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    LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020

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    Message par Admin Ven 1 Fév - 9:32

    LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020 : GAUTHIER GALLON

    NÎMES OLYMPIQUE                          
    Gauthier Gallon : « C’est un double rêve qui se réalise »
                         

    23 janvier 2019 - L’ancien et... futur Croco s’est engagé pour trois ans avec le Nîmes Olympique son club formateur.                  
    Il intégrera le groupe à partir du mois de juin prochain.


    Deux ans après son départ pour Orléans, l’ancien gardien de but des Crocos revient dans le club de ses débuts. Il confie avoir gagné en maturité lors de son passage dans le Loiret.

    Objectif Gard : Comment s’est construit ce retour à Nîmes ?                                                                
    Gauthier Gallon : Sébastien Gimenez, l’entraîneur des gardiens de but continuait à me suivre depuis mon départ. Début janvier, j’ai reçu un appel de Laurent Boissier et tout s’est enchaîné très vite. J’ai signé pour trois ans.

    Il y avait-il d’autres clubs sur les rangs ?      
    Une fois que Nîmes s’est manifesté, je ne me suis pas préoccupé du reste, mais il y avait d’autres opportunités, en ligue 1 et en ligue 2.

    « J'ai compris pas mal de choses »

    Avez-vous l’impression de rentrer à la maison ?                                                                      
    C’est un retour aux sources avec plein d’objectifs et une autre vision. En fait, c’est comme si j’avais été prêté pendant deux ans. Maintenant, je suis prêt pour être lancé dans le grand bain.

    Dans quel état d’esprit aviez-vous quitté le Nîmes Olympique ?                                                                                
    Ça s’était terminé avec un peu de déception parce que je n’étais pas allé au bout de ce que je voulais faire. Mais partir et signer à Orléans a été très bonne décision.

    LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020 Gallon
    Gauthier Gallon avait quitté la Bastide il y a deux ans

    Avez-vous changé depuis votre départ ?                  
    Oui, énormément. J’ai compris pas mal de choses. Je reviens plus mature, j’ai grandi et surtout j’ai joué.

    Vous teniez-vous au courant de l’actualité du club durant votre absence ?                                  
    Tous les week-ends je regardais leurs performances, en ligue 2 et en ligue 1. Quand je peux, je regarde leurs matches. J’ai gardé le contact avec pas mal de copains avec qui j’ai grandi et j’ai hâte de les rejoindre.

    Que représente l’éventualité de jouer avec les Crocos en ligue 1 ?                                                  
    C’est un double rêve qui se réalise. Déjà jouer en L1, c’est exceptionnel. Et en plus, à la maison, devant la famille et les amis, c’est quelque chose d’extraordinaire.

    Quel regard portez-vous sur votre passage à Orléans ?                                                                                              
    J’ai vécu deux belles années. Il me reste quelques mois et je vais les vivre à fond. Ça restera une aventure marquante car j’ai rencontré de bonnes personnes et je me suis fait beaucoup d’amis. Sur le plan sportif, j’ai découvert autre chose, et c’est une très belle expérience.


    Source : O.G.
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    Message par Admin Mar 25 Juin - 15:16

    Gauthier Gallon quitte le Club

    17 juin 2019

    Le Nîmes Olympique et Gauthier Gallon ont décidé de mettre un terme au contrat qui les liait.

    Le Club souhaite à Gauthier une bonne continuation.


    Source : Site officiel du NO
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    Message par Admin Mer 17 Juil - 22:42

    Les crocos de la saison 2019-2020. Paul Bernardoni


    Paul Bernardoni : "Rester à Nîmes Olympique, c'était comme une évidence".

    16/07/2019

    Après dix-huit jours de vacances, le gardien de Nîmes Olympique a repris l'entraînement ce mardi matin. Avec motivation et envie.

    "C'est reparti, c'est cool." Paul Bernardoni a retrouvé ses partenaires mardi matin à La Bastide. Après dix-huit jours de vacances, il a remis les gants, travaillant pendant une grosse heure et demie avec Lucas Dias et Valentin Rabouille, sous la houlette de Sébastien Gimenez, coach des gardiens de Nîmes Olympique.

    Vacances à l'île Maurice

    "Je suis parti à l'île Maurice. J'ai posé le téléphone et je me suis baladé, j’ai fait des excursions, j'ai vraiment coupé avec le foot", raconte l'international Espoirs qui a donc été prêté une saison de plus au club croco, après avoir prolongé de deux ans aux Girondins de Bordeaux.

    Pas prêt pour l'étranger

    "Je voulais continuer à jouer, explique Paul Bernardoni. Rester à Nîmes, ça a été un choix, un vrai choix, assumé. Quand la possibilité d'un nouveau prêt est apparue, c'est devenu pour moi comme une évidence. J'avais d'autres pistes mais je ne voulais pas partir à l'étranger, je ne me sentais pas prêt. Je n'ai jamais fait deux saisons pleines comme numéro un dans un même club, c'est un challenge que je voulais relever. Je suis vraiment très heureux d'être à nouveau Nîmois."


    Source : ML
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    Message par Admin Mar 23 Juil - 14:08

    Les crocos de la saison 2019-2020.

    FF - 3 questions à Paul Bernardoni

    LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020 105c3310
    Paul Bernardoni

    L’appel à un avis


    Paul Bernardoni : « Je veux être numéro 1 où que j’aille ».


    « Vous revoilà parti pour une nouvelle saison en prêt à Nîmes. Pourquoi avoir fait ce choix là ? 
    Pour le temps de jouer principalement. Mon objectif, c’est de continuer à jouer. Il n’y a qu’en jouant qu’on progresse. Surtout au poste de gardien de but. Il y a quelques saisons, j’ai fait un an sur le banc et ça m’a beaucoup marqué émotionnellement. Le rôle de numéro un est désormais primordial pour moi ça fait trois ans que j’ai ce discours et je n’y dérogerai pas. Je veux être le numéro un où que j’aille.

    C’est aussi la première fois que vous allez enchaîner de saison comme titulaire…
    C’est tout nouveau pour moi. Ça me rend plus serein de rester ici et de savoir ça. Même si, on ne sait jamais… Généralement, pendant la prépa, je dois visiter des maisons ou des appart’, chercher des endroits pour aller promener mon chien… Plein de choses à penser. Là, je ne pense qu’à moi et à ma progression.

    Vous avez aussi prolongé avec Bordeaux. Vous voyez-vous dans le futur numéro un de Girondins ?
    À l’avenir, c’est clair qu’il y a une vraie possibilité. Il va falloir que je continue à bien travailler mais c’est une très belle marque de confiance de leur part. Je n’avais pas encore vu les nouveaux propriétaires. On s’est rencontré, et on a beaucoup discuté. C’était super enrichissant et on est ressorti en se disant que chacun était gagnant dans l’affaire. »

    Source : FF
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    Message par Admin Jeu 25 Juil - 15:28

    Clément Depres : « Revenir pour le derby face à Montpellier ».

    Six mois après sa grave blessure au genou, l’attaquant du Nîmes Olympique travaille dur pour retrouver le terrain. Du Chambon-sur-Lignon, où il participe au stage avec les Crocos, le Nîmois revient sur cette période de rééducation.

    LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020 F2737210
    Clément Depres est déterminé à revenir au plus vite

    Victime d’une rupture des ligaments croisés antérieurs du genou le soir où il marquait son premier doublé en ligue 1, le Nîmois revient avec beaucoup d’envie et plus d’expérience.

    Objectif Gard : Que gardez-vous de ce soir de janvier contre Angers ?

    Clément Depres : La reconnaissance des gens et celle des supporters. Le soir même, dans la salle d’attente de l’hôpital, mes potes et ma famille étaient là. C’était un moment très fort. On se dit que l’on est bien entouré. Le lendemain j’ai reçu des dizaines de messages. J’avais toute la ville derrière moi et ça m’a permis de vite passer à autre chose.

    Qu'est-ce qui a été le plus fort ce soir-là ?

    Les deux buts, car je suis quelqu’un de positif. C’était une grande soirée pour moi. La blessure est terrible mais cela fait partie du jeu. Il faut passer au-dessus.

    « C’était comme un état de grâce »

    La douleur vous a-t-elle marqué ?

    La déception a été plus forte que la douleur car je me suis très vite rendu compte que c’était grave. En fait, le soir même je n’avais pas vraiment mal.

    Cela a-t-il été long à digérer ?

    Il y a encore très peu de temps, il y avait des restes de tout cela. Ça ne me permettait pas d’avancer à fond dans ma rééducation. Mais le fait d’en parler et d'extérioriser la déception de cette blessure et tout ce qu’il y a autour, ça m’a aidé.

    Avez-vous imaginé ce qu’aurait pu être votre saison sans cette blessure ?

    Oui ! C’était comme un état de grâce. Je crois que si je termine ce match, je peux tirer du milieu de terrain un pointu et marquer. Il y avait tout pour moi. Pour le reste de la saison, je pense qu’on faisait la paire avec Renaud (Ripart). J’aurais pu avoir beaucoup de temps de jeu.

    « Inconsciemment, on se sent un peu oublié »

    Qu'est-ce qui a été le plus difficile pendant cette période ?

    De ne pas pouvoir participer aux beaux résultats de l’équipe.

    Retrouver le groupe a-t-il été un soulagement ?

    Lors de ma rééducation à Cap-Breton, Laurent Boissier a démissionné et les nouveaux joueurs sont arrivés. Moi j’étais loin et j’avais hâte de revenir. Je n’avais pas fait les premières semaines, ni le premier stage à Peralada. De plus, je ne connaissais pas les nouveaux. Inconsciemment, on se sent un peu oublié. Depuis mardi, j’ai intégré les travaux sur le terrain avec le groupe et là c’est un soulagement total.

    Comment gère-t-on le travail seul, loin des autres joueurs ?

    On trouve autre chose pour s’accrocher. À Cap-Breton, on a un programme à respecter avec plein de personnes que l’on ne connaît pas. Mais on apprend à les connaître et on fait des belles rencontres. En vacances, on se raccroche à la famille et aux amis.

    « Je ne suis pas loin de la flamme rouge »

    Qu'avez-vous appris de tout ça ?

    Que tout peut s’arrêter à tout moment. Ça a changé la manière de m’entraîner et d’écouter mon corps. Je suis un gros bosseur et j’ai tendance à envoyer les chevaux. Aujourd’hui, je vais faire les choses dans l’ordre.

    Pendant votre indisponibilité, vous avez lancé une marque de tee-shirt (Le Nîmois, NDLR). Pourquoi ?

    Avec des amis, on en avait discuté en 2018 et quand je me suis blessé, ça m’a permis d’apprendre plein de choses et de me changer les idées.

    Cette aventure sera-t-elle prolongée ?

    Au début c’est juste une idée entre collègues. Nous pensions en vendre 200 et on en a vendu 5 000 pendant la feria. Ce n’était pas du tout prévu. On va tenter de pérenniser la marque. On va lancer des casquettes et peut-être des tee-shirts pour les Costières et les gens qui viennent au stade.

    À quel stade de votre retour êtes-vous aujourd’hui ?

    Je ne suis pas loin de la flamme rouge. Avec le fait d’avoir touché le ballon, on se dit que le plus pénible est passé.

    « Revenir là-bas, ça serait génial »

    Dans quel esprit revenez-vous ?

    Je reviens avec plus d’envie et plus d’expérience. J’ai les dents qui rayent le sol. Quand je sors d’une séance, j’ai envie d'y retourner. Je ne sens pas la fatigue.

    À quelle date avez-vous projeté de rejouer avec les Crocos ?

    C’est le genou et le coach qui vont décider. J’ai le derby à Montpellier en tête, le 25 septembre (7e journée de L1). Ça fera huit mois jour pour jour que je me suis blessé. C’était une semaine avant le derby aux Costières et quand j’ai marqué mon doublé, je me suis vu jouer contre eux. Au moment où je me blesse, je me rends compte que je vais rater le derby. Revenir là-bas, ça serait génial. Je ne veux pas précipiter les choses. Si c’est avant, tant mieux, et si c’est après tant pis.

