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    LES CROCOS DE LA SAISON 2022-2023

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    Message par Admin Dim 3 Juil - 4:16

    Maël Durand de Gevigney : « j’ai hâte de découvrir les Costières »

    LES CROCOS DE LA SAISON 2022-2023 Z
    Maël Durand de Gevigney, nouveau défenseur du Nîmes Olympique (photo : Sacha Virga)

    Nouveau défenseur central du Nîmes Olympique, le jeune Maël Durand de Gevigney (22 ans) a signé également son premier contrat professionnel. Issu du FC Versailles, capitaine la saison dernière lors de la très belle épopée en Coupe de France, celui qui réalise des études de kiné s’est confié en interview sur les coulisses de son arrivée dans la cité nîmoise, les joueurs qui l’ont inspiré et ses ambitions.

    Interview à retrouver sur objectif gard !


    Dernière édition par Admin le Mar 23 Mai - 15:09, édité 2 fois
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    LES CROCOS DE LA SAISON 2022-2023 Empty Re: LES CROCOS DE LA SAISON 2022-2023

    Message par Admin Mer 20 Juil - 14:43

    "Dès les premiers jours, je me suis senti comme à la maison", les premiers mots de Benoît Poulain après son retour à Nîmes Olympique

    LES CROCOS DE LA SAISON 2022-2023 Image
    Benoît Poulain : "Je vais essayer d'apporter mon professionnalisme, de donner quelques conseils sur le terrain et en dehors." Midi Libre - Thierry Albenque

    Libre, le défenseur central Benoît Poulain a signé cette semaine un contrat d'un an (plus une saison supplémentaire conditionnée) avec Nîmes Olympique. Un retour aux sources pour le trentenaire qui s'est confié en conférence de presse le vendredi 15 juillet dernier.

    Il a reçu un "gros coup" sur son mollet gauche, ce vendredi 15 juillet à l'entraînement, et il n'a donc pas pu disputer le troisième match de préparation face à Bastia (Ligue 2), samedi dernier à Mallemort (Bouches-du-Rhône).
    Déjà tout proche d'un retour en 2019 - "Cela ne s'était pas au final, ce n'était pas ma première envie ni le bon moment", dit-il -, Benoît Poulain a signé cette semaine un contrat d'un an (avec option pour une saison supplémentaire) avec Nîmes Olympique, dont il a déjà porté les couleurs de 2006 à 2014.

    Huit ans après, vous êtes de retour à Nîmes Olympique. Quel sentiment vous anime ?

    Je pensais qu'il y aurait plus de nostalgie, d'émotion particulière... Mais ce n'est pas comme si je n'étais jamais revenu dans la ville, comme si je n'étais jamais retourné au stade depuis mon départ et que je redécouvrais tout. Les lieux n'ont pas changé, dès les premiers jours, je me suis senti comme à la maison. Reporter le maillot en match amical (contre Annecy le 9 juillet, NDLR), ça, c'était plus fort, j'ai ressenti de la fierté. D'en parler, cela me donne des petits frissons.

    Ce retour chez les Crocos s'est-il fait naturellement ou avez-vous plutôt hésité à vous engager ?

    Je ne savais pas vraiment ce que je voulais faire. En Belgique, on a fini la saison assez tôt, le 15 avril, et je m'étais dit que je réfléchirais à mon avenir pendant les vacances. Quand elles se sont terminées, je n'étais pas beaucoup plus avancé (sourire). Je ne savais pas ce dont j'avais envie. Il y avait trois options : arrêter ma carrière, partir à l'étranger, en Indonésie notamment pour un projet familial, ou revenir à Nîmes. L'opportunité de venir m'entraîner avec le groupe croco a été un déclic. Au bout de deux ou trois entraînements, j'ai su que j'avais vraiment envie de rejouer. Je n'ai pas fait une bonne dernière saison et je ne voulais pas finir là-dessus. À Nîmes, j'ai découvert aussi un bon staff et une bonne équipe de joueurs. Ces trois éléments additionnés, cela m'a vite convaincu de signer.

    Que pensez-vous apporter au groupe ?

    J'ai envie d'apporter de la qualité individuelle sur le terrain, de m'impliquer dans la communication et l'organisation et de disputer beaucoup de matches. On attend de moi, je le sais, que je transmette mon expérience à un groupe très jeune. J'ai appris comme ça, à mes débuts, en regardant les Alicarte, Rouvière et Ecker, qui avait un vécu au plus haut niveau. Je vais essayer d'apporter mon professionnalisme, de donner quelques conseils sur le terrain et en dehors.

    Les doutes, ils existent. Je pourrais les cacher, mais ils existent

    Vous aurez 35 ans le 24 juillet. Votre âge suscite des interrogations. Le comprenez-vous ?

    Physiquement, je me sens vraiment bien, et je n'ai donc pas d'inquiétude spéciale. Encore une ou deux semaines et je serai au top. Tout se déroule pour l'instant sans accroc, même si j'ai pris un coup au mollet. Après, les doutes, ils existent. Je pourrais les cacher, mais ils existent. La seule raison, c'est que je sors d'une saison relativement blanche, je suis sans compétition depuis quatre ou cinq mois et je ne peux pas savoir aujourd'hui quels effets cela aura sur la remise en route de la machine et l'enchaînement des matches.

    Depuis votre départ de Nîmes, et à part quelques mois en Turquie, vous avez fait l'essentiel de votre carrière en Belgique, à Courtrai, Bruges et Eupen. Vous l'expliquez comment ?

    À l’époque, quand j'étais sous contrat à Nîmes, j'avais failli partir une fois à Bordeaux et une fois à Lens mais cela ne s'était pas fait. Arrivé en fin de contrat, j'avais priorisé la Ligue 1 mais je n'avais pas eu d'offre. Le seul club qui avait fait le forcing pour m'engager, c'était Niort. Mais je voulais alors casser l'étiquette que j'avais, celle d'un joueur de Ligue 2. C'est pour cela que je suis parti à l'étranger. Je suis arrivé à Courtrai où j'ai eu la chance de tomber dans une belle équipe. J'ai été très bon et ça a donné un petit coup de boost à ma carrière. Il y a eu derrière trois saisons et demie à Bruges, avec deux titres de champion à la clé (en 2016 et 2018) et deux places de deuxième. Footballistiquement parlant, ça a été incroyable ! J'ai vu ce que c'était un vrai club européen. Ne jamais avoir évolué en Ligue 1, ce n'est pas du tout un manque. J'ai préféré jouer le haut de tableau en Belgique et me donner la chance de jouer une coupe d'Europe ( il a disputé 13 matches dont 11 de Ligue des champions, NDLR) que le maintien en Ligue 1.

    Source : Thierry Albenque (ML)

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    LES CROCOS DE LA SAISON 2022-2023 Empty Re: LES CROCOS DE LA SAISON 2022-2023

    Message par Admin Ven 22 Juil - 8:17

    Nîmes Olympique : N’Guessan, un diamant brut à polir


    LES CROCOS DE LA SAISON 2022-2023 Image
    Percussion, vitesse, puissance, Jean N'Guessan est un joueur à fort potentiel.

    Après une saison à Lausanne, Jean N'Guessan, prometteur milieu ivoirien prêté par l'OGC Nice, tout juste 19 ans, a rejoint les Crocos pour poursuivre sa progression et son adaptation au football européen. Portrait.

    Depuis son arrivée, il répand sa bonne humeur et sa joie de vivre à La Bastide. La danse qu’il a effectuée à Mende, pendant le stage, pour son bizutage, vaut le détour. On y voit Jean Frédéric Kouadio N’Guessan, prêté par l’OGC Nice, interpréter une danse ivoirienne popularisée par DJ Arafat, le roi du coupé-décalé, aujourd’hui décédé.
    
Une chorégraphie dont le natif de Daloa, au centre ouest de la Côté d’Ivoire, à près de 400 kilomètres d’Abidjan, a repris certains éléments, jeudi matin en fin de séance, quand il a donné la victoire à son équipe, au terme d’une petite opposition, en transformant un penalty face à Maraval, quelques minutes après l’avoir battu d’un magistral coup franc enroulé.

    Jean est encore tout neuf. Il a besoin de travailler mais il respire le football

    "Jean est encore tout neuf. Il a besoin de travailler mais il respire le football." Patrice Beaumelle connaît bien le milieu de terrain de 19 ans qui a fait toutes ses classes au RC Abidjan, où il a débarqué à l’âge de 10 ans après avoir été repéré dans un tournoi. Il ne lui a pas offert de première cape – une feuille de match face à Madagascar en novembre 2020 – mais l’ancien sélectionneur des Éléphants l’a convoqué dans son groupe à six reprises lors des qualifications à la CAN 2022, en pleine crise du Covid.

