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    Message par Admin Lun 3 Avr - 13:33

    Le président du Nîmes Olympique, Rani Assaf, porte plainte contre les supporters de son club.

    LES SUPPORTERS DU NO  - Page 2 2Q==
    Rani Assaf dépose une plainte à l’encontre des supporters nîmois

    La guerre continue.

    Cette plainte contre X déposée le 17 février dernier auprès des services de la Procureure de Nîmes viserait 6 individus et évoquerait de plus des membres du groupe d’ultras, les Gladiators, rapporte Objectif Gard.
    Cette plainte porterait sur « l’introduction d’engin pyrotechnique dans une enceinte sportive » ainsi que sur la « mise en danger de la vie d’autrui ». Ceci fait référence à la rencontre du 3 février dernier opposant le NO à Grenoble où un craquage de fumigènes avait été mis en place.

    Après ce match, une trentaine de supporters avaient reçu une « interdiction commerciale de stade ». Toujours selon Objectif Gard, la plainte, où le président nîmois dénoncerait l’irresponsabilité de certains supporters décrirait l’utilisation de 26 engins pyrotechniques et mettrait en avant des incidents survenus lors de la 20e et de la 52e minute de ce match. Il serait aussi dit que des supporters portaient des masques de « La casa de papel » « pour ne pas être identifiés ». Dans sa plainte, Rani Assaf (49 ans) aurait identifié 6 personnes pouvant être responsables et aurait ainsi transmis leur nom à la Justice. Le président et le vice-président du groupe des Gladiators feraient partie de la liste.

    Que les Gladiators règlent ça dans l’arène.

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    Message par Admin Mar 4 Avr - 9:48

    Nîmes Olympique : après les interdictions de stade, une plainte contre X


    LES SUPPORTERS DU NO  - Page 2 Image
    Fumigènes allumés en quantité, le 3 février. Midi Libre - MiKAEL ANISSET

    Lors du match face à Grenoble foot 38, aux Antonins, le 3 février dernier, utilisation de fumigènes et "chants insultants" avaient été dénoncés par le club.

    Le match Nîmes Grenoble du 3 février dernier (0-2) continue de faire couler de l'encre et pourrait se finir au tribunal.

    Rani Assaf, président de Nîmes Olympique confirme en effet à Midi Libre que son club a bien déposé plainte suite aux incidents constatés durant le match. Soit l'utilisation de fumigènes en grand nombre, l'obstruction de travées et "des chants insultants" avec des "appels à la haine ou à la violence envers le président du club", ainsi que l'avait relayé Midi Libre.

    Cette plainte contre X fait suite à l'interdiction de stade de supporters des Gladiators, annoncée courant février.

    Contacté, Rani Assaf ne souhaite pas faire davantage de commentaires sur ce dépôt de plainte.

    Source : ML
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    Message par Admin Ven 7 Avr - 8:47

    ENTRETIEN. « En France, les modes de répression des supporters de football ne sont pas adaptés »  

    Après une saison 2021-2022 marquée par un nombre presque record d’arrêtés limitant ou interdisant les déplacements de supporters de football en France, Nicolas Hourcade, sociologue des supporters, apporte un éclairage socio-historique pour mieux comprendre le sujet. Il rappelle que ces mesures s’inscrivent dans une spécificité française de la gestion des supporters de football, qui se distingue de certains voisins européens.

    La stat : lors de la saison 2021-2022, les supporteurs nantais font partis de ceux qui ont été les plus visés en France par des arrêtés préfectoraux lors des déplacements de leur équipe.

    La saison dernière, 156 arrêtés préfectoraux et 28 ministériels ont été pris pour encadrer ou interdire les déplacements de supporters de football, selon les chiffres communiqués par le ministère des Sports. Cet exercice 2021-2022 est ainsi devenu le deuxième le plus répressif depuis la saison 2015-2016, qui avait connu une restriction des libertés collectives dans un contexte marqué par les attentats du 13 novembre 2015. Plus globalement, cet usage des arrêtés ne se limite pas à un pic récent, mais à une tendance à la hausse entamée au début des années 2010, et qui s’inscrit dans une politique de gestion des supporters propre à la France, comme nous l’explique Nicolas Hourcade, sociologue des supporters et personnalité qualifiée à l’Instance nationale du supportérisme. Entretien.

    Nicolas Hourcade, quel est votre sentiment sur cette saison et demie qui s’achève, marquée par un nombre presque record d’arrêtés préfectoraux et ministériels ?

    Ça m’inspire que c’est relativement une spécificité française. On peut trouver des cas similaires où il y a des interdictions fréquentes de déplacement, voire systématiques dans des pays comme l’Argentine ou la Grèce, par exemple. Là-bas, les violences de supporters et la situation de l’État sont sans commune mesure. Mais si on regarde les grandes démocraties près de chez nous, ces mesures-là, soit elles n’existent pas, soit elles sont rares. Et je pense que cela devrait nous interpeller sur le fait qu’en France les modes de répression ne sont pas forcément les plus adaptés, les mieux ciblés, et donc qu’ils ont des effets pervers. Nous, on a une tendance à entraver l’ensemble des supporters d’un club pour en punir certains, et de ne pas suffisamment arriver à cibler la surveillance et l’action répressive sur la minorité de supporters violents.

    L’usage des arrêtés pour encadrer les déplacements de supporters ne semble pas ponctuel, mais plutôt s’inscrire dans une tendance à la hausse depuis 2011. Quelles sont les conditions qui ont rendu cela possible ?

    Il faut partir du début des années 2010, après la mort de deux supporters du Paris Saint-Germain (2006 et 2010) et des années de violence extrêmement fortes autour du Parc des Princes. Il y a l’idée d’interdire les déplacements des supporters du PSG, avec des dispositifs qu’on appelait à l’époque « couvre-feu anti-supporters ». Cela devait être exceptionnel, c’était écrit noir sur blanc dans les motivations pour ce type de mesure.

    À la même époque, il y a un gros tournant autour de l’année 2010 dans la gestion des supporters en France. La Division nationale de lutte contre le hooliganisme (DNLH, structure compétente sur la question des enjeux de violence lors des rencontres sportives, chargée par le ministère de l’Intérieur de coordonner l’action répressive lors des matches de football) est créée à l’automne 2009, après des incidents et la mort d’un supporter toulousain à Belgrade. Quelques mois après, un supporter parisien meurt dans des bagarres entre Boulogne et Auteuil. Tout cela enclenche la volonté d’avoir une action répressive, que le patron de la DNLH de l’époque appelait une politique de « tolérance zéro ». Il a donc encouragé le recours à ces arrêtés, qui sont montés progressivement en puissance dans les années 2010, puis qui ont été très fortement utilisés au moment des attentats ainsi que lors du mouvement des Gilets jaunes. Utilisés au départ pour des questions qui pouvaient être plus compréhensibles au moment des attentats, en raison du manque de forces de l’ordre, petit à petit, ces arrêtés sont rentrés dans les habitudes. Des préfectures ont pu trouver que c’est plus simple d’interdire ou de très fortement encadrer les déplacements de supporters visiteurs, plutôt que de s’embêter à mettre en place un dispositif de sécurité. Comme en plus, il y a un turnover dans les préfectures, il n’y a pas toujours des gens qui connaissent bien les dossiers de déplacement de supporters, et dès que le truc est un peu compliqué, on interdit les supporters visiteurs. D’autant plus qu’en France, le football est un objet social qui n’a pas une légitimité très importante, et le fait de permettre à des supporters de se déplacer pour suivre leur équipe ne paraît pas un enjeu politique majeur.

    Avant la fin de la crise sanitaire, il y avait un début d’évolution de la politique des autorités. Il y a eu des changements à la tête de la DNLH, ainsi qu’une loi en 2016 qui renforce à la fois la lutte contre le hooliganisme, mais aussi le dialogue avec les supporters, avec l’idée d’arriver à un plus grand équilibre entre répression et prévention, et faire en sorte que les arrêtés d’encadrement ou d’interdiction soient prononcés dans des circonstances qui les nécessitent, et de manière moins systématique. Et on était, juste avant la crise sanitaire, suite notamment à une circulaire du ministère de l’Intérieur de novembre 2019, sur une régulation pour faire en sorte qu’il y ait un peu moins de ces arrêtés.

    Comment expliquer alors que ces arrêtés aient redoublé, malgré les préconisations ?

