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    LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020

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    LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020 - Page 3 Empty Re: LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020

    Message par Admin Sam 21 Déc - 19:23

    Bernard Blaquart entraîneur des Nîmois : "Je suis un artisan"

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    Bernard Blaquart dans son bureau au centre d'entraînement de La Bastide. Les "Crocos" ne sont jamais très loin de lui. Photo L.B.

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    De par son itinéraire et sa personnalité, l'entraîneur de Nîmes se distingue de ses confrères

    On ne discute pas avec Bernard Blaquart dans une salle de presse impersonnelle, comme cela se fait ordinairement dans bon nombre de clubs, dans le foot ou ailleurs. Non. C'est dans son bureau qu'il vous reçoit. À l'ancienne. À sa table de travail, près de son casier. Face à un tableau blanc magnétique orné du calendrier de la Ligue 1, de photos des différentes équipes du club et de cartes postales. L'entraîneur du Nîmes Olympique détonne dans le milieu, dans une profession où les managers médiatiques ont pris le dessus sur les éducateurs-formateurs. Atypique ? L'intéressé le reconnaît sans vouloir en faire une étiquette. Peu disert habituellement, ce Charentais d'origine (62 ans), Gardois d'adoption, a accepté, pour La Provence, de se livrer un peu plus sur lui-même, mais aussi sur sa conception du football et de son métier. À quelques heures d'affronter l'OM, il évoque également sa situation à la tête d'une équipe avant-dernière de Ligue 1.

    On dit que vous êtes un entraîneur différent et singulier. Qu'en pensez-vous ?
    Bernard Blaquart : Chaque entraîneur a un parcours particulier. Moi, je suis issu de la formation et je le revendique. Mais d'autres sont aussi dans ce cas-là. Si j'ai été joueur pro comme beaucoup de mes confrères, je suis sans doute différent parce que j'ai d'abord passé vingt ans à entraîner des clubs amateurs, après avoir dû abréger ma carrière professionnelle, à 26 ans, à la suite d'une rupture totale du tendon d'Achille.

    Est-ce en raison de cette blessure que vous avez anticipé votre reconversion ?
    Bernard Blaquart : Il a fallu que j'enchaîne vite sur autre chose, mais ce ne fut absolument pas par défaut. J'avais déjà commencé à passer mes diplômes, tout en étant encore joueur. À 20 ans, aux Girondins, j'étais titulaire du brevet d'initiateur et j'entraînais l'école de foot d'un petit club à côté de Bordeaux. Je devais donc avoir cette envie de transmettre et ça fait maintenant trente-cinq ans que j'entraîne. J'ai tout connu de la DH (Lunel, Vergèze) à la Ligue 1 en passant par le CFA (Nord Lozère, Montluçon), le CFA2 (Lunel, Vergèze, réserves de Grenoble et de Tours) et la Ligue 2 (Tours, Nîmes), de la catégorie U7 aux seniors. Tout ça constitue une expérience énorme et, en effet, mon trajet n'est pas linéaire, vu qu'en outre, je suis arrivé comme coach dans le monde pro très tard (46 ans), à la tête du centre de formation de Grenoble.

    Ce n'est pas seulement votre parcours qui fait de vous un entraîneur à part. C'est aussi votre manière de considérer ce métier et le football...
    Bernard Blaquart : Je pense que l'individu est très important, aujourd'hui. J'attache ainsi une importance primordiale à l'épanouissement du joueur, mais d'abord de l'homme : un joueur s'exprime bien quand l'homme est bien dans sa peau. Quand celui-ci a une vie extérieure au foot qui lui convient, il est bien plus performant sur le terrain et il prend également plaisir à venir à l'entraînement. Je crois beaucoup à l'envie d'aller bosser et de s'améliorer.

    Comment entretenez-vous cette flamme auprès de votre effectif ?
    Bernard Blaquart : Il faut veiller à maintenir en permanence le contact avec les joueurs. Ils savent que je les accueillerai toujours. Il y a ceux qui peuvent me parler de leurs problèmes. D'autres parlent moins. J'essaye d'être à leur écoute le plus possible et de les aider par mon expérience. J'ai envie d'avoir des joueurs qui ont envie de venir et de progresser au quotidien. D'ailleurs, le NO doit d'abord le parcours qui est le sien depuis quatre ans (maintien en Ligue 2 en 2016 après avoir écopé de 8 points de pénalité, accession en Ligue 1 en 2018, 9e en 2019) à un noyau de joueurs qui ont progressé (Briançon, Ripart, T. Valls ou Paquiez sans oublier Savanier ou Thioub partis sous d'autres cieux, cet été).

    La porte de votre bureau est donc toujours ouverte...
    Bernard Blaquart : Comme beaucoup d'entraîneurs. Pour ma part, c'est le cas. Il y a les joueurs qui viennent volontiers. D'autres un peu moins. Je veille à faire attention à eux. Mais il faut que je sois capable de les secouer aussi, parfois.

    À la manière d'un entraîneur paternaliste ?
    Bernard Blaquart : Si vous voulez, oui. De toute façon, j'ai l'âge de leurs parents (il sourit). En même temps, je ne suis pas si proche que ça non plus et parfois, je le regrette même, car face à un groupe de vingt-cinq joueurs, je n'ai pas toujours du temps à donner à chacun d'entre eux. D'ailleurs, c'est pour ça que j'aime bien les stages, car on est en dehors de la pression quotidienne. Hors compétition, c'est beaucoup plus facile d'échanger.

    C'est la méthode Blaquart...
    Bernard Blaquart : Il n'y a pas de secret surtout. Je pense qu'un entraîneur peut réussir un certain temps, à un certain moment dans un certain club et quand toutes les planètes sont alignées, ça fonctionne. Parfois, dans un autre contexte, cet entraîneur-là échoue, car l'environnement et les joueurs ne sont peut-être pas ceux qui lui conviennent. Et inversement : un joueur va s'épanouir dans un club parce qu'il a l'entraîneur, les coéquipiers et la structure qu'il lui faut, alors qu'ailleurs, il n'aurait pas accompli les mêmes performances.
    Je crois beaucoup à ça. Et c'est la raison pour laquelle il est important que les clubs choisissent un entraîneur adapté à leur projet.

    Justement, par rapport à votre cursus et à votre personnalité, le NO correspond parfaitement à Bernard Blaquart, non ?
    Bernard Blaquart : Peut-être. Mais pas seulement lui. J'ai passé trois années très constructives à Tours aussi. Là-bas, il me semble que j'ai beaucoup plus amené qu'ici.

    Pourquoi ?
    Bernard Blaquart : Parce que le fonctionnement du club le permettait pleinement. J'ai été directeur du centre de formation pendant deux ans. On était repartis de zéro, j'étais devant une feuille quasiment blanche et j'avais la totale confiance de mes dirigeants pour créer cette structure. Il en fut de même lorsque j'ai pris les rênes de l'équipe pro (2012-2013). Je me sentais très à l'aise dans ce club, car il y avait un souci de s'améliorer en permanence.

    Vous êtes devenu entraîneur par besoin de transmettre. Qu'est-ce que cela vous apporte sur un plan personnel ?
    Bernard Blaquart : C'est mon moteur. Même si c'est plus difficile en ce moment (il sourit), c'est ce qui me fait me lever le matin. Dans un premier temps, je me suis souvent occupé de jeunes. C'est ce qui me plaît le plus. Ici, au NO, quand j'ai récupéré l'équipe fanion (en novembre 2015), j'avais eu la plupart des joueurs en équipe réserve ou avec les 17 ans. Il s'agissait presque de post-formation. Il y avait ainsi des joueurs qui n'étaient pas allés au bout de ce qu'ils étaient capables de faire. Je songe à Téji (Savanier) notamment. Il fallait leur faire comprendre qu'ils passaient à côté de quelque chose. À 24-25 ans, il y a des joueurs qui ont encore une grosse marge de progression et quand on arrive à les transformer, on est super heureux. Pour eux, d'abord.

    Et pour vous, l'entraîneur-formateur, aussi. Considérez-vous cette réussite-là comme une mission, une raison d'être ?
    Bernard Blaquart : Oui. Voir une équipe se bonifier, c'est bien. Mais voir un joueur évoluer, passer pro, devenir international et champion du monde (comme Olivier Giroud et Florian Thauvin qu'il a côtoyés à Grenoble, ndlr), c'est une sorte d'aboutissement. On est ravi d'avoir participé à cette éclosion.

    À vous écouter parler de votre métier, on a l'impression d'avoir affaire à un artisan...
    Bernard Blaquart : Peut-être et ça peut se comprendre par le fait que je suis un peu de la vieille école. À un moment, avec les jeunes notamment, il y a forcément beaucoup d'exigence pour les emmener au haut niveau et leur faire comprendre qu'il faut en passer par là.

    Vous rappeliez que se lever le matin est beaucoup plus dur, en ce moment, vu la situation du NO. Comment la vivez-vous ?
    Bernard Blaquart : Forcément pas très bien, parce que l'entraîneur est le principal responsable. À ce poste, dans cette situation, on éprouve un sentiment d'impuissance. On déçoit beaucoup. Mais si elle est difficile, cette période est également enrichissante, car on apprend sur soi d'abord et sur les autres aussi.

    Qu'apprend-on sur soi ?
    Bernard Blaquart : Son aptitude à lutter et à chercher des leviers différents. On apprend sur les autres à ce niveau-là également : on observe ainsi leur capacité à rester unis et à repousser les attaques autour.

    Il y a une semaine, pour la réception de Nantes, le public des Costières vous a applaudi, lorsque vous vous êtes dirigé vers le banc, avant le coup d'envoi. Ce soutien a dû naturellement vous toucher...
    Bernard Blaquart : (Ému) Beaucoup, bien sûr. Pour tout vous dire, ça m'a énormément surpris. Ma famille, en tribunes, a été très touchée, elle aussi. Ça fera partie de mes très bons moments ici et ils sont tellement rares à l'heure actuelle... Ça ne nous a pas fait gagner ce soir-là (0-1), mais ça donne encore plus envie de se battre pour que ce club ne redescende pas.


    Source : Par Laurent Blanchard, à Nîmes. La Provence
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    Message par Admin Mar 11 Fév - 8:11



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    Source : FF (via PNO)
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    Message par Admin Jeu 13 Fév - 8:16

    Ligue 1 : "Très heureux à Nîmes" (Nolan Roux)

    La Provence

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    Nolan Roux

    Arrivé au Nîmes Olympique en toute fin du mercato d'hiver, Nolan Roux s'est déjà adapté à sa nouvelle formation. Buteur contre Dijon (2-0), il y a une semaine, cet attaquant confirmé (bientôt 32 ans), très précieux notamment par ses remises et son pressing dans la défense adverse, est devenu une pièce majeure d'une équipe nîmoise qui vient de remporter trois succès consécutifs et qui espère en enchaîner un quatrième, ce prochain samedi (20h), aux Costières, devant Angers.

    « Nîmes m’a fait confiance. Ce club m’a donné l’opportunité de m’éclater sur le terrain et c’est ce qui se passe » a déclaré Nolan Roux dans une interview dans les éditions de la Provence Grand Vaucluse, Sud Vaucluse et Arles du mercredi 12 février ainsi que sur le site de La Provence.

    Nolan Roux, une commotion cérébrale et un « trou noir »

    LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020 - Page 3 D-479772-roux

    So foot de son côté revient sur une période douloureuse de la carrière de Nolan Roux, avec une commotion cérébrale et un « trou noir » en 2014.

    En septembre 2014, à l'époque où il évoluait au LOSC, Nolan Roux a subi un choc à la tête lors d'un duel aérien avec le Suédois Andreas Granqvist, au cours d'un match de Ligue Europa contre Krasnodar.

    Le nouveau joueur du Nîmes Olympique déroule le fil de l'histoire : « Je prends son coude dans la tempe, ça fait comme un éclair dans les yeux. Je tombe par terre, j’ai mal à la tête, mais je reste conscient. »
    Le médecin arrive, lui met des mèches dans son nez qui saigne.
    Nolan sort du terrain, le temps que le sang coagule. « Il enlève les mèches, me demande si ça va, et environ deux minutes plus tard, je retourne sur le terrain. Là, je me sens un peu léger, mais je ne m’inquiète pas... »
    Alors, l'attaquant retourne sur le terrain. « Je vais voir l’arbitre et lui demande en français, langue qu’il ne parle pas, de quel côté je suis censé attaquer.
    Et après, le trou noir. »
    Les conséquences de ce l'on appelle une commotion cérébrale.
    Pendant 25 minutes, l'attaquant va continuer de jouer sans que sa prestation ne laisse présager un quelconque problème.
    Sauf qu'en restant sur le terrain ce jour-là, il a mis sa santé voire sa vie en danger...
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    LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020 - Page 3 Empty Re: LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020

    Message par Admin Lun 17 Fév - 9:12

    Sada Thioub* et Sofiane Alakouch, frères de foot.

    LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020 - Page 3 Maxsportsworldtwo461243-390x220
    Sada Thioub (1er plan) et Sofiane Alakouch (à l'arrière)

    Depuis leur première rencontre en 2016 au Nîmes Olympique, Sada Thioub (24 ans) et Sofiane Alakouch (21 ans) ont lié une véritable amitié sur et en dehors du terrain. Et même si le Sénégalais a rejoint Angers l'été dernier, les deux joueurs sont restés très proches. Une relation particulière qu'ils dévoilent avant de s'affronter samedi dernier au stade des Costières, lors de la 25e journée de Ligue 1.

    Objectif Gard : Comment s'est passé votre rencontre ?

    Sofiane Alakouch : C'était en 2016, l'année où le coach m'avait dit que j'allais reprendre avec les pros. Sada est arrivé à ce moment-là, on a fait la préparation ensemble. J'étais très timide, comme un jeune qui monte en pro. J'avais 18 ans et je ne connaissais personne. J'étais dans mon coin. Il m'a très vite mis à l'aise. Directement, il s'est passé quelque chose.

    Sada Thioub : Au début je m'intégrais au groupe avec les autres recrues, puis j'ai vu que c'était Sofiane le plus jeune. C'est vrai qu'il était timide, c'est ce qui m'a fait aller à sa rencontre. On s'est très vite entendu et depuis on est toujours en relation.

    Comment décririez-vous cette amitié ?

    S.A : (Rires) Il a l'habitude de m'appeler "mon petit". On est comme des frères. Moi aussi je l'appelle comme ça pour le taquiner. C'est mon petit reuf (frère) !

    S.T : Pour moi, c'est mon petit frère. On était tout le temps ensemble même après le foot, il venait dormir chez moi.

    Les contraires s'attirent donc... puisque Sofiane est réservé et vous Sada plutôt extraverti.

    S.A : C'est certainement ça qui m'a mis à l'aise, ce côté foufou et très sociable.

    S.T : On a aussi beaucoup de choses en commun. Maintenant il n'est plus timide. C'est fini ! Il s'est libéré.

    Quelle qualité préférez-vous chez l'autre ?

    S.A : On rigole tout le temps avec lui ! J'aime beaucoup rigoler et avec lui on fait que ça. Il n'y a pas de prise de tête.

    S.T : C'est quelqu'un de vrai et évidemment on rigole beaucoup ensemble.

    Vous êtes-vous déjà embrouillés ?

    S.A : Il y a eu des petites embrouilles sur le terrain surtout. Quand on tombait l'un contre l'autre, il a un sale caractère à ce niveau-là dans le jeu.

    S.T : (Rires) Il y a des jours où parfois on se ne parlait pas. Mais ça ne durait que le temps de l'entraînement. C'est quand je perdais, ça ne me faisait pas plaisir.

    Au match aller, qu'avez-vous ressenti en évoluant l'un contre l'autre ?

    S.A : Parfois on se regardait, on souriait et après on reprenait notre concentration.

    S.T : Cela me donne du plaisir de jouer contre les gens que j'aime bien. C'était particulier parce qu'avant on était toujours ensemble et là on était contre. Ça va me faire bizarre samedi, surtout aux Costières.

    "Thioub, Thioub, Thioub, ça appartient à Nîmes"

    Sada, appréhendez-vous ce retour ?

    S.T : Non, je ne me mets pas beaucoup de pression. C'est un stade où je me sentais super bien, c'était comme ma deuxième maison. Le public m'a vraiment poussé et soutenu jusqu'à la fin. C'est une ambiance extraordinaire aux Costières.

    Craignez-vous un accueil hostile de la part du public nîmois ?

    S.T : Il n'y a pas de raison. J'ai gardé que des bons souvenirs, je n'ai jamais critiqué les supporters ou mal parlé d'eux, j'ai toujours été correct avec eux. Après je suis l'adversaire, ce sont les risques du métier. On verra bien l'accueil qu'ils vont me réserver.

    À Angers, avez-vous droit au "Thioub, Thioub, Thioub" ?

    S.T : Non c'est différent. "Thioub Thioub Thioub" ça appartient à Nîmes, ça me faisait plaisir.

    Quel a été votre plus gros fou rire durant ses trois ans passés à Nîmes ?

    S.A : Il y en a eu beaucoup quand même ! Je pense qu'il ne va pas aimer. C'était lors de la photo officielle, il y a deux ans, Jérôme (NDLR : Arpinon, l'entraîneur adjoint) lui colle un très gros chewing-gum à l'oreille. Il ne s'en rend pas compte. On le regarde, on pleure tous de rire. Il ne comprend pas, on le filme et on le prend en photo. Il a même fait la photo avec les petits avec le chewing-gum. Après il nous a insultés car il se sentait très bête.

    S.T : Il m'a trahi alors que tout le temps je le couvre ! Alors pour le taquiner, on était parti manger, on était cinq joueurs. Fethi Harek, le capitaine, lui avait pris une frite et ça ne lui avait pas plu. Il avait fait la gueule tout le repas. On lui a dit : "c'est rien ce n'est qu'une frite". Il était vraiment énervé et moi je rigolais comme jamais.

    "C'est un bon cuisto, mais il a la flemme"


    Qu'aimiez-vous faire ensemble à Nîmes ?

    S.A : À la maison, je peux manger grâce à ma maman. Lui ce n'était pas évident, il vivait seul donc il m'invitait à manger. Il cuisinait très rarement même si c'est un bon cuisto car les deux ou trois fois où j'ai mangé chez lui, c'était bon. Mais il a la flemme. Sinon on joue encore à la Play-Station ensemble, on parle au micro. C'est toujours bien.

    S.T : Avec le foot, c'était un peu fatiguant de cuisiner tous les jours. On joue presque ensemble tous les jours.

    Quel est votre jeu favori ?

    S.A : Call of Duty ! Il sait très bien que je suis plus fort que lui. Il ne peut pas dire le contraire. Sinon, il est de mauvaise foi. Après les entraînements, la sieste, on s'envoie un message et si on est disponible, on joue. Cela permet de parler aussi de ce qui se passe dans nos vies.

    S.T : Il ment. Quand je gagne, il trouve toujours des excuses. Quand c'est lui, il n'y a pas d'excuses. Franchement, c'est équilibré. Mais il a un truc en plus, c'est que sa connexion est meilleure que la mienne. Je n'ai pas encore la fibre chez moi. Là où j'habite, c'est dans la campagne, ça bug. Forcément, ça fait la différence.

    En profitez-vous pour débriefer vos matches ?

    S.A : Oui je lui demande : comment ça se fait que tu n'as pas marqué ? (Rires) Quand je l'ai eu au téléphone après Saint-Étienne, il n'avait pas pu voir le match. Il avait entendu parler que j'avais provoqué un penalty. Il m'a demandé ce qui s'était passé et comment je me sentais. Après il me taquine aussi, en me disant : "t'aimes bien faire perdre ton équipe."

    S.T : Bien sûr, on se tient au courant après on ne peut pas trop suivre car on joue souvent en même temps. Donc on fait des debriefs.

    "On va se retrouver un jour ou l'autre"

    Sofiane, comment avez-vous ressenti le départ de Sada pour Angers ?

    S.A : J'étais content pour lui, c'est ce qu'il voulait. Le fait qu'il trouve un club où il est bien, proche de chez lui, c'est bien. J'étais fier pour lui. Même si j'étais un peu déçu de ne plus rigoler avec lui au quotidien mais je savais que l'on allait rester en contact.

    S.T : Ce sont des choix. Au bout d'un moment, on ne peut pas toujours jouer ensemble. J'espère que ce n'est pas fini, que l'on va se retrouver un jour ou l'autre.

    Comment se passait votre entente sur le terrain ?

    S.A : On se trouvait les yeux fermés. On arrivait à combiner sans problème, il n'y en a pas un qui faisait chier l'autre et qui gardait le ballon. C'était fluide. On nous appelait Tic et Tac, tellement ça se voyait sur le terrain. Quelque fois, ça agaçait les autres joueurs que l'on se fasse plusieurs passes d'affilée. C'était plus fort que nous.

    S.T : C'est vrai que l'on nous reprochait de parfois trop jouer ensemble. Cela me manque sur le terrain, on se connaît par cœur.

    Qui a le plus de succès avec les filles ?

    S.A : C'est lui ! Il a beaucoup de tchatche.

    S.T : Ça dépend, je n'aime pas trop parler. Je suis plus quelqu'un qui taquine.

    Lequel serait le plus généreux ?

    S.A : De ce côté là, on fait toujours 50/50 ou chacun son tour. On se partage la tâche.

    S. T : On est généreux tous les deux. On ne calcule pas. Quand on aime, on ne compte pas.

    Enfin, qui est le plus râleur ?

    S.A : C'est lui, largement ! Souvent il crie, il éteint la play et me dit : "je vais dormir ciao". Quand il tombe sur des joueurs plus forts, il abandonne. C'est un mauvais joueur.

    S.T : Lui aussi il râle. Quand c'est vraiment pas mon jour, faut arrêter le massacre (rires).

    Qu'avez-vous envie de dire à l'autre avant ce match ?

    S.A : Je l'ai déjà eu au téléphone : il m'a dit que si je jouais il allait se mettre exprès sur mon côté pour me mettre la misère. Je ne vais pas le laisser faire. Qu'il reste tranquille, c'est le conseil que je peux lui donner. Parce qu'on va pas rigoler, il le sait très bien...

    S.T : Je lui souhaite un bon match, que le meilleur gagne. Je sais qu'il aime bien tenir, faire des fautes. Je le toucherai un peu, je le provoquerai, il a l'habitude avec moi.


    *Sada Thioub était croco jusqu'à la saison 2018-2019 (alors que Sofiane Alakouch y est toujours)
    Source : OG
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    LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020 - Page 3 Empty Re: LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020

    Message par Admin Lun 17 Fév - 9:29

    Moussa Koné : Des débuts tonitruants du Sénégalais à Nîmes  

    LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020 - Page 3 Safe_image.php?d=AQCeBps3PeVNNCdI&w=540&h=282&url=https%3A%2F%2Fwww.africatopsports.com%2Fwp-content%2Fuploads%2F2020%2F02%2Fmoussa-kon%C3%A9-but
    La joie de Moussa Koné après son but victorieux samedi dernier

    Au mercato hivernal, Moussa Koné a rejoint Nîmes en provenance du Dynamo Dresde (D2 allemande). Recruté en tant que renfort sur le plan offensif, le joueur sénégalais exhibe déjà ses qualités en Ligue 1. Pas de temps d’adaptation, l’ancien joueur de Zurich frappe déjà en Ligue 1.
    Après avoir résolu son problème de visa, Koné se met déjà en évidence. En deux matchs avec les Crocos dans le championnat français, il a trouvé la faille par deux fois. Son premier but était face à Nice à l’Allianz Rivieira (lors de la victoire 3-1 de Nîmes). Samedi, il signe sa deuxième réalisation permettant ainsi à son club de battre Angers sur la plus petite des marques. Et marque au passage son premier but à domicile avec sa nouvelle équipe.

    Le club français l’a fait venir pour ces genres de performances afin qu’il soit maintenu en fin de saison. Puisque le joueur formé à l’AS Dakar Sacré-Cœur a inscrit 23 buts en 62 matchs avec le Dynamo Dresde. Ses qualités de buteur ont tapé dans l’œil des dirigeants des Crocos qui bénéficient d’ores et déjà de l’apport de leur recrue.

    La déclaration de Moussa Koné :
    « Ce soir (samedi), on célèbre une victoire importante. Je suis très ravi d’avoir aidé mon équipe en marquant lors de mon premier match à domicile. Bravo à toute la team et un grand merci à vous, les supporters. »

    Africa Top Sports

    Moussa Koné sur sa relation avec Sidy Sarr : « C’était déjà comme ça en équipe nationale U20″

    LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020 - Page 3 Nimes-moussa-kone-sur-sa-relation-avec-sidy-sarr-cetait-deja-comme-ca-en-equipe-nationale-u20-ou-a-dakar-sacre-coeur
    Moussa Koné (buteur) et Sidy Sarr (passeur décisif), se congratulent samedi dernier

    Grâce à ses deux Sénégalais, Moussa Koné (buteur) et Sidy Sarr (passeur décisif), le Nîmes Olympique s’est imposé contre Angers (1-0).
    Remplaçant au coup d’envoi de la rencontre, l’ancien buteur du Dynamo Dresde (Bundesliga 2) qui a fait son entré en jeu à la 79e minute de jeu, a marqué du genou sur son premier ballon suite à un excellent service de son compatriote et ami Sidy Sarr.
    « Ça m’a fait plaisir de marquer mon premier but à domicile. Le ballon allait tellement vite que je ne savais pas comment le reprendre. J’ai pris la décision au dernier moment. Dès que j’ai vu Sidy (Sarr) lever la tête, j’ai fait l’appel. En équipe nationale U20 ou à Dakar Sacré Coeur, c’était déjà comme ça. On n’est pas des amis mais des frères. je n’étais pas vraiment prêt à célébrer. D’habitude quand on marque, on fait une danse avec Sidy”, confie Moussa Koné.

    Galsenfoot
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    Message par Admin Mar 18 Fév - 8:33

    Reda Hammache, directeur sportif du Nîmes Olympique, se confie.

    LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020 - Page 3 Reda-hammache-390x220
    Reda Hammache, Directeur Sportif du NO

    Recruté par Rani Assaf en fin d'année dernière, Reda Hammache fait le point pour Objectif Gard sur ses premiers pas au Nîmes Olympique et évoque ses projets pour structurer le club.

    Dans son bureau du stade des Costières, le directeur sportif du Nîmes Olympique a évoqué le président Rani Assaf, l'entraîneur Bernard Blaquart, et son prédécesseur Laurent Boissier, le maintien et ses ambitions pour les Crocodiles.

    Objectif Gard : Dans quelles circonstances vous êtes-vous engagé avec le Nîmes Olympique ?
    Reda Hammache : J'ai fait connaissance avec Rani Assaf par l'intermédiaire d'amis communs mais en dehors du monde du football. On a d'abord pris le temps de se connaître même si on partageait les mêmes idées. Cela s'est fait très naturellement et tout s'est accéléré en fin d'année avec ma nomination.

    Le club était alors relégable. N'avez-vous pas eu peur de mettre les pieds dans une galère ?
    On se pose la question forcément quand on connaît pas le club et que l'on regarde le classement. Après, l'avantage, c'est que j'ai eu quelques mois pour observer et me renseigner. Du coup, ça m'a permis d'avoir suffisamment de temps pour analyser la situation. Et puis, au fur et à mesure des semaines, je me suis rendu compte qu'il y avait quelque chose à faire.

    Quels sont les éléments qui vous permis de faire cette analyse ?
    J'ai pu identifier, qu'humainement, il y avait un groupe de qualité. Un groupe capable de se remettre en question, de travailler. Avec des joueurs très à l'écoute, travailleurs, avec une super mentalité, un bon état d'esprit. Quand on sait comment fonctionnent les équipes de deuxième partie de tableau, je pense qu'on n'est pas loin d'avoir le meilleur groupe. Il est sain et costaud.

    Les résultats n'étaient pourtant pas là...
    Le groupe manquait de profondeur de banc. Comme ce constat était partagé par toutes les parties, cela a été très facile ensuite de travailler dans l’amélioration de l’effectif pendant le mercato. Il y avait une forte demande de recrue(s), et c'est là aussi quelque chose d'exceptionnel pour un groupe comme celui-là, de ne pas avoir peur de la concurrence. C'est l'une des clés du recrutement.

    Une fois intégré au club, quelles ont été vos premières mesures ?
    Je me suis attaché à transmette un maximum d'ondes positives à tout le monde : joueur, staff et coach. Et tout le monde s'est senti rassuré. Ils avaient peut-être besoin d'une personne extérieure pour leur dire qu'ils n'étaient pas nuls. À mon sens, ce groupe n'avait pas perdu confiance. Par contre sur une échelle de 0 à 10, il était affecté. Il ne fallait pas grand chose pour que ce niveau de confiance s'élève. Le fait que j'ai pu avoir beaucoup de mots positifs et bienveillants vis-à-vis du coach, les joueurs l'ont ressenti.

    Quel bilan tirez-vous de ce premier mercato nîmois (Benrahou, Roux et Koné, NDLR) ?
    Je suis satisfait par leurs performances. On a réussi à recruter des joueurs qui correspondent à bien des égards à ce que l'on voulait faire. Les trois joueurs qui nous ont rejoint ont des qualités pour pallier le manque qu'il y avait dans l'équipe.

    « Benrahou ? S'il continue sur sa lancée, bien entendu que c'est envisageable de le conserver »


    Ce mercato a-il été compliqué à négocier ?
    Quand on est nommé 10 jours avant le mercato, forcément, on n'a pas le temps de le préparer. Ça complique la tâche. Ensuite, quand on met les mains dans les dossiers, on se rend compte que c'est difficile. D'autant que c'est un mercato d'ajustement. Il faut réussir à trouver des joueurs qui puissent accepter de venir à nos conditions, relever les objectifs qu'on leur donne, etc.

    Comment avez-vous fait pour les convaincre ?
    L'exposition de la Ligue 1 y est pour beaucoup. Il y a aussi la ferveur, l'atmosphère autour du club. Beaucoup de joueurs veulent jouer dans des clubs où il y a de la passion. C'est une force !

    Yassine Benrahou est prêté par Bordeaux. Envisagez-vous de le conserver ?

    C'est un prêt avec option d'achat. Je connais son talent. Je sais ce qu'il est capable d'apporter à l'avenir, le joueur qu'il peut devenir. S'il continue sur sa lancée bien entendu que c'est envisageable de le conserver.

    « Nous allons créer une cellule de recrutement de deux à quatre personnes »

    Comment sont répartis les rôles dans la venue d'un joueur au Nîmes Olympique ?
    Avec Bernard (Blaquart, NDLR) on identifie les besoins. Ensuite je préconise des noms. Il y a une étude sportive qui est faite de ma part. Il y a aussi une étude sur la faisabilité du dossier d'un point de vue financier pour être dans le cadre et ne pas perdre de temps. Après, je soumets les noms à Bernard et on acte. Moi, je bascule les éléments au président pour l'arbitrage financier. C'est le cheminement classique dans un club qui fonctionne normalement avec une organisation simple et claire entre un coach, un directeur sportif et un président.

    Il y a-t-il eu des transferts qui ont échoué ?

    Oui, pour plein de raisons différentes. Trop compliqué d'un point de vue financier avec le joueur ou le club. Compliqué aussi car il a fallu convaincre les joueurs. On a tout eu. Et des clubs qui se sont moqués de nous dans les derniers jours.

    Le mercato d'hiver est terminé. Quelles sont désormais vos priorités ?
    Préparer le mercato d'été. J'ai déjà commencé à travailler sur certains sujets. Nous allons créer une cellule de recrutement composée de deux à quatre personnes. Je ne veux pas me presser non plus. Je sais avec qui je veux travailler et avec qui je ne veux pas travailler. Les recruteurs ne seront pas forcément basés à Nîmes. Il faut qu'ils mangent des matches en France, en Europe mais aussi en Afrique. On a aussi commencé à mettre en place tout un dispositif d'accompagnement des joueurs. À la fois des nouveaux mais aussi des plus anciens. C'est quelque chose qui existe dans quasiment tous les clubs.

    Quelles sont les tâches de ce dispositif de d'accompagnement ?
    Un joueur pro est un homme et un actif. Pour ces deux raisons, on se doit d'être à leurs côtés pour les aider à s'intégrer, à s'installer et à s'épanouir. Pour eux et pour leur famille. Ça passe par la recherche d'appartement, l'inscription d'école pour les enfants, les cours de langue, etc. Tout pour faciliter leur vie. Si les nouvelles recrues on été performantes tout de suite, c'est aussi grâce à cela. J'ai appris que certains étrangers de l'équipe sont restés deux mois à l'hôtel, sans sécurité sociale. C'est un dispositif qui me tient à cœur et, on le voit, ça a porté ses fruits tout de suite.

    « En Ligue 2 comme en Ligue 1, on continuera à développer le club »


    Travaillez-vous déjà sur le mercato de l'été prochain ?

    Oui à travers des joueurs que l'on a déjà recruté. Ce n'est pas uniquement pour les 6 mois mais on a envie de se projeter plus loin. Il y a une chose très importante pour moi et je ne cesserai de le dire : je souhaite donner du sens à chaque recrutement. Je veux être en capacité pour chaque joueur recruté de raconter la bonne histoire. Recruter pour recruter et remplir un effectif, ce n'est pas du tout ma conception du métier.

    Avec la revalorisation, à la hausse, des droits de diffusion télévisés la saison prochaine, le maintien est-il impératif ?

    Ça va aider tous les clubs. D'où la nécessité de se maintenir cette saison. Aujourd'hui, on travaille comme si ces droits n'étaient pas là. Le développement ne dépend pas des droits TV. Et j'ai même envie de dire en Ligue 2 comme en Ligue 1, on continuera à développer le club. La Ligue 1 est simplement un accélérateur. Donc les droits TV ne provoqueront pas de folie.

    Le projet d'un nouveau stade va dans le sens de la structuration du club ?
    L'arrivée du nouveau stade c'est en 2025. J'ai bien l'intention de ne pas attendre cette date pour professionnaliser et développer le département sportif.

    Il y aura t-il des changements dans le staff ?

    Je réfléchis pour aider le staff à être meilleur dans les analyses de notre équipe, de nos adversaires, de nos méthodes de travail. Et cela passera par du développement humain et technique. Il y a un sujet qui m'intéresse particulièrement : l'optimisation individuelle intégrée dans un staff. Aujourd'hui, on fonctionne a minima. Le staff est en demande. Nous allons développer l'analyse vidéo par exemple.

    La formation est essentielle dans un club comme Nîmes. Allez-vous aussi la structurer ?
    C'est un secteur qui me tient à cœur. Je n'ai malheureusement pas eu assez de temps pour pouvoir analyser efficacement nos forces et nos faiblesses. J'ai commencé à rencontrer quelques personnes. Je vais voir certaines équipes de jeunes. Le processus de diagnostic et d'audit va se poursuivre quelques mois.

    Quels sont vos rapports avec le président Assaf ?

    On échange régulièrement. Je donne mon avis sur des situations. Parfois il me suit, d'autres fois non. Chacun est dans son rôle. J'ai une très bonne relation avec lui. Je trouve même cela dommage que parfois il se fasse "taper dessus" par les supporteurs.

    Son manque de communication n'est-il pas préjudiciable à l'image du club ?
    Connait-on le nom du président de Manchester United ou de Wolfsburg ? Je dis cela car c'est très Franco-français d'exiger une présence médiatique de la part d'un président de football. Dans la majorité des autres pays, le président parle peu ou pas et ça n'interpelle personne. Il est important de prendre conscience que dans un club de foot, l'espace médiatique doit avant tout être investi par les principaux acteurs : les joueurs et le coach. S'il n'est pas un grand communicant, ce n'est absolument pas un frein ou un problème pour moi.

    Et avec Bernard Blaquart ?
    Très bon. Dès que je suis arrivé j'ai vu un coach dont j'avais entendu le plus grand bien à travers des connaissances communes, dont j'avais pu percevoir le travail au Nîmes Olympique et même auparavant, en tant que formateur. Je peux dire que j'ai vu un homme atteint. Avant de venir, j'avais déjà la volonté de faire preuve de beaucoup de bienveillance à son égard. Quand j'ai commencé à le côtoyer, ça m'a conforté dans l'idée de le soutenir, l'aider, l'accompagner. J'ai beaucoup de respect pour lui.

    Quand les résultats était négatifs et que le club était relégable, avez-vous envisager de vous en séparer ?
    On a eu des discussions avec lui. Il était important que la décision vienne de lui. Aujourd'hui, ça lui permet d'encore plus s'épanouir. Je lui ai dit clairement que je n'étais pas venu pour mette un autre entraîneur.

    « Il n'y a pas que Théo, j'ai d'autres sujets en tête avec les prolongations, les départs et les promotions »

    Le milieu de terrain Théo Valls a participé à 21 matches cette saison mais il est en fin de contrat. Quel est le souhait du club à son sujet ?
    Aujourd'hui, rien n'a été déterminé. C'est un sujet que l'on doit traiter en interne et avec beaucoup d'intelligence et de respect pour toutes les parties. Arrivé fin décembre et avec les semaines intenses que je viens de passer, je n'ai pas eu le temps d'avoir suffisamment d'éléments pour acter une décision sur son sujet. Mais par contre, ça va être un des sujets qui seront traités très rapidement. Il n'y a pas que Théo. J'ai d'autres sujets en tête avec les prolongations, les départs et les promotions.

    Avec son petit budget, le Nîmes Olympique n'est-il pas condamné à jouer le maintien chaque année ?
    Quand on voit certains clubs se pérenniser en Ligue 1 comme Angers ou Reims, j'ai des motifs d'espoir pour que l'on puisse faire mieux. Il faut aussi rester humble, sur le court, moyen terme. Tant que le club est au début de sa phase de développement, il faut avoir la lucidité de reconnaître en début de saison que l'on va jouer le maintien. Quand des supporteurs viennent au stade, c'est pour voir leur équipe gagner mais aussi pour prendre du plaisir et ça ne passe pas uniquement par jouer la Coupe d'Europe.

    Quelle est l'ambition du Nîmes Olympique à long terme ?

    Je me garderai bien de faire toute annonce qui risque d’être mal interprétée et faire les gros titres. La priorité, c'est de pérenniser le club en Ligue 1 et de le professionnaliser.

    Comment jugez-vous le travail de Laurent Boissier, votre prédécesseur ?
    Je pense qu'il est important de rendre à César ce qui appartient à César. Il ne faut pas oublier ce qu'il a fait de bien dans ce club. J'ai pas d'avis sur les conditions de son départ mais par contre si aujourd'hui le club est arrivé en Ligue 1 en partant de très bas, c'est forcément qu'il a sa part de responsabilité dans cette réussite.

    Dans quelques semaines, vous allez vivre votre premier derby Nîmes - Montpellier. Ça représente quoi pour vous ?
    C'est un match important pour les supporters. Forcément que j'ai envie de le vivre et encore plus à domicile. Mais j'ai envie que ce match soit une fête réussie et qu'il soit favorablement impactant sur notre position au classement. Ce sera la cerise sur le gâteau et je souhaite de tout cœur que les supporteurs puissent jouer leur rôle.