    En Côte d'Ivoire, il est surnommé "Moutinho" ou "le magicien"

    "Percussion, vitesse, puissance, il a un gros potentiel, juge Patrice Beaumelle, qui le retrouvera samedi puisqu’il entraîne l’équipe de l’UNFP. Il aime provoquer et éliminer, jouer de l’avant. Il a un bon jeu long et une bonne vision du jeu, je suis sûr qu’il va vite se mettre au niveau de la Ligue 2 et faire le bonheur de Nîmes Olympique."
Certains de ses partenaires lui donnent déjà du “Kessié”. "C’est une blague", sourit l'intéressé. Au pays, c’est “Moutinho” qu’il a été surnommé ou bien encore “le magicien”, depuis qu’il a pris un ballon dans le rond central et est allé marquer après avoir dribblé tout le monde. "Cela fait plaisir mais ça ne veut pas dire que je mérite ces surnoms. Je n’ai pas encore fait la moitié de ce qu’ils ont réalisé."

    Il sait qu'il faut "travailler dur pour réussir"

    "Jean est un garçon à l’écoute, toujours demandeur, soucieux de progresser, glisse Patrice Beaumelle. Il a la tête bien faite, il est humble mais il sait ce qu’il veut." Et ce qu’il veut, n’hésite-t-il pas à lancer, c’est "devenir l’un des meilleurs joueurs de l’histoire". Il s’y est attelé en mettant en pratique le précepte d’Aya, sa maman, qui le lui a souvent répété : "Il faut travailler dur pour réussir et mériter sa place."
Recruté pour trois ans en juillet 2021 par l’OGC Nice, club partenaire du RC Abidjan avec qui il a été élu meilleur joueur ivoirien en 2020 (8 buts, 10 passes décisives), N’Guessan a été prêté dans la foulée à Lausanne (23 matches dont 13 comme titulaire). C’est là où la cellule de recrutement des Crocos et Nicolas Usaï ont repéré celui que son entraîneur au RC Abidjan, Bassiriki Diabaté, qualifiait de "déclencheur du jeu offensif", appréciant "sa capacité à faire briller les autres".

    Un milieu box-to-box qui doit "éliminer certains gestes parasites pour devenir performant"

    "C’est un milieu box-to-box qui a beaucoup de tonicité, qui met beaucoup d’engagement dans ce qu’il fait, analyse le coach croco. C’est un jeune joueur perfectible, qui doit éliminer certains gestes parasites pour devenir performant." Savoir notamment quand porter le ballon ou le lâcher. "Dans les zones de préparation, il doit jouer plus simple, confirme Nicolas Usaï. Mais il ne faut pas brider sa faculté à casser les lignes balle au pied." Jean N'Guessan, un diamant à polir. 

    Les échos des Crocos

    Tactique

    Avec deux équipes en miroir, les Crocos ont travaillé ce jeudi 21 juillet leur 3-4-1-2, peaufinant les cheminements et les circuits préférentiels, avant de terminer la séance par quelques coups de pied arrêtés. Le onze qui devrait débuter la rencontre samedi face à l’UNFP, pour le quatrième match de préparation, était ainsi constitué : Dias – Durand de Gevigney, Poulain, Guessoum – Vargas, Fomba, Thomasen, Sadzoute – Benrahou – Koné, Tchokounté.

    Gardiens 

    Lors des deux premiers matches de préparation, Dias et Maraval ont disputé une mi-temps chacun. Face à Bastia, Dias a gardé les cages crocos pendant une heure, avant d'être remplacé par Maraval. Est-ce à dire que Dias, ce qui serait la tendance, sera numéro 1 cette saison ? La question a été posée ce jeudi à Nicolas Usaï qui a assuré - mais on n'est pas obligé de le croire - n'avoir pas fait son choix : "Ce sont des garçons en concurrence qui travaillent très bien et sont stimulés par cette concurrence. On est le 21 juillet, c'est trop tôt encore. Il reste encore dix jours de travail et un match de préparation à disputer donc plein de choses peuvent se passer."   

    Les blessés

    Bobos Doucouré (réathlétisation) s’est entraîné en solo, jeudi. Eliasson, lui, a vite jeté l’éponge, à cause de maux de tête. Les joueurs relevant de blessure, Benezet, Burner, Omarsson et Nasraoui, se sont entraînés avec le groupe, les deux premiers ayant droit à du rab physique en fin de séance. Joueront-ils samedi ? « On fera le point vendredi avec le staff médical », a indiqué Usaï.

    Supporters.

    La nouvelle association des supporters de Nîmes Olympique, le Grinta Club, sera présentée ce vendredi 22 juillet par son président, Jean-Jacques Bourdin, qui dévoilera les avantages dont les membres pourront profiter.

    Source ML
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    LES CROCOS DE LA SAISON 2022-2023 Empty Re: LES CROCOS DE LA SAISON 2022-2023

    Message par Admin Lun 25 Juil - 10:15

    A la découverte du kinésithérapeute des Crocos
    Interview

    LES CROCOS DE LA SAISON 2022-2023 2706_nimes_kine_lombardo_2
    Anthony Lombardo (35 ans)

    Originaire de la ville d’Occitanie, Anthony Lombardo (35 ans) occupe le poste de kinésithérapeute au Nîmes Olympique depuis 13 ans. Unique membre à plein temps du staff médical, il fait partie des rouages importants dans la vie quotidienne des Crocos en Ligue 2 BKT.

    Anthony, comment vous êtes-vous retrouvé dans le staff du Nîmes Olympique ?
    Lors de ma dernière année d’études, j’ai pu faire un stage de trois mois au Nîmes Olympique. C’est grâce à Johan Cavalli et Cédric Horjak, capitaine à l’époque, qui étaient en rééducation à Capbreton au moment où j’y étais moi-même pour un autre stage. Nous avons sympathisé et ils m’ont mis en contact avec le club. C’est comme ça que tout a commencé. C’était à l’époque de Jean-Michel Cavalli, l’année où il a réussi à maintenir le club (17e de Ligue 2 en 2008/09).

    Et ce stage a donc été validé puisque vous êtes resté au club...
    Exactement. Après ce stage, j’ai pu intégrer le staff du Nîmes Olympique en juillet 2009 car Jean-Michel Cavalli avait demandé à avoir un autre kiné à plein temps. Au début, j’ai pu travailler en parallèle en cabinet et en clinique. Ensuite avec les années et l’investissement au club, je suis resté à 100% au Nîmes Olympique.

    Comment votre rôle a-t-il évoluer au cours de vos 13 années chez les Crocos ?
    Jeune et sans expérience, je restais dans mon rôle de kiné. A l’époque, cela revenait au travail de rééducation sur la table. Aujourd’hui, je suis davantage en lien avec le staff technique. Je suis tout le temps à leur contact. Mon travail s’est sensiblement développé. La table reste un élément, mais il y a aussi désormais une prise en charge plus globale et variée des joueurs. Car depuis mes premiers pas au club, j’ai passé un diplôme d’ostéopathie avec cinq ans de formation en parallèle de mon activité à Nîmes. Cette année, je termine une autre formation, celle de préparation physique, récupération et nutrition. Ce qui me permet d’étendre mon champ de compétence autour de la réathlétisation.

    Pourquoi avoir effectué ces formations supplémentaires ?
    Je ressentais le besoin de mieux structurer certaines connaissances pour améliorer mon accompagnement des joueurs vers la reprise : le renforcement, la force musculaire, la pliométrie… Cela me permet de mieux aborder mon travail. Ma dernière formation m’apporte des connaissances dans le domaine hydrique et l’alimentation, alors que l’ostéopathie est très complémentaire de mon travail de kiné avec de la manipulation un peu plus précise. Désormais, je suis donc aussi tourné vers la préparation et la récupération physique. Ce qui m’apporte plus de bagages pour une meilleure prise en charge.

    « C’est important de bien connaître le joueur avant d’établir un diagnostic »

    Quelles sont vos principales missions auprès des joueurs ?
    Pendant la semaine, tous les entraînements sont le matin avec un journée à double-entraînements, et la veille de match il est souvent l’après-midi. Avec le staff, nous y arrivons toujours beaucoup plus tôt que les joueurs, de façon à s’organiser avant les séances, mais aussi à échanger. Par exemple, je peux alerter sur la fatigue de certains joueurs. Ensuite, il y a les petits soins à faire avant l’entraînement. Pendant que les joueurs s’entraînent, j’en profite pour m’occuper des blessés. Et à la fin de l’entraînement, je reviens sur les joueurs pour traiter les éventuels petits bobos et plus généralement faire de la récupération. Mon rôle est aussi de remonter au staff l’état de forme des joueurs, aussi bien physique que mental.

    Comment évaluez-vous l’état de forme général des joueurs ?
    D’abord, il y a les retours objectifs. Chaque semaine nous passons un questionnaire aux joueurs sur leur état de forme, les éventuelles blessures ou douleur à signaler, l’état de stress, de fatigue... Cela permet de savoir comment chaque joueur va attaquer la semaine. Ensuite, nous avons aussi la possibilité d’utiliser après les séances le questionnaire RPE (évaluations de l’effort perçu) permettant aux joueurs d’évoluer la difficulté. La clé pour moi reste l’échange. Mieux je connais les joueurs, mieux je vais savoir quand ça ne va pas bien. Et lorsqu’un climat de confiance est installé, le joueur va forcément se confier plus facilement sur son état physique et mental.