    Propos recueillis par Norman Jardin - OG
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    LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020 Empty Re: LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020

    Message par Admin Ven 26 Juil - 12:50

    NÎMES OLYMPIQUE
                                           
    Briançon – Ripart : les copains d’abord !


    Les deux Crocos jouent ensemble depuis plusieurs années. Complices sur le terrain, ils sont aussi amis dans la vie.

    26 juillet 2019

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    Ripart et Briançon, des amis décontractés

    Le défenseur capitaine et l’attaquant buteur se sont prêtés au petit jeu de l’interview croisée. Le résultat donne un entretien plein d’humour et de second degré.

    Objectif Gard : Comment résumeriez-vous votre amitié ?                                                        
    Anthony Briançon : Merci de commencer par moi.                                                                                    
    Renaud Ripart : Attention à ce que tu réponds, parce que ça va influencer ma réponse (rire).                                                                                    
    A B : C’est une amitié sincère. Ça fait longtemps que l’on joue ensemble. On n’a pas besoin de se parler pour savoir ce que l’on ressent l’un pour l’autre. C’est un ami.                   R R : Il a bien résumé les choses. On a vécu beaucoup de truc ensemble. On a bien rigolé.
    Vous serez peut-être un jour opposé. Le défenseur face à l’attaquant...                                        
    A B : Peut-être que l’on fera notre carrière à Nîmes, tous les deux, ce n’est pas impossible.                      
    R R : Jouer contre lui, ce serait du miel.

    Quel est votre souvenir de l’autre le plus lointain ?                                                                      
    A B : Quand je jouais à Lyon en jeune, on avait affronté Nîmes et ce petit con nous avez marqué deux buts. On avait perdu 2-1. C’est là que j’ai ciblé le gabarit (rire). À cette époque, je jouais milieu gauche, j’étais plus un mec qui faisait trembler les filets à l’époque.                                                  
    R R : Ce qui m’a marqué, quand il est arrivé, c’est qu’il ne faisait que du jeu long, que des transversales. On s’est dit, c’est un phénomène ce type ! Avec ses qualités techniques, c’était chaud.

    « Il est mauvais perdant voire tricheur »

    À quel moment a-t-il été le plus drôle ?                                          
    A B : Pas plus tard que mercredi, (éclats de rire de Ripart). Il a mis un petit chien dans un bac à glaçons. Je précise que l’animal n’a pas été maltraité.                                                                      
    R R : Quand on est parti à Dubaï, en vacances, on a mangé dans un restaurant indien. Le problème c’est qu’Antho n’aime pas la cuisine épicée. Il n’a pas pu manger du repas et on a beaucoup rigolé.

    Le moment où vous l’avez trouvé le plus fort ?                                                                                            
    A B : En attaque, c’est contre Marseille aux Costières, la saison dernière. Il a fait un très gros match (Ripart avait marqué un but sur une passe de Briançon, NDLR). En défenseur latéral, c’est contre Bordeaux.                                                              
    R R : Je n’arrive pas à sortir un match en particulier. Après il va dire que je le flatte, mais je le trouve fort à chaque fois.

    Quel est son principal défaut ?                                            
    R R : Sa vieille tête (rire).                                                            
    A B : En permanence, il fait un genre de O.K. avec sa bouche, c’est atroce et horrible.                            
    R R : Ne m’en parle pas, ça va me donner envie de le faire (rire).                                                      
    A B : C’est au-delà d’un défaut. J’ai fait chambre commune avec lui et ça a fini en bagarre (rire).                                                                
    R R : Parfois je le vois arriver dans des tenues improbables et il n’y a pas de mots pour décrire son look. C’est un bel homme et quand il s’apprête ça va, mais je n’adhère pas à ses goûts vestimentaires. Il est aussi mauvais perdant, voire tricheur. Quand on joue à la pétanque, il voit tous les points pour lui.                              
    A B : À ce sujet, je précise qu’ensemble on a battu l’équipe du staff. Eux par contre ce sont des mauvais perdants.

    « À la pêche, il moulinait à l’envers »

    Anthony, tu es un passionné de pêche. Y as-tu amené Renaud ?                                                        
    AB : Oui, une fois, à la Grande-Motte. Renaud a fait un congre. C’était l’équivalent d’un petit lézard. Le souci, c’est qu’il moulinait à l’envers.                                                         R R : Quand il a vu que ça mordait, il a pensé que c’était un gros poisson et quand on l’a sorti, c’était un tout petit. Style un ver de terre.

    Renaud, tu inities Anthony à la tauromachie ?                                                                                          
    R R : Un petit peu, mais parfois ça l’énerve.                            
    A B : Dans ma région, c’est plutôt la course Camarguaise.

    Depuis combien de temps vous connaissez-vous ?                                                                                
    A B : Cela doit faire cinq ou six ans.                                        
    R R : Tu es arrivé en quelle année au club ?                        
    A B : 2012, ça fait donc sept ans.

    Parlez-nous de votre bande...                                      
    A B : Il y a Gaëtan (Paquiez), Théo (Valls), Bobich' (Bobichon) et Clemmus (Depres). Ça ce sont les anciens.                                                              
    R R : On ne se rend pas compte de la chance que l’on a de jouer en pro avec nos amis. Sur le terrain, on essaye d’en profiter au maximum parce qu'on sait qu’un jour nos chemins vont se séparer.

    Cette amitié explique-t-elle les bons résultats de Nîmes Olympique ?                                
    A B : En partie oui. On tout cas, cela aide bien.      
    R R : Il y a une bonne humeur qui entraîne l’ensemble du groupe.

    Dans quel état d’esprit attaquez-vous la nouvelle saison ?                                                                
    A B : On est encore un peu dans la découverte. C’est une année de confirmation.                                    
    R R : C’est toujours plus difficile de confirmer.

    Anthony, si je vous dis que le nouveau stade de Nîmes va porter le nom de Renaud Ripart. Ça vous plait ?                                                
    A B : Ça m’énervera un peu (rire), mais c’est possible s’il reste meilleur buteur de l’histoire des Costières. Il en est à combien d’ailleurs ? R R : 25 !

    Que vous inspire ce nouveau stade ?                              
    A B :  Ça a l’air d’être un super projet. Cela va apporter un plus à la ville, il va y avoir un complexe commercial et des logements.                          
    R R : Cela prouve que le club grandit petit à petit, même si c’est pour 2024-25. On ne sera peut-être plus là pour le voir. Il faut que le club reste au niveau auquel il est actuellement.

    LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020 2019-20-Brian%C3%A7on-Ripart-25-juillet-2019-Chambon-sur-Lignon-photo-Norman-Jardin-e1564065454692
    Briançon et Ripart dans un fauteuil  


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    LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020 Empty Re: LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020

    Message par Admin Mar 30 Juil - 15:15

    NÎMES OLYMPIQUE -
    Charrier montre le bout de ses gants.


    Au Chambon-sur-Lignon, le jeune Nîmois a fait sa première apparition dans un stage avec les Crocos. Il espère maintenant se faire une place dans le groupe.

    Norman Jardin - 30 juillet 2019

    LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020 1cbd2310
    Côme Charrier

    Il était, au Chambon-sur-Lignon, le seul à faire son premier stage avec un groupe professionnel.

    Côme Charrier est donc le petit nouveau de la bande nîmoise. Mais avant d’atterrir en Haute-Loire avec les Crocos, le jeune gardien de but a déjà pas mal voyagé. Ce natif de Grenoble (il y est né le 22 avril 2000) se sent chez lui à Roanne. C’est là qu’il est arrivé à l’âge de deux ans et où sont ses racines. Dans la sous-préfecture de la Loire, on est souvent supporter des Verts de Saint-Etienne, alors Côme taquine régulièrement et gentiment le Lyonnais Lucas Dias.

    Roanne, Châteauroux et Angers avant Nîmes
    Mais Côme a dû quitter sa ville, ses amis et sa famille pour tenter sa chance chez des pros. Le destin le mène d’abord à la Berrichonne de Châteauroux en 2015, mais l’expérience n’est pas concluante et il rebondit à Angers. Il y reste un an et demi et en garde un bon souvenir, mais là encore il n’est que de passage. C’est en 2017 qu’il pose ses valises au centre de formation du Nîmes Olympique. « Au début, ça a été un peu compliqué car j’avais très peu de temps de jeu (U19 1e année), je n'ai joué que six ou sept matches dans la saison. L'année dernière, ça s’est mieux passé, avec une quinzaine de matches. »

    Dans la grande tradition des gardiens de but nîmois, Côme est un calme : « Je suis plutôt tranquille, pas extravagant. Sur le terrain, j’essaye de m’imposer. Parler avec mes coéquipiers, cela m’aide à m’extérioriser »

    Au Chambon-sur-Lignon, le Ligérien a emmagasiné de l’expérience, d’autant que Lucas Dias est resté sur le banc à cause d’un œdème au genou. Du coup, il n’y avait que deux gardiens de but valides, Paul Bernardoni et Côme Charrier. Le nouveau a particulièrement apprécié de côtoyer le portier de l’équipe de France Espoirs : « C’est bien de travailler avec Paul, j’apprends avec lui et en plus il est super gentil. Il m’aide beaucoup et il me parle. Paul et Lucas sont deux supers bons mecs. »

    Pour autant, le plaisir ne saurait faire oublier la difficulté et le jeune homme mesure le chemin qui lui reste à parcourir : « Physiquement c’était beaucoup plus difficile qu’avec le réserve ». Il lui faudra aussi gagner en masse musculaire (il mesure 1.91 m pour 79 kilos). Et puis il y a l’éloignement avec la famille et les amis, qu’il ne revoit que pendant les vacances. Sans oublier la pêche à la carpe qu’il pratique avec son père. Des instants de complicité qui se font rares. « Plus je grandis, plus ces moments me manquent, c’est dur, mais je sais pourquoi je fais cela, pour devenir professionnel »

    La parenthèse en Haute-Loire lui a donné envie de revenir dans le groupe et Côme est heureux chez les Crocos. Avec Bernardoni, Dias, Rabouille, Nazhi et Charrier, le Nîmes Olympique n’a aucun souci à se faire, la qualité des gardiens de but est au rendez-vous. C’est déjà ça.

    Source : OG
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    Message par Admin Sam 3 Aoû - 7:30

    Ligue 1 - Théo Valls : "Je suis bien à Nîmes, je veux rester".

    LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020 0c7d4e10
    Théo Valls (de face) à l’écoute des consignes de son coach Bernard Blaquart avec Antonin Bobichon (n.14), contre Sète en amical  (4-0). PHOTO L.B.

    Les discussions pour une prolongation de contrat sont toujours en cours.

    Il marque peu, mais quand il le fait, il n’y va pas avec le dos de la cuillère. Son enroulé, mercredi soir à Vergèze, lors d’une opposition face à Sète (N2), est une petite merveille. Digne d’un but de Bobichon, son pote de l’entrejeu. Mais sur la pelouse du stade Stéphane-Diagana, Théo Valls n’a pas seulement nettoyé la lucarne sètoise. Dans le jeu, il a été une nouvelle fois omniprésent. En cette intersaison, au fil des matches de préparation, on peut observer un joueur nettement plus entreprenant et impliqué dans l’organisation.

    "La saison dernière, Téji (Savanier) et ’Jo’ (Jordan Ferri) prenaient naturellement le jeu à leur compte, et dès lors, moi, j’étais un peu plus en retrait ; c’était normal, en somme, rappelle Théo Valls. Mais comme je marche beaucoup à la confiance : il faut que je me sente vraiment utile et important aux yeux du coach et du staff. En fait, il me faut des responsabilités pour m’exprimer au mieux. Et c’est justement le cas, actuellement, car j’ai davantage de liberté, désormais."