    Pendant la crise sanitaire, au niveau de l’Instance nationale du supportérisme (INS, qui rassemble, autour de la ministre des Sports, tous les acteurs concernés par ce sujet), il y a eu des échanges sur les conditions de retour du public au stade, et un certain nombre d’acteurs, à la fois supporters, clubs ou autorités, ont souhaité en profiter pour réfléchir à certains sujets comme les fermetures de tribunes, les déplacements. Mais en fait, ça ne devait plus être une priorité ministérielle. Les choses se sont endormies pendant deux ans, et il y avait une inertie terrible, ce qui fait qu’on s’est retrouvé au retour du public dans les stades avec des supporters parfois un peu plus excités, avec des débordements un peu plus importants qu’avant, et des dispositifs organisationnels qui n’étaient pas calés. On a eu l’impression que toutes les habitudes en termes de maintien de l’ordre s’étaient perdues, pour plein de raisons. Il n’y avait plus assez de stadiers, les clubs, avec les années de crise sanitaire et la faillite de Médiapro, avaient peut-être moins d’argent à mettre dans la sécurité autour des matches… Il y a eu des erreurs assez invraisemblables avec des incidents près des stades, du fait d’un dispositif de maintien de l’ordre pas suffisamment adaptés. Et donc, par facilité, on a repris, un peu comme dans les années post-attentats ou Gilets jaunes, avec un recours très fréquent aux arrêtés. Là, le groupe de travail sur les déplacements de supporters est juste en train de reprendre, au niveau de l’INS, et il a fallu attendre une année après le retour du public dans les stades pour que les choses se remettent en place.

       Historiquement, le football n’est pas un objet politique véritablement légitime en France, contrairement à l’Angleterre ou l’Allemagne, par exemple.
       — Nicolas Hourcade, sociologue des supporters


    Aujourd’hui, quelle est la ligne directrice sur la question des déplacements de supporters ?

    D’après ce que disent les pouvoirs publics au niveau national, il y a une volonté à nouveau de réguler cela, et de faire en sorte que ce soient plutôt des arrêtés d’encadrement que d’interdiction. Il n’empêche que quand on regarde sur le terrain, pour beaucoup de préfectures, c’est une solution de facilité, utilisée un peu à tort et à travers et qui devient, à certains moments et sur certains matches, disproportionnée et difficilement justifiable. Ça incite l’Association nationale des supporters (ANS, association chargée de défendre les intérêts de plusieurs associations de supporters en France) à faire de plus en plus de recours (pour tenter de faire annuler certains arrêtés). On est dans une situation où un certain nombre d’acteurs se rendent compte que ce n’est pas satisfaisant d’avoir des interdictions à tort et à travers qui ne sont pas toujours bien proportionnées à la réalité des faits.

    En quoi peut-on parler d’une spécificité française de gestion des supporters, si l’on compare à d’autres pays voisins ?

    Historiquement, le football n’est pas un objet politique véritablement légitime en France, contrairement à l’Angleterre ou l’Allemagne, par exemple. Dans les années 1990, confrontés à des phénomènes de violence et de racisme importants dans les stades, ces deux pays ont mis en place des politiques cohérentes de gestion du problème. En Angleterre, c’est une répression très forte envers les hooligans, et une transformation complète du football : on rénove complètement les stades, on remplace les gradins debout par des places assises, on rentre dans une logique économique au niveau du football anglais, ce qui fait qu’on change aussi de public. Cette commercialisation du football, associée aux mesures policières, fait en sorte que la situation s’apaise durablement autour des clubs de première et deuxième divisions.

    En Allemagne, c’est une logique un peu différente. Il s’agit d’articuler répression ciblée sur les supporters violents et prévention sociale avec la mise en place d’un ensemble de dispositifs pour prévenir la violence, ainsi que la favorisation du développement de groupes de supporters festifs. Les supporters y sont toujours restés debout, il y a toujours eu des prix attractifs derrière les buts. Ces deux politiques sont différentes, mais dans les deux cas, il y a une architecture globale.

    En France, on fait d’abord des lois qui suivent un peu ce que les autres pays font, il y a des transformations, la Ligue crée une commission de sécurité, mais il n’y a pas vraiment de politique globale cohérente et continue. Quand il y a un gros incident, il y a une nouvelle loi qui passe, mais il n’y a pas une démarche volontariste. À partir de 2006, des lois créent l’interdiction administrative de stade (IAS, une mesure prise par le préfet sans jugement préalable, « visant à prévenir ou sanctionner la violence dans les stades », qui interdit de se rendre au stade d’un ou plusieurs clubs, et implique plusieurs contraintes administratives à respecter, comme pointer au commissariat un jour de match, par exemple) et la possibilité de dissoudre les groupes de supporters. L’action répressive commence à se structurer, mais elle ne devient à peu près cohérente qu’à partir de 2010, avec l’idée d’une logique de tolérance zéro, sans qu’il y ait un plan structuré comme il y avait eu en Allemagne ou en Angleterre vingt ans plus tôt. Il y a une volonté d’avoir des mesures qui symboliquement sont fortes, mais qui peuvent produire plein d’effets pervers. Au lieu de sanctionner les fauteurs de troubles on sanctionne un peu tout le monde. Et depuis 2016, avec la loi pour renforcer le dialogue avec les supporters, la lutte contre le hooliganisme et la signature d’une convention du conseil de l’Europe qui incite à concilier anticipation, prévention et répression, pour bien organiser des événements sportifs, la France est censée rentrer dans une politique qui articulerait les deux, et elle communique là-dessus. Cela progresse un peu, mais très lentement. On oscille entre une logique de la tolérance zéro avec plein d’interdictions de déplacements, et une politique qui, au contraire, utiliserait ces arrêtés d’encadrement ou d’interdiction de manière beaucoup plus réfléchie, mesurée, ciblée, pour être plus efficace.

    Quand on regarde le rapport du Sénat Houlié-Buffet de 2020 qui met en garde contre la généralisation des arrêtés, on a pourtant l’impression qu’il y avait déjà une prise de conscience sur cette question ?

    Le rapport de Sacha Houlié et Marie-Georges Buffet était plus centré sur les Interdiction administratives de stade, parce qu’il découlait du projet d’interdiction administrative de manifester en 2019 d’Édouard Philippe, qui souhaitait pouvoir interdire les manifestations pour les fauteurs de troubles, à l’image des IAS pour les hooligans. Ce rapport est très intéressant, dépasse même le cadre des IAS, sauf qu’il tombe en pleine crise sanitaire et sa période d’inertie. La question est donc : est-ce que les travaux de l’INS ainsi que ceux de Sacha Houlié et Marie-Georges Buffet vont pouvoir réenclencher les choses et arriver à cette articulation sur laquelle la France communique entre répression et prévention, mais qu’elle a un peu du mal à appliquer concrètement. Son problème, c’est qu’elle réprime mal.

       En Allemagne et en Angleterre, on considère que le fait que les gens puissent se déplacer pour aller voir leur match ou suivre leur équipe en déplacement, c’est quelque chose d’important. Et donc qu’on doit mettre les moyens pour le faire et qu’on doit les empêcher seulement quand c’est légitime.
       — Nicolas Hourcade, sociologue des supporters


    Vous évoquez dans votre travail que le football ne constitue pas en France un « objet politique légitime », et que les supporters ont parfois le sentiment d’être des « citoyens de seconde zone », comment cela se traduit concrètement ?

    En France, priver quelqu’un d’un match de football, ne représente pas spécialement un enjeu, il n’y a pas de grande voix qui s’élève à ce sujet. On pourrait nuancer, vous avez régulièrement des articles de presse qui s’offusquent un peu de certaines dérives ou qui s’étonnent. Mais des mobilisations d’acteurs politiques majeurs, c’est relativement rare.

    En Allemagne et en Angleterre, on considère que le fait que les gens puissent se déplacer pour aller voir leur match ou suivre leur équipe en déplacement, c’est quelque chose d’important. Et donc qu’on doit mettre les moyens pour le faire et qu’on doit les empêcher seulement quand c’est légitime. On ne va empêcher que des individus avérés comme violents, où ça a pu arriver qu’on interdise des déplacements, mais dans des circonstances exceptionnelles où on considérait que ce n’était pas possible d’assurer la sécurité, à moins d’engager un nombre de forces de l’ordre délirant.

    Prenons un exemple : si en Angleterre on interdisait aux supporters de Liverpool de se déplacer à Manchester United, ça ferait un scandale politique. Là, quand les supporters de Liverpool ont été maltraités au Stade de France, des acteurs politiques majeurs de la ville de Liverpool étaient au stade et se sont plaints immédiatement. C’est-à-dire que politiquement, il y a eu un écho très fort. Les supporters de Liverpool ont été complètement soutenus par les acteurs politiques locaux voire nationaux. Interdire à des supporters anglais de se déplacer, c’est légitime quand ce sont des hooligans et on va prendre des mesures fortes pour les interdire de sortir du territoire par exemple, mais pour l’ensemble des supporters, c’est impensable.