    Et quel est votre rôle sur les matchs ?
    J’accompagne l’équipe sur tous les matchs, à domicile comme l’extérieur. Je suis le seul kiné à le faire. Les deux autres kinés se relayent pour nous permettre de toujours être deux à disposition. A l’arrivée au stade, je prépare les boissons d’effort, et puis arrivent les massages d’activation, la mobilité sur table ou encore les straps à poser. Après la rencontre, je gère les retours de matchs (douleurs, récupération).

    Pouvez-vous nous parler de votre travail spécifique lors des blessures de joueurs ?
    Du début à la fin de la blessure, il y a un travail en commun avec Aurélien Boche qui est en charge de la réathlétisation. En fonction de l’avancée de la pathologie, le degré d’implication d’Aurélien et moi varie. Je m’occupe surtout du joueur au début de la blessure avec beaucoup de la rééducation et de la mobilité. Ensuite, j’effectue un travail plus spécifique, comme du renforcement en salle, du début d’appui…Nous nous entendons vraiment très bien avec Aurélien. Ensemble, nous nous occupons aussi de la prévention. En début de saison, nous effectuons des tests avec une grille d’évaluation pour faire un bilan articulaire, musculaire et fonctionnel. En fonction des résultats, nous mettons en place la prévention individuelle.

    « Tout est réglé et calculé chez Paul Bernardoni »

    Quelles sont vos relations avec les joueurs ?
    Il faut être à la disposition des joueurs, mais avec les années j’ai appris à affirmer une certaine autorité. Mais on ne gère aucun joueur de la même façon. Je m’adapte à eux. Ne serait-ce déjà pour la notion de douleur. Pour que certains s’arrêtent il leur faudrait presque une jambe cassée, alors que d’autres vont avoir une courbature et avoir l’impression d’être blessé. Donc c’est important de bien connaître le joueur avant d’établir un diagnostic. Avec les années, je suis devenu ami avec certains, comme Benoît Poulain, Renaud Ripart et Anthony Briançon, qui m’a invité à son mariage. Ce qui rapproche, c’est de vivre des belles aventures, comme la montée en Ligue 1, un maintien un peu miraculeux en Ligue 2, une 1ère saison en Ligue 1 incroyable. Tout cela a permis de nous souder. Actuellement, avec Nicolas Usaï c’est génial ! Il est très humain et bichonne son staff. Il s’appuie sur moi, car je suis le seul membre du staff médical présent quotidiennement. Je fais le lien avec le docteur qui reste le patron du médical et prend les décisions.

    Quels sont les joueurs les plus durs au mal que vous avez connu ?
    Renaud Ripart. Pour qu’il s’arrête il fallait qu’il soit au bout du rouleau. Parmi les actuels, il y a Gaëtan Paquiez (ndlr, parti à Grenoble finalement).

    Lors de ces années passées au Nîmes Olympique, avez-vous été surpris par certaines demandes ou attitudes de joueurs ?
    Le jour du match, tous les joueurs ont leurs petites habitudes. Il y a ceux qui veulent que l’on commence par la jambe droite, comme par exemple Yacine Benrahou. Ça les aide à entrer dans leur match. Autrement, il y avait Birger Meling (2020/21) qui mangeait 6 ou 7 fois par jour. Avant et après les entraînements, il arrivait sur la table avec sa boîte pour prendre ses graines ou ses fruits.

    Quel joueur vous a le plus impressionné ?
    Paul Bernardoni a été le joueur le plus rigoureux aussi bien dans son travail que dans sa vie. Tout est réglé et calculé chez lui. C’est un grand professionnel avec énormément d’implication. Il avait toujours le souci du détail pour prendre soin de son corps. C’est le genre de joueur qui m’a fait progresser, en me poussant à être plus précis au travers de ses demandes.

    Et enfin, cela qui a le plus évolué au Nîmes Olympique ?
    Téji Savanier a eu une grande évolution lors de son passage au club. Même si tout ce qui lui arrive n’est pas uniquement grâce à nous, ça lui a fait du bien. Nous l’avons vu progresser à Nîmes. Entre son arrivée (2015) et son départ (2019), ce n’était plus le même joueur. On peut dire qu’il est arrivé d’Arles-Avignon avec du surpoids. Il était encore jeune et pas très stable. Au Nîmes Olympique, il s’est vraiment stabilisé. Avec l’âge, il est devenu plus professionnel, en devenant plus rigoureux et en affichant beaucoup d’implication et de motivation aux entraînements. Et on peut voir ce qu’il est devenu maintenant : un super joueur qui sait exploiter tout son talent. Il a évolué à tous les niveaux, pas seulement physiquement. Il a même changé de poste.

    (Crédit photo : Nîmes Olympique)

    Source : LFP
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    LES CROCOS DE LA SAISON 2022-2023 Empty Re: LES CROCOS DE LA SAISON 2022-2023

    Message par Admin Lun 25 Juil - 10:55

    R. Labonne : « J’ai la chance de pouvoir évoluer en Ligue 2 »

    LES CROCOS DE LA SAISON 2022-2023 Labonne
    Labonne : la bonne recrue pour Nîmes ?

    Le latéral droit de la réserve du FC Lorient, Ronny Labonne (24 ans), s’est engagé avec le Nîmes Olympiques. La saison prochaine, le Robertin va découvrir la Ligue 2.

    Interview de Ronny Labonne, nouveau joueur de Nîmes Olympiques (Ligue 2) :

    Tu as quitté le FC Lorient pour t’engager avec le Nîmes Olympiques. Pourquoi ce club ?

    « Sur toutes les propositions que j’ai eues, c’est celle-là qui me donnait le plus envie. Déjà, j’ai la chance de pouvoir évoluer en Ligue 2 et de jouer si je suis bon. Et aussi, j’ai senti que c’est le club qui avait le plus d’envie pour que je vienne. C’est surtout ça aussi. »

    Quels clubs étaient sur toi à part Nîmes ?

    « Il y avait beaucoup de clubs de National et quelques clubs de Ligue 2 comme le QRM, l’équipe de Quevilly, qui s’étaient intéressés mais il n’y avait pas encore de propositions concrètes. Alors que Nîmes, ils m’ont fait une proposition directe. »

    Tu as signé pour combien de temps à Nîmes ?

    « J’ai signé pour 2 ans avec 2 ans en option. »

    Quel est l’objectif du club la saison prochaine ?

    « L’objectif du club sera déjà de se maintenir en Ligue 2 parce qu’avec les 4 descentes ça ne sera pas évident. Après, on ira le plus haut possible. »

    Tu découvriras donc la Ligue 2 la saison prochaine. Mais jouer en Ligue 1 avec le FC Lorient ça n’aurait pas pu être possible aussi ?

    « Certes, Lorient aussi voulait me faire signer pro mais j’étais trop dans le flou. Il fallait que j’attende quel coach signerait la saison prochaine. En gros, il fallait trop attendre et j’arrivais à un âge où je ne voulais plus attendre. Je voulais passer à l’action. Même si c’était pour partir et rebondir plus tard au FC Lorient ou ailleurs, j’avais vraiment cette volonté de jouer plus haut que la Nationale 2. »

    Sportivement, tu devrais évoluer en tant que piston droit avec Nîmes Olympiques. Comment perçois-tu ce poste ?

    « Franchement, c’est depuis que je suis à la Duchère en National que je fais quelques matchs à ce poste-là. Mais, c’est depuis cette année que c’est le poste où je me sens le mieux sur le terrain. C’est le poste où je peux exploiter mes qualités de vitesse, de centre et de percussion. Donc je me sens vraiment à l’aise. »

    Tu seras en concurrence avec Patrick Burner, l’autre martiniquais du club. Quelles sont vos relations ?

    « On a de bonnes relations. On se parle bien. En ce moment, il n’est pas encore arrivé. Il arrivera sous peu. Mais ça se passe bien. Il n’y a pas de soucis avec Patrick. Depuis tout petit, on s’affrontait et là ça fait plaisir de se retrouver au haut niveau. »

    Patrick, il joue également en sélection de Martinique. Évoluer avec cette sélection, ça t’intéresserait ?

    « Oui, surtout cette année. Il y a mes deux potes Yannis Clémentia et Florent Poulolo qui me disent tous les jours qu’il faut que je vienne, qu’il faut que je vienne et qu’il faut que je vienne. Comme je n’avais pas encore signé pro, ce n’était pas un objectif à court terme. C’était plus un objectif sur le long terme. Je préférais signer pro et voir ensuite avec la sélection. Maintenant que j’ai signé pro, je me dis que je vais me concentrer sur ma saison et on verra ce que l’avenir nous dira. »

    Selon mes informations, tu as assisté au match Martinique vs Panama (0-0). Comment as-tu trouvé la rencontre ?