    Il s’y appliquera encore, samedi (18h) à Vauvert, pour le dernier match de pré-saison contre Dijon, à huit jours, alors, de l’ouverture du championnat. Théo Valls est prêt à conforter son statut de valeur sûre au Nîmes Olympique où il n’a toujours pas prolongé son contrat, lequel expire en juin 2020. Les discussions sont toujours en cours. "J’espère que ça va avancer, confie le milieu de terrain des Crocos (23 ans). De toute façon, moi, je suis bien ici. C’est mon club, c’est ma ville, c’est ma vie. Je suis Nîmois; je veux rester ici. Maintenant, il faut que les deux parties s’entendent; on verra bien..."

    Source : la Provence
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    LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020 Empty Re: LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020

    Message par Admin Mer 14 Aoû - 2:00

    NÎMES OLYMPIQUE -  Zinedine Ferhat : « J’aime trop avoir le ballon dans les pieds ».

    Norman Jardin  

    13 août 2019

    LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020 N%C3%AEmes-Olympique-trombinoscope-Photo-Anthony-Maurin-5-e1565708096134-390x220
    Ferhat est heureux d'avoir signé à Nîmes

    Le milieu de terrain nîmois est une des plus prometteuses recrues de l’été et il a hâte de découvrir l’ambiance du stade des Costières.

    Objectif Gard : Que retenez-vous de la défaite à Paris ?

    Zinedine Ferhat : Que cela a été dur. Je pense que nous avons bien débuté le match. Nous étions bien en place, en appliquant les consignes du coach. L’état d’esprit de l’équipe était bon et nous avons fait les efforts défensifs.

    Que vous a-t-il manqué pour faire un meilleur résultat ?

    Il faut parvenir à plus garder le ballon et se créer plus d’occasions. Mais cela va venir dès samedi, on a les joueurs et la qualité technique pour y parvenir. Il ne faut pas oublier que c’est compliqué de récupérer le ballon contre le Paris Saint-Germain.

    Sur le plan personnel c’était vos débuts en Ligue 1.

    Oui c’était mon premier match en ligue 1 et en plus contre Paris. Je pense que c’est le meilleur adversaire de la saison, je commence au Parc des Princes. J’espère que la suite sera moins difficile (rires) !

                                                                                     
    LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020 Zinedine-Ferhat-710x521
    A Paris dimanche dernier, au duel avec Bernat

    « Mon idole a toujours été Aziz, mon père »

    Vous allez maintenant jouer à domicile.

    J’ai hâte, car depuis le jour où j’ai signé à Nîmes, on me parle de l’ambiance des Costières.

    Comment se passent vos premières semaines dans la Gard ?

    Venant d’Algérie, j’ai l’habitude du climat chaud. Je trouve la ville et les gens sympas.

    À quel âge avez-vous commencé le football ?

    À cinq ans, dans un petit club, à Bordj Menaiel. Après je suis parti dans l’académie de la F.A.F (Fédération algérienne de football, ndlr). C’est comme Clairefontaine en France. J’ai participé à la CAN U20 (Coupe d’Afrique des nations, ndlr). À 17 ans j’ai signé mon premier contrat professionnel à l’USMA (Union sportive de la médina d’Alger, ndlr). C’est un grand club en Algérie avec lequel j’ai été deux fois champion.

    Qui étaient vos coaches à l’USM Alger ?

    J’ai eu Hervé Renard, Didier Ollé-Nicole (entraîneur du Nîmes Olympique de 2003 à 2005, ndlr), Rolland Courbis et Miguel Angel Gamondi.

    Qui vous a donné envie de devenir footballeur ?

    Mon idole a toujours été Aziz, mon père. C’est un très grand joueur en Algérie. Il a été international. Je cours plus vite que lui mais il a une grosse frappe.

    « J’ai klaxonné dans les rues ! »

    Avez-vous fêté la récente victoire de l’Algérie en Coupe d’Afrique des nations ?

    Oui, un peu. J’ai klaxonné dans les rues (Rires) !

    Espérez-vous toujours porter de nouveau le maillot de l’équipe d’Algérie ?

    J’ai été international en jouant en Ligue 2. Maintenant, j’évolue en Ligue 1 et je vais tout faire pour revenir en sélection.

    Pourquoi avoir signé à Nîmes cet été ?

    Nîmes était le club qui me respectait le plus. L’année dernière, il était prêt à mettre deux ou trois millions pour m’acheter. Là, ils m’ont appelé et j’en ai discuté avec ma famille et mon agent. Je peux réussir ici et vite rentrer dans le projet du club.

    De qui vous sentez-vous le plus proche ?

    Presque avec tout le monde. Pablo (Martinez, ndlr), Théo (Valls, ndlr), Bobich' (Antonin Bobichon, ndlr), Gaétan (Paquiez, ndlr)…

    Avez-vous des objectifs pour cette saison ?

    Le coach connaît mes qualités et mes défauts. J’aime trop avoir le ballon dans les pieds. Cette saison, l’objectif sera de marquer des buts.

    Allez-vous tirer les coups-francs ?

    Le premier match c’est Bobich' (Antonin Bobichon, ndlr) et après c’est moi. On va alterner et on verra.


    Source : OG
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    LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020 Empty Re: LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020

    Message par Admin Mer 21 Aoû - 16:33

    NÎMES OLYMPIQUE -  Lamine Fomba « Je repars à zéro »

    Norman Jardin

    21 août 2019

    LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020 2019-20-3-21-Fomba-premier-entra%C3%AEnement-21-ao%C3%BBt-2019-la-bastide-photo-Norman-Jardin-II-e1566385499583
    Lamine Fomba portera le n° 12 laissé par Faitout  Maouassa

    Le nouveau milieu de terrain nîmois a quitté son confort auxerrois pour jouer avec les Crocos et découvrir la ligue 1.

    Objectif Gard : Quelles sont vos premières impressions au Nîmes Olympique ?

    Lamine Fomba : Je suis très content et j’étais impatient d’arriver. C’est mon premier entraînement, mais j’ai l’impression que le groupe vit bien.

    Le Nîmes Olympique était-il votre priorité ?

    Oui, parce que j’ai eu le coach et Jérôme Arpinon au téléphone et le discours était très pertinent. J’ai senti l’envie de travailler avec moi. J’ai aussi parlé avec des coachs d’autres clubs mais ils n’avaient pas les mêmes propos. J’ai tout de suite dit à mon agent que je voulais venir à Nîmes.

    En quoi le discours nîmois était plus séduisant que les autres ?

    La coach m’a dit qu’il voulait travailler avec moi et me faire progresser. Il a évoqué toutes mes qualités. On a parlé de ce que je pouvais apporter au groupe, et de ce que le club pouvait m’apporter.

    Venir à Nîmes, c’est une remise en question ?

    Je repars à zéro. J’étais dans mon confort. Cela faisait douze ans que j’étais à Auxerre, j’étais un peu le fils du club. Là j’arrive dans un nouvel endroit et c’est le niveau au-dessus avec la Ligue 1.

    « Je suis là pour progresser »

    Pourquoi avoir quitté Auxerre cette saison ?

    L’année dernière, j’ai eu des contacts avec des clubs, mais j’ai voulu rester à l’AJA pour m’y imposer. Cette saison, je me suis dis que c’était le moment de découvrir autre chose.

    Quelles sont vos qualités et vos défauts de joueur ?

    Une de mes qualités est de beaucoup courir. Un de mes défauts se situe devant le but, où je manque d’efficacité. Je peux aussi progresser physiquement.

    Qu’êtes-vous venu chercher à Nîmes ?

    Je suis là pour progresser, jouer à l’échelon supérieur et m’adapter à la Ligue 1.

    Le classement actuel des Crocos ne vous a pas inquiété ?

    Non, pas du tout. Cela fait que deux journées que ça a commencé. J’ai regardé l'année dernière, et ils ont fait une très belle saison avec un très bon public.

    Avez-vous suivi le Nîmes – Nice de samedi dernier ?

    Oui. C’était très chaud.

    Connaissiez-vous déjà certains de vos nouveaux partenaires ?

    Oui, Romain Philippoteaux avec qui j’ai joué à Auxerre et c’est un peu comme un grand frère pour moi. Il y a aussi Zinedine Ferhat que j’ai affronté en Ligue 2, et Renaud Ripart.


    Source : OG
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    LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020 Empty Re: LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020

    Message par Admin Jeu 22 Aoû - 13:35

    Lamine Fomba, recrue la plus chère de l'histoire du club : "Nîmes, mon premier choix"

    LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020 Image
    Lamine Fomba, à la sortie de son premier entraînement avec Nîmes, ce mercredi.

    Le 22/08/2019

    La recrue la plus chère de l’histoire du club a été séduite par "un discours pertinent".

    Centre d’entraînement de la Bastide, ce mercredi matin. Sous le regard de son père, qui l’a accompagné dans ses premiers jours nîmois mais qui est reparti en région parisienne ce jeudi, Lamine Fomba termine sa première séance avec ses nouveaux coéquipiers. Longiligne, élégant, il s’est évertué à jouer simple, sans fioritures, durant la mise en place qu’il a effectuée avec les titulaires potentiels pour le déplacement à Monaco, dimanche.
    L’heure est ensuite venue de signer ses premiers autographes et de poser pour ses premiers selfies dans le Gard. Puis de répondre aux questions de Midi Libre, avec une maturité et une assurance bluffantes pour son jeune âge. À 21 ans, l’international français jeunes (1,88 m, 72 kg, 38 matches en L2, 3 buts) né de parents maliens sait où il va, dans la vie comme sur le terrain : vers l’avant.

    Cela vous fait quoi d’être ici, à Nîmes ?
    Franchement, je suis très content. Nîmes, c’était mon premier choix. J’aurais aimé être là un peu plus tôt, mais les négociations ont duré avec Auxerre.

    Pourquoi Nîmes et pas un autre club, alors que vous étiez très courtisé (Rennes, Amiens, Brest, Angleterre, etc.) ?
    J’ai eu le coach (Blaquart) au téléphone, Jérôme (Arpinon, son adjoint) aussi, et j’ai été séduit par leur discours très pertinent. Ils connaissaient bien mes qualités, et m’ont dit qu’ils voulaient me faire progresser. Ils m’ont expliqué ce que le club pouvait m’apporter, et ce que je pouvais lui apporter. J’ai échangé avec d’autres entraîneurs, mais ce n’était pas pareil. J’ai dit à mon agent que je voulais aller à Nîmes.

    À 21 ans, il était temps pour vous de découvrir la Ligue 1 ?
    Je suis arrivé à l’âge de 12 ans à Auxerre. J’étais un peu le fils du club, j’étais dans mon cocon mais pour ma progression, oui, c’était le moment de partir. J’avais besoin d’entrer dans une nouvelle ère. J’avais déjà eu des contacts l’an dernier, mais j’étais resté à l’AJA pour m’imposer.

    Vous êtes un jeune joueur. Quels sont vos qualités et vos défauts ?
    Je cours beaucoup, j’ai du “cardio” et comme Nîmes est une équipe qui joue avec beaucoup de courses, cela devrait me convenir. Je suis un numéro 8 qui aime se projeter vers l’avant. Mes défauts ? Devant le but, il faut que je travaille. J’aurai dû mettre plus de 3 buts la saison passée (en 28 matches, NDLR). Les occasions, je les ai. Il faut aussi que je m’étoffe physiquement.

    Que savez-vous de Nîmes ?
    Je ne connais pas le Sud de la France, je n’y suis jamais venu en vacances. J’ai suivi leur parcours en Ligue 1, ils ont fait une très belle saison. J’avais remarqué Savanier, Ripart, etc. Après, je connais Romain (Philippoteaux), qui était mon grand frère à Auxerre et qui me donnait plein de conseils. Ou Ferhat et Sarr contre qui j’ai joué en Ligue 2. Je sais aussi qu’il y a un bon public à Nîmes.

    Savez-vous aussi que vous êtes la recrue la plus chère de l’histoire du club, à égalité avec Bouanga (4 M€) ? Cela vous fait quoi ?
    Je suis au courant, oui. Je ne me prends pas la tête avec ça, c’est de l’extrasportif, mais ça prouve que si le club a misé autant sur moi, c’est qu’il compte vraiment sur moi, et ça c’est important.