    Justement, que pensez-vous de l'ambiance au stade des Costières ?
    Il y a des similitudes avec le RC Lens. Aussi bien à Nîmes qu'à Lens, on a affaire à un public de connaisseurs qui aime le foot, qui vit au rythme du match. Ce n'est pas un public qui se contente de chanter du début à la fin sans vivre les émotions du match. Ça me plaît bien.

    Comment définiriez-vous la méthode Hammache ?
    Professionnalisme, exigence, honnêteté et humilité.


    Source : OG
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    Message par Admin Jeu 20 Fév - 7:52

    Yassine Benrahou, le gamin qui a reboosté Nîmes dans la course au maintien en Ligue 1*


    LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020 - Page 3 9f0de
    Yassine Benrahou livre ses objectifs dans France Football

    Le rebond du Nîmes Olympique depuis le mois de janvier a coïncidé avec l'arrivée, en prêt, de l'ancien milieu de terrain bordelais Yassine Benrahou. À 21 ans, le meneur de jeu franco-marocain découvre encore le haut niveau, mais a déjà su se rendre indispensable.

    Quand on court après une victoire en Championnat durant trois mois et demi, on peut perdre un peu le sens de la mesure. C'est ce qui est arrivé au défenseur nîmois Anthony Briançon, le 11 janvier dernier, dans la foulée d'un succès libérateur face à Reims (2-0) durant lequel Yassine Benrahou, à peine débarqué dans le Gard, avait régalé le public des Costières. «Sur ce match, c'est un mélange de Messi et de Ben Arfa !» s'était enflammé Briançon au micro de France Bleu, applaudissant «l'insouciance»  et la «grosse qualité technique» de son nouveau coéquipier. «Ça m'a surpris, on en a bien rigolé entre nous, sourit Benrahou. Je lui ai dit qu'il ne m'avait pas rendu service ! Il m'a forcé à rester consistant...»

    Un mois plus tard, le milieu de terrain offensif prêté par Bordeaux n'a sans doute pas déçu son capitaine. En cinq rencontres de Ligue 1 sous le maillot des Crocos, ce gaucher adroit s'est imposé comme le maître à jouer de sa nouvelle équipe, du haut de ses 21 ans et de ses 15 apparitions dans l'élite.

    «Il nous apporte précisément ce dont on avait besoin et pourquoi on l'a recruté» (Reda Hammache, directeur sportif du Nîmes Olympique)

    Responsabilisé d'entrée par Bernard Blaquart dans un rôle de neuf et demi libre et mobile, son «poste de prédilection», Yassine Benrahou a su relever le défi. Depuis le début de la phase retour, Nîmes a déjà gagné quatre matches et marqué onze buts, après n'avoir cumulé que deux succès et treize buts lors de la première moitié de saison. Une transformation qui ne repose évidemment pas uniquement sur l'arrivée de Benrahou (Roux et Koné sont également arrivés, pendant que Ferhat et Philippoteaux élevaient leur niveau de jeu), même si le natif du Blanc Mesnil joue un rôle central. Il a déjà inscrit deux buts, délivré une passe décisive et provoqué deux autres buts via ses coups de pied arrêtés. Il est également le Nîmois qui réussit le plus de passes clés (2,4 par match) et provoque le plus de fautes (3,6), et le deuxième aux moyennes de tirs tentés (2,6) et de dribbles réussis (1,6).

    «Il nous apporte précisément ce dont on avait besoin et pourquoi on l'a recruté, se félicite le directeur sportif des Crocos, Reda Hammache. Il débloque des situations au cœur du jeu, propose beaucoup de solutions grâce à sa mobilité et sa faculté à se placer entre les lignes. Là où il nous surprend, c'est sur ses performances athlétiques. Il est quasiment à 12 kilomètres parcourus à chaque rencontre, présente des chiffres remarquables au niveau des courses à haute intensité, et il parvient à répéter ces efforts d'un match à l'autre.» «Courir, c'est naturel chez moi, assure Benrahou, j'ai toujours eu un bon cardio, un bon volume de jeu. Pareil pour mes déplacements entre les lignes, c'est un aspect que j'ai toujours trouvé très important à mon poste. Ça me permet de recevoir le ballon derrière les milieux adverses, de faire déjouer les défenseurs. Et même si je ne reçois pas la balle, ça libère des espaces pour mes partenaires.»

    Volonté, dialogue et curiosité

    Si sa réussite actuelle permet à celui qui a notamment côtoyé Kylian Mbappé ou Jonathan Ikoné à Bondy durant son adolescence de se faire un nom auprès du grand public, son évolution ne surprend pas ceux qui l'ont accompagné à Bordeaux, où il était arrivé à l'âge de 15 ans. «C'est un garçon très attachant, explique Philippe Lucas, ancien entraîneur de la réserve des Girondins. Il a toujours eu la volonté de réussir, mais aussi de comprendre. Il était constamment dans le dialogue, je n'ai pas toujours été tendre avec lui mais il ne faisait pas la gueule, il réfléchissait, comprenait et se remettait au travail.» Partenaire d'entraînement de Yassine Benrahou durant quelques mois la saison dernière, Benoît Trémoulinas avait découvert sur les terrains du Haillan «un super joueur de foot, bosseur, très intelligent sur le terrain et en dehors. Curieux aussi : il m'avait posé des questions que la façon de jouer de Lionel Messi et Cristiano Ronaldo, que j'avais affrontés durant ma carrière.»

    Grand fan du CR7 époque Manchester United, Benrahou est devenu au fil de sa formation un étudiant du jeu. «Je regarde ce qui se fait de mieux à plusieurs postes, j'essaie de copier certaines choses, explique-t-il. J'ai envie d'en savoir le plus possible parce que j'ai envie de me rapprocher de ce niveau-là. Savoir quel effet ça fait de jouer contre Messi ou Ronaldo, quelles sont leurs caractéristiques... C'est de la bonne curiosité.» Qu'il n'a cependant pas poussée jusqu'à aller toquer à la porte du bureau de Paulo Sousa, qui ne lui a offert que 338 minutes de jeu en Ligue 1 en huit mois avant de le laisser filer. «On m'a répété plusieurs fois durant ma formation de ne pas toujours demander d'explications, parce que certains entraîneurs chez les pros n'en donnent pas. Mais Paulo Sousa m'a intégré à son groupe, m'a donné beaucoup de conseils... C'est quelqu'un de passionné, que je respecte parce qu'il m'a aidé. Il m'a donné quelques cartouches.»

    « Les coups de pieds arrêtés, ç’a été un point important, on m’en a tout de suite parlé » Yassine Benrahou

    Malgré cela, pour franchir un cap, l'ancien pensionnaire de l'INF Clairefontaine n'avait pas franchement le choix cet hiver. «On ne peut pas progresser en jouant un match tous les deux mois, tranche Philippe Lucas. Il fonctionne au défi, il n'a peur de rien, alors Nîmes, c'est une superbe opportunité pour lui.» Pour le club gardois aussi, puisque Benrahou est notamment venu combler un trou béant depuis les départs de Téji Savanier et Antonin Bobichon l'été dernier. Depuis janvier, le Nîmes Olympique est redevenu une terreur sur coups de pied arrêtés grâce à la patte gauche de son nouveau numéro 22. «Il a une qualité rare et très recherchée à ce niveau, reprend Lucas. Il a toujours été doué sur coups de pied arrêtés, et il aime ça.» «On l'a aussi recruté pour ça, c'était un vrai besoin identifié», confirme Reda Hammache. «Ç'a été un point important, on m'en a tout de suite parlé, reprend le joueur. C'était un des points forts de l'équipe la saison dernière et elle avait un peu perdu ça. Jusque-là, j'ai réussi à aider...»

    Là non plus, ça n'a pas franchement étonné les supporters et observateurs des équipes de jeunes des Girondins, habitués à voir Benrahou débloquer certaines situations d'une frappe limpide. Et certains regrettent déjà l'option d'achat dérisoire (1,5 million d'euros) fixée par les dirigeants bordelais pour un espoir aux qualités précieuses. S'il doit encore «étoffer son volume de jeu» selon Benoît Trémoulinas, Yassine Benrahou a en tout cas donné un aperçu très séduisant de sa palette technico-tactique. Qui demande confirmation, forcément. «J'ai envie de montrer l'étendue de mon potentiel, affirme le jeune homme. Jusque-là, je n'ai pas trop été surpris par le niveau, j'ai eu beaucoup de bonnes sensations, mais je commence simplement à prendre mes marques. Je dois peaufiner certaines choses pour pouvoir franchir un autre palier.» Vivement la suite, alors.


    Source : *article paru dans France Football avant NO-SCO 1-0
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    Message par Admin Jeu 20 Fév - 13:01

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    Source : la Provence via PNO
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    Message par Admin Ven 21 Fév - 13:00

    P. Bernardoni : "Mon chien m'a permis de ne pas sombrer dans l'isolement"

    LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020 - Page 3 2Q==
    Bernardoni

    Le 21/02/2020

    Dans 'So Foot', le gardien de but international Espoirs français de Bordeaux, prêté à Nîmes, Paul Bernardoni, assume encore son côté décalé - voire "ringard", pour un (jeune) joueur actuel - et revient sur des moments durs de son parcours, surtout au FCGB :

       "(...) Mon chien (Berni) m'a permis de ne pas vriller, de ne pas sombrer dans l'isolement (à Bordeaux). (...) (Lors de mes premiers matches à Bordeaux) je me faisais fracasser. Et le pire, c'est que tu te mets à croire ce que les gens racontent. (...) (Quand je viens à Bordeaux), on se serre la main avec Jérôme Prior, et je vois à sa tête qu'il n'est pas au courant de ma venue... On était tous les deux gênés. (...) Mon statut de numéro 3 à Bordeaux, en 2016 ? Je suis lucide, je ne me cache pas : c'est de ma faute. Je n'avais qu'à être bon, et sur mes 7 matches aux Girondins je ne l'ai pas été. (...) J'avais fait des erreurs, ok, mais quand personne ne te parle, que tu cherches des explications et que tu n'en as pas, c'est dur. Tu te poses beaucoup de questions. J'ai pas honte de le dire : à l'époque, j'étais au fond du trou. (...) Personne, nulle part, ne comptait plus sur moi."

    Heureusement, un prêt à Clermont (Ligue 2), où la coache Corinne Diacre* ne l'avait pas oublié, l'a ensuite relancé, pour qu'il reprenne le fil de sa carrière : meilleur gardien de Ligue 2, il sera prolongé par les Girondins (actuellement sous contrat jusqu'en juin 2023) et prêté dans le Gard, où il s'impose pour de bon dans l'élite, depuis un an et demi.

    *remplacée, ensuite, par Pascal Gastien.

    Paul Bernardoni, prêté actuellement au Nîmes Olympique par les Girondins de Bordeaux, a une nouvelle fois par ailleurs prévenu de ce qui serait la suite de sa carrière.

       « J’aspire à faire une carrière très longue, et j’espère aller le plus haut possible, mais je resterai sur mes positions : que ce soit dans un top club ou ailleurs, je viens pour être numéro 1. Quand tu es doublure, tu n’es pas maître de ton destin : si le titulaire est bon, tu ne joueras pas. Et hors de question de piquer des poupées vaudou pour provoquer la blessure d’un confrère, je suis à l’opposé de ça ! ».

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    Moment de partage ici avec les bénévoles et les animaux de la SPA de Valleragues pour Paul Bernardoni (avec Théo Valls)
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    LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020 - Page 3 Empty Re: LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020

    Message par Admin Dim 23 Fév - 9:11

    NÎMES OLYMPIQUE - Sidy Sarr : « À Nîmes, j’ai trouvé une famille ».

    LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020 - Page 3 Image

    Le renouveau du Nîmes Olympique illustré par cette série de quatre victoires consécutives passe par les recrues du mercato hivernal mais également par celles arrivées cet été qui ont pris leur marque en Ligue 1. À l'image de Sidy Sarr, titulaire à trois reprises sur les quatre derniers matches et auteur face à Angers de sa deuxième passe décisive de la saison. Le Sénégalais, de nature peu bavard, a néanmoins accepté d'évoquer ses premiers mois dans le Gard.

    Objectif Gard : Comment s'est passé votre adaptation à l'élite ?
    Sidy Sarr : Il y a beaucoup de différences surtout tactiquement. La Ligue 2 ce n'est pas au top sur ce point mais en Ligue 1 il te faut être prêt. J'ai beaucoup progressé là-dessus et je me suis bien adapté. Globalement, cela nous a manqué mais maintenant on est bien tactiquement.

    Pensez-vous vous être imposé au milieu de terrain ? 
    Je me sens bien avec tout le monde, au côté de n'importe quel joueur que le coach va mettre. Après c'est à moi de me montrer. Cette passe décisive m'a fait du bien et a fait plaisir à toute l'équipe. C'était difficile sur coups de pied arrêtés, les frappes ne passaient pas donc je suis content que Moussa (Koné) ait marqué et débloqué le match.