    « Franchement, j’ai trouvé que la Martinique a fait un bon match. Ils ont trouvé leur système : le 3-5-2. On était très solides défensivement. Après, offensivement on a eu quelques occasions où on pouvait faire mieux. Mais en tout cas, c’est sur la bonne voie. Les joueurs ne se connaissaient pas et on sent qu’il y aura une montée en puissance. »

    Chez les Matinino, il y a-t-il des joueurs que tu connais bien ?

    « Comme je t’ai dit, je connais Florent Poulolo et Yannis Clémentia. Après je connais bien le petit Sebas parce qu’il était à l’essai à Lorient. Mais c’est tout je crois. »

    Donc sur le plan personnel, que pouvons-nous te souhaiter pour la saison prochaine ?

    « Souhaitez-moi de ne pas être blessé et de jouer le maximum de matchs possibles. J’aimerais être le plus souvent décisif, gagner le plus de matchs et atteindre les objectifs du club. »
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    LES CROCOS DE LA SAISON 2022-2023 Empty Re: LES CROCOS DE LA SAISON 2022-2023

    Message par Admin Mer 27 Juil - 14:17

    Maël Durand de Gevigney et Ronny Labonne (Nîmes) : les révélations crocos de la saison ?

    LES CROCOS DE LA SAISON 2022-2023 Mercato

    Capitaine du FC Versailles la saison dernière, Maël Durand de Gevigney a connu une montée en N1 et un parcours épique en Coupe de France avec une demi-finale.

    Transféré cet été à Nîmes, le défenseur central devrait avoir l’occasion de gagner sa place dès le début de saison sous les ordres de Nicolas Usaï. A lui de prouver qu’il peut franchir le cap N2-Ligue 2.

    Ça fait en tous cas quand même plaisir d’avoir un joueur comme Maël De Gevigney dans l’effectif croco.

    Versailles qui surpaye ses joueurs ont proposé un salaire plus élevé que le Nîmes Olympique, il a quand même décidé de venir à Nîmes pour lancer sa carrière en pro...

    Dans le même ordre d’idée, Ronny Labonne devrait également être également une belle pioche du côté de Nîmes;
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    Message par Admin Jeu 28 Juil - 17:30

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    Message par Admin Lun 1 Aoû - 6:43

    Sadzoute : l’appétit crocos !


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    Source : Le journal de l’île de la Réunion
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    Message par Admin Jeu 4 Aoû - 10:39

    Nîmes – Thibaut Vargas : « Je sais qu’il ne faut pas brûler les étapes »


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    Thibaut Vargas

    Thibaut Vargas a fait son retour en Ligue 2, avec le maillot du Nîmes Olympique samedi dernier, lors d’un match aux Costières face à Caen (défaite 0-1). Formé à Montpellier et passé par Châteauroux, le latéral droit connait ainsi le troisième club de sa carrière. D’après le joueur, qui a été le premier à être appelé par Nicolas Usaï une fois le maintien acquis, d’autres clubs étaient intéressés par son profil. Mais il a toujours gardé Nîmes comme une option sérieuse.

    « Il (Nicolas Usaï) a été clair dans ses propos, qui m’ont mis en confiance. Il pense que Nîmes, pour moi, peut être un bon tremplin. Je ne suis pas pressé. Je sais qu’il ne faut pas brûler les étapes ». Le coach Usaï a également donné des consignes à sa nouvelle recrue : « Être sérieux et rigoureux défensivement, bien en place tactiquement, la base de mon boulot, je ne dois pas l’oublier. Et quand on attaque, ne pas me poser de question et y aller franchement pour fermer le deuxième poteau et être sur les seconds ballons. »

    Source : midilibre.fr
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    Message par Admin Jeu 4 Aoû - 10:52

    Nîmes Olympique : la mobylette Vargas veut pétarader

    LES CROCOS DE LA SAISON 2022-2023 Image
    Thibaut Vargas a été recruté pour sa faculté à répéter les efforts dans son couloir droit et sa qualité de centre. Midi Libre - RICHARD DE HULLESSEN

    Ligue 2. Gros plan sur le piston droit Thibaut Vargas, qui jouera samedi 6 août à Saint-Etienne avec les Crocos.

    Thibaut Vargas a été recruté pour sa faculté à répéter les efforts dans son couloir droit et sa qualité de centre. Thibaut Vargas a été recruté pour sa faculté à répéter les efforts dans son couloir droit et sa qualité de centre. MIDI LIBRE - RICHARD DE HULLESSEN
    Il espère bien pétarader autant qu’à Châteauroux où les journalistes l’avaient baptisé “la mobylette de la Berri”. L’évocation de cette anecdote fait sourire Thibaut Vargas, l’une des neuf recrues du mercato estival de Nîmes Olympique. "Sur le terrain, je fais beaucoup d’allers-retours. Vu que je n’arrête pas, on m’avait affublé de ce surnom-là", raconte le natif d’Aix-en-Provence, qui a signé un an, avec option pour deux saisons supplémentaires.

    Usaï apprécie ce joueur qui « a du coffre, de l'engagement et une faculté à se projeter rapidement"

    "Je crois que c’est le premier que j’ai appelé une fois le maintien acquis", relève Nicolas Usaï, qui apprécie ce joueur qui "a du coffre, de l’engagement et une faculté à se projeter rapidement", comme l’ont démontré ses premières sorties. Si l’affaire a traîné, Vargas ne le cache pas, c’est parce qu’il a "été approché par des clubs de L1, Strasbourg notamment, et d’autres clubs ambitieux de L2. La réflexion, elle était là, même si j’ai toujours gardé Nîmes dans un coin de ma tête".
    Les appels répétés du technicien croco et son discours ont fini par faire pencher la balance. "Il a été clair dans ses propos, qui m’ont mis en confiance. Il pense que Nîmes, pour moi, peut être un bon tremplin", déroule celui qui est là "pour gagner du temps de jeu et continuer à progresser", l’objectif étant, « pourquoi pas », de retourner un jour en Ligue 1, niveau qu’il a découvert à Montpellier, faisant trois apparitions dont deux comme titulaire lors de la saison 2019-2020.

    Barré à Montpellier par Juni or Sambia et Arnaud Souquet

    "Je ne suis pas pressé. Je sais qu’il ne faut pas brûler les étapes", dit-il. Plutôt que faire banquette dans l’Hérault, où il était barré par Junior Sambia et Arnaud Souquet, Thibaut Vargas n’a pas hésité à se faire prêter à Châteauroux en janvier 2021 ni à s’y faire transférer l’été dernier malgré la descente de la Berri en National.

    S’il "peut jouer à quatre derrière", Vargas a avant tout été recruté parce qu’il a "le profil pour évoluer en 3-5-2, note Nicolas Usaï. Il a tout d’un piston." Ce n’est pas étonnant puisque plus jeune, il évoluait ailier droit : "C’est mon coach en U19 qui m’a fait redescendre. Comme ça a plutôt bien marché, j’ai continué dans ce rôle-là."
    Aujourd’hui, il le dit : "C’est mon poste préférentiel, celui qui me correspond le mieux", celui qui correspond à ses "aptitudes de contre-attaquant à la très bonne qualité de centre" (Usaï), même s’il n’a pas encore vraiment ajusté la mire, tant sur les matches de préparation que lors de sa première, samedi face à Caen, contre qui il n’a réussi que deux centres sur cinq tentés.

    3 buts et 3 passes décisives l'an passé avec Châteauroux

    Les consignes que lui donne son entraîneur ? "Être sérieux et rigoureux défensivement, bien en place tactiquement, la base de mon boulot, je ne dois pas l’oublier. Et quand on attaque, ne pas me poser de questions et y aller franchement pour fermer le deuxième poteau et être sur les seconds ballons."
    L’an passé, avec la Berry, celui qui a "des petits réglages à faire défensivement" (Usaï) et qui précise aussi "aimer rentrer à l’intérieur du jeu pour essayer de combiner et d’être décisif sur un centre venu de la gauche", a marqué trois buts dont un doublé et délivré trois passes décisives. Si, avec Nîmes Olympique, la mobylette Vargas pouvait autant et aussi bien pétarader, ce serait déjà de bons débuts.

    Ben Achour et Kari pour renforcer l'équipe réserve ?

    Depuis la reprise de la réserve croco, reléguée en Régional 1, deux joueurs de 20 ans sont à l’essai. Deux joueurs que l’entraîneur Yannick Dumas aimerait bien voir signer : le Montpelliérain Adil Ben Achour, un attaquant "pas encore prêt physiquement, analyse le coach croco, mais un garçon qui n’est pas avare de ses efforts et montre des choses intéressantes, dans la qualité de ses appels et sa disponibilité sur le terrain" ; et le défenseur central de Metz Ehsan Kari, un élément "athlétique et sérieux".