    Le fait qu’il y ait une proximité entre gestion des supporters et gestion des manifestations est-il révélateur de cette vision des supporters d’un point de vue sécuritaire ?

    Quand on interdit à des gens de manifester, qu’on projette de créer des interdictions administratives de manifester, tout de suite ça fait un tollé politique majeur. Quand on fait pareil pour les supporters, il n’y a pas d’émotion particulière. Donc puisqu’il n’y a pas d’émotion particulière à prendre des mesures un peu fortes pour les supporters, on peut être amené à prendre des mesures relativement radicales, et une fois qu’elles sont mises en place, se dire que cela pourrait être appliqué ailleurs. Donc effectivement il y a eu des tentations comme ça, on l’a vu avec le projet d’interdiction administrative de manifester, de prendre des choses qui ont été faites sur les supporters pour le faire ailleurs. Si on veut réfléchir plus globalement, on est dans des sociétés qui gèrent les risques. Et on gère un peu le hooliganisme comme le terrorisme, avec une volonté d’anticiper les risques, de se prévenir de faits avant qu’ils surviennent, et donc c’est plutôt cette logique que l’on va retrouver dans les arrêtés.

    Cette considération se ressent dans la notion de sécurité liée aux attentats terroristes, qui est rappelée dans beaucoup d’arrêtés pour justifier que la mobilisation des forces de l’ordre n’est pas forcément disponible en nombre suffisant…

    L’idée qu’il y a derrière, fondamentalement, c’est qu’on trouve que mettre de la police autour des matches de football, c’est mal utiliser l’argent public. On veut moins de policiers autour des matches de football. Donc on va essayer de trouver des moyens pour qu’il y ait moins de policiers. Un exemple de moyen, c’est d’interdire les supporters de déplacement. Précisément parce qu’on considère que mettre beaucoup de policiers sur un match, ça ne vaut pas le coup puisque ce n’est pas un enjeu politique fort. Donc on se retrouve avec l’idée qu’on retrouve dans tous les arrêtés : essayons de limiter la mobilisation des forces de l’ordre pour qu’elle puisse faire autre chose. Ce qui, à la limite, pourrait faire l’objet d’un débat politique. On pourrait vouloir interdire les déplacements de supporters visiteurs dans une perspective écologique, ce n’est pas absurde. Ou si on veut économiser des coûts, ça pourrait se comprendre, il pourrait y avoir une réflexion globale sur ces questions-là. Sauf qu’en fait non. On dit qu’il ne faut pas trop mobiliser de forces de l’ordre, donc on va trouver 20 000 solutions pour ne pas trop en mobiliser. Si les interdictions furent particulièrement nombreuses la saison dernière, dans les faits ce sont les arrêtés d’encadrements qui augmentent le plus.

       Pour les supporters de base, qui ne sont pas forcément dans une association, ça a complexifié les choses, pour comprendre vraiment ce qu’ils ont le droit ou pas de faire, pour vivre leur passion. Et souvent, les mesures finissent par paraître illégitimes.
       — Nicolas Hourcade, sociologue des supporters


    Finalement, compte tenu du fait que les supporters, dans leur culture, assument cette recherche de l’opposition à l’adversaire, est-ce que l’encadrement ne devient pas une sorte de compromis ?

    Effectivement, c’est un peu la ligne qu’a défendue la DNLH ces derniers mois en disant : il y a beaucoup d’arrêtés, mais c’est essentiellement des arrêtés d’encadrement qui n’empêchent pas le déplacement, c’est mieux qu’un arrêté d’interdiction. Sur le fond je suis assez d’accord, effectivement ça permet aux supporters de se déplacer quand même dans des bonnes conditions de sécurité. Sauf qu’il y a souvent des conditions relativement restrictives et pas complètement adaptées. Souvent ça s’accompagne d’une réduction de jauge, le nombre de supporters visiteur est fortement limité. À tel point que des fois, il est tellement limité que les supporters visiteurs boycottent le déplacement, en tout cas les ultras, car ils estiment ne pas être suffisamment nombreux. Parfois, il y a des points de rendez-vous qui ne sont pas toujours adaptés. Donc l’enjeu ce serait de réfléchir aux modalités d’encadrement.

    J’ai travaillé sur l’expérimentation du projet Nivel (la Fondation Nivel, en référence au gendarme français grièvement blessé par des hooligans allemands lors de la Coupe du monde 1998, cherche à améliorer les relations entre policiers et supporters), du policier référent. L’idée, qui découlait d’un travail réalisé avec tous les acteurs (clubs, Ligue, DNLH, associations de supporters), a débouché sur la circulaire d’automne 2019, qui préconise pour un match chaud la tenue, un mois ou trois semaines avant, d’une réunion de sécurité avec tous les acteurs concernés pour voir ce qui peut être fait pour organiser le déplacement. Si on voit que c’est compliqué, soit on crée des mesures de restriction, soit des mesures d’interdiction. Et il faudrait sortir les arrêtés plus tôt, car il y a cette tendance à les sortir au dernier moment, ce qui ne permet pas forcément une contestation efficace des supporters, en cas d’arrêté abusif.

    L’enjeu serait ainsi de mieux anticiper l’organisation des matches, le faire sérieusement, et trouver un dispositif qui soit adapté, et qui permette de concilier sécurité et liberté de déplacement des gens. Ce qui suppose une vraie anticipation, ainsi qu’une professionnalisation de cette organisation des déplacements, qui fait que quand il y a des mesures de restriction, elles ne tombent pas de nulle part et sont adaptées à la situation en termes de jauge, de points de rendez-vous, et donc on a un encadrement cohérent.

    Du point de vue du supportérisme, se faire interdire ou encadrer, qu’est-ce que cela représente ?

    Cela va dépendre du supporter dont on parle. Pour les ultras, par exemple, c’est vraiment problématique pour eux, parce qu’il y a cette logique de faire le « Grand Chelem », c’est-à-dire être présent à tous les matches de leur club, à domicile comme à l’extérieur. Depuis quelques années, c’est difficilement possible. Il y a plein de clubs qui, à un moment ou à un autre, subissent une interdiction de déplacement. Donc ça change un peu les choses, il y a une sorte de fatalité, qui a pour effet, par exemple, l’organisation des supporters en structures nationales. L’ANS s’est développée parce qu’il y avait cet ensemble de mesures qui paraissait injuste aux supporters. Le besoin qu’ils ont éprouvé de se défendre correctement, d’avoir des avocats qui contestent un certain nombre de décisions. Ça a un peu judiciarisé les comportements des supporters et de leurs associations.

    Et pour les supporters de base, qui ne sont pas forcément dans une association, ça a complexifié les choses, pour comprendre vraiment ce qu’ils ont le droit ou pas de faire, pour vivre leur passion. Et souvent, les mesures finissent par paraître illégitimes. Il y a un sentiment d’injustice, qui produit pour moi un effet pervers fort : c’est qu’à force d’avoir le sentiment d’être traité de manière injuste, ils ne se rendent pas compte qu’à certains moments, certaines sanctions ou restrictions sont totalement justifiées par un comportement inacceptable. Il y aurait un enjeu fort à être capable de faire des arrêtés qui soient légitimes. Que parfois il y ait des interdictions sur un Lyon – Saint-Étienne ou sur un PSG – OM, on peut le comprendre. Quand le préfet de la Loire décide, il y a quelques années, d’autoriser les Lyonnais à revenir et que, comme par hasard, il y a plein d’incidents, on peut comprendre que la préfecture décide d’interdire le déplacement le match suivant : c’est alors légitime.

    Vous parlez d’effets pervers quels sont-ils ?

    Alors qu’en Angleterre ou en Allemagne, quand il a fallu lutter contre le hooliganisme, il s’est agi de cibler les individus qui causaient des troubles, en France on prend une autre logique, avec une place centrale des interdictions collectives, où on empêche tout le monde de se déplacer. Quand on ferme une tribune, celui qui n’a rien fait est privé de stade pendant deux mois, et celui qui a fait quelque chose aussi, et ils reviennent dans les mêmes conditions. Les effets pervers, c’est qu’on empêche tout le monde de voir le match ou se déplacer.

    Il y a peut-être aussi un rapprochement à faire avec notre incapacité à bien organiser la finale de la Ligue des champions l’an dernier. On ne peut pas d’un côté restreindre très fortement et de manière extrêmement fréquente les déplacements de supporters, et ensuite vouloir être capable d’organiser des grands événements qui impliquent nécessairement des déplacements de supporters en grande quantité. Il faut s’entraîner à organiser des moyens événements, pour accueillir des grands événements afin d’accueillir des routines d’organisation.

