français, le sujet déplait. Noël le Graët, président de la fédération française de football, se dit agacer de ne pas voir les supportes adverses venir soutenir leurs équipes et que, c’est contre l’esprit du sport. Des concertations vont donc avoir lieux entre la fédération et les ministère des sports et de l’intérieur afin d’apaiser les tensions et de réussir à obtenir un allègement des arrêtés préfectoraux visant les déplacements de supporters adverses.

    NIMES OLYMPIQUE ET LA SECURITE 2Q==
    Noël La Graët estime que les interdictions de déplacements sont parfois injustifiées.

    Et chez nos voisins européens, comment ça se passe ?
    En Angleterre ça ne se passe pas bien. Ils ont ravagés la Grande-Bretagne durant les années 80. Des mesures ont été prises afin d’endiguer ce fléau. Les tribunes debout furent supprimées et remplacées par des places assises très proche du terrain. Les hooligans ont désertés les stades. Des mesures ont été prises afin d’éloigner ces ultras des enceintes sportives : Chants injurieux, racistes ou homophobes bannis, reconnaissance vidéo des fauteurs de troubles puis interdictions de stade massives. De ce fait, la violence fût quasiment éradiqués. Malheureusement les hooligans refont parler d’eux depuis quelques temps. Et ce n’est pas un hasard si les hooligans ressurgissent près des stades quand la drogue a fait son apparition près des enceintes de Premier League. Un problème plus compliqué à éradiquer pour les autorités britannique.
    L’Espagne connait aussi le phénomène des “Ultras” violents. Le problème est légèrement différent là-bas car le régionalisme est important au pays de Salvator Dali. J.Tebas a promis des sanctions exemplaires si des chants anti-espagnol retentissait en Catalogne. La violence, elle, s’invite dans les centres villes d’Espagne en marge des stades. Plusieurs morts sont à dénombrés malheureusement. Des interdictions de tribunes ont eu lieu, des interdictions de déplacements aussi. Les choses semblent aller mieux mais la situation espagnole (crise économique, pourparlers d’indépendance de la Catalogne) cristallisent les tensions pendant les rencontres de liga.
    L’Allemagne est le bon élève de l’Europe. Le taux de remplissage des stades frôlent les cent pour cent et, sans grands problèmes notoires. Il y a quelques débordements à signaler mais rien de notable. La rigueur allemande n’est plus à présenter. Elle se manifeste par une organisation millimétrée des déplacements de supporters, des tarifs d’entrées et de l’accueil dans les stades. Le nombre de buts par match est absolument énormes outre-Rhin et le spectacle est aussi dans les tribunes. Très peu d’interdictions de déplacements sont à déplorer. Il n’y a pas de frustrations chez les supporters car ils ne jouissent d’aucune interdiction ou presque. Tout est cadré et chacun est à sa place. C’est peut être ça la clef du succès.
    En Italie de graves problèmes de violences embrassent le monde du foot. La violence en marge des rencontres de Serie A est monnaie courante. Le racisme aussi s’invite dans le Calcio. Bon nombres de joueurs d’origines africaines en ont fais les frais. Cris de singe et diverses insultes racistes ou homophobes fleurissent dans les travées des stades transalpin. Les autorités Italienne ont réagit à juste titre. Les interdictions de déplacements et/ou de stade pleuvent de l’autre côté des Alpes. Le problème n’est pas solutionné pour autant car ces interdictions ont eu pour effet de radicaliser, un peu comme en France, une partie des supporters venant au stade pour tout faire sauf pour assister à une rencontre de football.
    In fine, les autorités ne semblent donc pas vouloir lever le pied sur les interdictions au nom de la sécurité des personnes et des biens. Les supporters se sentent incompris et infantilisés. Les instances du football ainsi que les grands noms de ce sport prennent position en faveur d’un assouplissement de ces mesures restrictives. La tension, palpable, ne cesse de prendre de l’ampleur. A vouloir sécuriser les lieux dédiés au football, l’état, a attisé la colère des supporters. L’effet escompté n’est donc pas au rendez-vous. Ce que le ministère de l’intérieur gagne d’un côté avec les restrictions de déplacements, il le perd d’un autre, avec le sentiment de liberté bafoué engendré chez des milliers d’ultras, qui sont prêt désormais à braver les interdits. Une véritable table ronde entre toutes les parties est plus que nécessaire afin de repartir sur de nouvelles bases et surtout calmer une situation pouvant devenir explosive.

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    Les Gladiators

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    Message par Admin Jeu 20 Fév - 13:45

    Un supporter nîmois jugé pour avoir lancé des mouchoirs

    jeudi 20 février

    La guerre des boutons.

    Interpellé ce mardi, un supporter du Nîmes Olympique va être jugé pour avoir lancé un paquet de mouchoirs sur le terrain lors du match contre Lyon le 6 décembre dernier, rapporte la Gazette de Nîmes.

    Des mesures disproportionnées qui ne sont en réalité que le reflet du climat de tensions régnant entre la direction du club et les Gladiators, nom du principal groupe ultra nîmois.

    Dans un récent communiqué, ces-derniers regrettaient « les plaintes nominatives contre ses propres supporters, la mise en place d'une fouille très poussée, une prise d'identité par des stadiers et le silence assourdissant suite au triste déplacement à Marseille » . Les Gladiators prenaient même carrément à partie le président Rani Assaf en dénonçant des propos méprisants à l’égard des fans et un cruel manque de dialogue.

    Le lanceur de mouchoirs, un Nîmois de 22 ans, a été placé en garde à vue et sera jugé le 5 octobre prochain pour « jet de projectile. »


    Sources : La gazette de Nîmes et So foot

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