    Source : Thierry Albenque (ML)
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    Message par Admin Ven 5 Aoû - 14:54

    Nîmes Olympique :  Kelyan Guessoum veut assurer la relève

    LES CROCOS DE LA SAISON 2022-2023 545520-1630861701
    Lié jusqu’en juin 2025, Guessoum espère "réaliser une saison pleine".

    Ligue 2. Seul Gardois de l’effectif, le défenseur croco Kelyan Guessoum, 23 ans, aspire à devenir un cadre de l'équipe.

    Son premier banc remonte au 13 octobre 2017. C’était en Ligue 2, aux Costières, face à Orléans (4-1). Kelyan Guessoum fait partie du paysage croco depuis bientôt cinq ans maintenant. "Je suis arrivé tôt chez les pros", confesse celui qui a signé son premier contrat dans ce monde-là en mai 2019 et qui a dû attendre dix-huit mois supplémentaires pour vraiment prendre son envol.
    Seul joueur de l’effectif à être né dans le Gard, à Alès, le défenseur central, avec les départs à l’intersaison de Briançon et Paquiez, est aujourd’hui le dernier représentant de la formation “made in Nîmes Olympique”. "C’est vrai, j’ai vu partir tout le monde. Il ne reste plus que Lucas (Dias) et moi. C’est le football qui veut ça", constate-t-il simplement.

    Devenir un cadre, ce que je ne suis pas encore

    Avec les trentenaires Poulain et Benezet, de retour au club, le voilà donc garant du fameux esprit nîmois. S’il assure : "Cela ne m’oblige à rien", Kelyan Guessoum a quand même envie "de prendre le relais, d’assurer la relève". Depuis la reprise, il s’y essaie "en parlant plus dans le vestiaire, en guidant sur le terrain" et il assure, lui qui se définit comme "tranquille" et n’est donc pas le plus exubérant des Crocos, que "cela se fait naturellement".

    52 matches disputés en pro

    À 23 ans, le Cévenol, qui a grandi à La Grand-Combe où son papa tient le Café du Progrès et archive tout ce qui s’écrit sur le fiston, a envie de "devenir un cadre, ce que je ne suis pas encore". Il le sait : "Il ne suffit pas de le dire, c’est sur le terrain que ça se passera."
    Toutes compétitions confondues, Guessoum a une cinquantaine de matches pros dans les jambes (52 exactement). Après dix titularisations en 2020-2021 en Ligue 1 et vingt l’an dernier en Ligue 2, ce qui lui a permis de lever l’option pour une saison de contrat supplémentaire (il est désormais lié jusqu’en juin 2025), il aspire à une chose : "Poursuivre ma progression et réaliser une saison pleine, faire en sorte de devenir indispensable."

    Gagner en régularité et travailler la concentration

    Doté "de qualités de vitesse et d’anticipation, d’une bonne détente et d’un bon timing à la tête", comme le précisait à Midi Libre Yannick Dumas, coach de la réserve croco, il y a quelques mois, Guessoum sait qu’il doit gagner en constance et régularité. "J’ai fait de gros matches mais aussi des matches catastrophiques." C’est dans la concentration, pour optimiser les choix qu’il fait sur le terrain, qu’il estime avoir le plus à travailler. "Je me suis déjà amélioré là-dessus."
    Dans le 3-4-1-2 mis en place par Nicolas Usaï, ce qui "permet aux défenseurs d’être plus libres", il "(se) régale" en tout cas. Malgré la défaite face à Caen, il a trouvé son équipe "costaude défensivement. À part sur les coups de pied arrêtés, on n’a pas concédé d’occasions". Les Crocos n’ont pas été plus performants offensivement – "On n’a pas mis assez de rythme et de verticalité" – et il faudra forcément faire mieux dans ce domaine pour ramener samedi un résultat de Saint-Etienne.
    "On n’a pas le couteau sous la gorge, mais ce serait bien de commencer à faire tourner le compteur", termine Guessoum, qui ressent "beaucoup plus de cohésion cette année" au sein du groupe et se veut donc optimiste : "Il y a vraiment de quoi faire avec cet effectif-là."

    Les Échos ASSE - NO

    Briançon et Bouanga ne joueront pas


    Saint-Etienne. Il y aura des retrouvailles, mais pas sur le terrain. Le néo-Stéphanois Anthony Briançon est en effet forfait. "Il pensait avoir pris une béquille au fessier, a expliqué le coach des Verts Laurent Batlles, hier en conférence de presse, mais la douleur est descendue un peu plus bas." "Rien de méchant, rassure l’ancien capitaine et défenseur de Nîmes Olympique. C’est juste une blessure de fatigue due à une préparation intense mais je suis dégoûté de manquer ce match." Expulsé à Dijon, Denis Bouanga, un autre ancien de la maison croco, qui pourrait poursuivre sa carrière en MLS, manquera pareillement à l’appel. Les Verts seront également privés de Chambost (poignet), Gauthier (dos), Maçon (choix) et Youssouf, ce dernier ayant été transféré ce jeudi 4 août à Famalicao (Portugal).
    Nîmes. Toujours gêné par sa cheville droite, Benezet est out et Benrahou, fiévreux ce jeudi 4 août, est incertain.

    Source : Thierry Albenque (ML)


    Dernière édition par Admin le Mar 30 Aoû - 8:43, édité 1 fois
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    Message par Admin Lun 8 Aoû - 13:30

    Ligue 2 : Maël Durand de Gevigney, le défenseur de Nîmes Olympique qui a "la dalle"

    LES CROCOS DE LA SAISON 2022-2023 Image
    Maël Durand de Gevigney est un néo-pro de 22 ans plein d'énergie, de détermination et d'ambition. Midi Libre - RICHARD DE HULLESSEN

    Arrivé de Versailles (N2), le défenseur central Durand de Gevigney, 22 ans, a signé son premier contrat professionnel chez les Crocos. Découverte d'un garçon qui a la tête bien faite et qui a très faim.

    Il a exaucé son rêve. "Pouvoir vivre du football." 

    En s’engageant pour trois saisons avec Nîmes Olympique, en juin, le Versaillais Maël Durand de Gevigney, un nom à particule qui fleure bon la noblesse (1), a signé son premier contrat professionnel.

    "Un aboutissement de tout le travail réalisé, de tous les efforts consentis", dit-il, lui qui ne sort pas d’un centre de formation. "Je ne suis pas passé par la grande porte. Jeune, j’ai connu des échecs. En U17, en U19, j’ai fait pas mal d’essais qui n’ont jamais abouti même si ce n’est souvent pas passé loin."

    Il a eu son diplôme de kiné

    Il n’a jamais lâché mais cette incertitude l’a poussé à "avoir une roue de secours en (s)’assurant une petite reconversion". Il a donc suivi des études de kinésithérapie et obtenu son diplôme il y a quelques semaines. Une double vie et un contact avec la vraie vie qui ont forgé son caractère. "Je sais d’où je viens et où je veux aller", peut-il ainsi lâcher aujourd’hui.

    "C’est quelqu’un d’ambitieux qui ne se fixe pas de limites", disait de lui, en début d’année, sur le site de la FFF, Youssef Chibhi, son entraîneur à Versailles, qui louait aussi son exemplarité et son investissement dans le travail.
    "J’essaie de transmettre mon énergie et mon état d’esprit parce que j’ai la dalle, lance le natif de Feucherolles (Yvelines), bientôt 23 ans (il les aura le 21 septembre). J’ai la dalle, je l’ai toujours eue, quel que soit le niveau ou le statut, et je veux que tout le monde ait la dalle autour de moi."

    Ce n’est certainement pas pour rien s’il avait hérité du brassard de capitaine à Versailles où il a vécu une dernière saison aboutie (montée en National et demi-finale de coupe de France). "Il a une résonance dans le groupe où il est apprécié et respecté, précisait encore Youssef Chibhi. C’est quelqu’un de pondéré qui parle avec mesure et intelligence, jamais pour ne rien dire."

    "C’est un défenseur qui aime défendre"

    Fan du défenseur brésilien Thiago Silva dont il apprécie "la lecture du jeu et la relance", Maël Durand de Gevigney parle avant tout des autres – "Le plus important, c’est le collectif" – et pour le bien de chacun. "Vu mon poste, je me dois de communiquer, de guider mes partenaires, de leur indiquer le placement des autres joueurs." "Maël a tout pour devenir un patron", avait glissé Nicolas Usaï à Mallemort, après le troisième match de préparation des Crocos, face à Bastia.
"C’est un défenseur central à l’image de l’homme, rigoureux et sérieux, le définissait Youssef Chibhi. C’est un défenseur qui aime défendre, ce qui est de plus en plus rare, qui manifeste de la détermination à gagner ses duels."

