Nicolas Usaï gagne son premier match avec Nîmes
Nicolas Usaï, heureux entraîneur du Nîmes Olympique, a retrouvé un grand sourire.
(Photo Le Midi Libre, Mikael Anisset)
Alors que la Berrichonne (Indre) se fourvoyait en Corse, son ancien entraîneur, Nicolas Usaï, désormais à la tête du Nîmes Olympique, savourait la victoire à Dijon (Côte-d'Or), couronnant sa prise de fonction.
Il n’a pas changé, l’accent est toujours chantant, la passion intacte. Treize mois après son éviction de la Berrichonne (Indre), Nicolas Usaï a enfin retrouvé un banc de touche : « Il était temps, un an après ça devenait compliqué pour mon équilibre personnel… et celui de mes proches. »
Depuis la semaine dernière, Nicolas Usaï s’est engagé avec le Nîmes Olympique avec un contrat dont la durée en dit long sur la confiance qui lui est faite : « J’ai signé jusqu’en 2023 avec deux ans de plus en cas de maintien en Ligue 2, c’est une très belle preuve de confiance. J’ai reçu un appel du président Rani Assaf que je ne connaissais pas personnellement mais avec qui le courant est bien passé après une discussion d’au moins quatre heures. Il cherchait un entraîneur assez jeune, capable de s’inscrire dans la durée. Moi, je n’ai pas hésité une seconde, c’est un super-club. En tant que Marseillais, le Nîmes olympique ça me parle forcément, ce sont des voisins. »
"J'ai régulièrement affronté Nîmes à l'époque où j'étais à Istres"
L’objectif fixé par le président nîmois se résume « à décrocher le maintien. Quand on atteint la trêve avec seulement 23 points, on ne peut pas prétendre à autre chose, je sais de quoi je parle après mes saisons à Châteauroux ». Au grand bonheur du nouveau coach, trois jours seulement après sa prise de fonction, les Nîmois se sont déjà imposés et à l’extérieur s’il vous plaît (1-2 à Dijon) : « On reprochait à l’équipe de manquer de caractère, l’équipe a fait preuve d’une belle solidarité. On menait 2-0 après une bonne première période, puis on a souffert en seconde que l’on a jouée intégralement en infériorité numérique. » Au final, Nîmes s’est imposé et remonte à la 10e place du classement, un excellent départ pour le nouvel entraîneur.
Nicolas Usaï connaît d’autant mieux le contexte nîmois qu’il a « régulièrement affronté Nîmes à l’époque où j’étais à Istres. José Pasqualetti, dont j’ai été l’adjoint, a entraîné ici. Dans le staff technique, Richard Goyet est quelqu’un de très proche. J’ai un deuxième adjoint, un préparateur physique, un analyste vidéo et un entraîneur des gardiens. Le groupe est de qualité avec beaucoup de joueurs dotés d’une très bonne technique. J’ai notamment retrouvé Sidy Sarr que j’ai eu à la Berri pendant six semaines et qui me donnait mal à la tête avec ses envies de départ. Dans le Gard, je connais aussi la ferveur populaire qui existe ici, à l’image de cette ville de tauromachie. Il y a eu pas mal de tensions entre le club et les supporters, on va essayer de leur donner envie de revenir ».
« J’ai mis du temps à faire le deuil de la Berri »
Retrouver un banc de touche après une aussi longue pause « c’est un plaisir incommensurable. J’aime ce métier toujours aussi passionnément. Au niveau de l’intensité émotionnelle, c’est incomparable. En plus, cette fois je suis assez proche de ma famille. J’ai mis du temps à faire le deuil de la Berrichonne mais je garde d’excellents souvenirs de Châteauroux et je suis toujours en contact avec beaucoup de monde. Le staff bien sûr, on était vraiment très lié, je parle très souvent avec Olivier (Saragaglia), Romaric (Boch) ou Jérémy (Sopalski). Mais aussi les dirigeants. Michel Denisot, Thierry Schoen ou Bruno Allègre n’ont pas manqué de me féliciter par message après ma nomination et ce premier succès. »
Pendant ces longs mois sans club, Nicolas Usaï n’est pas resté les yeux rivés sur le téléphone : « J’ai mangé beaucoup de football, regardé de nombreux matchs pour rester à l’affût. Je suis allé passer quelques jours dans des clubs à Nice, Lausanne, Toulouse ou Marseille. J’ai eu aussi des contacts avec des clubs de National (Orléans), ou Ligue 2 (QRM et Grenoble). Si l’opportunité nîmoise ne s’était pas présentée, je pense que j’aurais opté pour un club de division inférieure dans la région marseillaise. Rebâtir cela me convient également. » L’enthousiasme et la passion
Source : la nouvelle république
Nicolas Usaï, heureux entraîneur du Nîmes Olympique, a retrouvé un grand sourire.