    Nicolas Hourcade est sociologue des supporters. Ses travaux ont porté notamment sur les politiques de gestion des supporters de football. Il est également personnalité qualifiée au sein de l’Instance nationale du supportérisme.

    Source : Ouest France
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    Message par Admin Mar 2 Mai - 13:13

    Faible affluence aux Antonins.

    Moins de monde, plus de victoires.

    Nîmes Olympique a, une nouvelle fois, enregistré une affluence qui frôle le ridicule.
    Ils n’étaient que 1 532 (selon les chiffres de la LFP) a assister à cette rencontre capitale pour le maintien des Crocodiles. Mais cela n’a pas empêché les joueurs de Frédéric Bompard de s’imposer 3-2 face à Pau. Il faut dire que les Nîmois entretiennent un curieux paradoxe. Ils se sont imposés lors de cinq plus mauvaises affluences à domicile (Annecy, Pau, Niort, QRM et Borgo en coupe de France). Ces cinq matchs se sont déroulés avec une moyenne de 1 400 personnes. À l’inverse, les coéquipiers de Benoit Poulain se sont inclinés lors de trois des quatre meilleures affluences à Nîmes (Saint-Etienne, Guingamp et Caen) avec une moyenne pour ce trio de 4 119 spectateurs. Le succès déroché face à Bordeaux, pour l’adieu au stade des Costières, fait figure d’exception avec 9 462 spectateurs. Quant à la moyenne aux stade des Antonins, elle est de 2 498 spectateurs sur neuf rencontres. Conclusion, moins il y a de monde et plus le NO gagne. C’est plutôt encourageant pour la fin de la saison.
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    Message par Admin Mar 9 Mai - 19:26

     Le retour des Gladiators

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    Samedi soir, après l'ouverture du score précoce de Saïd à la 3e minute de jeu, une trentaine de supporters a fait irruption dans la tribune Est du stade des Antonins. Il s'agissait de membres des Gladiators Nîmes 1991. Le groupe ultra avait décidé de mener une action au début de cette rencontre face à Valenciennes (3-3). Les membres du noyau dur de l'association qui connaissent des interdictions commerciales de stade (ICS) sont restés dehors, laissant les autres supporters entrer. Ces derniers avaient acheté leur billet et aucun ICS n'a pénétré dans l'enceinte. Une action pour demander à nouveau le départ du président Rani Assaf, mais aussi des chants pour encourager les joueurs. Trois fumigènes ont été également craqués. Il ne s'agit pas d'un véritable retour des GN91 mais juste d'une opération isolée. Les membres présents n'ont pas affiché les couleurs du groupe mais seulement un drapeau à l'effigie de Rani Assaf, déguisé en clown.

    Source : OG


    Dernière édition par Admin le Mer 10 Mai - 9:58, édité 1 fois
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    Message par Admin Mer 10 Mai - 9:45

    Nîmes Olympique. Mostefa et Maolida signent une pétition de supporters contre le président nîmois.

    À quatre journées de la fin de la Ligue 2 et dans un climat toujours délétère avec leur président Rani Assaf, les supporters du Nîmes Olympique se mobilisent pour impacter la vie du club gardois.

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    Les supporters de Nîmes dans le Stade des Costières pendant le Covid. | PHOTO SYLVAIN THOMAS / AFP

    Semaine après semaine, le torchon continue de brûler entre les supporters du Nîmes Olympique et le président Rani Assaf. Alors que le dirigeant des Crocos, englués dans la zone rouge (19es) en Ligue 2, a fermé le centre de formation et que ses relations avec les groupes d’ultras sont fraîches, un collectif de supporters, « Sauvons le Nîmes Olympique », a vu le jour.

    Il a même lancé une pétition pour se mobiliser plus efficacement. Un rassemblement contre la gouvernance de l’homme d’affaires, que certains supporters jugent responsable de la situation sportive du club gardois, est ainsi prévu ce samedi 13 mai à 8 heures devant l’hôtel de ville, qui accueille au même moment le conseil municipal.

    Les Gladiators ou Toifilou Maoulida signataires

    En filigrane, se faire entendre par la mairie de Nîmes, et faire en sorte qu’elle ne prolonge pas le compromis de vente du stade des Costières « tant que Rani Assaf n’aura pas mis en place une véritable structure et un projet sportif digne d’un club professionnel ».
    La pétition et son contenu insistent également sur l’identité du Nîmes Olympique, en opposition à « la vision seulement mercantile du football » du président-propriétaire.

    Une pétition à laquelle ont adhéré des anciens du NO, comme Toifilou Maoulida ou Mehdi Mostefa.
    Des soutiens de poids, dans un contexte sportif compliqué.

    À quatre journées de la fin du championnat de L2, le NO est 19e avec 33 points, à cinq longueurs d’Annecy, premier non-relégable.

    Source : Ouest France
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    Message par Admin Mer 10 Mai - 9:48

    LE BILLET : Nîmes olympique, du sel sur les plaies.

    Les Crocos s'enfoncent dans la crise. Quelles solutions restent-ils ? Midi Libre

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    Les cendres ne sont pas encore fumantes, puisqu’il reste encore une infime probabilité (un gros coup de chance plutôt) que les Crocos sauvent leurs fesses et restent en Ligue 2. Mais déjà, on veut couper des têtes, se disputer la carcasse d’un club qui aurait bien besoin de sérénité retrouvée, pour aborder la partie la plus compliquée de sa saison. Même si l’on croit très fort dans la capacité de rebondir des joueurs, même si l’on brûle des cierges en espérant un quasi-miracle, il est fort probable que Nîmes olympique descende en National.

    Qu’un collectif veuille sauver le club et souhaite le renouveau de son équipe, cela semble fort louable. Qu’il désire aussi se débarrasser du président, cible directe et indirecte de toutes les attaques et responsables de tous les maux, cela s’entend aussi. Mais à trop vouloir tout mélanger, que gagne-t-on ? On ravive les tensions, on verse du sel sur les plaies.

    Et dans le vestiaire, on regarde arriver avec fatalisme le prochain match. Pas forcément la bonne recette pour s’en sortir.


    Dernière édition par Admin le Mer 10 Mai - 10:16, édité 1 fois
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    Message par Admin Mer 10 Mai - 9:54

    Un nouveau collectif pour sauver le Nîmes Olympique

       France Bleu Gard Lozère

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    Les Gladiators menés par Dimitri Pialat (au centre) face à la sécurité qui leur interdit l'entrée du stade des Costières le samedi 10 septembre 2022 à Nîmes. © Radio France - Juliette Pierron

    Alors que le club de football semble inévitablement en route pour la Nationale 1, le collectif "Sauvons le Nîmes Olympique" lance une pétition pour soutenir les Crocos. Ses membres, d'anciens joueurs et membres d'associations, dénoncent la gestion de Rani Assaf, dirigeant du club.

    Le Collectif "Sauvons le Nîmes Olympique" lance une pétition pour dénoncer la gestion du club. - Collectif "Sauvons le Nîmes Olympique"

    Un nouveau collectif vient d'être créé pour faire réagir sur le devenir du Nîmes Olympique. Le club de football nîmois est menacé de descendre en troisième division (Nationale 1) après un dernier match nul contre Valenciennes. Face à cette situation, les membres, d'anciens joueurs et présidents d'association dénoncent la gestion du président Rani Assaf.

    Une pétition contre Rani Assaf

    Parmi les membres du collectif "Sauvons le Nîmes Olympique", des anciens joueurs comme Philippe Debaty ou Gérard Lantié, ou encore des présidents d'associations. Ils appellent à une manifestation ce samedi 13 mai 2023, devant la mairie de Nîmes, à l'occasion du conseil municipal.

    L'objectif : faire réagir les élus au manque de vision sportive du président du club Rani Assaf. Ils demandent à la mairie de Nîmes de ne pas finaliser la vente du stade des Costières. Le dirigeant du Nîmes olympique souhaite l'acquérir pour y développer un vaste projet immobilier. Une vision trop "mercantile" pour les signataires de la pétition, qui a conduit, selon eux, le club au bord du précipice. Avant même ce rassemblement, une pétition est en ligne pour soutenir le collectif.

    Le Nîmes Olympique en mauvaise posture

    Le Nîmes Olympique est aujourd'hui 19ème au classement de Ligue 2, à cinq points de la 16ème place, qui permettrait au club de se maintenir, l'an prochain. Dans les faits, la mission s'avère quasiment impossible, à quatre journées de la fin du championnat. Les Crocos risquent donc de se retrouver en troisième division. Et de la Nationale 1 à la Régionale 1, il n'y a qu'un pas, toujours selon le collectif qui se dit carrément prêt à racheter le Nîmes Olympique.
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    Message par Admin Mer 10 Mai - 10:15

    Nîmes Olympique. Michel, Benrahou, Martinez, Mandrichi : la pétition du Collectif dépasse les 2 000 signatures

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    Lancé officiellement lundi 8 mai dans la soirée, la pétition du collectif "Sauvons le Nîmes Olympique" dépasse 24 heures plus tard les 2 000 signatures.