    La première sortie officielle de Durand de Gevigney en Ligue 2, samedi dernier face à Caen, a été intéressante et encourageante, à défaut d’être pleinement aboutie. Malgré quelques relances approximatives en début de rencontre, l’ancien Versaillais a affiché de la personnalité, de la justesse et de la prise d’initiatives. "Je me suis plutôt bien senti", reconnaît-il sans s’appesantir, préférant retenir que Nîmes, sur le coup, a été "plutôt solide défensivement. On n’a pas concédé beaucoup d’occasions hormis sur les coups de pied arrêtés, c’était le point positif".

    Pour ramener un point de Saint-Etienne, il faudra conserver ce socle défensif et le solidifier encore. Pour en engranger trois, il conviendra d’être bien plus mordant en attaque que face à Caen.
    Mettre plus de verticalité dans le jeu

    "On a plutôt bien gardé le ballon mais arrivé dans les trente derniers mètres, on a manqué de créativité, de verticalité, de courses vers l’avant", analyse Durand de Gevigney. La solution ? "Être plus efficace lors des transitions offensives, jouer plus vite vers l’avant sur les premières relances, aller toucher les pistons dans la profondeur ou les attaquants directement dans les pieds, faire des passes qui font avancer le jeu.

    (1) « On descend vraiment d’une famille de nobles, mais ça remonte à plusieurs générations. Je vous rassure, on vit tout à fait normalement à la maison », disait-il en février au Parisien.

    Nicolas Usaï : "Déclencher notre compteur"

    Le match. "L’idée, c’est de déclencher notre compteur, de prendre un ou trois points à Saint-Etienne", explique Nicolas Usaï, qui attend de ses joueurs "un jeu plus direct et plus de courses verticales" et qui leur a demandé de "limiter le nombre de passes pour aller essayer de faire mal" aux Verts. "On n’aura pas forcément la possession parce qu’il y a en face des joueurs de grande qualité, particulièrement en milieu de terrain, précise le coach croco. Il faudra garder la discipline, les attitudes et l’état d’esprit vus contre Caen mais se montrer beaucoup plus efficace et tranchant sur le plan offensif parce qu’on a été assez stérile sur ce premier match."
Privé de Benezet, mis au repos une semaine pour soigner sa cheville droite douloureuse, mais pas de Benrahou, opérationnel, Nicolas Usaï a "mis quelque chose en place" pour perturber l’ASSE, "peut-être pas avec les mêmes joueurs mais dans la même organisation". Les changements qu’il pourrait apporter ? Titulariser Labonne plutôt que Guessoum dans sa défense à trois et Eliasson plutôt que Sadzoute comme piston gauche, solution plus offensive.

    Les équipes probables. 

    Saint-Etienne : Green - Palencia, Giraudon (cap.), Nadé, Gabriel Silva - Camara, Neyou - Cafaro, Lobry, Aiki - Krasso. Remplaçants : Raveyre (g.), Sow, Bakayoko, Moueffek, Aouichiche, Mounton, Rivera. Absents : Briançon, Chambost, Abi, Gauthier, Maçon.

    Nîmes : Dias - Durand de Gevigney, Poulain, Guessoum ou Labonne - Vargas, Fomba (cap.), Thomasen, Sadzoute ou Eliasson - Benrahou  - Tchokounté, M. Koné. Remplaçants : Maraval (g.), Labonne ou Guessoum, Burner, N'Guessan, Delpech, Eliasson ou Sadzoute, Omarsson. Absents : Benezet, Ueda, Nazih, Doucouré.

    Source : ML
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    Message par Admin Sam 13 Aoû - 7:43

    Jens Thomasen : « Ici le jeudi soir, il est impossible de se garer »


    LES CROCOS DE LA SAISON 2022-2023 A80c1710
    Jens Thomasen, joueur du Nîmes Olympique (Photo Sacha Virga)

    Jens Thomasen fait partie des neuf recrues du Nîmes Olympique pour cette nouvelle saison de Ligue 2. Après n’avoir connu que le Danemark et le club d’Odense, le milieu de terrain âgé de 26 ans a donc débarqué dans le Gard il y a un mois. Et même s’il prend déjà des cours de Français, c’est en Anglais que le Danois a donné sa première interview en France à Objectif Gard. Avant d’affronter Rodez à 19h pour la troisième journée de Ligue 2, il revient sur son arrivée au NO, sa nouvelle vie ou encore son premier but inscrit samedi dernier face à Saint-Étienne. Jens évoque aussi Kristen Nygaard, le premier Danois avant lui à avoir porté le maillot des Crocos. Retrouvez son interview en vidéo sur objectif gard.

    Source : OG
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    Message par Admin Ven 19 Aoû - 7:52

    Nîmes Olympique : Lamine Fomba, « j’ai été critiqué mais j’ai toujours joué »

    LES CROCOS DE LA SAISON 2022-2023 Image
    Lamine Fomba, auteur d'une belle prestation contre Rodez, crédité d'un 7/10 dans Midi Libre. Midi Libre - MICHAEL ESDOURRUBAILH

    ENTRETIEN - Avant Dijon-Nîmes, ce samedi (19 heures) pour le compte de la 3e journée du championnat de Ligue 2, le milieu croco de 23 ans Lamine Fomba s’est confié à Midi Libre.

    Il y a trois ans jour pour jour, le jeune Auxerrois Lamine Fomba faisait son apparition à la Bastide, avec une étiquette difficile à décoller : celui de joueur le plus cher de l’histoire de Nîmes Olympique (un peu plus de 3 M€, 4 M€ avec les bonus). « Moi, je n’ai rien demandé. Je n’allais pas dire : “Non, je ne vaux pas 4 millions” », nous a-t-il confié un jour.

    Une somme qui l’a desservi et le dessert encore parfois, lui qui est justement au service de l’équipe et de son équilibre dans l’entrejeu. Où il a su convaincre tous ses entraîneurs : le natif de Rosny-sous-Bois (désormais 24 ans et demi, 1,88 m, 71 kg) approche du cap des 100 matches avec NO. À Dijon, ce sera son 94e, dont 52 en Ligue 1.

    Trois ans à Nîmes, de la L1 à la L2

    « J’étais venu pour jouer, alors que j’avais plusieurs possibilités. J’avais choisi Nîmes avec mon agent pour enchaîner les matches. Je ne pensais pas que l’on allait se retrouver enL2, malheureusement. Mais L1 ou L2, l’objectif, c’était de progresser, et j’y suis parvenu. Ces trois ans n’ont pas été faciles, on a été souvent en difficulté, mais j’ai beaucoup appris de ces périodes. J’ai gagné en maturité, sur le terrain comme en dehors. Quand je suis arrivé, c’était la folie, je courais partout, j’avais envie d’attaquer, de défendre, et j’avais beaucoup de déchets. Je cours toujours beaucoup (sourire), mais plus intelligemment. Nîmes, ça représente aujourd’hui une grande partie de ma carrière, j’y ai joué plus qu’avec Auxerre en pro. Ici, les gens vivent pour le football. »

    Ses performances et les critiques

    « Je sais que j’ai été critiqué quand je venais d’arriver. Les gens ont parlé par rapport au prix de mon transfert, ce qui est normal : tu vaux beaucoup, il faut prouver sur le terrain. Mais il y a eu des changements de coach, et j’ai toujours beaucoup joué. Si les coaches Blaquart, Arpinon, Plancque et Usaï m’ont tous fait confiance, c’est que j’apporte quelque chose à l’équipe… Les critiques que j’écoute, ce sont celles de mes coaches, mes coéquipiers et mes proches qui connaissent le football. C’est ça qui m’aide à progresser. Les autres avis, franchement, ça m’importe peu. Et puis je prends plus de recul : il y a trois ans, les critiques me touchaient. Plus maintenant. »

    Le brassard et le statut de cadre

    « Si on m’avait dit il y a trois ans que j’aurais le brassard aujourd’hui, je ne l’aurais pas cru ! Il y avait pas mal de Nîmois, de cadres comme Briançon ou Paquiez, je ne pensais pas du tout à être capitaine. Là, j’ai eu la chance de le porter (au gré des blessures, car il est vice-capitaine), je ne vais pas mentir, j’en suis fier ! Oui, je me considère comme un cadre aujourd’hui même si ça ne veut pas dire grand-chose, à part vraiment pour les anciens, Benoît (Poulain), Nico (Benezet). Je ne suis pas une grande gueule. Mais quand je parle, je suis écouté, quand même… »

    Le mercato et son avenir

    « À tous les mercatos, depuis que je suis ici, mon nom est ressorti. Comme si je devais partir à chaque fois… Moi, j’ai toujours eu le même discours. Je vais vous dire ce que j’ai dit au coach : je m’occupe du terrain, mon agent gère ce qu’il se passe en dehors. Je ne veux pas m’éparpiller. S’il y a quelque chose, mon agent en parlera aux personnes concernées. J’ai l’impression qu’à chaque fois qu’on fait un mauvais match, on dit que c’est lié au mercato, que c’est parce qu’on veut partir. Et quand on est bon, il n’y a plus de mercato ! Je suis focus sur Nîmes, j’essaie d’apporter mon maximum à l’équipe. Je suis en fin de contrat, on ne m’a pas proposé de prolongation pour l’instant. On verra. Moi, tant que je joue, c’est l’essentiel. Au niveau des stats, je sais que je peux faire mieux, même si maintenant je joue plus bas, en sentinelle. »

    Trois ans après, le “box to box” est devenu “box” ! Après des matches référence en L1 comme à Lyon (0-0), Montpellier (1-0) ou contre Bordeaux (2-0), sa prestation contre Rodez (1-0) samedi a été remarquée. Elle lui a valu un 7/10 dans Midi Libre. Son avis (souriant) ? « Si vous m’avez mis 7, c’est que ça valait 7 ! »

    À l’entraînement 

    Benezet et Doucouré ont participé à un multiple travail devant le but, ce jeudi. Pas Dias, Poulain, Fomba ni Tchokounté, ménagés mais partants pour Dijon, samedi. Ni Maraval, qui passait son Bpjeps (brevet d’État). Le gardien Masse (17 ans) était de la partie. Séance à huis clos ce vendredi à 10 heures.