    Êtes-vous opérationnel pour le match à Monaco, dimanche ?
    Oui, j’ai fait toute la préparation avec Auxerre, même si j’ai peu joué en championnat en attendant mon transfert (deux entrées en jeu, 17 minutes en tout, NDLR). Je manque un peu de compétition mais à Monaco, je vais vite rentrer dans le bain !

    LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020 2019-20-3-21-Fomba-premier-entra%C3%AEnement-21-ao%C3%BBt-2019-la-bastide-photo-Norman-Jardin0-e1566385406133-390x220
    Il n’y avait plus beaucoup de choix : Fomba portera le n°12, parce qu’un "très bon ami d’Auxerre avait ce numéro".


    Source : ML
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    LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020 Empty Re: LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020

    Message par Admin Ven 23 Aoû - 8:47

    Lucas Deaux : "Nîmes, une ville qui pue le foot"

    LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020 Image
    Lucas Deaux avec le maillot n°8 du Nîmes Olympique

    22/08/2019

    Ce jeudi, le milieu de terrain défensif et capitaine de Guingamp, Lucas Deaux (30 ans) s'est engagé avec Nîmes pour deux saisons.

    Après un léger désaccord mercredi, l'accord le lendemain : les derniers détails du contrat de deux ans promis à Lucas Deaux à Nîmes ont été réglés ce jeudi matin, et la signature du Guingampais officialisée en fin de matinée.

    Dans la foulée, le milieu de terrain défensif de 30 ans, qui évoluera en sentinelle dans l'entrejeu gardois, a participé à son premier entraînement au centre de la Bastide.

    Il pourrait être titulaire dimanche à Monaco (match à 15 heures).

    A l'issue de la séance, il a confié ses premiers mots à Midi Libre :

    "Je suis ici pour la Ligue 1, pour la mentalité, pour le projet. Nîmes est une ville chaleureuse qui pue le foot. Pour moi, après une saison compliquée, c'est un bon bol d'air. J'ai envie de retrouver le goût de la victoire et le plaisir".

    Avec 168 matches de Ligue 1, il sera le Croco le plus expérimenté

    Passé aussi par Reims, Nantes et La Gantoise, Lucas Deaux (168 matches de L1, ce qui en fait le Nîmois le plus expérimenté, et de loin !) prend le numéro 8 que portait Pierrick Valdivia, qui lui fait le chemin inverse et part en Bretagne.

    Deux jours après l'arrivée de Lamine Fomba, Nîmes semble avoir bouclé son recrutement au milieu, alors que le transfert d'Antonin Bobichon à Angers est imminent.

    Source : ML
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    Message par Admin Ven 23 Aoû - 10:26

    NÎMES OLYMPIQUE Loïck Landre : « l’âme du Nîmes Olympique est toujours là »

    L’ancien parisien n’a plus joué depuis sa blessure à un genou contractée le 16 mars dernier face à Strasbourg.

    Norman Jardin
    23 août 2019

    LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020 N%C3%AEmes-Olympique-trombinoscope-2019-2020-Photo-Anthony-Maurin-8-1-e1566483347901-390x220
    Landre devrait être de retour à Monaco (photo Anthony Maurin)

    Avec les suspensions de Briançon et Martinez, le défenseur central des Crocos devrait retrouver une place de titulaire à l’occasion du déplacement à Monaco dimanche.

    Objectif Gard : Comment vous sentez-vous physiquement ?

    Loïck Landre : C’est difficile de se sentir à 100% quand on n’a pas joué depuis quatre mois. Mais je m’entraîne tous les jours et physiquement ça va très bien.

    Avant votre blessure vous étiez titulaire, il vous faut désormais regagner votre place dans le onze de départ. Ce n'est pas une situation trop difficile à gérer ?

    Quand je suis arrivé à Nîmes, je n’étais pas titulaire. J’ai l’habitude de ces situations et ce n’est pas un problème pour moi.

    Quel regard portez-vous sur le début de saison de l’équipe ?

    Il y a beaucoup de nouveaux joueurs, il faut leur laisser un peu de temps pour s’imprégner de la marque de fabrique. Ce n’est pas facile. Nice était à notre portée et il y avait moyen de prendre les trois points.

    « Il ne faut pas s’inquiéter »

    Vous n'êtes pas inquiet ?

    On savait que la saison serait dure et qu’il y a très peu de chance que cela se passe comme la saison dernière. Il ne faut pas s’inquiéter, la saison est longue.

    Que pouvez vous dire pour rassurer les supporters qui sont pessimistes ?

    L’âme du Nîmes Olympique est toujours là, peu-importe les joueurs qui sont sur le terrain. On fera le nécessaire pour prendre des points et gagner le plus de matches possible.

    Pourquoi votre indisponibilité a été aussi longue, après votre blessure (lésion d'un ligament croisé postérieur à un genou) ?

    Je voulais revenir pour le match contre Bordeaux, mais nous avons finalement choisi de ne pas prendre de risque, car j’ai eu une alerte. Après, il ne restait que trois ou quatre matches et le club était maintenu. Cela ne servait à rien de forcer. On a laissé passer les vacances, et à la reprise j’ai travaillé progressivement.

    Quel bilan faites-vous de votre première saison à Nîmes ?

    Sur le plan collectif, on fait une très belle saison. On ne nous attendait pas à ce niveau. Personnellement, j’étais resté un an et demi sans jouer. J’avais un esprit revanchard, mais je suis venu à Nîmes avec beaucoup d’humilité. J’ai été patient et sans la blessure j’aurais fait plus de matches. J’ai marqué trois buts, c’est ma meilleure saison en termes de statistiques. Je suis très satisfait mais je pense que je peux faire encore mieux.

    « J’essaye de canaliser mon agressivité»

    On retient aussi votre but dans le derby contre Montpellier aux Costières.

    Ça couronne la saison. Je ne connaissais pas ce derby, et j’ai bien vu combien c’était chaud. J’aime bien ce genre de match. Ce jour-là, il fallait faire plus que d’habitude et redoubler d’efforts. Pour moi, c’était inimaginable de marquer un but dans ce match.

    Votre expulsion face à Nice a freiné votre saison.

    Je sais que l’on m’en voulait. J’ai pris sur moi et j’ai été patient. Il fallait se relever et je l’ai fait en marquant à Caen. J’essaye de canaliser mon agressivité qui peut parfois être à la limite. Je ne suis pas un joueur méchant, mais je m’engage à fond.

    LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020 2019-20-2-3-Peralada-golf-club-3-juillet-2019-Landre-Lombardo-photo-Norman-Jardin-e1566484040444
    Loick Landre, ici avec le kiné Anthony Lombardo, a beaucoup travaillé après sa blessure (photo Norman Jardin)

    Que pensez-vous des nouvelles règles concernant les mains dans la surface de réparation ?

    Je sais que faire une main est interdit mais j’ai l’impression que certaines mains passent et d’autres non. C’est à l’appréciation de l’arbitre. Je n’ai pas compris le penalty sifflé contre Antho (Briançon, ndlr), je ne pense pas que c’est plus une main que pour le niçois Dante.


    Source : OG
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    LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020 Empty Re: LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020

    Message par Admin Sam 24 Aoû - 13:09

    LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020 7fda0
    Renaud Ripart, 7 buts sur les 10 derniers matches de L1 avec Nîmes, a connu les basses divisions avec le club sudiste.(PREVOST JEROME / L'EQUIPE)

    L1, Nîmes. Renaud Ripart (Nîmes) : «Si on ne s'aime pas, on coule».

    L'avant-centre de Nîmes s'attend à souffrir cette saison après l'exode du mercato. Mais il croit au maintien, grâce aux valeurs du club.

    Hugo Guillemet, à Nîmes

    Le 24 août 2019

    La grande cape rose et jaune attend sagement son moment, délicatement posée sur le muret séparant la tribune de la pelouse des Costières. Et le moment arrive, souvent. Renaud Ripart, qui s'en sert pour célébrer chaque but à la manière d'un torero, marque beaucoup ces derniers temps. Courtisé cet été mais finalement prolongé jusqu'en 2023, l'avant-centre est désormais l'emblème de la ville et du club, dont il est l'un des derniers survivants de la montée en L 1. Sur la saignée de l'été, sur son rôle, sur le NO : il ne s'est pas caché pour répondre au journal l’équipe.

    Dans cet article l’attaquant gardois explique pourquoi il a choisi de rester du côté des Costières.
    « L’aspect financier est important mais quand le choix de partir ou de prolonger se présente, je dois prendre tous les facteurs en compte. Sportivement, mais aussi dans ma vie au quotidien, la meilleure option était de rester à Nîmes. Je pense que j’ai encore beaucoup à donner à ce club, et j’ai surtout encore à progresser dans beaucoup de domaines de mon jeu. Ici, je pourrai le faire. »

    Dans cet entretien, Renaud Ripart admet que les nombreux départs lors du mercato ont fait naître quelques inquiétudes. "C'était une période compliquée, il faut le reconnaître. Quand Laurent a décidé de partir, ç'a été dur à vivre, en plein mercato. Mais aujourd'hui, ça rentre dans l'ordre, notre groupe est quasiment fait, je pense qu'on a les moyens de se maintenir. Maintenant, il faut travailler, parce qu'on a pris un peu de retard" a-t-il confié, admettant également qu'il fallait voir dans ces départs "une reconnaissance".

    Au moment d'évoquer les objectifs du club sudiste cette saison, l'attaquant nîmois veut garder la tête sur les épaules et ne pas voir trop grand. "Le maintien et rien d'autre. Ce serait un manque d'humilité énorme de dire qu'on va essayer de faire mieux que la saison dernière (9e). C'était une super saison, on en garde des très bons souvenirs, mais maintenant la page est tournée. On n'a aucune lassitude. Chaque match est une aubaine et un plaisir pour nous. Moi, je n'aurais jamais imaginé jouer en Ligue 1 un jour », avant de confier que Nîmes a « des failles tactiquement, techniquement, mais jamais dans la motivation » .

    LE JOUEUR À SUIVRE : RENAUD RIPART.

    LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020 9435d110
    Renaud Ripart (photo l’équipe)

    Renaud Ripart est un véritable Crocodile nîmois.
    Il est né à Nîmes en 1993 et a fréquenté les Costières dans son enfance.
    Après être passé par le centre de formation, il a débuté avec l'équipe première du Nîmes Olympique en 2011, en National.
    À part une saison en prêt au CA Bastia durant la saison 2015-16, Ripart a toujours évolué sous les couleurs nîmoises et a participé aux montées en Ligue 2 puis en Ligue 1.
    Attaquant capable de jouer sur tout le front de l'attaque, dans l'axe ou sur un côté, Ripart est un joueur peu avare de ses efforts. Batailleur, le Nîmois incarne parfaitement l'esprit du club.
    La saison passée, il avait inscrit 8 buts pour sa première saison parmi l'élite.

    Source : l’équipe


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    Message par Admin Dim 25 Aoû - 6:45

    LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020 690c3
    Zinedine Ferhat devant Abdou Diallo lors de la défaite nîmoise à Paris (0-3) le 11 août. (R.Martin/L'Equipe)

    LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020 Image
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    Source : l’Équipe


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    Message par Admin Mar 27 Aoû - 4:52

    Nîmes : Ferhat montre les muscles !

    26/08/2019

    LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020 L1-20190826184626-4168
    Arrivé libre à l'issue de son contrat avec Le Havre, Zinedine Ferhat réalise un début de saison très intéressant avec Nîmes.

    Double passeur décisif à Monaco (2-2), dimanche, le milieu offensif algérien justifie déjà sa flatteuse réputation de distributeur de caviar. Ferhat a livré une belle prestation à Monaco.

    Si Bernard Blaquart n'est pas pleinement satisfait de son mercato, et c'est logique, puisqu'il a perdu Hervé Lybohy, Téji Savanier, Jordan Ferri, Faitout Maouassa, Antonin Bobochin (en partance pour Angers), Denis Bouanga, Sada Thioub, Umut Bozok ou encore Rachid Alioui, notamment l'entraîneur de Nîmes peut en revanche se réjouir de l'arrivée de Zinedine Ferhat (26 ans).

