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Patrice Garande avant DFCO – Nîmes : « Bien démarrer cette deuxième partie de saison ».
Retour au championnat demain pour le DFCO avec la réception de Nîmes à Gaston Gérard (coup d'envoi 19h). Les Dijonnais à l'image de leur entraîneur Patrice Garande on a coeur de réussir leur deuxième partie de saison.
Point Infirmerie
"On n’est pas épargné en ce début d’année. Pour ce match contre Nîmes, on est privé de 5 joueurs qui sont positifs au COVID. Deux joueurs sont suspendus : Lucas Deaux et Jonathan Panzo. On a deux joueurs qui sont partis à la CAN : Senou Coulibaly et Bruno Ecuele Manga. On a également nos blessés : Adama Fofana, Jordan Marié. Jessy Pi n’a pas repris non plus. J’espère qu’il pourra reprendre une activité dans la semaine mais ce n’est pas sûr. Adama Fofana a retrouvé les terrains, il suit un entraînement individuel à la fois sur du travail avec le ballon et un travail athlétique. Jordan Marié poursuit sa rééducation."
L'actualité COVID
"C’est compliqué pour tous les entraîneurs dans les clubs, mais c’est compliqué dans la vie aussi. On a des informations, des désinformations, on ne sait plus trop où on va. Chez nous, tout le monde est vacciné, on sait juste que ça nous empêche d’avoir une forme grave de la maladie. Tous les joueurs qui sont positifs n’ont pas de gros symptômes, ils ont eu le nez qui coule, un peu mal à tête, quelques courbatures et après ça passe. En tant qu’entraîneur, on a un protocole avec des choses qui sont annoncées qu’on ne comprend pas trop. Quand je vois les jauges à 5000 dans les stades, quand je vois le match de Lens et qu’on met les 5000 dans une seule tribune, et que les gens sont les uns à côté des autres, je ne vois pas l’intérêt de mettre une jauge. Après, je peux comprendre 5 000 mais il faut les repartir dans le stade si on veut vraiment rester sur l’application sanitaire et la protection des gens mais ce n’est pas ce qui est fait. Il y a des choses logiques et des choses qui me paraissent un peu moins logiques. Si on reste sur les jauges, dans les meetings politique, il n’y a pas de jauge cela veut dire qu’on ne protège pas les gens, qu’on permet d’avoir 15 000, 20 000 personnes. Il y a des choses qui ne sont pas très compréhensibles même si je trouve que globalement les choses sont bien faites en France mais à certains moments il faut qu’il y ait une certaine uniformité dans les décisions qui sont prises et ce n’est pas toujours le cas. Après, en tant qu’entraîneur c’est compliqué à gérer. La préparation des matchs est très compliquée. Aujourd’hui, je sais un peu près le groupe que je vais avoir mais je ne suis pas à l’abris demain matin d’avoir 1,2,3,4 joueurs qui ne se sentent pas bien…c’est compliqué pour faire une équipe, pour les entraînements aussi. Nous, on prend toutes les précautions. Les joueurs à part quand ils sont sur le terrain, le reste du temps dans le vestiaire ou dans le centre, portent le masque. On fait les réunions, on explique les choses. Je ne vois pas comment un seul club peut échapper à ça. Quand on est entraîneur, il faut s’adapter en permanence et c’est ce qu’on fait. Le plus important là-dedans c’est que tous les gens qui sont touchés au club vont bien."
Le retour au championnat
"J’ai dit aux joueurs que les choses sont comme elles sont. Ça fait deux trois jours que je les sensibilise sur le fait que la compétition reprend et qu’il faut s'y préparer. On va jouer ce match et c’est un match qu’il faut gagner évidemment parce que c’est mon envie et que les joueurs ont démontré depuis la reprise qu’ils ont cette envie là de bien démarrer cette deuxième partie de saison et pour cela on va s’appuyer sur ce qu’on a fait au dernier match. L’objectif qu’on a c’est de faire une deuxième partie de saison bien meilleure que notre première partie. On a beaucoup d’axes de progression notamment sur le plan défensif, on prend trop de buts. Il y a eu une progression dans ce domaine là mais il faut qu’on soit dans les 4-5 meilleures défenses. Au niveau de l’attaque ça fonctionne plutôt bien, il faut qu’on continue dans ce sens-là. Il faut qu’on continue d’être efficace et que l’on soit plus efficace sur le plan défensif."