    Justement, racontez-nous ce but.  
    Dans ma tête, je me suis dit si je centre : automatiquement il y a aura quelqu'un dans la surface, Yassine (Benrhaou) ou Nolan (Roux) mais je ne pensais pas à Moussa. Il vient, il met son genou, c'était top. Il faut continuer ainsi.

    Cela vous a-t-il vraiment réjoui d'être rejoint en club par un de vos compatriotes ? 
    On a joué au même club à l'AS Dakar Sacré-Coeur pendant deux ans en première division sénégalaise et chez les jeunes on est parti en Coupe du Monde et nous avons disputé la Coupe d'Afrique. On se connaît bien, même nos familles se côtoient. Quand il m'a appelé, je l'ai motivé pour qu'il vienne. Il regardait les matches de Ligue 1, il m'a posé des questions. Je lui ai dit : "viens frérot on a besoin de toi". Il m'a répondu : "ne t'inquiètes pas je vais venir". Et maintenant hamdoulilah (merci à dieu en arabe) on est en train de faire des bonnes choses. L'essentiel c'est que l'on vit bien avec tout le groupe. C'est pour cela que les résultats que l'on fait sont positifs.

    Sur quel plan devez-vous encore progresser ? 
    Je pense qu'il me faut encore plus récupérer de ballons. Je veux faire plus là-dessus pour véritablement aider l'équipe qui a besoin de moi dans ce domaine. Après le reste, je suis à l'aise sur le jeu. J'aime bien être un milieu box-to-box, cela permet aussi de marquer des buts, dribbler et délivrer des passes décisives.

    Aimeriez-vous marquer d'ici la fin de la saison ?
    Bien sûr ! Ce n'est pas que j'aimerais bien c'est que je dois marquer. La saison est encore longue, il reste beaucoup de matches. On va essayer de maintenir l'équipe en Ligue 1.

    Juste une parenthèse sur votre non présence au stage de Peralada, que s'est-il passé ?
    Je ne veux pas parler de ça.

    Mais est-ce que vous vous sentez bien à Nîmes ? 
    Je suis bien. J'ai trouvé ici une famille. Même si j'échange beaucoup avec la mienne restée au Sénégal. En dehors de l'entraînement, on se voit avec les joueurs, on rigole. Ils viennent chez moi, je vais chez eux. Je me sens bien avec tout le monde. J'apprécie aussi la ville, j'ai visité tout seul les arènes. J'ai beaucoup aimé.


    Source : OG


    Dernière édition par Admin le Lun 24 Fév - 8:59, édité 1 fois
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    Message par Admin Dim 23 Fév - 9:17

    Nolan Roux revit à Nîmes.

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    En échec sportif à Guingamp (L2), il vient d'enchaîner 4 victoires en 4 matches avec les Crocos, chez lesquels il a trouvé un environnement favorable à sa conception de la vie : celle d'un Monsieur Tout-le-monde, qui fait lui-même ses courses et son ménage.

    « À Guingamp, est-ce vrai que certains joueurs ont pleuré lors de votre discours de départ ?
    (Il sourit.)
    On va plutôt dire qu'ils avaient les larmes aux yeux.

    Pourquoi ?
    J'ai fait un discours simple mais honnête. J'ai rencontré des bons mecs là-bas, et je le leur ai dit. Le côté humain d'un joueur, pour moi, c'est le plus important. J'ai toujours cherché à voir mes coéquipiers comme des hommes, pas comme des footballeurs, pour mieux les comprendre.

    Ce n'est pas un comportement très répandu dans le foot pro...
    On m'a parfois reproché de ne pas être assez égoïste. Mais je pars du principe que tout le monde peut m'apporter quelque chose en dehors du foot. J'adore mon métier, j'aime jouer mais, quand je rentre chez moi, il y a autre chose. Quand des amis viennent à la maison, si ça parle de foot, je me tais, c'est clair et net. (Rires.) Ce n'est pas que ça me saoule, c'est mon boulot, mais en dehors j'ai besoin de faire un pas de côté. Le foot, en fait, ce n'est rien, c'est futile, il y a des choses tellement plus importantes. Je relativise beaucoup.

    Vous êtes l'anti-star, l'anti-Neymar ?
    Neymar, Mbappé et les autres, ce sont des génies et des entreprises. Neymar, je l'envie beaucoup pour ses qualités footballistiques, mais je n'envie pas sa vie. J'adore le regarder jouer car il s'amuse, on le sent, mais comment il vit ? Moi, mon anniversaire, c'est simple, j'appelle quelques amis et on se fait un truc sympa entre nous. Il n'y a pas 3 000 personnes dont deux tiers que je ne connais pas, des sponsors, des médias. Tout le monde a parlé de l'anniversaire de Neymar, mais, à la base, Neymar, c'est d'abord un génie sur le terrain. On devrait en rester là.

    Vous êtes si détaché que, lors du premier match, vous ne connaissiez pas le nom de vos coéquipiers nîmois...
    C'est vrai, j'ai appelé Yassine (Benrahou) par son numéro de maillot. (Rires.) C'était marrant. Des fois, je ne connais pas les noms des mecs contre qui je joue et je me dis : Merde, tu déconnes quand même...

    Vous n'échangez jamais votre maillot ?
    Si, plus jeune, je l'échangeais souvent. J'arrivais en L1, j'étais content. Maintenant, je n'échange plus, sauf si quelqu'un me le demande. Ou alors j'échange avec les gars avec qui j'ai joué dans ma carrière. Je ne vais pas chercher le maillot d'une star, je vais chercher le maillot d'un pote. Bon, je dis ça mais l'un des derniers que j'ai pris, c'est celui de Buffon, car je lui avais marqué un but avec Guingamp (1-3, le 18 août 2018). Je me suis dit que c'était Gianluigi quand même ! Je le connaissais, lui, il nous a battus en finale de la Coupe du monde.

    D'où vous vient cette distance ?
    De mon éducation. Mon père (Bruno Roux) était footballeur professionnel mais, le dimanche, on allait aux champignons, à la pêche... Il ne m'a pas du tout poussé vers le foot. Quand il rentrait du match le samedi, il avait une grosse faculté à se détacher. Le lendemain matin, on se levait et on partait se balader dans la nature.

    Vous aimez être dehors ?
    Oui. Chez mon oncle, il fallait ranger tout le tas de bois en une matinée. C'était ça ma vie, et ce sont de très bons souvenirs. Aujourd'hui encore, s'il faut aller couper du bois, je suis là. J'ai grandi dans un environnement simple. Petit, le foot n'était pas mon centre d'intérêt. Chez les débutants, on m'a dit que tous les gamins étaient sur le ballon et que, moi, je me mettais sur le bord du terrain et je les regardais.

    Vous avez toujours fait du foot ?
    Non, quand on habitait à Rennes, j'ai arrêté pour faire du judo. On avait un voisin champion de judo, et je le voyais grand, costaud, je voulais lui ressembler. Après, je me suis remis au foot, et ça a bien marché. Mais même quand mon père m'a annoncé que Lens voulait me faire entrer au centre de formation, je devais avoir 16 ans et je lui avais dit : "Mais pour quoi faire ? Je fais comment avec mes potes ?" Il m'a dit de faire comme je voulais. Il ne m'a jamais mis de pression. Il ne venait même pas me voir en match !

    Jamais ?
    Si, un jour il est venu, et j'avais gueulé sur l'arbitre. Il m'a juste dit : "C'est la dernière fois que je viens te voir si c'est pour gueuler comme ça sur l'arbitre. Ça ne m'intéresse pas." Ça n'a jamais été mon rêve de devenir footballeur. Mais c'est allé vite et, à partir du moment où j'étais en centre de formation, je me suis donné les moyens. 

    Vous avez d'autres passions, comme la pêche...
    Oui ! J'ai du matos, et j'ai rencontré des mecs dans le foot qui sont à fond dedans, même si beaucoup ne le disent pas. Je suis bien tombé ici, à Nîmes, il y a des passionnés ! Mais, franchement, je m'intéresse à tout. Par exemple, j'ai un ami tatoueur. Eh bien, il m'a appris à tatouer, j'ai testé. J'ai aussi un autre pote, que j'ai rencontré à Saint-Étienne, qui fait de la guitare. Depuis, ça m'intéresse d'apprendre à jouer.

    Partout où vous passez, vous vous faites des amis hors foot ?
    Oui, carrément ! C'est naturel. Je croise des gens, ça commence par un bonjour, ensuite un peu plus, puis on s'invite à manger à la maison... Je m'enrichis énormément des rencontres hors football, car ça me sort de mon contexte. Ils se demandent comment j'arrive à jouer devant 30 000 personnes, mais moi je me demande comment ils font pour parler devant un amphithéâtre à la fac. Chaque personne m'intéresse, chaque métier, chaque parcours. Malheureusement, aujourd'hui, on est dans une société où l'argent classe les gens. Et nous, les footballeurs, on gagne beaucoup d'argent. Mais notre métier ne vaut pas plus qu'un autre.

    Savez-vous contre qui vous jouez le prochain match ?
    Euh... Rennes ? Oui, Rennes dimanche ! Je le sais car il faut que je laisse plein de places, j'ai beaucoup d'amis en Bretagne. (Rires.)

    Et qui est le gardien de Rennes ?
    Ouh la... C'est dur... Alors, là... Il est arrivé cet été, non ? 

    Oui, Édouard Mendy...
    Ah oui ! Je n'avais plus son nom, mais je vois qui c'est, physiquement. (Rires.) »


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    Source : L’Équipe
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    LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020 - Page 3 Empty Re: LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020

    Message par Admin Ven 28 Fév - 9:04

      "Pérenniser Nîmes en Ligue 1" (Reda Hammache)

    L'ex-bras droit de Luis Campos à Lille occupe le poste de directeur sportif au NO depuis décembre. Après un mercato d'hiver pertinent et réussi, d'autres missions l'attendent

    LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020 - Page 3 1582873161_img_6207
    Le directeur sportif du Nîmes Olympique, Reda Hammache, hier, dans le vestiaire de son équipe, au stade des Costières. Photo L.B.

    Le voici en première ligne. En homme très méthodique, Reda Hammache (37 ans) a gravi les échelons un après l'autre. Tour à tour recruteur au Stade Rennais, coordinateur du recrutement (sur la région parisienne) puis responsable de ladite cellule au RC Lens (avec une parenthèse d'un an comme recruteur à l'AS Monaco) et bras droit de Luis Campos à Lille (dans la cellule de scouting au niveau des pros mais aussi du centre de formation), ce Francilien, ancien entraîneur dans les catégories de jeunes à Saint-Denis, occupe, depuis décembre dernier, les fonctions de directeur sportif au Nîmes Olympique, son tout premier poste de nº1 dans l'organigramme d'un club. Pour lui, le temps était venu.

    "J'avais cette ambition, mais je ne m'étais pas non plus fixé de feuille de route, précise-t-il. Je suis d'abord quelqu'un de réaliste : avant d'avoir des rêves, je pars du principe qu'il faut surtout bien travailler pour être en phase avec ce qu'on attend de nous, dans le domaine de compétences qu'on a choisi. Après avoir forgé mon expérience quinze ans durant, l'opportunité nîmoise s'est présentée et j'ai estimé que j'étais capable de franchir le pas." Seul. À Nîmes. Là où l'OM se rend aujourd'hui. À quelques heures de cette confrontation, Reda Hammache, qui s'exprime très peu dans les médias, a accordé une longue interview à La Provence.


    À Lille, aux côtés de Luis Campos, vous avez notamment œuvré au développement du club. Vous êtes arrivé à Nîmes pour mener ce type de mission aussi. Quel est votre programme ?
    Reda Hammache : Dans un premier temps, je suis en train d’auditer et de diagnostiquer afin de mettre en place des méthodologies, de développer les compétences des différents collaborateurs et de renforcer certains domaines. Il y a beaucoup de choses à faire, mais il y a un niveau de compétences déjà élevé et une grande marge de progression au sein du club. A moi de tout mettre en œuvre pour qu’on fasse encore mieux.

    En termes de développement, quelles sont les priorités à Nîmes ?
    Reda Hammache : L’ambition première consiste à installer le club en élite. Mais si par malheur, à l’avenir, on devait redescendre en Ligue 2, ce ne serait pas une catastrophe industrielle, car le club est sain, financièrement. En revanche, la Ligue 1 est une accélératrice de développement.

    Comment pérenniser le club en élite ?

    Reda Hammache : Il faut s’attacher à maintenir la dynamique positive qui est la nôtre, actuellement. Mais se maintenir en Ligue 1 sur la durée nécessite un niveau d’exigence qu’on doit augmenter.

    Sachant que le Nîmes Olympique est un club à petits moyens, ce qui peut être un frein au moment de renforcer et de bonifier l’effectif...
    Reda Hammache : On a déjà identifié certains secteurs que le président (Rani Assaf) souhaite développer. Mais dans le même temps, les moyens , c’est comme la confiance : ce n’est pas quelque chose qui se décrète; ça s’acquiert avec le travail. Si demain, à l’échelle générale du club, on décide de mettre des moyens supplémentaires, c’est qu’on a estimé que c’est nécessaire dans certains domaines. Mais encore une fois, on ne fera pas tout d’un mois sur l’autre, d’une année sur l’autre. Nous voulons, à la fois, prendre notre temps pour ne pas faire n’importe quoi et ne pas nous réfugier derrière l’excuse qui consiste à dire qu’un club sans moyens conséquents ni grosses infrastructures ne pourrait rien entreprendre.