    En fin de contrat au Havre, le milieu offensif a été approché par la formation gardoise pour réaliser ses premiers pas en Ligue 1. Intenable contre Nice et Monaco Et ceux-ci sont très bons, voire excellents !

    Si le NO déçoit en ce début d'exercice, avec seulement un point glané en 3 journées, l'international algérien est clairement au-dessus de la meute. Très intéressant contre Nice (1-2), la semaine passée, avec de nombreuses actions dangereuses sur l'aile droite, où Racine Coly a souvent bu la tasse, l'ancien joueur de l'USMA est clairement monté en gamme face à Monaco (2-2), dimanche.

    Percutant, dynamique, omniprésent et toujours porté vers l'avant, Ferhat, noté 8/10 et élu homme du match par la rédaction de Maxifoot, a rendu complètement fou Fodé Ballo-Touré. Même après son repositionnement plus axial suite à l'expulsion de Jemerson, l'ex-Havrais est parvenu à faire très mal à la défense de l'ASM. A force de persévérance et de bon choix, il finit par délivrer deux passes décisives sur des centres millimétrés pour Romain Philippoteaux et Kevin Denkey. Un sacré passeur

    Une surprise ? Pas vraiment. Les suiveurs de la Ligue 2 ces dernières saisons connaissent bien le Croco, puisqu'il a terminé meilleur passeur du championnat lors des deux derniers exercices, avec notamment un pic à 20 offrandes lors de la saison 2017-2018. Des performances qui, à l'époque, avait éveillé les soupçons de quelques formations de l'élite sans toutefois qu'un transfert ne se réalise.

    Nîmes, qui souhaitait combler le vide laissé par Savanier, meilleur passeur de Ligue 1 en 2018-2019, a très certainement réalisé une des plus belles affaires du mercato.


    Source : MaxiFoot
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    Message par Admin Mar 27 Aoû - 10:41

    KÉVIN DENKEY : DES DÉBUTS DE RÊVE EN LIGUE 1 !

    LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020 MNh80eJy?format=jpg&name=small
    Kevin Denkey à Monaco, dimanche dernier : une entrée fracassante

    « Au niveau tactique, il faut que je sois plus souvent dans la surface. J’aime bien dézoner, toucher le ballon mais si je veux marquer, je dois être plus présent dans la surface et être plus tueur aussi, nous confier Kevin Denkey dans un entretien exclusif en janvier dernier.

    Le très prometteur attaquant de 18 ans semble avoir travaillé dans ce domaine comme en atteste son exploit ce week-end.

    Mené au score, le Nîmes olympique a réussi à accrocher l’AS Monaco 2-2  grâce a son jeune international togolais. Entrée en jeu à la 82e minute, Denkey a égalisé pour les siens quelques secondes plus tard : premier ballon en Ligue 1 et premier but.

    Une première de rêve au sein de l’élite hexagonale pour un joueur habitué à briller pour ses débuts.

    Lors du tournoi Maurice Revello au 2018, pour sa toute première apparition avec l’équipe nationale du Togo, le grand espoir du Nîmes Olympique avait frappé fort avec deux réalisations dont un piqué astucieux.

    Quelques mois plus tard, pour son baptême de feu en ligue 2 sous les couleurs de l’AS Béziers où il fut prêté, le jeune international togolais avait également trouvé le chemin défilé.
    Avant donc de rééditer cette performance ce week-end en Ligue 1.

    Autant de performances remarquables réalisés par un attaquant seulement âgé de 18 ans qui pourrait bien voir son destin être chamboulé grâce à ce but en face à Monaco.

    Alors qu’il devait être prêté une nouvelle fois pour s’aguerrir, Denkey a semé le doute dans l’esprit de son coach, Bernard Blaquart. « Il est très bien depuis la reprise. On souhaitait le prêter pour sa progression, je ne sais pas si on va le faire. Il ne faut pas qu’en le prêtant on se démunisse. Mais pour sa progression, il lui faut du temps de jeu », a avoué le coach gardois.

    Le principal intéressé sera rapidement fixé vu que le mercato fermera ses portes lundi prochain.


    Source : Festival Foot Espoirs
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    LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020 Empty Re: LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020

    Message par Admin Jeu 29 Aoû - 8:31

    "Je suis très heureux d'être ici"? ce jeudi dans la Provence - Vaucluse et Arles, Romain Philippoteaux fait le point sur son début de saison et sur celui de Nîmes Olympique
    avant la réception de Brest samedi "devant notre public en feu"


    LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020 EDE2xctXkAMxidv?format=jpg&name=small
    Romain Philippoteaux

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    Source : la Provence


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    Message par Admin Jeu 29 Aoû - 8:53

    Focus sur l'entraîneur croco Bernard Blaquart

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    BERNARD BLAQUART

    Joueur au poste d’attaquant, Bernard Blaquart a évolué à Bordeaux (1976-1978 et 1979-1981), Toulouse (1978-79), Toulon (1981-1983) et au Stade Français (1983-1984).
    Blessé, il a dû mettre un terme à sa carrière de joueur à 27 ans pour se reconvertir comme entraîneur.

    Après avoir débuté au niveau amateur, il prend en charge l’équipe réserve de Grenoble en 2004.
    En 2010, il devient directeur du centre de formation de Tours et assure l’intérim au poste d’entraîneur sur la fin de saison 2012-2013.
    En 2013, il rejoint Nîmes comme responsable du centre de formation et en devient l’entraîneur en 2015. Il reprend une équipe qui attaque la saison avec 8 points de pénalité, la maintient, et la fait monter en Ligue 1 en 2018.

    Adepte d’un jeu offensif, Bernard Blaquart a apporté un nouveau souffle au Nîmes Olympique.
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    Message par Admin Jeu 29 Aoû - 19:42

    Lucas Deaux. « Je n’ai pris personne en otage ! ».

    La semaine passée, son départ de Guingamp pour Nîmes a fait grand bruit alors que le feuilleton Lucas Deaux a alimenté le débat durant le mercato d’En Avant. Avant la rencontre entre Nîmes et le Stade Brestois, samedi (20 h), le nouveau milieu de terrain des Crocos a accepté de revenir sur cet épisode qui a beaucoup fait parler. Entretien sans langue de bois.

    29 août 2019

    LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020 6a8ae510
    L’ancien Guingampais Lucas Deaux (deuxième en partant de la gauche) a fait ses débuts avec Nîmes, son nouveau club, dimanche dernier à Monaco (2-2). (Photo PQR/Nice Matin)

    Lucas Deaux, comment vous êtes-vous senti dimanche, à Monaco, pour votre premier match avec Nîmes (2-2) ?
    Le résultat est positif, c’est la chose la plus importante à mes yeux. C’est le premier point de pris pour l’équipe, à Monaco. C’est sûr que ce n’est pas une équipe en confiance, mais ça reste Monaco.

    Revenons sur votre départ de Guingamp. Beaucoup de monde s’est exprimé sur le sujet, mais qu’avez-vous à dire, vous, un peu plus d’une semaine après votre transfert ?
    Les gens qui n’ont pas été là ne peuvent pas savoir ce qu’il s’est passé, étant donné que la vérité, il n’y a que moi, le président de Guingamp, le coach de Guingamp, et un peu moins les joueurs de Guingamp qui la connaissent. Guingamp existait avant moi, il existera après moi. Ce qui se dit, ce qui est vrai, pas vrai (il souffle)… Il y a beaucoup de spéculation, c’est tout ce que je peux dire.

    Quelle est cette « vérité » ?
    Avec du recul, je pense que répondre à ces choses-là, ça serait m’abaisser dans mes valeurs d’homme. Tout ce qu’il s’est passé, si ça s’est passé, c’est qu’il y a une raison. Que les gens jugent, c’est une chose, je ne peux pas en vouloir aux gens de critiquer ma façon de partir. Mais je ne leur en veux pas, je ne peux pas être en colère dans le sens où ils ne savent pas ce qu’il s’est passé. Simplement, je suis un joueur de football, mais aussi un père de famille, c’est moi qui lui donne à manger tous les mois et j’ai fait un choix en considérant que c’était le mieux pour moi et mon futur. Si on se pose deux minutes, quel joueur refuserait de jouer en Ligue 1, avec deux ans de contrat, comparé à une fin de contrat (2020) en Ligue 2 ?

    Pourquoi cette histoire est partie en « vrille » ?
    Il y a plusieurs choses à prendre en compte. Je pense déjà que les supporters n’ont pas tous les éléments. J’étais quelqu’un d’apprécié là-bas et, forcément, quand du jour au lendemain on apprend que le mec s’en va, comme ça, ça fait bizarre, il peut y avoir de la colère et de l’incompréhension. Il y a aussi la position du club vis-à-vis de moi. Et ma réaction par rapport à cette position.

    Quelle était la position du club ?
    Moi, j’arrive le 15 août avec une offre d’un club de Ligue 1 (Nîmes) de deux ans de contrat. Du 15 mai, moment où on est descendu, jusqu’au 15 août, je n’ai eu aucune indication de la part de Guingamp ! Ok, on descend, tout le monde est responsable, le club, les joueurs, les entraîneurs, le président, tout le monde. Mais, à un moment donné, quand ma situation personnelle est complètement floue et que je n’ai aucune visibilité sur l’avenir, je me pose deux minutes. D’un côté, une offre en Ligue 1 de deux ans. De l’autre, aucun signe, aucun ! Pourtant, en juin, quand le coach (Patrice Lair) arrive et me dit qu’il compte sur moi, je lui dis bien les choses : « OK, mais sachez que si j’ai l’opportunité de jouer en L1, j’étudierai fortement la chose ». Après, ça débouche sur deux possibilités. Soit ils comprennent, soit ils se disent que le joueur est prêt à relever un challenge en L1, donc qu’est-ce qu’on lui propose pour qu’il reste…

    Vous étiez prêt à discuter avec Guingamp ?
    Si, début juin, on se pose autour d’une table et qu’ils me disent, « on comprend que tu veuilles jouer en L1. Mais nous, on désire te garder, on monte un projet solide, comment on peut s’arranger, comment on peut s’entendre ? »… Pour moi, vu comme ça, c’est tout simple.

    « Si le club attend le 15 août pour qu’il y ait une offre d’un autre club pour enfin me proposer quelque chose, je suis désolé, je n’ai pas l’impression qu’on compte vraiment sur moi. »

    Franchement, vous seriez resté ?
    Si ça avait été le cas, forcément que je me serais posé la question. Mais ce n’est quand même pas à moi, joueur, d’aller toquer à la porte du président en lui disant, « président, vous me proposez quoi ? ». On vient de descendre en Ligue 2, je suis responsable autant que les autres. Pendant trois ans, je pense que je me suis donné corps et âme pour atteindre les objectifs. D’un point de vue d’état d’esprit et d’abnégation… Je m’en veux qu’on soit descendu, mais j’ai tout donné pour ne pas y aller. Si le club attend le 15 août pour qu’il y ait une offre d’un autre club pour enfin me proposer quelque chose, je suis désolé, je n’ai pas l’impression qu’on compte vraiment sur moi.

    Donc Guingamp vous a proposé quelque chose à partir du moment où Nîmes vous a offert un contrat ?
    Exactement. Il n’y a pas eu d’offre de Guingamp avant le 15 août, date où le président m’a reçu dans son bureau pour me dire qu’il ne voulait pas me laisser partir. Il m’a proposé quelque chose une fois l’offre de Nîmes arrivée. Mais moi, dans ma tête, il y a un club qui me désire et un autre qui se réveille. Si je n’avais pas eu d’offre de Nîmes, Guingamp m’aurait-il proposé quelque chose ? Je ne sais pas. Mais, me connaissant, si début juin il y a du concret qui se présente, je dis « pourquoi pas ». Là, c’était beaucoup trop tard et ce n’est pas parce qu’on me donne le brassard que ça va changer quelque chose… Vous avez déjà vu dans un club un capitaine en fin de contrat dans un an et à qui on ne propose rien ?