Le match contre Nîmes
« Chaque club a son histoire. Je ne sais pas comment se passent les choses à Nîmes. Je sais qu’il y a eu beaucoup de remue-ménages dans ce club, beaucoup de tensions qu’il n’y a pas eues ici. Je me focalise sur ce qu’on avait déjà préparé avant la trêve pour ce match de Nîmes. Aujourd’hui, il y a un nouvel entraîneur qui est arrivé un peu dans les mêmes conditions que moi. Il a fait sa première séance d’entraînement jeudi. C'est quelqu'un que je connais bien. On n'a pas d'images de son équipe, de son système, je sais qu'il peut jouer dans plusieurs systèmes. J’ai quelques éléments sur sa façon de fonctionner. J’imagine qu’en deux jours, il ne va pas tout révolutionner non plus car en deux jours on ne peut pas faire grand-chose. Sur ce match-là, on va surtout se focaliser sur ce qu’on doit faire, sur ce qu’on a envie de faire pour gagner le match."
Les principes de jeux
"Les principes de jeux ne vont pas changer, je veux toujours qu’on soit une équipe qui va de l’avant, qui attaque, qu’on soit toujours une équipe qui marque des buts. Il faut toujours qu’on trouve cet équilibre entre ce qu’on est capable de faire sur le plan offensif même si dans ce domaine-là, je pense qu’on pourrait marquer plus de buts, parce qu’on a fait plusieurs matchs avec beaucoup d’occasions et un ratio entre les occasions et les buts qui étaient insuffisants. On a suffisamment de qualité pour marquer des buts, pour continuer, il faut garder cet état d’esprit. Le football qu’on veut jouer ici c’est un football offensif. Mais, si on veut gagner plus de matchs, si on veut remonter au classement, si on veut avoir des ambitions, il faut que sur le plan défensif on soit plus performant que ce qu’on montre. Dans les analyses que j’ai faites, il y a des choses à faire très concrètement mais aussi il faut qu’on soit plus performant sur le plan psychologique, mental pour passer d’une situation offensive, à une situation défensive. Quand on n’a pas le ballon, il faut qu’on ait encore plus la mentalité de défendre et récupérer le ballon ensemble. Quelques fois on est un petit peu trop porté vers l’avant, et ça créé chez nous un déséquilibre. Il y a des moyens sur le terrain pour remédier à ça, le chantier ça va être celui-là. Pour ça, il faut avoir tous les joueurs à disposition, ce qui n’est pas le cas mais tous les joueurs qui vont jouer demain devront avoir ça."
Retour au championnat demain pour le DFCO avec la réception de Nîmes à Gaston Gérard (coup d'envoi 19h). Les Dijonnais à l'image de leur entraîneur Patrice Garande on a coeur de réussir leur deuxième partie de saison.
Point Infirmerie
"On n’est pas épargné en ce début d’année. Pour ce match contre Nîmes, on est privé de 5 joueurs qui sont positifs au COVID. Deux joueurs sont suspendus : Lucas Deaux et Jonathan Panzo. On a deux joueurs qui sont partis à la CAN : Senou Coulibaly et Bruno Ecuele Manga. On a également nos blessés : Adama Fofana, Jordan Marié. Jessy Pi n’a pas repris non plus. J’espère qu’il pourra reprendre une activité dans la semaine mais ce n’est pas sûr. Adama Fofana a retrouvé les terrains, il suit un entraînement individuel à la fois sur du travail avec le ballon et un travail athlétique. Jordan Marié poursuit sa rééducation."
L'actualité COVID
"C’est compliqué pour tous les entraîneurs dans les clubs, mais c’est compliqué dans la vie aussi. On a des informations, des désinformations, on ne sait plus trop où on va. Chez nous, tout le monde est vacciné, on sait juste que ça nous empêche d’avoir une forme grave de la maladie. Tous les joueurs qui sont positifs n’ont pas de gros symptômes, ils ont eu le nez qui coule, un peu mal à tête, quelques courbatures et après ça passe. En tant qu’entraîneur, on a un protocole avec des choses qui sont annoncées qu’on ne comprend pas trop. Quand je vois les jauges à 5000 dans les stades, quand je vois le match de Lens et qu’on met les 5000 dans une seule tribune, et que les gens sont les uns à côté des autres, je ne vois pas l’intérêt de mettre une jauge. Après, je peux comprendre 5 000 mais il faut les repartir dans le stade si on veut vraiment rester sur l’application sanitaire et la protection des gens mais ce n’est pas ce qui est fait. Il y a des choses logiques et des choses qui me paraissent un peu moins logiques. Si on reste sur les jauges, dans les meetings politique, il n’y a pas de jauge cela veut dire qu’on ne protège pas les gens, qu’on permet d’avoir 15 000, 20 000 personnes. Il y a des choses qui ne sont pas très compréhensibles même si je trouve que globalement les choses sont bien faites en France mais à certains moments il faut qu’il y ait une certaine uniformité dans les décisions qui sont prises et ce n’est pas toujours le cas. Après, en tant qu’entraîneur c’est compliqué à gérer. La préparation des matchs est très compliquée. Aujourd’hui, je sais un peu près le groupe que je vais avoir mais je ne suis pas à l’abris demain matin d’avoir 1,2,3,4 joueurs qui ne se sentent pas bien…c’est compliqué pour faire une équipe, pour les entraînements aussi. Nous, on prend toutes les précautions. Les joueurs à part quand ils sont sur le terrain, le reste du temps dans le vestiaire ou dans le centre, portent le masque. On fait les réunions, on explique les choses. Je ne vois pas comment un seul club peut échapper à ça. Quand on est entraîneur, il faut s’adapter en permanence et c’est ce qu’on fait. Le plus important là-dedans c’est que tous les gens qui sont touchés au club vont bien."