(Photo Le Midi Libre, Mikael Anisset)
Alors que la Berrichonne (Indre) se fourvoyait en Corse, son ancien entraîneur, Nicolas Usaï, désormais à la tête du Nîmes Olympique, savourait la victoire à Dijon (Côte-d'Or), couronnant sa prise de fonction.
Il n’a pas changé, l’accent est toujours chantant, la passion intacte. Treize mois après son éviction de la Berrichonne (Indre), Nicolas Usaï a enfin retrouvé un banc de touche : « Il était temps, un an après ça devenait compliqué pour mon équilibre personnel… et celui de mes proches. »
Depuis la semaine dernière, Nicolas Usaï s’est engagé avec le Nîmes Olympique avec un contrat dont la durée en dit long sur la confiance qui lui est faite : « J’ai signé jusqu’en 2023 avec deux ans de plus en cas de maintien en Ligue 2, c’est une très belle preuve de confiance. J’ai reçu un appel du président Rani Assaf que je ne connaissais pas personnellement mais avec qui le courant est bien passé après une discussion d’au moins quatre heures. Il cherchait un entraîneur assez jeune, capable de s’inscrire dans la durée. Moi, je n’ai pas hésité une seconde, c’est un super-club. En tant que Marseillais, le Nîmes olympique ça me parle forcément, ce sont des voisins. »
"J'ai régulièrement affronté Nîmes à l'époque où j'étais à Istres"
L’objectif fixé par le président nîmois se résume « à décrocher le maintien. Quand on atteint la trêve avec seulement 23 points, on ne peut pas prétendre à autre chose, je sais de quoi je parle après mes saisons à Châteauroux ». Au grand bonheur du nouveau coach, trois jours seulement après sa prise de fonction, les Nîmois se sont déjà imposés et à l’extérieur s’il vous plaît (1-2 à Dijon) : « On reprochait à l’équipe de manquer de caractère, l’équipe a fait preuve d’une belle solidarité. On menait 2-0 après une bonne première période, puis on a souffert en seconde que l’on a jouée intégralement en infériorité numérique. » Au final, Nîmes s’est imposé et remonte à la 10e place du classement, un excellent départ pour le nouvel entraîneur.
Nicolas Usaï connaît d’autant mieux le contexte nîmois qu’il a « régulièrement affronté Nîmes à l’époque où j’étais à Istres. José Pasqualetti, dont j’ai été l’adjoint, a entraîné ici. Dans le staff technique, Richard Goyet est quelqu’un de très proche. J’ai un deuxième adjoint, un préparateur physique, un analyste vidéo et un entraîneur des gardiens. Le groupe est de qualité avec beaucoup de joueurs dotés d’une très bonne technique. J’ai notamment retrouvé Sidy Sarr que j’ai eu à la Berri pendant six semaines et qui me donnait mal à la tête avec ses envies de départ. Dans le Gard, je connais aussi la ferveur populaire qui existe ici, à l’image de cette ville de tauromachie. Il y a eu pas mal de tensions entre le club et les supporters, on va essayer de leur donner envie de revenir ».
« J’ai mis du temps à faire le deuil de la Berri »
Retrouver un banc de touche après une aussi longue pause « c’est un plaisir incommensurable. J’aime ce métier toujours aussi passionnément. Au niveau de l’intensité émotionnelle, c’est incomparable. En plus, cette fois je suis assez proche de ma famille. J’ai mis du temps à faire le deuil de la Berrichonne mais je garde d’excellents souvenirs de Châteauroux et je suis toujours en contact avec beaucoup de monde. Le staff bien sûr, on était vraiment très lié, je parle très souvent avec Olivier (Saragaglia), Romaric (Boch) ou Jérémy (Sopalski). Mais aussi les dirigeants. Michel Denisot, Thierry Schoen ou Bruno Allègre n’ont pas manqué de me féliciter par message après ma nomination et ce premier succès. »
Pendant ces longs mois sans club, Nicolas Usaï n’est pas resté les yeux rivés sur le téléphone : « J’ai mangé beaucoup de football, regardé de nombreux matchs pour rester à l’affût. Je suis allé passer quelques jours dans des clubs à Nice, Lausanne, Toulouse ou Marseille. J’ai eu aussi des contacts avec des clubs de National (Orléans), ou Ligue 2 (QRM et Grenoble). Si l’opportunité nîmoise ne s’était pas présentée, je pense que j’aurais opté pour un club de division inférieure dans la région marseillaise. Rebâtir cela me convient également. » L’enthousiasme et la passion
Source : la nouvelle république
Dernière édition par Admin le Mar 11 Jan - 7:46, édité 1 fois