    Concernant les infrastructures, où en est le club, justement ?
    Reda Hammache : En premier lieu, il y a un projet de nouveau stade (pour une livraison prévue en 2025). C’est une obligation, car notre stade actuel n’est plus conforme et on vit sur des dérogations. Sur le long terme, ce n’est pas viable. Pour donner la possibilité à l’équipe, aux supporters et aux partenaires d’évoluer dans les meilleures conditions, il faut un outil adéquat. Et rentable pour le club, qui plus est. Il s’agira d’un vrai stade de foot avec des tribunes proches de la pelouse. La conception de cette enceinte permettra de conserver l’ambiance propre à l’ADN des Costières, aujourd’hui. On est également en pleine réflexion sur le centre d’entraînement et de formation. Les conditions de travail sont correctes, mais pour pouvoir élever le niveau global du club - pros et jeunes -, il y a la nécessité d’améliorer cet ensemble. Est-ce que ça passera par de gros aménagements à La Bastide ou par un déménagement vers un autre site ? On est en train de s’y pencher.

    Quelle est la situation du NO au niveau de la formation des jeunes?
    Reda Hammache : Nîmes a accusé un gros retard dans ce domaine. Mais vu où était le club, il y a encore quelques années, c’était assez compréhensible. Depuis lors, il a rattrapé considérablement son retard. Mais aujourd’hui, il plafonne concernant sa capacité à faire beaucoup plus. Je suis donc en train de travailler sur des pistes d’amélioration et des retouches réalisables sans tomber dans un fatalisme qui serait lié à un manque de moyens ou de structures.

    De tout temps, la formation des jeunes est l’une des grandes caractéristiques du Nîmes Olympique...
    Reda Hammache : Oui, mais si on a un gros travail à accomplir sur le Gard, il faut comprendre aussi que le football se globalise et qu’il ne s’arrête pas aux frontières du département. Il faut s’ouvrir et trouver le juste équilibre entre ce qu’on peut faire de très bien localement et à l’extérieur.

    Auprès du groupe professionnel, quelles sont vos priorités ?
    Reda Hammache : On a déjà commencé à amener certains aménagements. Notamment au niveau de l’accompagnement des joueurs afin de faciliter leur intégration. Au club, il y a ainsi des ’personnes ressources’ présentes aux côtés des joueurs pour gérer certaines situations de la vie quotidienne (documents administratifs, installation des familles, scolarisation des enfants,...). Si on a des recrues qui se sont adaptées à vitesse grand V cet hiver, c’est aussi parce que ce travail a été accompli en parallèle du domaine purement sportif. Il en va de même pour les joueurs déjà en place qui avaient également besoin d’être accompagnés de la sorte.
    On souhaite également améliorer les habitudes d’alimentation et de diététique. En outre, au sein du staff, on est en train de mener toute une réflexion sur l’optimisation de l’analyse de notre propre équipe et des adversaires à travers différents outils et un encadrement humain à renforcer. Par ailleurs, on veut aussi améliorer le confort des joueurs et des supporters au centre d’entraînement de La Bastide où, à l’avenir, des chemins et une signalétique précise favoriseront la tranquillité de l’équipe et permettront aux supporters de parfaitement observer les séances de travail.

    Quels autres chantiers menez-vous ?
    Reda Hammache : La création d’une cellule de recrutement en est un. D’ici à la fin de la saison, des personnes compétentes seront engagées. Leur rôle sera d’assister à une quantité impressionnante de matches, aussi bien à la vidéo qu’en live, de rédiger des rapports, de faire émerger des recommandations de recrutement pour que je sois en mesure, ensuite, de les traiter et d’anticiper les prochains mercatos en collaboration avec le coach (Bernard Blaquart) et le président. L’objectif d’une cellule de recrutement, c’est de ne pas être dépendant des agents dans le choix des joueurs qu’on souhaite recruter et ainsi de ne pas subir le mercato.

    Vous êtes donc déjà en train de travailler en vue de la saison prochaine...

    Reda Hammache : Complètement. Il faut clairement que certains dossiers soient enclenchés avant le mois de juin afin d’en finaliser quelques-uns en début du mercato. Depuis quelques semaines, j’ai moi-même commencé à reprendre mes voyages pour aller voir des matches en fonction notamment des recommandations qui m’ont été faites. Pour moi, c’est primordial de voir des joueurs en live et de les connaître, avant d’éventuellement les recruter, et ce, afin de savoir si ces joueurs sont compatibles avec notre effectif, notre staff, notre club et notre structure, tant sportivement que mentalement. Quand je parle avec le coach et le président, je veux être sûr de ce que je leur raconte.

    La saison prochaine, on imagine que la priorité consistera à éviter une saignée comme celle de l’été dernier...
    Reda Hammache : La volonté est de pérenniser le club en Ligue 1. Dès lors, forcément, ça passe par des choix forts. En tout cas, il faut bien savoir que le club est sain, financièrement. Tous les ans, on passe devant la DNCG sans encombres. Il faut en remercier et féliciter le président. Dans ce contexte, le club n’a donc pas d’obligations de vendre. Du coup, penser qu’on peut venir au Nîmes Olympique et y faire son marché à bas coûts, ça, ça ne fait pas partie de ma conception des choses.

    Le récent mercato d’hiver est une vraie réussite avec les arrivées de Yassine Benrahou (prêté par Bordeaux avec option d’achat), de Nolan Roux (ex-Guingamp) et de Moussa Koné (ex-Dynamo Dresde), trois vraies plus-values dans un groupe qui s’est nettement bonifié de manière globale. C’est un coup de maître...
    Reda Hammache : Si le travail a été bien fait, c’est que le diagnostic au sujet des profils (apport technico-tactique, mentalité,...) aux postes ciblés a été bon, lui aussi, car il a été partagé par le coach, moi-même et surtout les joueurs. C’est suffisamment rare pour le notifier : le groupe a clairement formalisé cette volonté d’accueillir de nouveaux joueurs durant le mercato de janvier. Dès lors, ils ont également contribué à leur intégration. Je leur tire mon chapeau.

    Avec déjà deux buts inscrits chacun, ces trois renforts illustrent pleinement le concept de bonnes pioches...
    Reda Hammache : Exactement. Il faut dire que je connaissais Yassine (Benrahou) depuis tout jeune, en région parisienne. J’ai continué à l’observer à Bordeaux, aussi bien chez les pros qu’en équipe réserve, puisque c’était un joueur suivi par la cellule lilloise. Moussa (Koné), lui, j’ai commencé à aller le voir jouer à Dresde, il y a deux ans. Il a toujours fait partie des joueurs de ma short-list. Quant à Nolan (Roux), c’est une opportunité et une volonté. C’est un joueur que j’ai toujours apprécié. Il correspondait parfaitement au profil recherché. On a besoin de joueurs d’expérience dans une équipe.
    Le recrutement, c’est un vrai travail d’analyse. Il faut trouver le juste équilibre entre la volonté consistant à développer des jeunes issus de la formation et à s’appuyer sur des joueurs confirmés issus du scooting qui ont la mentalité, la qualité et la condition requises. Le Nîmes Olympique n’est ni une maison de retraite, ni un centre de rééducation.

    C’est même une équipe performante qui s’est relancée dans la course au maintien à la faveur d’une belle série depuis début janvier (5 victoires en 7 journées). Comment abordez-vous le match de ce soir?
    Reda Hammache : On a l’ambition de faire bonne figure. On a beaucoup de respect pour tous les adversaires, mais pas de crainte. Face à la qualité de l’équipe qui sera face à nous, il faut aussi être humble. On souhaite surtout donner le maximum pour ne pas avoir de regrets. D’ailleurs, c’est notre leitmotiv depuis début janvier.


    Source : La Provence
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    LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020 - Page 3 Empty Re: LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020

    Message par Admin Ven 28 Fév - 12:45

    Ligue 1 - Nîmes
    Nolan Roux : «La gagne et le plaisir, ça va ensemble»


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    Nolan Roux. Plaisir retrouvé et une chose est sûre : Nolan Roux n'a pas perdu son âme de compétiteur.

    Lors du dernier mercato, Nîmes a fait appel à lui pour l'aider dans son opération sauvetage. Depuis, en trois semaines, Nolan Roux a déjà marqué autant de buts que lors des sept premiers mois de l'année. L'attaquant aux 72 buts en Ligue 1 raconte ce plaisir de goûter de nouveau à l'élite.

    «Comment avez-vous réagi quand Nîmes vous a contacté en janvier dernier ?
    Ça ne m'a pas pris longtemps. Il me restait cinq mois (de contrat) à Guingamp. Ou alors c'était cinq mois en Ligue 1 à Nîmes. Ma réflexion a été assez rapide. Ça s'est fait vite.

    Y avait-il une crainte de rejoindre une équipe alors très en difficulté en Championnat ?
    C'est toujours compliqué quand on joue le maintien. Il y a une pression de résultats. Donc, oui, c'était un challenge à relever. Dans ma réflexion, j'y ai pensé. C'est le défi qui m'a plu. Pour être honnête, quand je suis arrivé ici, j'ai fait abstraction du classement et des résultats. Pour moi, c'était une nouvelle saison.

    Avant Nîmes, est-ce que vous pensiez que les portes de la Ligue 1 étaient fermées pour vous ?
    Non. Même s'il y a eu la descente avec Guingamp (NDLR : en 2018-19), avec les cinq premiers mois en Ligue 2 où je n'ai pas beaucoup joué (NDLR : 14 apparitions, 4 titularisations, 2 buts), je ne me le suis pas dit. Même si on peut en douter, oui. C'est compliqué de retrouver un club de Ligue 1 en ne jouant pas beaucoup en Ligue 2. Mais, au final, dans le foot, ça peut aller très vite. Il faut toujours garder confiance en soi et travailler pour être prêt. Je n'ai pas beaucoup fait de matches avec Guingamp, je suis arrivé à Nîmes, le lendemain, j'ai joué et j'ai enchaîné tous les matches. C'est là où on te dit qu'il faut prendre du plaisir quand il y en a à prendre parce que ça passe vite.

    C'est que vous gardez une certaine cote...
    Peut-être... J'ai du mal à parler de moi (Il sourit.). Mais, oui, sûrement. Des attaquants, il y en a plein. J'ai de l'expérience, j'ai eu la chance de jouer certaines compétitions européennes (NDLR : 11 matches de C1 et 5 de C3 avec Lille, barrages compris, 21 matches de Ligue Europa avec Saint-Etienne). Est-ce que ça a joué, je ne sais pas. En tout cas, c'est une fierté de pouvoir revenir en Ligue 1 avec Nîmes.

    «J'ai l'impression de redécouvrir la Ligue 1»

    Les lumières et les projecteurs de la Ligue 1 vous avaient-ils manqué ?
    Les projecteurs et tout ça, non, ce n'est pas mon truc. Ce qui m'a manqué, c'est l'ambiance d'un match de Ligue 1. C'est simple. Je me rappelle du match où on est descendu avec Guingamp à Rennes. J'étais sur le banc et je me suis dit ça. En revenant ici, j'ai pris carrément du plaisir à être sur un terrain, à pouvoir jouer. En plus, l'ambiance aux Costières est vraiment top. Quand je suis rentré contre Monaco, j'avais l'impression que je retournais à mes 20-21 ans quand j'arrivais en Ligue 1. L'impression de redécouvrir ça alors que j'ai fait dix ans en Ligue 1. Revenir, c'est un énorme plaisir. Ici, on sent un public qui pousse son équipe, qui se lève à la moindre occasion. Quand il y a un tacle ou une bonne relance, il applaudit. Tout ça, sur le terrain, on le sent et on a envie de faire encore plus parce qu'on nous le rend bien.

    On sent que cette expérience à Nîmes est en train de vous faire beaucoup de bien.
    Bien sûr, je suis honnête là-dessus. C'est un réel plaisir, ça fait du bien. Je savais que j'allais reprendre du plaisir. C'est aussi ça ma motivation.

    «À Guingamp, je ne faisais pas forcément partie de ce renouveau du club. Aujourd'hui, je n'en veux à personne»

    Comment auriez-vous envie de résumer vos dix-huit mois à Guingamp ?
    C'est une expérience. Personnellement, au niveau statistiques, ça a été un an et demi de moins bien. Je ne le pensais pas, le club non plus. Je ne jette pas tout. J'ai eu une blessure là-bas que je n'avais jamais connu. Mentalement, ç'a été un peu difficile. On est descendu. Il y a eu beaucoup de changements de coaches, de joueurs... Je ne faisais pas forcément partie de ce renouveau du club. Aujourd'hui, je n'en veux à personne. Mon passage là-bas n'a pas été bon. Maintenant, dans ces moments, on en tire des choses à retenir.