    Ce mercredi 10 à 9 heures, elle atteint 2390 signataires dont plusieurs anciens joueurs comme Mathieu Michel, Yassine Benrahou, Pablo Martinez, Kevin Denkey, Mehdi Mostefa, Stéphane Beyrac, Jean-Jacques Mandrichi, Larry Azouni, Alain Cantareil, l'ancien coach Didier Ollé-Nicolle ou l'ancien président Jean-Louis Gazeau, selon les organisateurs.

    Le collectif appelle à se rassembler samedi 13 mai devant l'hôtel de ville pour demander à la mairie de ne pas "prolonger le compromis de vente du stade des Costières".

    Source : Colin DELPRAT - la Gazette de Nîmes
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    Message par Admin Ven 12 Mai - 4:54

    « Sauvons le Nîmes Olympique : près de 3500 signatures pour la pétition. »

    LES SUPPORTERS DU NO  - Page 2 Image
    Le collectif "Sauvons le Nîmes Olympique" organisait une conférence de presse ce jeudi. MIDI LIBRE - MIKAEL ANISSET

    FRÉDÉRIC PRADES (ML)

    Le collectif lancé cette semaine demande à la Ville de dénoncer le compromis de vente des Costières à Rani Assaf, le président du club, dont il critique la politique sportive. Il appelle à un rassemblement samedi matin avant le conseil municipal.

    Plus de signataires que de spectateurs au stade des Antonins lors des cinq derniers matches de Crocos. La pétition "Sauvons le Nîmes Olympique" affichait ce jeudi en fin d'après-midi près de 3500 signatures. Lancée par un collectif composé de supporters, d'anciens joueurs et de commerçants, elle a été mise en ligne lundi.

    Lors d'une conférence de presse, ce jeudi au Victor-Hugo, des initiateurs (l'ancien joueur Alain Espeisse, le président des Gladiatiors Dimitri Pialat, le commerçant Corentin Carpentier)  se sont félicités de voir autant de monde "se rallier" à leur cause et rappellent le rassemblement, samedi matin à partir de 8 h, devant la mairie, à l'occasion du conseil municipal.

    Tractage chez les commerçants

    "Une grosse mobilisation légitimerait notre action", dit le dernier nommé alors qu'une opération de tractage a été menée ce jeudi auprès des commerçants du centre-ville pour qu'ils affichent le Qr code de la pétition et l'appel au rassemblement de samedi.

    Face aux mauvais résultats des Crocos, à la relégation en national qui se profile et à la politique sportive qu'il juge illisible de Rani Assaf, le collectif demande à la mairie de ne pas prolonger le compromis de vente du stade des Costières. Sans citer de noms, Alain Espeisse assure avoir reçu d'élus et de gens proches du dossier "des soutiens qui font du bien au moral".

    Pour un positionnement clair de la Ville

    Même si aucune question concernant cette vente ne figure à l'ordre du jour du conseil municipal, Dimitri Pialat souhaite "un positionnement clair de la ville".

    Parmi les autres actions du collectif : une mobilisation pour le prochain match aux Antonins si les Nîmois ne sont pas encore condamnés. En dernier recours, une demande auprès de l'association Nîmes Olympique pour qu'elle dénonce la convention la liant avec la structure pro du club.

    Source : ML
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    Message par Admin Ven 12 Mai - 8:51

    "500 personnes devant la mairie, ça serait super" lâche Modrek, du collectif Sauvons le Nîmes Olympique

    France Bleu Gard Lozère

    Plusieurs membres du collectif "Sauvons le Nîmes Olympique" ont arpenté le centre-ville de Nîmes ce jeudi après-midi pour mobiliser avant leur rassemblement ce samedi devant la mairie de Nîmes. Une centaine d'affiches ont été accolées sur les devantures des commerçants.

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    Un membre du collectif Sauvons le Nîmes Olympique © Radio France - GJ

    Les membres du collectif "Sauvons le Nîmes Olympique" se démènent pour leur rassemblement organisé samedi matin devant la mairie de Nîmes. Ils ont déposé ce jeudi après-midi des affiches annonçant leur manifestation dans plusieurs commerces nîmois. Ils en ont accolé une centaine sur les devantures. "J'espère que le peuple va suivre. 500 à 600 personnes devant mairie de Nîmes, ça aurait déjà de la gueule. J'aimerais qu'il n'y ait pas d'insulte" précise Modrek, l'un des membres du collectif "Sauvons le Nîmes Olympique.

    Le collectif demande notamment à la Mairie de Nîmes de ne pas prolonger le compromis de vente du Stade des Costières tant que Rani Assaf n’aura pas mis en place une véritable structure et un projet sportif digne d’un club professionnel.

    Source : FBGL
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    Message par Admin Ven 12 Mai - 9:20

    Collectif Sauvons le Nîmes Olympique : "La mairie veut-elle sauver ou enterrer le football à Nîmes ?"

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    Une partie des représentants du Collectif. ©CD

    Fort de près de 3 500 signatures 72 heures après le lancement de sa pétition, le collectif Sauvons le Nîmes Olympique espère une forte mobilisation samedi 13 mai à 8 heures devant l'hôtel de ville.

    "Le rassemblement de samedi légitimera notre action, confirme jeudi 11 mai Corentin Carpentier, le patron des Enfants de Denim et ex vice-président de l'association Nîmes Olympique. Huit heures, c'est tôt mais c'est pour l'avenir de notre club. On y sera toute la durée du conseil municipal. Nous aimerions que le maire accueille une délégation et qu'il exprime clairement sa position. Avec ce collectif, on veut construire quelque chose de solide et agir contrairement à la mobilisation d'il y a deux ans à la Maison Carrée."

    "La mairie veut-elle que le football continue à Nîmes ?, s'interroge Alain Espeisse l'ancien milieu des Crocos de 1983 à 1993 et porte-parole du collectif. La situation sportive est catastrophique depuis plusieurs saisons. Je même suis inquiet pour notre sort en National si le club est amené à descendre. Rani Assaf doit s'engager à présenter un projet sportif concret." Le collectif assure qu'en fonction du résultat de ce week-end, une mobilisation importante sera prévue pour le prochain match au stade des Antonins.

    Dimitri Pialat : "Ce n'est plus le temps des larmichettes sur une estrade"

    "Il faut un positionnement clair de la mairie, poursuit Dimitri Pialat, le président des Gladiators. Ce n'est plus le temps des larmichettes sur une estrade. La cession du stade n'est qu'au compromis de vente, il est encore temps de faire marche arrière. Depuis deux ans, le club coule."

    Discret médiatiquement, l'amicale des anciens de Nîmes Olympique présidée par Patrick Champ, attend la fin de saison pour se positionner selon le collectif.
    L'Association Nîmes Olympique dirigée par Yannick Liron devra également clarifier sa décision lors d'une réunion du conseil d'administration car elle peut dénoncer la convention qu'elle détient avec la structure professionnelle et ainsi possiblement liquider le club.
    "Il faut aussi se pencher sur la vente du stade, indique Corentin Carpentier. Jean-Michel Aulas a fait construit un stade à Lyon mais il ne s'en va pas avec. En cas de départ de Rani Assaf, il pourrait imposer un loyer exorbitant au repreneur si son stade voit le jour car quand on entend les économies de bouts de chandelles qu'il prévoit..."

    En attendant, après une opération de distribution de tracts auprès des commerçants du centre-ville ce jeudi, le supporter bien connu sur les réseaux sociaux Modrek Belbachir souligne "l'accueil chaleureux et les retours sur l'amour des commerçants pour Nîmes Olympique. Ils sont galvanisés par le mouvement."

    Source : La Gazette de Nîmes
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    Message par Admin Sam 13 Mai - 12:40

    NO : près de 300 supporters réunis et un rendez-vous en mairie


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    "Assaf - mairie : tous coupables", ont écrit et chanté les supporters
    - Photo Corentin Corger

    Ce samedi matin, environ 300 supporters ont répondu à l'appel du collectif "Sauvons le Nîmes Olympique" en se rassemblant devant l’hôtel de ville alors que se tenait le conseil municipal. Une délégation de six personnes sera reçue lundi par le premier adjoint, Julien Plantier.