    Source : Eric Delanzy (ML)
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    Message par Admin Sam 20 Aoû - 12:44

    Jean N'Guessan : « Je veux être un des meilleurs joueurs de Ligue 2. »

    LES CROCOS DE LA SAISON 2022-2023 Image
    Jean N'Guessan, nouveau milieu du Nîmes Olympique, ici à l'entraînement  (photo : Sacha Virga)

    Il n’a que 19 ans mais veut déjà faire son trou, Jean N’Guessan ne manque pas d’ambitions. Le milieu de terrain prêté cette saison par l’OGC Nice au Nîmes Olympique s’est révélé très jeune : une feuille de match à seulement 17 ans avec l’équipe A de la Côte d’Ivoire, la Ligue des Champions africaine jouée avec le RC Abidjan et une arrivée à l’OGC Nice l’été dernier avant un prêt en Suisse à Lausanne.
    Interview vidéo avec celui que l’on surnomme « Le Magicien », à retrouver sur Objectif Gard.

    Source : OG


    Dernière édition par Admin le Mar 30 Aoû - 8:45, édité 2 fois
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    Message par Admin Sam 27 Aoû - 10:52

    Ronny Labonne : « j’avais peur de me blesser et de rater Nîmes Olympique. »

    Ronny Labonne n’a pas démérité pour sa première titularisation contre Dijon (Photo Yannick Pons)
    En ce début de saison, Objectif Gard continue de partir à la découverte des nouvelles recrues du Nîmes Olympique. Avant la rencontre ce soir face à Laval à 19h (5e journée de Ligue 2), c’est Ronny Labonne qui s’est confié au centre d’entraînement de la Bastide.


    Le Martiniquais qui devrait débuter le match comme titulaire ce soir revient sur sa découverte du football, son arrivée en France métropolitaine, son parcours et son premier contrat professionnel signé cet été chez les Crocos à 24 ans. Un joueur authentique qui évoque aussi son intégration au Nîmes Olympique. Retrouvez sur Objectif Gard en vidéo l’interview de Ronny Labonne.

    Source : OG
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    Message par Admin Lun 29 Aoû - 19:40

    Nasser Djiga : « un joueur de duels ».

    LES CROCOS DE LA SAISON 2022-2023 2022-23-3-28-Usai-Djiga-28-aout-2022-photo-Nimes-Olympique-2048x1501
    Usai-Djiga

    Pas encore qualifié, le joueur prêté par le FC Bâle ne sera pas du voyage à Grenoble. Mais ce matin, lors d’une conférence de presse, Nicolas Usaï, l’entraîneur nîmois, a évoqué les qualités du nouveau défenseur de Crocodiles : « C’est un garçon qui été suivi par la cellule de recrutement depuis pas mal de temps et je l’avais vu jouer en tour préliminaire en coupe d’Europe et je l’avais trouvé intéressant. Je ne l’ai vu qu’à travers la vidéo et son profil nous intéressait. Il est bon dans les duels et l’engagement. Même s’il a une marge de progression, il a déjà de l’expérience en D1 Suisse.  C’est un droitier et il peut jouer axe-gauche. Bonne nouvelle, le Burkinabé en physiquement déjà prêt car il a joué en coupe de Suisse. « Il n’y a pas de soucis, il a fait la préparation et quatre matches en tant que titulaire avec le FC Bâle », a précisé le coach nîmois.

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    Message par Admin Mar 30 Aoû - 8:39

    Tchokounté dans l’attente.

    LES CROCOS DE LA SAISON 2022-2023 Nimes-olympique-Stade-Lavallois-Mayenne-Football-Club-Photo-Anthony-MaurinCV4P8925-2048x1166
    Tchokounté, un joueur au service du collectif (Photo Anthony Maurin).

    Malik Tchokounté (33 ans), qui jouait la saison dernière à Dunkerque (où il a marqué neuf buts en L2), est une des recrues estivales du NO. Arrivé libre, l’attaquant a débuté toutes les rencontres cette saison mais il n’a pas encore fait trembler les filets adverses.

    Face au manque de réussite du joueur qui attend toujours de marquer son premier but (en 372 minutes), Nicolas Usaï reste positif : « C’est un garçon qui mérite de marquer. Soyez attentif à la joie qu’il a manifesté quand Moussa a ouvert le score samedi. C’est quelqu’un qui est à la disposition du collectif, qui véhicule beaucoup d’altruisme et qui à un moment donné sera récompensé. Mais ce n’est pas son obsession et il est au service de l’équipe. »

    Source : OG
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    Message par Admin Ven 9 Sep - 7:16

    Nîmes Olympique : La recrue Rafiki Saïd « veut amener un peu plus de folie. »

    LES CROCOS DE LA SAISON 2022-2023 0e99f010
    Rafiki Saïd, ailier comorien de 22 ans, est passé de Brest à Nîmes. MIDI LIBRE - MIKAEL ANISSET 


    Rafiki Saïd a fait des débuts remarqués et percutants à Valenciennes, vendredi malgré la défaite (3-2) en Ligue 2. Un profil qui manquait à Nîmes, où l’ailier a signé trois ans. Il a répondu à Midi Libre pour ses premiers mots de Crocodile.
    À l’origine du deuxième but nîmois (sa frappe est repoussée par Larsonneur sur Koné), pas loin d’inscrire le troisième (sans un superbe arrêt du nouveau gardien valenciennois) : l’ailier comorien Rafiki Saïd, droitier qui préfère jouer à gauche, s’est fait remarquer durant ses 26 premières minutes avec Nîmes. L’attaquant, en rupture de ban(c) avec Brest où il était apparu 14 fois en Ligue 1 la saison passée (des bouts de match), veut se relancer à NO.

    Il s’y est engagé trois ans, dont deux conditionnés par le nombre de rencontres disputées. Saïd (1,78 m, 73 kg) est là pour amener "sa vitesse et sa percussion", espère son entraîneur, Nicolas Usaï.

    Après votre entrée vendredi et l’égalisation de Moussa Koné, on sentait que si une équipe pouvait l’emporter, c’était plus Nîmes que Valenciennes. Et vous avez perdu (3-2)...
    Je pense qu’on pouvait faire mieux, il y avait la place. En fait, on n’a pas perdu un point mais trois. Il faut vite oublier, penser au prochain match et faire une bonne semaine d’entraînement.

    Qu’est-ce qui a fait la différence au Hainaut ?
    Ils ont été plus efficaces. Ils ont moins eu d’actions (9 tirs cadrés pour NO, 4 pour VA) mais ils ont plus marqué. On doit être plus efficaces, et plus exigeants collectivement.

    Vous avez eu la balle de 3-2 cinq minutes avant le troisième but valenciennois. Y avait-il mieux à faire ?
    Je peux mieux faire parce qu’elle ne va pas à fond… Mais Gautier Larsonneur est allé la chercher (sourire). Il a fait ce qu’il fallait (le gardien et Saïd évoluaient ensemble à Brest la saison passée, NDLR).

    Que pensez-vous pouvoir apporter à Nîmes ?
    Amener un peu plus de folie, des buts, de la profondeur.

    On vous connaît mal ici. Avez-vous plus un profil de buteur ou de passeur ?
    Je suis buteur, mais je peux être passeur aussi. Si je dois la mettre à mon coéquipier, je ferai la passe. Et si je dois y aller tout seul, j’irai marquer.

    Les coulisses des Crocos

    GLADIATORS  "Vous me l’apprenez", nous a répondu Rani Assaf quand on l’a interrogé sur le retour des Gladiators aux Costières, ce samedi pour la réception de Bastia (19 heures). Les GN91 ont annoncé qu’ils viendraient en tribune Sud. Réaction du président de NO : "Ils peuvent venir individuellement, mais ils ne sont pas les bienvenus en tant que groupe. Je ne souhaite pas que leur bâche soit présente." Ambiance… ambiance.

