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Coupe de France : Nîmes a une violette à cueillir sur le pré toulousain.
Avant de le rejouer mardi en championnat, Nîmes ne fera pas de fleur au TFC pour ces 32e de finale de la Coupe de France.
Les feuilles et les fleurs de violette, paraît-il, sont très riches en vitamines A et C. Cela tombe bien. Les Crocos qui, malgré trois victoires en championnat lors des quatre dernières journées, n’ont pas retrouvé leur bonne mine de début de saison, vont avoir droit à une double ration : en l’espace de quatre jours, ils goûteront deux fois à la violette de Toulouse, ce samedi en Coupe de France et mardi en championnat.
Cette douce saveur, les Nîmois ont-ils envie de s’en délecter pleinement ou ont-ils prévu de faire l’impasse sur la première des deux dégustations ? "Entre les deux rendez-vous, mon cœur balance, répond l’entraîneur Pascal Plancque. Le championnat, c’est notre quotidien, la compétition la plus importante. Au départ, je voulais le privilégier. Mais la Coupe me tient à cœur et plus le match de samedi approche, plus j’ai envie de le prioriser."
Faire tourner tout en gardant l’homogénéité
Pas question, pour autant, de jeter toutes les forces crocos dans la bataille. "Certains joueurs ont beaucoup donné et sont entamés physiquement. Je ne veux pas prendre le risque de les cramer définitivement", énonce le technicien nîmois, qui n’a pas voulu donner le nom des "deux ou trois joueurs" ayant besoin de souffler. Et qui seront plutôt quatre a priori : Benrahou, Eliasson, Fomba et Burner, qui font partie des éléments les plus utilisés, ont de fortes chances de ne pas débuter. Tout comme Bratveit, pour donner du temps de jeu à Dias, sa doublure. Voire Martinez, qui n’a disputé qu’un match depuis son retour de blessure et qui n’est certainement pas prêt à en enchaîner deux dans un laps de temps aussi court.
"Ce ne sera pas une équipe bis mais une équipe qui tient la route, qui veut se qualifier et qui en aura les moyens", insiste en tout cas Plancque, qui s’attachera à "trouver le bon dosage pour garder de l’homogénéité".
Quelle que soit l’équipe de départ, elle cherchera à gagner de la confiance, "une composante essentielle dans la capacité à se libérer, à se lâcher et à produire du jeu", rappelle le coach nîmois qui "dissocie toujours le contenu et le résultat". Résultats à nouveau positifs malgré des prestations laborieuses et poussives.
"Dans l’attitude et l’engagement, c’est bien. On se rassure parce qu’on dépense beaucoup d’énergie pour défendre, rester bien structuré, qu’on fait les efforts ensemble, apprécie Plancque. Mais dans l’animation offensive, on manque de fluidité, de lucidité, de confiance. On ne fait pas toujours les bons choix. Techniquement, il y a des connexions qui se sont un petit peu perdues. Elles étaient là en début de saison quand, sur certains matches, on produisait du jeu. On peut donc les retrouver."
S’ils n’y parviennent pas, les Crocos auront du mal à cueillir la violette toulousaine.
THIERRY ALBENQUE (ML)
Avant de le rejouer mardi en championnat, Nîmes ne fera pas de fleur au TFC pour ces 32e de finale de la Coupe de France.
Les feuilles et les fleurs de violette, paraît-il, sont très riches en vitamines A et C. Cela tombe bien. Les Crocos qui, malgré trois victoires en championnat lors des quatre dernières journées, n’ont pas retrouvé leur bonne mine de début de saison, vont avoir droit à une double ration : en l’espace de quatre jours, ils goûteront deux fois à la violette de Toulouse, ce samedi en Coupe de France et mardi en championnat.
Cette douce saveur, les Nîmois ont-ils envie de s’en délecter pleinement ou ont-ils prévu de faire l’impasse sur la première des deux dégustations ? "Entre les deux rendez-vous, mon cœur balance, répond l’entraîneur Pascal Plancque. Le championnat, c’est notre quotidien, la compétition la plus importante. Au départ, je voulais le privilégier. Mais la Coupe me tient à cœur et plus le match de samedi approche, plus j’ai envie de le prioriser."
Faire tourner tout en gardant l’homogénéité
Pas question, pour autant, de jeter toutes les forces crocos dans la bataille. "Certains joueurs ont beaucoup donné et sont entamés physiquement. Je ne veux pas prendre le risque de les cramer définitivement", énonce le technicien nîmois, qui n’a pas voulu donner le nom des "deux ou trois joueurs" ayant besoin de souffler. Et qui seront plutôt quatre a priori : Benrahou, Eliasson, Fomba et Burner, qui font partie des éléments les plus utilisés, ont de fortes chances de ne pas débuter. Tout comme Bratveit, pour donner du temps de jeu à Dias, sa doublure. Voire Martinez, qui n’a disputé qu’un match depuis son retour de blessure et qui n’est certainement pas prêt à en enchaîner deux dans un laps de temps aussi court.
"Ce ne sera pas une équipe bis mais une équipe qui tient la route, qui veut se qualifier et qui en aura les moyens", insiste en tout cas Plancque, qui s’attachera à "trouver le bon dosage pour garder de l’homogénéité".
Quelle que soit l’équipe de départ, elle cherchera à gagner de la confiance, "une composante essentielle dans la capacité à se libérer, à se lâcher et à produire du jeu", rappelle le coach nîmois qui "dissocie toujours le contenu et le résultat". Résultats à nouveau positifs malgré des prestations laborieuses et poussives.
"Dans l’attitude et l’engagement, c’est bien. On se rassure parce qu’on dépense beaucoup d’énergie pour défendre, rester bien structuré, qu’on fait les efforts ensemble, apprécie Plancque. Mais dans l’animation offensive, on manque de fluidité, de lucidité, de confiance. On ne fait pas toujours les bons choix. Techniquement, il y a des connexions qui se sont un petit peu perdues. Elles étaient là en début de saison quand, sur certains matches, on produisait du jeu. On peut donc les retrouver."
S’ils n’y parviennent pas, les Crocos auront du mal à cueillir la violette toulousaine.
THIERRY ALBENQUE (ML)