    Bien avant 8 heures, les premiers supporters étaient déjà massés sur la place de l'hôtel de ville. Au même moment, les porte-paroles du collectif "Sauvons le Nîmes Olympique" buvaient le café avec quelques élus d'opposition de la ville de Nîmes. Vers 8h30, la mobilisation a véritablement commencé avec les premiers chants des supporters sans insulte à l'encontre du président du NO. Une première banderole a été sortie, avec ce message : "Stop ! Le Nîmes Olympique doit renaître !", accompagné du drapeau à l'effigie de Rani Assaf représenté avec un nez rouge de clown.

    Après celle du collectif, "Sauvons le Nîmes Olympique", c'est la municipalité qui a été ciblée. "Assaf - mairie : tous coupables", un slogan écrit et chanté à maintes reprises par les 300 supporters présents, au maximum de la mobilisation. Après de nouveaux chants qui ont perturbé le bon déroulement du conseil municipal qui se tenait quelques mètres plus haut dans la salle des mariages, une brève prise de parole a eu lieu.

    LES SUPPORTERS DU NO  - Page 2 B69f9b10
    Le collectif a déployé plusieurs banderoles • Photo Corentin Corger

    "Rani Assaf a un projet immobilier sans projet sportif qui mène le Nîmes Olympique en National, a dénoncé le commerçant Corentin Carpentier, Rani Assaf ne respecte aucun supporter depuis qu'il est arrivé." Des représentants qui ont ensuite tenté d'entrer dans le hall de l'hôtel de ville pour monter dans la salle du conseil. Un accès d'abord refusé après un premier échange avec Gerardo Marzo, conseiller spécial du maire.

    Un rendez-vous lundi avec Julien Plantier
    Profitant de la situation, les élus de Nîmes citoyenne à Gauche ont demandé une suspension du conseil municipal pour descendre à la porte. Vincent Bouget, Christian Bastid, Sylvette Fayet et Bruno Ferrier sont venus défendre la cause des supporters. Quelques minutes plus tard, Gerardo Marzo laissait entrer Corentin Carpentier, Alain Espeisse, Dimitri Pialat (GN91) et Cyril Roure (Nemausus 2013) pour une réunion improvisée dans la cour avec Philippe Debondue, directeur général adjoint et Rachid Benmahrouz, collaborateur de Julien Plantier.

    Ce dernier a accepté un rendez-vous avec le premier adjoint, en charge du dossier des Costières, lundi en compagnie de Philippe Debondue et Christophe Madalle, directeur général des services. Le maire Jean-Paul Fournier ne sera pas présent. Une délégation de six personnes sera reçue. Le collectif a obtenu ce qu'il voulait et espère avoir un positionnement clair de la mairie. Le rassemblement s'est ensuite dispersé.

    Alors que la pétition en ligne a dépassé les 4 000 signatures, Corentin Carpentier a annoncé "quelque chose de très important" samedi prochain à 19 heures au moment du match entre Nîmes et Dijon. Tout dépendra du sort des Crocos après le résultat de ce soir face à Caen et de ce qu'il ressortira de l'entrevue de lundi.

    Source : OG
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    Message par Admin Sam 13 Mai - 12:52

    Les supporters de Nîmes Olympique opposés à Rani Assaf manifestent, le conseil municipal perturbé

    LES SUPPORTERS DU NO  - Page 2 352e1310
    Les supporters ont déployé des banderoles et donné de la voix devant l'Hôtel de Ville. Les supporters ont déployé des banderoles et donné de la voix devant l'Hôtel de Ville. MIDI LIBRE - F. P.

    Un des slogans brandi ce samedi en référence à la décision de Rani Assaf de ne plus rien verser à la Sacem et de priver les Costières de musique avant les matches. MIDI LIBRE - F. P.

    MIDI LIBRE

    Entre 200 et 300 supporters de Nîmes Olympique ont répondu à l'appel du collectif Sauvons le Nîmes olympique.

    Deux ambiances autour de l'hôtel de ville.

    En mairie, une soixantaine de délibérations sont au programme du conseil municipal de ce 13 mai, à partir de 8 heures.

    En préambule, le maire Jean-Paul Fournier a notamment rendu homage à plusieurs personnalités, dont la résistante Andrée Julien.

    Les premières délibérations concernent des changements de dénomination : l'école du Mas-Roman est désormais appelée Samuel Paty, l'école élémentaire de Saint-Césaire prend le nom de l'ancien élu décédé en 2022 Jacques Perrotti. Enfin l'école de Plein air est renommée Marie-Curie.

    Durant le même temps, à l'extérieur, un certain nombre de supporters de Nîmes Olympique se regroupe à l'extérieur, devant l'Hôtel de Ville. Sur les coups de 8 h 10, ils sont 150 et protestent contre les projets du président Rani Assaf, alors que le club est menacé de relégation en National.

    A 8 h 32, alors que des passes d'armes ont notamment eu lieu à l'intérieur sur des cessions de parcelles, les débats sont couverts par les chants des supporters.

    Christian Bastid :"On est au stade !"

    A 8 h 40, on ne s'entend plus en salle du conseil. "On est au stade !" s'amuse Christian Bastid, élu d'opposition. Les supporters sont désormais plusieurs centaines.

    A 9 heures, le discours du maire pour le retrait des fonctions d'adjoint de Richard Flandin est rendu inaudible par les chants des supporters.

    A l'extérieur, les supporters chantent "On va rentrer, on va rentrer..."

    L'élu d'opposition Vincent Bouget prend la parole : "J'avoue qu'il est très difficile de suivre le conseil municipal. Il y a de la place dans le public..." "Ce n'est pas à l'ordre du jour", répond le maire. En conséquence, les élus de gauche quittent le conseil, qui est suspendu cinq minutes avant de reprendre.

    9 h 20 : Les élus de gauche reviennent.

    Une délégation de six supporters sera reçue mardi en fin d'après-midi par Julien Plantier, premier adjoint. Les supporters en ont reçu l'assurance par la voix de Gerardo Marzo, un proche de Jean-Paul Founier.

    A 9 h 35, une délibération concernant l'association Nîmes olympique permet à Vincent Bouget d'intervenir sur le sujet du club et d'interpeller le maire. Jean-Paul Fournier confirme la réception à venir de la délégation ce lundi : "M. Plantier recevra une délégation et on verra ce qu'il faut faire."

    Le conseil municipal est levé. Dehors, le calme est revenu.

    Source : ML
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    Message par Admin Sam 13 Mai - 13:02

    Crise à Nîmes Olympique : « Revenir sur le compromis de vente des Costières n’est pas d’actualité selon Julien Plantier.


    LES SUPPORTERS DU NO  - Page 2 C2f4c610
    Julien Plantier, premier adjoint au maire : "J'aurais préféré entendre les chants au stade".
    ADRIEN BOUDET (ML)

    Le premier adjoint de la Ville de Nîmes recevra une délégation de supporters mardi.
    En fin d'un conseil municipal perturbé par une manifestation de près de 300 supporters, le premier adjoint Julien Plantier s'est exprimé devant plusieurs médias dont Midi Libre.

    "J'aurais préféré entendre ces chants au stade des Costières lors du dernier match", a-t-il regretté, soulignant l'absence de nombreux supporters crocos dans les tribunes depuis plusieurs matchs.

    Sur la question soulevée par le collectif "Sauvons le Nîmes olympique" de savoir si la mairie allait revenir sur le compromis de vente des Costières, où le président de Nîmes Olympique Rani Assaf envisage de créer un stade flambant neuf associé à un nouveau quartier, Julien Plantier déclare : "Revenir sur le compromis de vente n'est pas à l'ordre du jour".

    "Une rupture"

    il a reconnu néanmoins "une rupture entre le président du club et les supporters et plus globalement le public nîmois et nous, la Ville, on est le garant institutionnel de la bonne entente entre le club et les supporters public".

    Julien Plantier recevra une délégation ce mardi, 17 h 30.

    Source : ML
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    Message par Admin Lun 15 Mai - 9:02

    A Nîmes, les supporteurs inquiets pour « l’âme de leur club »

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    Les supporteurs du Nîmes Olympique mobilisés devant la mairie, pendant une séance du conseil municipal à Nîmes, le 13 mai 2023. TONY SELLIEZ/RADIO FRANCE/MAXPPP

    Équipe historique du championnat de France, le Nîmes olympique est menacé de relégation en National. Et un collectif de fans opposé à la gestion du club a vu le jour.

