"Être là où on en est aujourd'hui, ce n'est pas si nul que ça ", estime le coach nîmois Pascal Plancque
Pascal Plancque : "On ne compte que sur nous-mêmes pour se maintenir." Pascal Plancque : "On ne compte que sur nous-mêmes pour se maintenir." MIDI LIBRE - THIERRY ALBENQUE
En conférence de presse, ce samedi 24 avril, le coach croco Pascal Plancque a fait le point sur les derniers résultats de son équipe, évoqué la course au maintien, la situation de Bordeaux et le déplacement, dimanche (15 h), à Lens.
Une semaine après le nul concédé face à Strasbourg (1-1), Pascal Plancque, qui a confirmé le forfait de Cubas, s'est présenté en conférence de presse, ce samedi 24 avril, avant de diriger le dernier entraînement de la semaine. Morceaux choisis.
Les résultats. "Les résultats tiennent à pas grand-chose, a rappelé l'entraîneur de Nîmes Olympique. Les matches nuls qu'on a faits, on aurait pu les transformer en victoire ou les perdre. Et les matches qu'on a perdus auraient pu se transformer en nul ou en victoire. Être là où on est aujourd'hui, je trouve que ce n'est pas si nul que ça. J'ai l'impression, après le match de Strasbourg, qu'on est redevenu les idiots du village, les mauvais élèves de la classe qui n'arrivent pas à gagner un match. Il ne faut pas oublier qu'en face de nous, il y a aussi des équipes qui vendent chèrement leur peau et, je le répète, qu'on n'a pas beaucoup de marge, très peu même voire pas du tout sur aucun de nos adversaires en Ligue 1. Pour gagner des matches, il faut être à 100 % en termes de concentration, d'engagement, d'intensité et malheureusement, c'est difficile de tenir ce rythme sur 38 matches. Nous, dès qu'on a un coup de moins bien, on le paye cash parce qu'encore une fois, on n'a pas de marge."
J'ai l'impression, après Strasbourg, qu'on est redevenu les idiots du village, les mauvais élèves de la classe qui n'arrivent pas à gagner un match
La situation. "Après le match de Strasbourg (1-1), tout le monde était déçu, frustré et énervé mais on est toujours en vie, on a encore beaucoup d'espoir. Dans cette fin de championnat, tout est possible. Peut-être qu'on descendra, peut-être qu'on jouera les barrages, peut-être qu'on se maintiendra aussi sans jouer les barrages, personne ne peut le dire. On s'accroche, on travaille. Quand on ne gagne pas comme on devait le faire contre Strasbourg, on est forcément énervé et déçu. Cela dure 24 heures et puis après, on se retrousse les manches et on repart à la bagarre, on n'a pas d'autres choix."
Le déplacement à Lens. "Lens est invaincu depuis 12 matches, cela plante le décor. Cette équipe dégage beaucoup de puissance, c'est un gros collectif, une machine. Elle est 5e, elle est régulière, elle a une organisation au point, un système de jeu dont elle ne démord jamais, qu'elle gagne ou qu'elle perde. Les Lensois ont des certitudes, des repères, ils sont en confiance. Après, sur un match, tout est possible. Il y a une différence entre aller jouer à Lens à huis clos et aller y jouer avec 40000 spectateurs bouillants. Ce n'est pas insurmontable aujourd'hui d'aller jouer un match à Lens. On a bien travaillé cette semaine, on espère grappiller des points, on n'a pas le choix."
Les incertitudes autour du cas de Bordeaux. "Dans ma tête, je ne m'en soucie pas. Nous, on ne doit compter que sur nous-mêmes. Tout ce qui se passe ailleurs, je ne le contrôle pas et je ne m'en préoccupe pas. Je ne m'éparpille pas, je reste focalisé sur ce que je peux déjà essayer de maîtriser, les entraînements, les matches, les contenus. C'est dommage ce qui arrive à Bordeaux. C'est malheureusement la conséquence d'un système qui, aujourd'hui, est mal foutu. La pandémie, les droits TV, etc., n'ont fait que mettre le doigt sur les perversités de ce système. Il y a Bordeaux, il y a peut-être aussi d'autres clubs qui sont en grosse difficulté mais moi, je me focalise uniquement sur mon équipe. Je ne compte pas du tout sur le fait que Bordeaux puisse être rétrogradé et, éventuellement, récupérer une place, je ne suis pas du tout là-dedans."
Source : Midi Libre
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