    Sur ce brassard de capitaine précisément, vous l’a-t-on enlevé ou l’avez-vous rendu avant le match à Auxerre ?
    Quand le président me dit que je ne pars pas à Nîmes, que ce n’est pas possible… (Il coupe) Sur le contrat que j’aurais pu avoir à Guingamp, en gros, c’était à ma convenance. Si je voulais finir ma carrière à Guingamp, je pouvais. Mais, en respectant le président, je lui ai dit que je ne pouvais pas avoir de garantie sur cette parole-là puisque c’est un président salarié. Demain, si le conseil d’administration de Guingamp se réunit et qu’il n’est plus président, sa parole n’est plus valable. Si un autre arrive et dit « Deaux, je ne l’aime pas », ça veut dire que je pars sur un projet qui n’est pas viable. Je lui ai aussi demandé pourquoi il avait attendu le 15 août pour me dire tout ça, qu’il comptait sur moi, qu’il voyait en moi le capitaine, le machin…

    Quelle a été sa réponse ?
    Il a dit, en gros, qu’il avait fait attention aux joueurs qui avaient des états d’âme et qui étaient faibles d’esprit, que moi, il me pensait fort d’esprit mais s’était trompé. Suite à ça, je suis allé voir le coach car, pour moi, le discours avait deux facettes. On ne peut pas compter sur quelqu’un et lui dire en même temps qu’il est faible d’esprit. Je ne me prends pas pour un autre, loin de là, mais je pense que, mentalement, je ne suis pas si faible que ça. Et si le président a un discours en me présentant comme faible d’esprit, ce n’est pas du tout compatible avec le fait d’être capitaine.

    Il y a cette sortie de Bertrand Desplat, qui affirme que « Deaux, c’est le départ ou le placard », il y a aussi ce match à Auxerre où vous êtes finalement convoqué et où vous marquez. Le doigt sur la bouche après votre but était destiné au président de Guingamp ?
    Non, je savais que tout le monde parlait dans tous les sens. En gros, c’était « arrêtez de tous parler, vous ne savez pas ». Et pour ceux qui pensent que ça m’a déstabilisé, non, pas du tout ! Forcément que ça trotte dans la tête, mais je n’ai pas envie de régler des comptes. La meilleure réponse, je l’ai apportée sur le terrain. Tout le monde a parlé et, au final, je joue le lundi soir alors que j’aurais très bien pu refuser, comme pas mal de joueurs l’auraient fait. Le président m’a dit « tu rends service à l’équipe », je l’ai fait parce que je me devais de le faire.

    Pourquoi Bertrand Desplat vous laisse-t-il partir, au final ?
    Je ne sais pas. Beaucoup de choses se sont dites entre nous, il y en a eu des gentilles, d’autres très très dures. Après, je n’ai pas envie de cracher dans la soupe, de parler à tort et à travers. C’est fait, c’est fait… J’en ai expliqué un peu les raisons, et encore, je n’ai pas tout dit, heureusement pour les gens car ça pourrait, dans le club de Guingamp, pas être un tremblement de terre, mais faire du bruit. Que les gens comprennent ou pas, ça ne me regarde pas.

    « Je préfère jouer en Ligue 1 avec un club qui me désire, que d’être en Ligue 2 et ne pas savoir où je vais. Clairement, je ne savais pas où j’allais… »

    Vous prenez un risque aussi en rejoignant une équipe qui joue le maintien en Ligue 1…
    Bien sûr. Mais je préfère jouer en Ligue 1 avec un club qui me désire, que d’être en Ligue 2 et ne pas savoir où je vais. Clairement, je ne savais pas où j’allais… Après, moi je n’ai pris personne en otage. S’il a accepté mon départ, c’est qu’il a aussi pensé que j’avais la légitimité de partir.

    Regrettez-vous l’image que vous laissez à Guingamp auprès du public ?
    Ce qui m’ennuie, c’est la manière dont ça s’est passé. J’ai été un joueur de Guingamp, j’ai respecté les couleurs du club, je les ai défendues et ça, personne ne peut me le reprocher. Je rentrais parfois chez moi le soir à dégueuler tellement j’avais tout donné sur le terrain… Après, mon image, je m’en fiche car hier je n’existais pas à Guingamp, demain je n’existerai plus à Guingamp. Dans dix ans, qui se souviendra de moi ? Personne ! Je ne suis que de passage. Je ne suis pas né dans le Roudourou, je ne suis pas un Guingampais pur souche. Moi aussi, j’ai des objectifs personnels et des choses à atteindre. Je n’ai aucun problème ! Lundi, j’ai regardé Guingamp - Valenciennes, en Ligue 2, je reste supporter d’EAG. J’ai aimé jouer pour ce club, j’ai aimé la vie que j’avais là-bas. J’ai passé deux saisons fantastiques, une plus compliquée mais, avec les supporters, je n’ai jamais eu aucun problème.

    Vous avez 30 ans. Signer à Nîmes était-elle la dernière opportunité pour vous de jouer en Ligue 1 ?
    Oui, c’est ce que j’avais tenté d’expliquer au président Desplat quand j’étais dans son bureau. J’ai 30 ans, j’ai une offre d’un club de Ligue 1 et à part si je remontais avec Guingamp, je suis honnête avec moi-même, il y a avait peu de chances après une saison en Ligue 2 qu’un club de Ligue 1 vienne me repêcher.

    Nîmes a perdu beaucoup de joueurs durant ce mercato, ça ne vous a pas fait peur ?
    Forcément que Nîmes s’est affaibli, beaucoup de joueurs sont partis, et pas des moindres. Peut-être, et sûrement que ça ne sera pas la même saison que celle de l’année dernière, mais si l’état d’esprit demeure, il n’y a aucun souci. Il faut qu’il y ait un état d’esprit, c’est ce qui nous a manqué l’année dernière à Guingamp, c’est ce supplément d’âme qui permet de se maintenir. Forcément que toutes ces questions-là, on se les pose. Mais est-ce que je me mets plus en difficulté ici en sachant les départs ou en restant à Guingamp avec aucune visibilité par rapport à l’état d’esprit des uns et des autres ? Beaucoup voulaient partir aussi de Guingamp, ça aussi, il faut le prendre en compte.

    « Quand on prend la saison de bout en bout, humainement et sportivement, ça a été catastrophique. ».

    Quelles sont vos attentes à Nîmes ?
    Reprendre du plaisir, il y a eu certains matchs avec Guingamp, quand j’ai marqué contre Rennes, Angers, quand on va gagner au Parc, qui sont des moments au dénouement heureux. Mais quand on prend la saison de bout en bout, humainement et sportivement, ça a été catastrophique. J’ai été beaucoup blessé, les résultats n’étaient pas là, l’ambiance dans le vestiaire était pesante. Je viens à Nîmes pour apprendre encore, déjà, et retrouver cette joie de vivre qui me donne envie de me défoncer au quotidien.

    Vous affrontez Brest samedi, une équipe qui va aussi jouer le maintien…
    Il faut se méfier des équipes qui montent. Brest joue avec des joueurs qui ont un certain talent. Après, c’est important, de prendre des points à domicile. J’espère que ce sera un match intéressant à jouer car il y a déjà un enjeu.

    C’est aussi l’occasion pour vous de découvrir les Costières avec le maillot du NO. Il y a une forme d’impatience ?
    Je sais qu’en tant qu’adversaire, je n’aimais pas trop venir jouer ici car c’est difficile. Mais j’ai hâte de découvrir ça en tant que joueur du Nîmes Olympique, oui !

    Source : Le télégramme
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    LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020 Empty Re: LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020

    Message par Admin Sam 31 Aoû - 9:12

    Haris Duljevic : « Pourquoi ne pas rêver à une Ligue Europa ? ».

    LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020 Image
    (photo Anthony Maurin)

    Arrivé cet été, l’international bosnien est une des satisfactions du mercato nîmois. Le nouveau Croco estime pouvoir faire mieux et il rêve de voir le Nîmes Olympique bousculer les cadors de la ligue 1.

    Objectif Gard : Pourquoi avoir choisi de venir à Nîmes ?

    Haris Duljevic : Mon but était de jouer dans un des cinq plus grands championnats européens. Je voulais être plus visible et franchir un palier supplémentaire. Cela peut me permettre de poursuivre mon aventure avec l’équipe nationale de Bosnie-Herzégovine.

    Il y avait-il d’autres clubs avec lesquels vous auriez pu vous engager ?

    Oui, mais j'ai préféré accepter la proposition de Nîmes car le projet me paraissait très intéressant.

    De quels clubs s’agit-il ?

    Je ne souhaite pas révéler l’identité de ces clubs, mais je peux vous dire qu’ils évoluent dans des championnats du top 5 européen.

    « Je sais que je peux mieux faire »

    Quelles sont vos premières impressions à Nîmes ?

    Mon intégration se passe très bien. J’ai été très bien accueilli par les joueurs, le staff et l’entourage du club. Je remercie tout le monde pour cet accueil.

    Avec qui avez-vous le plus d’affinités ?

    Il n’y pas un en particulier. Avec Vlatko (Stojanovic, NDLR) nous parlons la même langue, il y a donc plus de facilités. Sinon, tous les autres sont toujours très disponibles et à l’écoute quand j’ai besoin de quelque chose.

    La barrière de la langue n’est-elle pas trop handicapante ?

    Bien sûr, cela pause quelques problèmes de communication, mais sur le terrain entre joueurs on se comprend mieux. Mes coéquipiers sont aussi là pour traduire en anglais. Ça ne se passe pas trop mal, et je vais prendre des cours de français.
    LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020 N%C3%AEmes-Olympique-trombinoscope-2019-2020-Photo-Anthony-Maurin-32-e1566915825581-390x220
    Duljevic à l'entraînement (photo Anthony Maurin)

    Qu’avez-vous pensé des prestations des Crocos lors des trois premières journées ?

    Malgré des débuts difficiles et des adversaires de taille, je pense que nous avons perdu des points contre Nice. En revanche, nous avons su réagir à Monaco. Cela va nous apporter de la confiance pour la suite. Je pense que notre vraie place est plus haut dans le classement de la ligue 1. J’ai suivi le parcours de Nîmes la saison dernière. J’aimerais que ça se passe encore mieux et que l'on puisse titiller les plus grands. Pourquoi ne pas rêver d'une Ligue Europa ?

    Comment jugez-vous vos prestations ?

    Je sais que je peux faire mieux. Il y a des moments où c’est plus difficile que d’autres. Lors de ma rentrée contre Monaco, je sais que j’ai contribué à récolter un bon résultat. J’espère apporter encore plus et notamment contre Brest.

    Avec Nîmes, vous avez joué sur le côté, puis en pointe. Où se situe votre préférence ?

    Peu importe le poste où je dois jouer. C’est le choix de l’entraîneur et je suis capable de m’adapter à ce que l’on me demande. Si je dois jouer gardien de but, je le ferai avec plaisir.

    « Le public nîmois ? Super top ! »

    Vous faite partie des joueurs retenus avec la sélection Bosnienne pour affronter le Liechtenstein et l’Arménie les 5 et 8 septembre. Après un départ très difficile (*), croyez-vous toujours à une qualification pour l’Euro 2020 ?

    Avant tout, je pense au match avec Nîmes face à Brest. En ce qui concerne l’Euro, nous jouons, entre guillemets, les deux matches les plus faciles contre le Liechtenstein et l’Arménie. Nous sommes favoris pour ces rencontres. Les rendez-vous les plus importants auront lieux en octobre contre le Grèce et la Finlande. C’est là que tout va se jouer et je suis très confiant.

    Quels souvenirs gardez-vous de vos deux saisons au Dynamo de Dresde ?

    Que des bons moments, surtout avec le public. La Bundesliga 2, c’est la meilleure ligue 2 d’Europe. J’ai contribué à faire de belles choses et j’ai mérité le soutien de ce public extraordinaire. C’est quelque chose que je n’oublierai jamais. Je les remercie et je leur souhaite plein de belles choses.