    L'ego a dû en prendre un coup, de passer d'une saison à 15 buts avec Metz (2017-18) à 4 buts en dix-huit mois à Guingamp...
    Pour l'ego non, mais pour le sportif, le compétiteur, le joueur, oui. Quand on est attaquant, on a envie de gagner des matches, de marquer des buts. C'est frustrant et énervant. J'aurais voulu marquer des buts pour aider l'équipe. On m'a déjà posé la question si c'était un regret de venir à Guingamp, non, pas du tout. Sinon, je n'y serais pas allé. Je n'ai jamais choisi mes clubs en me disant : "Allez, je vais là-bas et on verra bien." Non. J'ai toujours eu la chance de choisir. C'est un luxe. Là, ça n'a pas marché, mais ça m'a servi d'expérience.

    Qu'avez-vous connu à Guingamp que vous n'aviez jamais connu ailleurs ?
    Le fait de marquer aussi peu de buts (Il sourit.). C'est ce que je retiens. Et, même si ça s'est mal passé, je retiens aussi la finale de Coupe de la Ligue. Je n'en avais jamais fait. C'est une expérience énorme. On la perd aux penaltys (NDLR : face à Strasbourg), ça, c'est horrible. Mais vivre ça, sachant qu'on n'était pas bien en Championnat... J'ai toujours dit que si on avait gagné cette finale, derrière, ça nous aurait mis un coup de boost, et je ne suis pas sûr qu'on serait descendu. C'est facile de le dire après mais je pense que ça nous aurait relancé.

    «On dit toujours qu'il peut y avoir des chats noirs...»

    À quel point est-ce dur d'enchaîner deux descentes de suite en Ligue 2 ?
    C'est le faire avec deux clubs avec lesquels je n'aurais jamais pensé descendre. Je suis arrivé à Metz, ils avaient bien fini la saison précédente, ça ne se passe pas bien ensuite, on perd des matches, notamment à la fin, avec un peu de manque de réussite. Je change de club, je vais à Guingamp qui venait de finir 10e ou 11e. Je me dis : "Non, on ne descendra jamais, ce n'est pas possible." Et puis les mauvais résultats, le manque de réussite... On se dit : "Mais qu'est-ce qu'il se passe ? Je n'ai jamais fait de descente, j'ai fait que des montées. Comment se fait-il qu'il se passe ça en deux ans ?"

    On se sent maudit ?
    Pas maudit, je n'y crois pas. On dit toujours qu'il peut y avoir des chats noirs... Dans ce cas-là, c'est onze sur le terrain, ce n'est pas une personne. On se demande comment ça se fait, deux fois d'affilée, ça fait chier. À la base, je ne pense pas à moi, je pense club, je pense équipe. Et rien ne pouvait laisser présager à ça...

    «Quand je suis arrivé, ce n'était pas un groupe meurtri, touché par la situation, mais plutôt solidaire»

    De là à ce que ça trotte dans votre tête en arrivant à Nîmes ?
    Justement, non. Je suis venu ici en faisant abstraction des résultats précédents, même si je regardais la Ligue 1 et Nîmes parce que j'ai Lucas Deaux, un ami, qui jouait. Quand je suis arrivé, je n'ai pas vu un groupe qui était mal classé. Ça m'a fait tilt. Ce n'était pas un groupe meurtri, touché par la situation, mais plutôt solidaire et qui voulait sortir le plus rapidement possible de cette zone-là. J'ai ressenti ça aussi au premier match. Je me suis dit : "Mais ce n'est pas une équipe qui a peur de jouer, de mal faire." J'ai trouvé un très bon groupe mentalement et humainement.

    «À Nîmes, j'ai trouvé un bon groupe d'humains»

    Dans votre interview à L'Equipe, dimanche dernier, vous disiez : "J'ai toujours cherché à voir mes coéquipiers comme des hommes, pas comme des footballeurs, pour mieux les comprendre." Des hommes, c'est ce que vous avez trouvé à Nîmes ?
    Bien sûr. J'ai trouvé un bon groupe d'humains. Il y a le joueur de foot, mais l'humain est important pour comprendre comment le joueur évolue. Quand je suis arrivé ici, par expérience, j'ai vu des mecs qui, justement, se servaient des qualités de tout le monde pour gagner des matches. C'est super important. J'en ai discuté avec Lucas (Deaux) qui m'a dit : "Franchement, le groupe est super bien, il n'y a que des bons mecs." Et c'est ce que j'ai vu tout de suite en arrivant. Les bons groupes, il y en a plein mais en fonction des résultats, on se cache un petit peu, on a peur de mal faire. Là, je ne ressens pas ça. C'est un atout.

    Cette même interview à L'Équipe a fait beaucoup parler, notamment avec un discours qu'on n'entend pas souvent dans le monde du foot.
    Je lis un peu les journaux de temps en temps. Il y a beaucoup d'aspects financiers et autres, et c'est normal, mais ça reste un plaisir, un jeu, une passion. Et ça, par moments, on peut l'oublier parce qu'on nous demande d'être performants tous les jours. C'est normal, on est formaté pour être des compétiteurs. Moi le premier. Quand je suis arrivé au centre de formation à Lens, on m'a inculqué la gagne. Mentalement, ça peut être difficile, il ne faut pas craquer parce qu'on est jugé. Ça forge. Moi, quand je rentre sur un terrain, ok, c'est pour prendre du plaisir, mais c'est pour gagner. La gagne et le plaisir, ça va ensemble. C'est toujours à toute vitesse, mais à la base, c'est un jeu.
    «J'ai toujours dit : "Peu importe contre qui je joue, tant que je sais avec qui je joue"»
    Et prendre parfois un peu de hauteur, ça fait du bien.
    Bien sûr, et il en faut. Sinon, on reste toujours dans une bulle foot, performance... Des fois, il faut un peu de recul. Il ne faut pas douter, avancer. C'est facile à dire, mais c'est pour ça que j'ai toujours dit : "Peu importe contre qui je joue, tant que je sais avec qui je joue." C'est le plus important : "Est-ce que je connais mes coéquipiers ? Comment jouent-ils ? Comment on joue ?"

    Quand vous étiez à Metz, vous nous disiez que vous pouviez pêcher sur l'autoroute tellement il pleuvait. Et à Nîmes ?
    Je suis arrivé il y a trois semaines et demi. Il n'y a pas plu une goutte... sauf aujourd'hui (NDLR : L'interview a été réalisée jeudi 27 février) ! Aujourd'hui, il pleut. Ça ne me dérange pas mais je préfère le soleil !

    Vous allez pouvoir pêcher, du coup ?
    Je pense, oui. Pour l'instant, je n'ai pas le temps, on enchaîne les matches. Je suis vraiment venu dans l'optique du maintien, des résultats et de prendre du plaisir. Je suis vraiment à fond dans mon métier et pour l'instant ça marche. Au vu des efforts fournis, de ce que je vois, ce qu'on fait, on le mérite. Maintenant, je sais très bien par expérience que tout ça peut s'écrouler en une fraction de seconde. C'est ce que j'ai dit plusieurs fois : il faut rester super attentif à ce qu'on fait sur le terrain, garder l'identité du club pour continuer à avancer. Il y aura des obstacles, c'est encore long mais il faut prendre aussi du plaisir dans ce qu'on fait.

    «Je pars du principe qu'à partir du moment où je prends du plaisir sur un terrain, je suis content de ça»

    Comment pensez-vous être vu aujourd'hui en France ?
    Avant, je sais qu'on me jugeait pas trop mal. Maintenant, j'ai vu beaucoup de critiques. Ça fait partie du foot. C'est comme ça. Aujourd'hui, vous ne marquez pas, vous tombez aux oubliettes. Vous marquez, c'est un coup de chance... Il y a plein de choses qui se disent sur tout le monde. On est dans une arène, on est jugé par tout le monde. Je n'ai rien contre ça parce que ça fait partie du métier. C'est médiatisé, c'est télévisé, on analyse tout. Il faut être prêt à ça même si ça touche la personne. Pour moi, ça ne va pas plus loin. Je vois et entends les critiques, mais voilà, c'est tout, je ne vais pas insulter cette personne. Ça s'arrête-là. J'essaie de faire mon métier du mieux possible, c'est déjà bien. Je pars du principe qu'à partir du moment où je prends du plaisir sur un terrain, je suis content de ça. On est tous compétiteur dans l'âme, on a envie de gagner mais tant que j'entre sur le terrain, que je prends du plaisir, que je sois bon ou pas, ça arrive, je ne suis pas un robot, on n'est pas des machines, ça me va. Dans ma tête, je suis bien. Je n'ai aucun regret dans mes choix, dans ma carrière. Je vibre quand j'arrive sur un terrain de foot le week-end. Et ça, je l'avais un peu perdu ces cinq derniers mois. Là, je redécouvre la Ligue 1, avec des objectifs.

    Verra-t-on Nolan Roux jouer un jour à l'étranger ?
    Je ne sais pas. On m'a déjà posé cette question. C'est possible...

    Est-ce une envie ?
    Pas particulièrement. Je ne me dis pas : "Allez, dans quatre mois, il faut que je sois en Grèce, en Espagne, au Portugal." Non, là, je vais tout faire pour qu'on soit maintenu dans quatre mois. Le but, c'est ça. Peu importe combien de buts je marque, peu importe combien de victoires il y a. Je suis ici pour qu'on se maintienne, c'est tout ce qui m'intéresse. La suite, je ne la connais pas.

    On est bien en Ligue 1 ? Le Championnat est beaucoup décrié cette saison...
    Bien sûr qu'on est bien. Je la connais depuis dix ans. C'est un Championnat dur physiquement et mentalement. Tout le monde se connaît. Chaque équipe a son identité. C'est dur. Mais dans la difficulté, on prend du plaisir.
    «Je ne suis pas prêt du tout à arrêter ma carrière»
    Avez-vous déjà une idée de ce que vous ferez après votre carrière ?
    Bonne question (Il sourit.). Parce que je ne suis pas prêt du tout ! On dit souvent qu'il faut y penser, mais non, je n'y pense pas. Je n'ai pas envie que ça s'arrête. Ça va être le cas un jour, malheureusement, mais venir ici m'a reboosté complètement. Donc, non, je ne suis pas prêt à me dire que je vais passer mes diplômes d'entraîneur. D'ailleurs, je pense que je ne suis pas fait pour ça. On dit souvent que le joueur prendra du plaisir à diriger une équipe après sa carrière. Mais non ! Je suis tellement quelqu'un de compétiteur que je ne peux pas rester sur la touche à regarder et ne pas être actif... Peut-être plus avec les jeunes à la rigueur.

    Sinon il faut jouer jusqu'à 50 ans pour prendre du plaisir le plus longtemps possible...
    Ouais... Avec les copains le week-end ! Déjà, là, quand je vois Florent Balmont, un ami, qui continue à jouer, qui court toujours autant, je le félicite. C'est beau. C'est quelqu'un avec qui j'ai joué : ces mecs-là, je les ai observés quand je suis arrivé de Brest. Je vais à Lille et je me dis : "Mais oui, ces mecs-là, ils ont tout compris. Ce sont des compétiteurs dans l'âme." Tu fais un tennis-ballon avec Balmont, s'il perd, il envoie chier tout le monde. Même chose si tu joues aux cartes. C'est comme ça que sa passion le tient. Il prend du plaisir à être sur le terrain et à gagner des matches. Il l'a en lui.»


    Source : France Football
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    LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020 - Page 3 Empty Re: LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020

    Message par Admin Mer 4 Mar - 11:20

    Lamine Fomba (Nîmes Olympique) : « Je savais que je vivrai des moments difficiles »

    Après un début de saison difficile, le milieu de terrain nîmois enchaîne les titularisations. Il revient sur ses premiers mois à Nîmes et les sifflets de certains supporters des Crocodiles. À trois jours d’un déplacement important à Metz, il est l’invité d’Objectif Gard.

    Quel bilan fait vous de vos premiers mois au Nîmes Olympique ?
    Lamine Fomba : Au début ça a été compliqué. J’avais du mal à me mettre au niveau. Mais avec l'enchaînement des matches, je me sens beaucoup mieux sur le terrain.

    À quoi attribuez-vous cette progression ?
    La préparation du mois de janvier m’a fait du bien. Ensuite j’ai beaucoup travaillé pendant les entraînements.

    Vous semblez-bien fonctionner avec Sidy Sarr...
    Je m’entends bien avec n’importe quel milieu de terrain du Nîmes Olympique. Mais c’est vrai que ça a bien marché avec Sidy lors des derniers matches.

    « Quand je suis mauvais, je ne le fais pas exprès »

    Les supporters nîmois vous ont parfois sifflé. Cela a été difficile pour vous ?
    C’est un mal pour un bien, cela m’oblige à me remettre en question. Je peux les comprendre. On m’a payé cher (4 millions d’euros) et je n’ai pas fait des bons matches. C’était difficile pour moi aussi, et je travaille chaque jour pour être meilleur. Quand je suis mauvais, je ne le fais pas exprès.

    Cela n’a pas été trop lourd d’arriver avec l’étiquette du transfert le plus cher de l’histoire du club ?
    Je n’y pensais pas tant que cela. Je suis venu pour faire le maximum.