Le retour au championnat
"J’ai dit aux joueurs que les choses sont comme elles sont. Ça fait deux trois jours que je les sensibilise sur le fait que la compétition reprend et qu’il faut s'y préparer. On va jouer ce match et c’est un match qu’il faut gagner évidemment parce que c’est mon envie et que les joueurs ont démontré depuis la reprise qu’ils ont cette envie là de bien démarrer cette deuxième partie de saison et pour cela on va s’appuyer sur ce qu’on a fait au dernier match. L’objectif qu’on a c’est de faire une deuxième partie de saison bien meilleure que notre première partie. On a beaucoup d’axes de progression notamment sur le plan défensif, on prend trop de buts. Il y a eu une progression dans ce domaine là mais il faut qu’on soit dans les 4-5 meilleures défenses. Au niveau de l’attaque ça fonctionne plutôt bien, il faut qu’on continue dans ce sens-là. Il faut qu’on continue d’être efficace et que l’on soit plus efficace sur le plan défensif."
Le match contre Nîmes
« Chaque club a son histoire. Je ne sais pas comment se passent les choses à Nîmes. Je sais qu’il y a eu beaucoup de remue-ménages dans ce club, beaucoup de tensions qu’il n’y a pas eues ici. Je me focalise sur ce qu’on avait déjà préparé avant la trêve pour ce match de Nîmes. Aujourd’hui, il y a un nouvel entraîneur qui est arrivé un peu dans les mêmes conditions que moi. Il a fait sa première séance d’entraînement jeudi. C'est quelqu'un que je connais bien. On n'a pas d'images de son équipe, de son système, je sais qu'il peut jouer dans plusieurs systèmes. J’ai quelques éléments sur sa façon de fonctionner. J’imagine qu’en deux jours, il ne va pas tout révolutionner non plus car en deux jours on ne peut pas faire grand-chose. Sur ce match-là, on va surtout se focaliser sur ce qu’on doit faire, sur ce qu’on a envie de faire pour gagner le match."
Les principes de jeux
"Les principes de jeux ne vont pas changer, je veux toujours qu’on soit une équipe qui va de l’avant, qui attaque, qu’on soit toujours une équipe qui marque des buts. Il faut toujours qu’on trouve cet équilibre entre ce qu’on est capable de faire sur le plan offensif même si dans ce domaine-là, je pense qu’on pourrait marquer plus de buts, parce qu’on a fait plusieurs matchs avec beaucoup d’occasions et un ratio entre les occasions et les buts qui étaient insuffisants. On a suffisamment de qualité pour marquer des buts, pour continuer, il faut garder cet état d’esprit. Le football qu’on veut jouer ici c’est un football offensif. Mais, si on veut gagner plus de matchs, si on veut remonter au classement, si on veut avoir des ambitions, il faut que sur le plan défensif on soit plus performant que ce qu’on montre. Dans les analyses que j’ai faites, il y a des choses à faire très concrètement mais aussi il faut qu’on soit plus performant sur le plan psychologique, mental pour passer d’une situation offensive, à une situation défensive. Quand on n’a pas le ballon, il faut qu’on ait encore plus la mentalité de défendre et récupérer le ballon ensemble. Quelques fois on est un petit peu trop porté vers l’avant, et ça créé chez nous un déséquilibre. Il y a des moyens sur le terrain pour remédier à ça, le chantier ça va être celui-là. Pour ça, il faut avoir tous les joueurs à disposition, ce qui n’est pas le cas mais tous les joueurs qui vont jouer demain devront avoir ça."
Radio France - Romain Collet-Gaudin