    Le public allemand est très bon, mais qu’avez-vous pensé de celui des Costières ?

    Super top. Le soutien des supporters nîmois est extraordinaire. Il est parmi les plus fidèles de France. Je pense que ça va continuer avec des bonnes prestations.

    LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020 Epalivethree720749
    Le Crocos aimerait conduire la Bosnie-Herzegovine vers l'Euro 2020 (Photo MaxPPP)

    Que représente le football français pour vous ?

    C’est surtout l’équipe de France que je suis depuis mon enfance. C’est une des meilleures sélections du monde et cela va durer encore longtemps. Ça reflète aussi la qualité du championnat de France.

    Justement, vous avez déjà affronté trois équipes en L1. Que pensez-vous du niveau ?

    J’ai senti la qualité. C’est le top niveau mais je pense que le Nîmes Olympique a aussi des arguments pour rivaliser.

    Comment vous qualifieriez-vous ?

    Mes principales qualités sont le dribble et la vitesse. Mais ce que j’affectionne par-dessus tout, c’est le jeu collectif. Je suis plutôt altruiste.

    « Je donnerai tout »

    Avez-vous grandi dans un environnement de sportifs ?

    Non, personne n’était sportif dans ma famille. Je suis l’exception.

    Alors comment êtes-vous venu au football ?

    C’est grâce à un enseignant qui m’a trouvé hyperactif. Il a conseillé à mes parents de m’inscrire à un sport. Ça a été le football. Je m’y suis mis à sept ans.

    À cette époque, qui étaient vos idoles ?

    Ronaldinho et Zidane.

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    Duljevic lors de sa première titularisation, le 17 août dernier, face à Nice (Photo Anthony Maurin).

    En dehors du football, qu’elles sont vos passions ?

    Avec mon emploi du temps surbooké, je passe mon temps libre en famille. C’est ce qui compte le plus pour moi.

    Quel métier auriez-vous exercé si vous n’étiez pas devenu footballeur ?

    C’est très difficile à dire, je ne sais pas trop. Il n’y a jamais eu autre chose que le football.

    Vous voyez-vous entraîneur dans le futur ?

    C’est trop loin, mais je ne pense pas faire ce métier un jour. Ce n’est pas quelque chose qui m’attire.

    « Je trouve la ville de Nîmes extraordinaire »

    Quel est votre meilleur souvenir de footballeur ?

    Quand j’ai marqué le but de la victoire pour le FC Sarajevo dans le derby contre Zeljeznicar. Là-bas, c’est une ferveur inimaginable.

    Votre prochain meilleur souvenir sera peut-être le but que vous marquerez avec Nîmes contre Montpellier...

    Je l’espère, car c’est pour ce genre d’émotion que l’on est footballeur.

    Avez-vous un message à faire passer aux supporters du Nîmes Olympique ?

    Je donnerai tout pour partager la joie et la réussite de cette saison.

    Avez-vous eu le temps de visiter la région nîmoise ?

    Pour l’instant, je n’ai pas eu beaucoup de temps libre, mais j’ai pu visiter la ville Nîmes que je trouve extraordinaire et j’adore le climat.

    Propos recueillis par Norman Jardin et traduits par Boris Njegomir.

    Duljevic digest :

    Haris Duljevic est né le 16 novembre 1993 à Sarajevo (Bosnie-Herzégovine). Il mesure 1,85 m pour 82 kilos (chiffres de la LFP). Il s’est engagé avec le Nîmes Olympique le 30 juillet dernier et il porte le maillot numéro 17. Avec les Crocos, il a joué trois matches dont un comme titulaire. Auparavant, il a joué en D1 de Bosnie-Herzégovine au NK Celik (2010-11), FK Olimpic (2011-14), FK Sarajevo (2014-17). Il a ensuite pris la direction de la Bundesliga 2 avec le Dynamo de Dresde (2017-19). Par ailleurs, il est international Bosnien et il participe aux éliminatoires de l’Euro 2020.

    * Après quatre journées, le classement du groupe J des éliminatoires de l’Euro 2020 est le suivant : 1e Italie 12 pts, 2e Finlande 9 pts, 3e Arménie 6 pts, 4e Grèce 4 pts, 5e Bosnie-Herzégovine 4pts et 5e Liechtenstein 0 pt.

    Source : OG
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    Message par Admin Dim 1 Sep - 13:26

    Pablo Martinez : « Me faire pardonner »

    • 30 août 2019

    LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020 Martinez-1
    Pablo Martinez

    Pablo Martinez a répondu aux questions des journalistes avant la rencontre Nîmes Olympique – Stade Brestois 29.[/b]

    « C’était difficile de vivre un match à la télévision. Face à Monaco, j’étais deux fois plus stressé. On n’est pas acteur du match. J’ai trouvé la réaction des joueurs bonne, on mènes les débats puis on se fait punir dans le dernier quart d’heure de la première période. Jemerson nous a donné un coup de pouce mais on a réussi à revenir avec notre mental.

    J’ai fais une grossière erreur face à Nice, j’ai beaucoup réfléchi, j’ai de suite regretté. J’espère me faire pardonner demain en faisant un bon match.

    C’est toujours imposant de prendre son premier point. On aurait préféré que ce soit à domicile contre Nice, maintenant il va falloir confirmer contre Brest demain.

    [b]C’est un match important

    La pression, on la à tous les matches. Brest reste sur la dynamique de la montée, c’est une équipe solide, on sait les ingrédients qu’il va falloir mettre. Le groupe, le staff, le Club, on est tous porté vers le même objectif. Ce n’est pas un match tournant, on est encore trop tôt dans la saison, mais c’est un match important.
    Tant qu’il y a la victoire au bout, je n’ai pas de préférence sur le style de match. Il faut qu’on avance, qu’on prenne des points. Si le match est ennuyeux et qu’on marque à la 93ème je signe de suite.

    Sur les arrêts de match pour insultes.
    Maintenant on y fait davantage attention. Si on doit arrêter le match à chaque banderole, à chaque chant, on n’a pas fini. Il faut fixer des limites, un cadre. On sait que depuis toujours les supporters et les instances ne s’apprécient pas trop. Malheureusement on ne peut pas empêcher une personne de chanter ce qu’elle veut. Mais il faut éviter de sanctionner son propre club, de se mettre une épine dans le pied. Il faudra beaucoup de pédagogie pour faire respecter les décisions.

    Sur le parcours du RCSA en Europe League.
    Je suis triste pour le Racing, c’est la dure loi du football. Ils n’ont pas à rougir de leur parcours, la marche était très haute. J’étais derrière eux hier, mais si à la fin de la saison on peut finir devant eux je ne serai pas triste. »


    Source : Site officiel du NO
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    Message par Admin Mar 3 Sep - 10:59

    Kévin Denkey, le super remplaçant de Nîmes, a encore frappé face à Brest

    L'ÉQUIPE - Hugo Guillemet, à Nîmes le 2 septembre 2019

    C'est une statistique incroyable : l'attaquant nîmois a marqué deux buts en ayant seulement touché sept ballons en L1. Mais il a l'habitude de tout faire très vite.

    LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020 Image



    Source : l'Equipe
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    Message par Admin Jeu 5 Sep - 8:37

    Laurent Boissier : « Ce n’était pas une démission factice »


    5 septembre 2019  

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    Laurent Boissier, directeur sportif du Nîmes Olympique

    Après avoir démissionné de son poste de directeur sportif, début juillet, Laurent Boissier a repris officiellement ses fonctions ce lundi 2 septembre. "Lolo" a décidé d'expliquer les raisons qui l'ont poussé à revenir.

    Objectif Gard: quelle est la raison de ce retour ?
    Laurent Boissier : Je me suis rendu compte que c'était important pour moi. C'est mon leitmotiv dans la vie. Je ne me voyais pas faire autre chose. Rani (Assaf, le président, NDLR) a été pendant un mois et demi à mon chevet et m'appelait tout le temps. Pas pour le travail mais pour savoir comment j'allais et manger avec moi. Ça a été un grand soutien, comme ma femme qui depuis le début avait envie que je continue. Tes enfants aussi le matin te demandent : "Ah, tu ne travailles plus au Nîmes Olympique ? Est-ce que l'on va pouvoir aller au stade ?" Ce sont des choses qui me touchent. Les coups de fils des joueurs, qui sont venus à la maison.
    Les gens que je croisais en ville qui me demandaient de revenir. Tout cet amour, tu te dis merde...

    On a l'impression que durant cette période démissionnaire, vous n'avez jamais vraiment coupé ?
    J'ai coupé comme il faut. Ce n'était pas une démission factice. Je le voulais vraiment. Il s'est passé un mois où je suis resté tranquille. Ce n'est pas pour autant que tu ne dois pas répondre à Rani. Je lui avais dit en démissionnant que s'il avait besoin de moi je serai toujours là. À un moment donné il fallait finir les dossiers engagés, Rani le faisait très bien. C'est sûr qu'après, mon métier c'est quelque chose de concret. Tu ne t'improvises pas. Il y a des codes. Il a fallu donner un coup de main et je l'ai fait volontiers.

    "Si les gens m'en ont voulu, je les comprends"

    Démissionner et revenir un mois après, n'avez vous pas peur que les gens s'interrogent ?
    Cela peut paraître original comme dans plein de situations dans le football. Comme Jardim qui s'en va de Monaco et qui revient un mois après son licenciement. Je ne suis pas un précurseur. Après je n'ai jamais fonctionné par rapport à mon image. Je suis quelqu'un qui travaille à l'affectif, au coup de cœur et à l'instinct. Ce n'était pas calculé. Si les gens m'en ont voulu, je les comprends.

    L'aspect financier est-il aussi à prendre en compte ?
    Il existe toujours. Je ne connais personne dans la vie qui n'a pas envie de gagner plus que ce qu'il gagne aujourd'hui. C'était loin d'être le motif au départ.

    Vous avez répété que ce métier est usant et que vous vouliez profiter de votre famille. Mais vous êtes quand même revenu...
    Mon troisième enfant est rentré à l'école donc ça fait que j'ai un peu de temps dans la journée (rires). Quand tu fais un métier public c'est toujours plus usant qu'un autre métier. On a un modèle au Nîmes Olympique unique en France, en Europe et dans le monde. Je suis seul à travailler avec le président et le staff, donc ça demande beaucoup de boulot et de responsabilités.
                                                                                                                                                     
    Votre environnement de travail est-il sain pour ce retour, notamment avec le président ?
    Rani c'est mon patron. Si dans la vie tu ne veux pas de patron, tu crées ton entreprise et tu dis merde à tout le monde. Moi je ne suis pas comme ça. Je respecte ma hiérarchie. Oui on a des rapports conflictuels mais c'est normal. Si tu es toujours d'accord avec quelqu'un c'est qu'à un moment donné il y a un problème. Un des deux est tordu. Quand nous sommes en désaccord c'est pour le bien du Nîmes Olympique.

    Au-delà de ces différents événements, quel regard portez-vous sur le mercato nîmois ?
    Au niveau des départs, 99% d'entre eux ont été validés par Bernard (Blaquart, l'entraîneur, NDLR) depuis le mois de mai. Maintenant, on avait un plan de route qui était tracé. Bernard avait demandé de conserver certains joueurs de l'effectif : Alakouch, Ripart, Briançon, Paquiez, Valls, Bobichon. Le coach voulait aussi Bernardoni en priorité. On a réussi pratiquement tout.

    "Je ne suis pas revenu pour repartir"

    Souhaitez-vous recruter un joker d'ici la trêve hivernale ?
    Je pense que pour l'instant le club ne cherche pas. J'espère que l'on n'aura pas de pépins physiques. Et peut-être qu'à un moment donné Bernard dira "j'ai besoin de tel ou tel joueur". Alors aujourd'hui, le mercato est terminé.

    Vous allez vous ennuyer alors ?
    Non faut préparer la saison prochaine ! On recommence à travailler. Une saison ne se prépare pas au mois de mai, sinon t'es mort. Commencer à anticiper les postes dont on aura besoin en espérant que l'on soit toujours en Ligue 1.