    Regroupés en arc de cercle, les bras levés vers le ciel, ils reprennent en chœur l’un de leurs airs favoris : « On est là, on est là, même si Rani ne veut pas, nous, on est là.  »
    Les supporteurs du Nîmes olympique donnent de la voix, samedi 13 mai au matin, sur la place de la mairie. Ils sont près de 300 manifestants, avec leurs écharpes et maillots du club de football de la ville, à reprendre les refrains qui accompagnent d’ordinaire les matchs, espérant perturber le conseil municipal qui se tient à l’intérieur du bâtiment : « Nî-mois ! Nî-mois !  »

    En conflit ouvert avec le président du club, Rani Assaf, depuis des mois, et à quelques heures d’un match crucial contre Caen pour le maintien de leur équipe en Ligue 2 – finalement perdu (2-4) –, les supporteurs du Nîmes Olympique sont venus demander des comptes à l’équipe municipale, dirigée par le maire Jean-Paul Fournier (Les Républicains). « Assaf - Mairie, tous coupables », lancent les manifestants.

    Si la colère gronde depuis des mois, ce n’est qu’en fin de semaine dernière qu’un collectif baptisé « Sauvons le Nîmes Olympique » a vu le jour. Réunissant les deux clubs de supporteurs (Gladiators et Nemausus 2013), d’anciens joueurs professionnels, des commerçants et chefs d’entreprise, le collectif a mis en ligne une pétition qui a collecté en quelques jours près de 4 000 signatures.

    « Nous ne pouvons plus rester sans rien faire. Nous voulons sauver l’âme de notre club », explique Dimitri Pialat, président des Gladiators, groupe historique de fans des Crocos.
    « Monsieur Rani Assaf n’est pas l’homme de la situation, prolonge le commerçant Corentin Carpentier, l’un des fondateurs du collectif. Nous dénonçons sa vision mercantile et l’absence d’un véritable projet sportif qui mènent notre club dans l’impasse. Et nous demandons à la mairie d’agir. »

    A travers cette manifestation, le collectif se mobilise avant tout pour que la municipalité revoie le compromis de vente de l’emblématique stade des Costières – où le Nîmes Olympique a écrit quelques-unes de ses plus belles pages. Rani Assaf souhaite l’acquérir pour y construire un nouveau stade, assorti d’une grande zone d’activités, d’au moins un hôtel, de résidences et écoles d’enseignement supérieur. Un complexe pharaonique estimé à 250 millions d’euros.

    Source : Le Monde
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    Message par Admin Mar 16 Mai - 20:11

    la ville a pris plusieurs engagements après la rencontre avec les représentants du collectif « Sauvons le Nîmes Olympique. »

    Ils avaient obtenu samedi 13 mai un entretien avec le premier adjoint aura maire Julien Plantier ce mardi 16. Les représentants du collectif "Sauvons le Nîmes Olympique" ressortent globalement satisfaits de cette entrevue.

    "Julien Plantier s'est montré franc et impliqué sur le dossier", souligne Corentin Carpentier, membre du collectif. "La mairie a fait part de son inquiétude quant à la situation club. Si elle ne peut influer sur la partie sportive, elle indique disposer de garde-fous."

    La Ville annonce pouvoir notamment agir sur le permis de construire délivré pour le futur projet immobilier et de stade plutôt que sur le compromis de vente repoussé en décembre 2024 en raison du recours sur le volet commercial. Le premier adjoint a regretté vivement "l’absence de relations sérieuses et constructives avec le club" et "des relations exécrables avec les supporters". La Mairie va donc demander une rencontre à Rani Assaf pour évoquer "la politique sportive du club au regard de la relégation inéductible en National" et le "devenir pour le projet urbain en cours et les impacts des mauvais résultats sportifs". Elle prendra également rendez-vous avec le président de l'association Nîmes Olympique pour "établir un point de la situation du point de vue associatif."

    Dimitri Pialat, président des Gladiators Nîmes 1991, Cyril Roure, président des Nemausus 2013, Alain Espeisse, ancien joueur du NO, Corentin Carpentier, commerçant, Modrek Belbachir et Albert Garcia représentaient le collectif tandis que Julien Plantier étaient accompagnés de Christophe Madalle, Directeur général des services, et Philippe Debondue, Directeur général adjoint en charge des questions de sport.

    Source : la Gazette
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    Message par Admin Mer 17 Mai - 8:18

    Nîmes Olympique : le collectif est rassuré, Julien Plantier veut rencontrer Rani Assaf

    LES SUPPORTERS DU NO  - Page 2 3c626b10
    Les membres du collectif « Sauvons Nîmes Olympique » reçus par Julien Plantier ce mardi (photo Norman Jardin)

    Ce mardi, une délégation du collectif « Sauvons Nîmes Olympique » a été reçue par Julien Plantier, le 1er adjoint à la ville de Nîmes. Ce dernier a annoncé sa volonté de rencontrer Rani Assaf pour lui demander des précisions sur son projet de stade et sa politique sportive.

    La réunion a duré 90 minutes, comme une rencontre de football. À en croire les intervenants, cette réunion a été constructive. « On a abordé tous les sujets et il en ressort que la ville veut attendre la fin du championnat pour se positionner et envisager des actions. Elle va demander des comptes à Rani Assaf. On a senti la ville de Nîmes concernée par l’avenir du club », explique Corentin Carpentier, membre du collectif « Sauvons Nîmes Olympique ».

    « Rencontrer rapidement Rani Assaf »

    De son côté, Julien Plantier a reconnu que la situation actuelle ne convenait pas à la Ville et a regretté vivement « l’absence de relations sérieuses et constructives avec le club » et « des relations exécrables avec les supporters. » Il a annoncé que la Ville allait demander à « rencontrer rapidement Rani Assaf », le président du Nîmes Olympique, avec deux questions importantes pour le club et l’image de Nîmes : quelle sera la politique sportive du club au vu de la relégation en National qui s’avère inéluctable ?

    Et quel devenir pour le projet urbain en cours et avec quels impacts du fait des mauvais résultats sportifs ?
    Julien Plantier a aussi formulé le souhait de rencontrer Yannick Liron, le président de l’association Nîmes Olympique, pour établir un point de la situation du point de vue associatif.

    Source : OG
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    Message par Admin Sam 3 Juin - 4:58

    Dernier match du NO en ligue 2. Les supporters du NO amers : « on se soutient. »

    "On se soutient" : dernier match de Nîmes Olympique et supporters amers

    LES SUPPORTERS DU NO  - Page 2 0b415c10
    Les supporters des Crocos sont déçus, à l'image de Cyril Roure (au centre), qui pose avec l'ancien Croco Karim Benkouar.

    EVA BONNET-GONNET (Midi Libre)

    Les supporters des Crocos ruminent leur déception, non loin du stade des Antonins en ce dernier match de la saison où tout est déjà plié.

    Seulement un petit groupe de supporters présents au Bar des Costieres, ce vendredi 2 juin au soir, malgré l'appel au grand rassemblement. Supporters qui ont décidé de boycotter le dernier match de la saison entre Nîmes Olympique et Sochaux. Certains s'attendent à des débordements pour ce baisser de rideau, avant la descente en National.

    D'autres viennent seulement par habitude mais ne s'attendent pas à voir grand monde dans les tribunes (un petit millier...). Parmi les présents, deux anciens joueurs de Nîmes olympique : Karim Benkouar, qui a quitté l'équipe en 2004. "On vient pour les supporters et les fidèles mais l'équipe est fichue. On n'a pas le cœur au match."

    Alain Espeisse, ancien joueur, est également présent : "Je suis sûr que l'équipe va faire partie des 6 qui vont descendre en National 2 la saison prochaine. Depuis qu'Assaf est là, il n'y a plus d'esprit nîmois dans l'équipe, il n'y a que des mercenaires. Il peut bien construire des beaux stades, s'il n'a pas de projet sportif, le club n'a pas d'avenir."

    Également présent, Cyril Roure qui a créé le collectif Nemausus 2013. "Ce collectif permet de continuer à se mobiliser en dehors du stade. On a un goût amer, plus d'espoir, mais on se soutient entre supporters quand même." Il ne pense pas que les joueurs se donnent à fond : "Ils n'ont plus rien à jouer, ils veulent partir de cette équipe, ils n'y mettront pas de cœur."

    Marie, trentaine, fidèle supportrice, s'efforce de "rester polie" au sujet du président Assaf. "Quand on n'a pas les cartes en main pour le sport, on passe à autre chose. Il dépense de l'argent au détriment du club, l'équipe ne va jamais avancer à cause de lui."

    Les anciens supporters sont unanimement "écœurés". Martine, qui suit l'équipe depuis son arrivée à Nîmes en 1990, qualifie ce dernier match de "simulacre" et estime que Rani Assaf leur a "tout retiré".
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    Message par Admin Lun 21 Aoû - 14:03

    National
    "Rani Assaf continue de vider le Nîmes Olympique de sa substance" : le nouveau coup de gueule des Gladiators


    LES SUPPORTERS DU NO  - Page 2 1200-L-rani-assaf-continue-de-vider-le-nmes-olympique-de-sa-substance-le-nouveau-coup-de-gueule-des-gladiators


    Les membres du groupe ultra du Nîmes Olympique, les Gladiators, ont poussé un nouveau coup de gueule contre le président nîmois Rani Assaf.