    Il y a-t-il eu des moments où vous avez regretté d’être venu à Nîmes ?
    Pas du tout. Avant de venir, je savais que je vivrai des moments difficiles. Je passe de Ligue 2 à Ligue 1, ce n’est si facile. D’autant que la saison dernière était la première que je jouais entièrement.

    Parlez-nous de l’ambiance du stade des Costières...
    C’est une grosse ambiance à l’anglaise. À Auxerre, il n’y avait pas autant de monde. Nos adversaires nous disent à chaque fois « c’est chaud chez vous ! ». Ça nous aide beaucoup pendant les matches et ça nous pousse à donner le maximum.


    Source : OG
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    LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020 - Page 3 Empty Re: LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020

    Message par Admin Sam 7 Mar - 12:27

    Nîmes: Nolan Roux, le nouveau Croco à l’adaptation express.

    Nîmes se déplace à Metz ce samedi lors de la 28e journée de Ligue 1 (20h). Recruté pendant du mercato hivernal, Nolan Roux réalise de bons débuts avec les Crocos. Le buteur nîmois pourrait encore se montrer décisif face à son ancienne équipe, lors d’un duel capital dans la lutte pour le maintien.

    Battu par Rennes et l'OM lors de ses dernières sorties en Ligue 1, Nîmes a marqué un coup d’arrêt après avoir enchaîné quatre succès consécutifs pendant le mois de février. Ce samedi, l’équipe entraînée par Bernard Blaquart tentera de reprendre sa marche en avant lors de la 28e journée et de son déplacement à Metz.
    En Moselle, face à un concurrent direct, le technicien gardois pourra compter sur Nolan Roux, ancien joueur des Grenats (2017-2018) et symbole de l’espoir retrouvé des Crocos dans la lutte pour le maintien.

    Roux: "Il ne faut pas réfléchir"
    Arrivé le 30 janvier à Nîmes, Nolan Roux est titularisé dès le lendemain contre Monaco et est aussitôt adopté par les supporters locaux. Une intégration express que n’a pas manqué de savourer le principal intéressé au micro de RMC Sport: "Quand on arrive et que le lendemain il y a match, il faut être dedans et se faire vite des affinités. On est lancé, il ne faut pas réfléchir."
    Des affinités, il n’a pas eu le temps de s’en faire avec tout le monde. Pendant la rencontre face aux Monégasques, l’attaquant de 32 ans appelle notamment Yassine Benrahou par son numéro de maillot "22". Une situation qui n’a pas empêché Nîmes de l’emporter (3-1) et que les deux hommes ont corrigé la semaine suivante lorsque l’ancien joueur de Guingamp a offert une passe décisive à son jeune coéquipier contre Dijon (2-0). 

    "L’impression qu’il est au club depuis un an"
    Quatre rencontres, quatre victoires et surtout un état d’esprit remarquable pour commencer son aventure avec Nîmes. Pour des débuts dans le Gard, Nolan Roux a a déjà su se montrer décisif. "Il a déjà marqué deux buts et il a été dans des actions sur d’autres buts, détaille ainsi Bernard Blaquart. Il nous apporte son expérience de la Ligue 1. C’est un garçon qui n’avait pas joué pendant longtemps et en Ligue 2. On a l’impression qu’il n’a jamais quitté la Ligue 1 et qu’il est au club depuis un an."
    Un vrai poisson dans l’eau à la Bastide, le centre d’entraînement, où le joueur de 28 ans n’a pas traîné pour trouver ses marques au sein du groupe. "J’ai fait pas mal de club donc j’ai un peu d’expérience, je sais comment ça fonctionne, raconte le buteur. J’ai trouvé un bon groupe, un bon staff. Du coup, cela a été facile de s’intégrer."

    Les Crocos comme métamorphosés
    Buteur le plus rapide de la saison à Rennes (en seulement 34 secondes), l’ancien Lillois a modifié le visage de Nîmes. Bien aidé par les deux autres recrues, Yassine Benrahou (2 buts et 3 passes) et Moussa Koné (2 buts), Nolan Roux a redonné espoir aux supporters dans la course au maintien.
    Le club gardois est redevenu cette équipe insouciante, celle qui met une grosse pression sur les adversaires et qui arrive très rapidement à marquer. 
    En huit matchs de Ligue 1, les Crocos sont parvenus à prendre quinze points, soit trois de plus que lors de la phase aller de la saison. "Le mercato nous a apporté énormément, reconnaît Bernard Blaquart. Maintenant, il faut que ça dure mais je ne suis pas inquiet vu l’investissement de nos recrues."
    Nîmes s’est replacé dans la lutte pour le maintien. Pour Nolan Roux, cela ne constitue pas une surprise: "J’ai connu des descentes et quand je suis arrivé ici, je n’ai pas trouvé un groupe atteint par la situation et les résultats. Ils avaient envie de s’en sortir, de se serrer les coudes. C’est de bon augure pour la suite."

    La peur du chat noir?
    Malgré des bons débuts et l’élan retrouvé des Nîmois, rien n’est joué et Nolan Roux devra lutter jusqu'au bout pour sauver sa place dans l’élite. Une situation qu’il connait bien puisque le buteur reste sur deux descentes consécutives avec Guingamp et Metz.
    Moqué par certains supporters sur ce côté chat noir, Roux entend bien se servir de cette expérience pour aider l’équipe à se maintenir: "C’est une force pour moi. Il ne faut pas se plaindre contre la fatalité. La réussite, il faut aller la chercher. Ça demande beaucoup d’efforts au quotidien et à tous les matchs. Sur le terrain, peu importe contre qui on joue, il faut que l’on montre ce que l’on est capable de faire ensemble. A Nîmes, il y a des mecs revanchards qui n’acceptent pas la situation. On montre sur le terrain qu’on est une équipe qui a envie de s’en sortir, de rester en Ligue 1 tous ensemble."
    Ce samedi, Nolan Roux effectuera donc son retour à Saint-Symphorien, un stade où il ne garde que des bons souvenirs malgré la descente des Messins. Un stade, surtout, où il reste sur huit buts marqués en 2017-2018.
    Une réussite qui tombe à point nommé alors que Nîmes a un besoin urgent de points. Nolan Roux tentera de briller contre Metz, avec comme objectif final, le désir de se maintenir le plus rapidement possible et d’enlever cette étiquette de chat noir qui lui colle à la peau.


    Source : Rmc Sport
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    LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020 - Page 3 Empty Re: LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020

    Message par Admin Jeu 12 Mar - 8:23

    Laurent Tourreau, directeur du Nîmes Olympique : « Arrêtons le championnat jusqu’au 15 avril »

    LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020 - Page 3 Laurent-tourreau-390x220
    Laurent Tourreau, directeur des opérations du Nîmes Olympique

    Laurent Tourreau, directeur des opérations du Nîmes Olympique revient pour Objectif Gard sur les décisions de la Ligue de football professionnel de mettre en place un huit clos sur l'ensemble des rencontres sportives jusqu'au 15 avril prochain. Il évoque également les bénéfices financiers du club pour la saison 2018-2019.

    Objectif Gard : Quel est l'impact des prochains matches sans supporters pour le Nîmes Olympique ?

    Laurent Tourreau : D'abord, je voudrais vous dire que ce n'est pas notre décision mais celle de la LFP (Ligue de football professionnel). Elle a décidé après les préconisations de l'État face au risque de propagation du coronavirus. C'est un sujet complexe mais la Ligue aurait pu faire d'autres choix comme suspendre le championnat par exemple.

    Comment ça ?

    Mettre en place un huis clos sur les rencontres, c'est aberrant. Soit on reporte les rencontres, soit on autorise les clubs à faire venir leurs supporteurs. Notre position est très claire : la présence de notre public au stade des Costières est indispensable. C'est un facteur important pour nous à domicile, s'il n'y a personne, pas un seul supporteur, comment l'équipe peut-elle se transcender. Je vous rappelle que nous sommes barragistes et affrontons de grosses équipes dans les prochaines semaines. Je pense à notre déplacement à Nantes, à Bordeaux, à Montpellier, etc.

    C'est aussi une question financière peut-être ?

    Nous aurons des revenus en moins certes, mais le public, ce n'est pas quantifiable. Pour nous, c'est extrêmement important.

    Comment faire pour faire changer d'avis la LFP ?

    Il faut absolument que l'on explique notre point de vue qui est d'ailleurs partagé par plusieurs clubs aujourd'hui. On regarde de quelle façon on peut s'unir avec d'autres équipes pour faire entendre raison à la Ligue. Regardez nos voisins européens. L'Italie vient d'arrêter son championnat, l'Espagne va faire peut-être pareil ce jeudi. Vous avez même le phénomène des équipes qui refusent de se déplacer. On ne peut pas continuer comme cela. Arrêtons le championnat jusqu'au 15 avril au moins et avisons ensuite. Beaucoup s'inquiètent pour l'Euro 2020 cet été. Moi, j'ai envie de leur dire que l'Euro c'est une chose mais le championnat des clubs est quand même plus important. Rappelons que les joueurs appartiennent au club, ce sont les clubs qui paient les joueurs...

    Une décision qui vous appartient entièrement, ce sont les entraînements. Pourquoi avoir décidé là-aussi d'un huis clos jusqu'à nouvel ordre ?

    On protège les joueurs tout simplement. On veut éviter tout contact avec des personnes qui pourraient être porteuses du virus. Vous savez, cette situation est délicate aussi pour les joueurs. Ils attendent de voir ce qui va se passer. Tout le monde est dans l'incertitude.

    Un dernier mot concernant l'aspect financier puisque la Ligue a diffusé ce mercredi les résultats du Nîmes Olympique pour la saison 2018-2019. On peut dire que le club est dans une santé excellente avec plus de 3 millions de bénéfice...

    Nous avons une gestion saine dans le club, je vous le confirme. Nous sommes à l'euro près. Après, les bénéfices s'expliquent de façon simple. Nous avons construit notre budget l'année dernière en imaginant une position de 17e, position qui nous permettait de nous maintenir. Au final, notre 9e place nous a offert des droits TV bien plus importants.

    Au total, vous avez eu 25 millions d'euros de droits TV. Qu'est-ce que vous allez faire de tout cet argent ?

    Il a déjà servi. À recruter des joueurs cet été et au mercato d'hiver. Puis dans la gestion quotidienne du club.


    Source : OG
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    LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020 - Page 3 Empty Re: LES CROCOS DE LA SAISON 2019-2020

    Message par Admin Sam 14 Mar - 9:15

    NÎMES OLYMPIQUE - Anthony Briançon : « Arrêter la compétition et la reprendre plus tard »

    Pour le capitaine du Nîmes Olympique, mieux vaut reporter les matches de championnat plutôt que les disputer dans des stades à huis clos.



    Anthony Briançon préfère un report de la compétition à des matches à huis clos (photo Norman jardin)
    Le capitaine des Crocodiles réintègre le groupe après deux matches de suspension. Face aux matches à huis clos pour limiter la propagation du coronavirus, il suggère que l’on interrompe le championnat.

    Objectif Gard : Quel est votre avis sur la décision de faire jouer les matches à huis clos pour limiter la propagation du coronavirus ?

    Anthony Briançon : On a pu s’en apercevoir mercredi soir devant PSG – Dortmund, ça dénature le football. Cela fait de la peine de voir des matches d’un tel niveau à huis clos. Toutefois, il y a ce virus que l’on ne peut pas négliger. Mais je serais plus partant pour arrêter la compétition pendant un moment et la reprendre plus tard.

    Pourquoi ?

    Le sport en général et le football en particulier c’est un rassemblement de supporters. Jouer sans eux, que ce soit à domicile ou à l’extérieur, c’est compliqué. Il y a des gens pour qui c’est la sortie du week-end et ils donnent tout pour le club, ce n’est pas évident de les priver de leur passion.

    Et pour les joueurs ?

    Par exemple, jouer un derby à huis clos ça va changer beaucoup de choses. C’est une autre approche. Il faut faire comme en Italie, suspendre le championnat jusqu’à ce que le virus s’estompe, et ensuite reprendre le cours des choses.

    "Ça va empirer et il faut s’y préparer"

    Pensez-vous que la suspension de la Ligue 1 est inévitable ?

    Cela risque d’arriver, il ne faut pas se leurrer. Au départ cela concernait les rassemblements de plus de 5 000 personnes, c’est passé à 1 000 puis au huis clos total. Ça va empirer et il faut s’y préparer.

    L’absence des supporters nantais samedi soir sera-t-il un avantage pour le Nîmes Olympique ?

    Ça ne veut rien dire. Il y a des joueurs qui sont portés par le public et d’autres que ça inhibe. Je ne vois pas ce que cela peut nous apporter. Au moins, on pourra entendre les consignes du coach.

    Avez-vous changé vos habitudes entre joueurs ?

    Non, on continue à se faire la bise et se taper dans les mains. Sans le prendre à la légère, il ne faut pas non plus psychoter autour de cela. Nous prenons les précautions comme bien nous laver les mains.


    Source : Itw d’OG avant la décision hier de la LFP de suspendre le championnat de Ligue 1 et de Ligue 2.

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