    Bon, rassurez les supporters ! Pas de nouvelle démission dans trois mois ?
    On me la pose souvent celle-là ! (rires) Je ne peux pas vous dire. Est-ce que vous dans trois mois tout ira bien avec Objectif Gard ? On ne sait pas ! En tout cas je ne suis pas revenu pour repartir.
     
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    Laurent Boissier, au centre, accompagné du président Rani Assaf et de Laurent Tourreau, directeur des opérations


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    Message par Admin Jeu 5 Sep - 8:59

    Laurent Boissier, directeur sportif de Nîmes Olympique : "J'aime tellement ce club..."

    LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020 Image
    Laurent Boissier avec ses fils Martin et Baptiste, ovationnés aux Costières samedi.


    Son vrai-faux départ, son président, le mercato... Directeur sportif depuis 2015 du Nîmes Olympique, un club avec lequel il a tout connu, Laurent Boissier se livre. Interview.

    Alors, comment faut-il vous appeler ? M. le directeur sportif, le coordinateur sportif, l’homme à tout faire, le vacancier ?
    (Sourire) Directeur sportif… ça n’a pas changé.  

    Rien n’a changé, en fait. Vous n’étiez plus là, mais vous étiez là, à agir dans l’ombre pour boucler le mercato…
    J’ai posé ma démission en juillet. Elle a été acceptée, puis refusée par Rani Assaf. J’avais beaucoup de vacances à prendre, je n’en avais quasiment jamais pris. Le président m’a dit de partir en congés, et de bien réfléchir à la suite. Mais quand Rani m’appelait pour me demander conseil, je répondais. Je ne voulais pas mettre le club dans l’embarras. Et les dossiers que j’ai laissés étaient bien avancés.

    Dites-nous clairement : qu’est-ce qui vous a poussé à vouloir démissionner ?
    Beaucoup de personnes cherchent des explications, mais j’avais déjà exprimé mon mal-être au printemps. J’ai été surpris que les gens soient surpris. J’en avais marre, j’étais fatigué. Ma décision, elle n’est pas arrivée comme ça, du jour au lendemain. Je n’ai pas à m’en cacher, c’était une décision hyper égoïste, la première que je prenais pour moi depuis que je suis au club, un club pour lequel je me dévoue corps et âme depuis cinq ans, et même depuis 2006.                                                  

    La goutte d’eau qui a fait déborder la vase, ce serait l’intervention présidentielle sur un transfert. N’est-ce pas compliqué de travailler avec Rani Assaf ? Entre vous et lui, c’est un peu “je t’aime moi non plus”, non ?
    (Il sourit). Oui, c’est un peu ça. On se chamaille pour le bien du club. C’est mon patron, mais je peux vous dire que c’est mon ami. Et avec un ami, on n’est pas toujours d’accord, sinon ce ne serait pas un ami. Notre relation est parfois conflictuelle, il y a des moments où j’en ai plein le cul de lui, des moments où il en a plein le cul de moi. Mais je lui dois beaucoup, et Nîmes Olympique aussi. Et si je suis revenu, c’est qu’il n’a pas lâché l’affaire !                                                              

    Justement, pourquoi n’êtes-vous pas parti, comme vous l’aviez d’abord décidé ?
    Dans ma tête, j’avais décidé d’arrêter, même si c’était la décision la plus dure de ma vie, et qu’elle allait à l’encontre de mes envies. Mais il le fallait : quand tu bosses seul à ce poste-là, c’est beaucoup de responsabilités, de stress, et je sentais que je ne serais plus à la hauteur de ma tâche. Mais Rani a continué de prendre de mes nouvelles, à me faire confiance. Et quand tu te sens aimé et désiré par la personne la plus importante du club… J’ai aussi décidé de continuer parce que ma famille m’a soutenu et poussé. Quand votre fils de 6 ans vous dit : "Papa, si tu ne travailles plus ici, on n’aura plus le droit de revenir au stade ?", ça fait réfléchir. Puis j’aime tellement ce club et cette ville. Ce n’est pas le football que j’aime. C’est Nîmes. Et Nîmes Olympique par-dessus tout.  

    LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020 Image
    "J’ai trop d’attachement avec ce club"        

    C’est pour cela que vous n’avez pas donné suite à d’autres sollicitations ?
    J’ai eu pas mal de contacts, des offres de clubs de Ligue 1 (dont Rennes, NDLR) et Ligue 2.Je vais vous dire : on m’a proposé quatre fois mon salaire. Mais à l’instant T, je ne me vois pas faire mon travail ailleurs. J’ai trop d’attachement avec ce club.NO, c’est un amour déraisonnable, une drogue violente.

    Bosser seul, sans cellule de recrutement, n’est-ce pas déraisonnable, aussi ? Est-ce viable ?
    C’est un modèle de travail que l’on a inventé, unique en France et peut-être en Europe. C’est le choix de Rani. Est-il viable ? Je dirai que oui, puisqu’il fonctionne. Sur quatre ans, ça lui donne raison. On a conclu des transferts, reconstruit une équipe. Est-ce que je me sens capable de continuer comme ça ?Je ne sais pas… Mais j’ai des amis qui font des métiers très difficiles, et pas bien rémunérés. Je suis conscient de la chance que j’ai. On n’est pas à la mine !                      

    Vous avez été ovationné samedi aux Costières à la fin du match Nîmes-Brest. Cela a dû vous faire chaud au cœur…
    (Emu) Je ne m’y attendais pas. J’ai eu des frissons, et mes enfants qui étaient avec moi aussi. C’est une forme de reconnaissance énorme, devant toute ma famille et les gens que j’aime. Je me suis dit : “Ta place, elle est là, avec eux, tu as fait le bon choix de continuer”. Les supporters pourraient vous en vouloir d’avoir jeté l’éponge en plein mercato. Ce n’est pas le cas… Mercato ou pas mercato, le timing d’un arrêt, il n’est jamais bon ! Mais les gens ne sont pas dupes. Depuis quelques années, grâce à Rani Assaf, Bernard (Blaquart), Jérôme (Arpinon), le staff et moi-même, ils vivent des émotions qu’ils n’auraient même pas soupçonnées. Depuis 25 ans, à part deux ou trois épopées en Coupe, Nîmes Olympique n’existait plus au plus haut niveau.                            

    Finalement, la dernière recrue du mercato, c’est vous…
    (Sourire) Oui, on se console comme on peut. Mais le coach (Blaquart) a dit qu’il ne voulait plus personne, alors… On n’est pas des adeptes de la surconsommation, mais on a regardé pour un attaquant axial. Après, on n’allait pas prendre pour prendre. On compte sur Depres, Stojanovski, Denkey, même si pour les trois, pour des raisons différentes, il faudra du temps.                                                            

    N’en déplaise à Bernard Blaquart, qui l’a mal vécu, considérez-vous que votre mercato est réussi ?
    Oui. Je pense que l’on a une équipe pour faire un bon maintien. Aux Costières, si on montre la même envie et la même qualité, et dans la même ambiance que contre Brest, peu de monde viendra nous emmerder ! Tout ce qui a été prévu a été fait, à part Jovicic (Belgrade), mais parce qu’il s’est blessé deux jours avant qu’il n’arrive. Une de mes plus grandes fiertés, c’est d’avoir gardé Paul (Bernardoni).Ensuite, je suis Nîmois, je connais notre public d’aficionados, ils veulent des joueurs qui se battent et leur donnent du plaisir. Comme Duljevic, Ferhat ou Philippoteaux.  Martinez ou Deaux vont nous apporter beaucoup. Fomba et Sarr ont le potentiel pour devenir de grands joueurs. Et le tout avec le plus petit budget de L1.Quant à Bernard, je l’ai trouvé un peu excessif. La Ligue 1, c’est un monde de longues négociations. Paris ne s’est pas fait en un jour. Des Vieira ou des Villas Boas ont eu des mercatos compliqués, mais ils ont toujours soutenu l’institution…Il faut savoir que tous les départs ont été validés par le coach, dès le mois de mai. Il souhaitait conserver les Nîmois formés au club et Bernardoni : ils sont tous restés, sauf Bobichon.                                                                      

    Et vous avez vendu pour quasiment 20 millions…
    C’est une belle reconnaissance de notre travail. Et cela nous a permis de fortement augmenter la masse salariale pour en conserver certains. Un jour, j’avais averti Rani Assaf en lui disant : “Fais attention, le foot ça peut te coûter 50 M€ en quelques années”. J’estime qu’il n’est pas là pour dépenser ses deniers personnels. Des gens pensent que l’on n’a pas vendu certains joueurs assez chers. Mais ces joueurs, ils n’avaient aucune valeur marchande quand on les a pris ! En attendant le nouveau stade, qui va permettre de générer de nouvelles ressources grâce à Rani et à la Ville, on n’a pas d’autres choix que de vendre. Certains disent aussi qu’on a payé Fomba ou Sarr un peu cher. Mais ce sont des éléments à fort potentiel de revente.                    

    En cinq ans, quel est votre plus joli coup de directeur sportif ?
    (Il réfléchit).Je suis fier de tous. Mais je dirai Mounié, que Montpellier nous avait prêté (11 buts en L2 en 2015-2016). Je l’avais remarqué avec le MHSC quand je traçais les terrains au centre d’entraînement de la Bastide. Je regardais les matches… Il jouait parfois n°6.                                                      

    Et le plus gros coup que vous ayez raté ?
    Nicolas Pépé ! On n’avait pas été loin de le faire en 2016, mais Angers l’avait finalement gardé après son prêt réussi à Orléans, en National. Cheikh Ndoye aussi, quand il était à Créteil.                                            

    Au NO, il a tout fait !

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    Laurent Boissier est directeur sportif depuis 2016.    
                                                                                                     
    L’histoire a commencé en 2006. "Un jour, je vais acheter des places pour un match aux Costières, raconte Laurent Boissier, alors au chômage. Je croise Alain Gazeau (alors directeur général du club) et il me propose d’entrer au club comme commercial. J’en ai parlé à mon épouse, j’ai récupéré les numéros de contacts à la tête de quelques belles affaires nîmoises, et j’ai signé un CDI six mois après…"                          
    On est alors loin de la direction sportive. Les années suivantes, l’homme à tout faire va successivement approvisionner les buvettes des Costières, s’occuper du club house après les matches, installer la panneautique déroulante sur la pelouse, répondre au standard du club, travailler à la boutique de NO un jour par semaine, des relations avec les supporters…
    Au complexe d’entraînement, il gère le petit-déjeuner des jeunes du centre de formation et trace les terrains. "Je peux écrire un livre", résume Boissier.                              
    Au départ des Gazeau, il est reçu par Christian Perdrier qui fait un audit du club. "On a eu un super feeling. On s’est raconté nos vies. Il m’a dit : “Boissier, vous êtes ma plus belle rencontre au NO”." Quand les têtes tombent, quand MM. Conrad et Kasparian sont mis hors jeu, M. Perdrier, bombardé président, convoque Boissier. "C’était le soir d’une défaite contre Orléans (le 19 décembre 2014, Ndlr) aux Costières. Il ne restait que moi. Le président me donne rendez-vous à 9 heures le lendemain. Je rentre, je dis à ma femme : bon, ben, je crois que je vais me faire virer. Pas mal de monde venait d’être licencié… J’arrive et M. Perdrier me dit : “Tu es capable de me gérer le mercato d’hiver ?”" L’intérimaire réussit à recaser les éphémères Tchoutou et Bationo, prolonge le gardien qui monte Mathieu Michel, et fait venir Vlachodimos pour un prêt réussi. Confirmé comme coordinateur sportif, il deviendra directeur sportif. Jusqu’à se faire un prénom dans le sillage de son illustre paternel Bernard, figure de Nîmes Olympique. "Joueur, ce fut très difficile de passer après lui, répond Laurent. Mais comme dirigeant, oui, sans prétention, je pense m’être fait un prénom."


    Source : ML

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