    C'est un nouvel épisode dans le conflit entre les supporters nîmois et Rani Assaf qui s'est déroulé ce lundi soir, au stade des Antonins. Là même où le Nîmes Olympique entamait sa saison de National par la réception du FC Martigues. Une rencontre conclue sur un score de parité (1-1), et durant laquelle 70 à 80 membres des Gladiators n'ont pas souhaité être présents.
    La raison ? Comme ce fut déjà le cas la saison dernière en Ligue 2, les ultras du NO se sont vus refuser avant le coup d'envoi l'accès à l'enceinte en compagnie de leurs bâches ou drapeaux. Faute de pouvoir se rendre en tribunes avec leurs matériels, ces derniers ont ainsi décider de faire chemin inverse. Une situation que les Gladiators dénoncent une nouvelle fois ce mardi 15 août, à travers un communiqué salé envers le président et propriétaire nîmois, Rani Assaf.

    "Nous allons passer à la vitesse supérieure"

    LES SUPPORTERS DU NO  - Page 2 1200-L-nmes-un-supporter-de-7-ans-interdit-d-entrer-dans-le-stade-avec-sa-pancarte

    "On prend les mêmes et on recommence", s'intitule le communiqué, qui indique que les ultras gardois ne sont pas les seuls à s'être retrouvés dans cette situation ce lundi soir. "Pire, les autres associations de supporters sont elles aussi entravées, et on prive des enfants de leurs pancartes adressées aux joueurs. Par contre, les supporters martégaux, eux, ont pu rentrer leurs bâches et agiter leurs drapeaux sans encombre", relèvent paradoxalement les Gladiators.

    Et ces derniers de prévenir : "Jour après jour, Rani Assaf continue de vider le Nîmes Olympique de sa substance, et de le faire sombrer dans l'anonymat en même temps que dans les bas-fonds du football français. Mais cela va cesser, nous allons passer à la vitesse supérieure."

    Affaire à suivre ...
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    Message par Admin Mer 23 Aoû - 20:59

    Sauvons Nîmes Olympique se formalise.

    LES SUPPORTERS DU NO  - Page 2 Img_8768
    "Sauvons Nîmes Olympique" devient une association  • Photo : Corentin Corger

    « Sauvons Nîmes Olympique » se formalise. Ce mardi, le collectif « Sauvons le Nîmes Olympique » s’est réuni pour la dernière fois de manière « informelle ». Le groupe d’opposants à la politique sportive et financière de Rani Assaf, a décidé de former officiellement une association déclarée en préfecture « afin de pérenniser nos actions », explique le collectif dans un communiqué. L’association se réunira le samedi 9 septembre, à 11h au bar le Victor Hugo avec à l’ordre du jour : l’assemblée générale constitutive, l'élection du bureau, la définition des projets qui seront menés par l’association, la situation du club et les demandes. À la suite de cette assemblée générale, les adhésions seront disponibles et un verre de l’amitié sera servi.
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    Message par Admin Jeu 24 Aoû - 7:21

    Sauvons le Nîmes Olympique devient une association

    LES SUPPORTERS DU NO  - Page 2 Img_8771

    À l'issue d'une nouvelle dernière réunion informelle mardi 22 août, le collectif "Sauvons le Nîmes Olympique" acte sa décision de se transformer en une association déclarée à la préfecture du Gard.

    Samedi 9 septembre à 11 heures au bar le Victor Hugo, une assemblée générale constitutive va permettre d'élire le bureau et la poursuite des projets initiés par le collectif. Un point sera également fait sur la situation du club et les demandes à venir avant un verre de l'amitié.

    Les supporters intéressés pour intégrer l'association peuvent se manifester par mail à : sauvonslenimesolympique@gmail.com

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    Message par Admin Lun 28 Aoû - 12:14

    National 1
    Nîmes : trois groupes de supporters interdits d'entrer dans le stade !


    LES SUPPORTERS DU NO  - Page 2 1200-L-nmes-trois-groupes-de-supporters-interdits-d-entrer-dans-le-stade
    Crédit Photo - Icon Sport

    La guerre ouverte entre le président Rani Assaf et les supporters nîmois n'est pas prête de s'arrêter.

    Le contexte tendu au Nîmes Olympique s'est une nouvelle fois intensifié hier soir.
    Après la rencontre disputée à domicile face au Mans, qui s'est achevée sur un score nul de 1-1, l'entraîneur gardois Frédéric Bompard était particulièrement touché par la situation du club, et ce n'est pas tout.
    Certains groupes de supporters n'ont pas pu entrer dans le Stade des Antonins sur ordre du président Rani Assaf, ce qui a particulièrement attristé l'ancien adjoint de Rudi Garcia par rapport à ses propos en conférence de presse d'après-match.

    Une guerre ouverte qui semble sans fin

    Ainsi, selon les informations de la Gazette de Nîmes, les Gladiators, les Nemausus 2013 ainsi que le Club central n'ont pas été en mesure de venir encourager leur équipe favorite dans l'enceinte nîmoise.

    Le président Assaf, en guerre ouverte avec les ultras du club depuis plusieurs mois, ne désire plus voir une partie de ses supporters venir au stade. Une situation qui ne peut que renforcer la tension entre les différentes parties.
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    Message par Admin Lun 28 Aoû - 12:18

    L'entraîneur de Nîmes déplore l'absence des groupes de supporters, bannis par le président du club

    [img]LES SUPPORTERS DU NO  - Page 2 Lentraineur-de-nimes-deplore-labsence-des-groupes-de-supporters-bannis-par-le-president-du-club[/img]

    Liberté pour les ultras.

    Tenu en échec par Le Mans ce vendredi soir, le Nîmes Olympique, qui ne s’est toujours pas imposé cette saison – trois nuls en autant de rencontres -, a encore une fois dû faire sans ses supporters. Les Gladiators, les Nemausus 2013 et le Club central, les trois groupes de supporters du NO, n’ont pu accéder au stade des Antonins, la sécurité de l’enceinte refusant, comme lors de la première journée face à Martigues, de les laisser entrer avec leur matériel. Rani Assaf, président du club, souhaite se débarrasser des ultras nîmois depuis de longs mois.

    Une situation dénoncée par Frédéric Bompard dans une conférence de presse filmée par Objectif Gard : « On a besoin de nos supporters, on a besoin de gens qui sont derrière nous, ne serait-ce que pour appuyer nos attaques. » Le technicien gardois en remet ensuite une couche : « On a besoin de ça, de gens positifs qui nous encouragent et qui nous poussent. Moi, c’est mon ressenti au bord du terrain, et les garçons le ressentent également sur le terrain. Je ne suis pas content par rapport à ça. »

    En même temps, qui le serait ?
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    Message par Admin Lun 28 Aoû - 12:21

    National 1
    Nîmes : "On a besoin de nos supporters", le ras de bol de Frédéric Bompard en conférence de presse


    LES SUPPORTERS DU NO  - Page 2 1200-L-nmes-on-a-besoin-de-nos-supporters-le-ras-de-bol-de-frdric-bompard-en-confrence-de-presse
    Frédéric Bompard. Crédit Photo - Icon Sport

    Frédéric Bompard, entraîneur du Nîmes Olympique, est apparu touché par la situation des Crocos.

    Le Nîmes Olympique semble au bord de l'implosion et de la crise de nerfs. Les Crocos, qui ont décroché ce vendredi soir un troisième résultat nul en trois rencontres de National 1 face au Mans (1-1), se battent sur le terrain. En conférence de presse, l'entraîneur Frédéric Bompard est apparu touché et marqué par la situation de son club, puisque le président Rani Assaf est toujours en conflit avec les supporters : "Je ne vais pas beaucoup parler de jeu ce soir. On a besoin de nos supporters, ne serait-ce que pour pousser nos attaques. Évidemment, ce ne sont pas nos supporters qui vont mettre la balle au fond. Mais c'est important de sentir que les gens sont derrière nous."

    "Un club, c'est un tout. Il ne suffit pas de dire d'être supporter du Nîmes Olympique, il faut le prouver. On a besoin de sentir du positif, de sentir que les supporters veulent se procurer des émotions, a-t-il poursuivi.

    Bompard sur l'absence de médecin au club

    L'ancien adjoint de Rudi Garcia à l'OM est ensuite revenu sur l'absence de Patrick Burner :

    Patrick Burner a été malade toute cette semaine, mais ne me demandez pas ce qu'il a, je n'en sais rien, il n'y a plus de médecin au club."

    La situation devient vraiment insoutenable dans le Gard.

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