    SUPPORTERS La réunion voulue et promise par la direction de Nîmes Olympique avec tous les supporters (clubs et indépendants) devrait avoir lieu samedi 24 septembre au stade des Costières. Il n’y a pas de match ce week-end-là pour cause de trêve internationale.

    STADE PROVISOIRE Les travaux avancent bien. Ils n’ont que cinq jours de retard. Pas de quoi remettre en cause, pour l’instant, l’inauguration fixée au lundi 26 décembre pour le Boxing day contre Guingamp (16e journée de L2).

    BENRAHOU Ce n’est pas gagné… Le joueur s’est plaint d’une douleur au pubis. Il n’a pas participé à l’entraînement, ni à la photo officielle du club, ce mardi matin. Certaines sources évoquent même une opération pour pubalgie. Il semble que l’on ne soit pas près de le revoir sous le maillot croco…

    AMICAL Les Crocos joueront un match amical à Toulouse (L1), vendredi 23 septembre, pour meubler la trêve internationale.

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    Message par Admin Sam 17 Sep - 5:56

    Nîmes Olympique : Patrick Burner, en toute discrétion

    LES CROCOS DE LA SAISON 2022-2023 95accf10
    Depuis qu'il a rejoint Nîmes, en septembre 2020, Patrick Burner, ici aux Costières face à Laval, ne s'est pas imposé comme un élément incontournable. Depuis qu'il a rejoint Nîmes, en septembre 2020, Patrick Burner, ici aux Costières face à Laval, ne s'est pas imposé comme un élément incontournable. MIDI LIBRE - RICHARD DE HULLESSEN

    En deux ans de présence sous le maillot croco, le latéral Patrick Burner, qui sera titulaire samedi à Sochaux, n’a pas vraiment su imprimer sa marque.

    Arrivé en septembre 2020 en provenance de Nice, Nîmes Olympique déboursant près de 1,50 M€ pour acheter ses deux années de contrat, Patrick Burner est encore loin d’avoir imprimé sa marque et d’être devenu, malgré 58 apparitions dont 40 comme titulaire, un élément incontournable.
    Le défenseur de 26 ans, toujours aussi réservé et avare de mots, ne contredit pas ce constat. "J’avais signé pour chercher du temps de jeu, je l’ai eu mais c’est vrai, j’étais venu pour mieux faire et je m’attendais à faire plus."
    Le défenseur nîmois, lié à Nîmes jusqu’en juin 2024, le reconnaît sans peine : "C’est avant tout ma faute même si les résultats du groupe, notamment la saison de la relégation, n’ont pas aidé. Quand l’équipe ne gagne pas, c’est difficile d’être en vue."

    À l'intersaison, Nicolas Usaï lui avait dit qu'il ne le retiendrait pas

    "Pour progresser et avoir plus de stats" (deux passes décisives depuis son arrivée), comme souvent dans cette situation, il dit s’être réfugié "encore plus" dans le travail. Après s’être ressourcé chez lui en Martinique (d’où le 97, son numéro de maillot), auprès de sa famille et de ses amis, c’est ce qu’il a continué à faire en début de saison aussi, quand Nicolas Usaï, qui l’avait beaucoup moins utilisé que Pascal Plancque l’an passé, lui a dit qu’il ne le retiendrait pas…
    "Ce n’était pas évident, d’autant que je me suis blessé (lésion du psoas, NDLR) mais je suis resté sérieux et focus sur le travail. Il n’était pas question de relâcher mes efforts. Je me suis accroché car le coach m’avait dit que si je restais, ce ne serait pas un souci pour lui, que j’aurais ma chance."

    Quelques touches mais pas d'offres concrètes

    Il est resté, parce qu’il n’a pas trouvé preneur ailleurs, les contacts que ses agents ont eus avec quelques clubs, en Suisse, en Belgique et en Ligue 2, n’ayant pas débouché sur d’offres concrètes. Il est resté sans le regretter – "Je suis là et tout va bien" – et il a eu sa chance. À Sochaux, ce samedi 17 septembre, d’autant plus que Vargas et Labonne sont suspendus, Patrick Burner fêtera sa quatrième titularisation. Défenseur axial droit face à Laval (après la blessure de Poulain) et à Grenoble, piston gauche devant Bastia, il retrouvera dans le Doubs le couloir droit dans un rôle de piston que le milieu offensif de formation, petit gabarit explosif qui a "les deux pieds", apprécie. "On a plus de liberté pour attaquer, plus de courses à faire aussi, il faut avoir une bonne condition."

    « Avoir plus envie de marquer et de gagner »

    Physiquement, psychologiquement, moralement, celle de son équipe, qui reste sur deux défaites et un nul poussif, est-elle optimale avant d’aller défier un leader sochalien qui vient d’enchaîner cinq victoires de rang ? "Il n’y a pas le feu pour l’instant donc pas d’affolement ni de doute dans le groupe. On travaille bien, on s’entend bien, tout va bien", assure Patrick Burner qui, comme son entraîneur, attend "plus de constance devant comme derrière et plus de réalisme face aux cages". À ses yeux, cela passe par "plus d’envie. Avoir plus envie de marquer, plus envie de gagner". Et le discret Burner d’assurer: "Moi, j’y crois !"

    Les échos des Crocos

    Qualification. Le défenseur burkinabé Nasser Djiga a le récépissé de son titre de séjour mais il attend toujours son autorisation de travail. A moins qu’elle n’arrive avant le départ pour Sochaux, vendredi après-midi, il ne sera donc pas qualifié.

    Effectif. Touché au genou, lundi à l’entraînement, Vargas a repris normalement ce jeudi 15 septembre. Forfait contre Bastia, Saïd (adducteurs) est apte. Ueda (mollet) et Thomasen (épaule), blessés longue durée, sont à nouveau opérationnels. Pour Sadzoute et Tchokounté, restés aux soins ce jeudi, il n’y a pas d’inquiétude à avoir dixit Usaï, qui sera toujours privé de Poulain, Benezet et Benrahou, plus les suspendus Labonne et Vargas.
    Source : Thierry Albenque (ML)
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    Message par Admin Sam 17 Sep - 10:55

    Axel Maraval : Nicolas Usaï m’a tendu la main dans un moment difficile  

    LES CROCOS DE LA SAISON 2022-2023 31dc8410
    Axel Maraval

    Ce soir à 19h, Nîmes Olympique se déplace à Sochaux (19h) pour la 9e journée de Ligue 2. Avant cette rencontre, c’est Axel Maraval cette semaine qui s’est assis dans le fauteuil rouge à la Bastide pour évoquer son début de saison et la mauvaise passe actuelle des Crocos. Le gardien né à Marseille raconte aussi son lien particulier avec le coach Nicolas Usaï et nous livre quelques petits secrets du vestiaire. Retrouvez son interview vidéo sur Objectif Gard.

    Source : OG
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    Message par Admin Sam 8 Oct - 10:30

    Nasser Djiga, la valeur Étalon de Nîmes Olympique


    LES CROCOS DE LA SAISON 2022-2023 F3fb3310
    Le défenseur central international burkinabé Nasser Djiga a fait ses débuts samedi dernier avec NO. Le défenseur central international burkinabé Nasser Djiga a fait ses débuts samedi dernier avec NO. MIDI LIBRE - ALEXIS BETHUNE

    Pour le compte de la 12e journée de Ligue 2, Nîmes Olympique se rend à Quevilly-Rouen ce samedi à 19 heures. Avec son défenseur international du Burkina Faso, dont la sélection est surnommée "les Etalons". Découverte.

    En vingt ans de carrière journalistique, on n’avait jamais interviewé un jeune sportif de 19 ans aussi mature, aussi calme, aussi éloquent. Sa mamie Guiré Korotimi, qui l’a en partie élevé, peut être fière. "Mon objectif, c’est de la rendre heureuse", confie Nasser Djiga, prêté à Nîmes (sans option d’achat) par le FC Bâle.

    Le défenseur central (1,89 m, 85 kg) a débarqué en Suisse l’an dernier en provenance du Burkina Faso. Découverte d’une valeur Etalon, le surnom de son équipe nationale, qui a le potentiel pour devenir lui-même une référence dans le monde du football.

    Mamie, Bebeto et pieds nus

    Nasser Djiga aura 20 ans le 15 novembre. Il y a six ans, il n’avait encore jamais évolué dans un club : "Je jouais dans la rue, sur la terre, pieds nus. Mes premiers crampons, achetés par ma grand-mère, je ne les ai eus qu’à 15-16 ans". L’âge où il intègre le Vitesse FC, un des clubs de sa ville de naissance, Bobo-Dioulasso, la deuxième du pays. "Des amis y étaient et j’avais envie de les rejoindre. Dans mon quartier, je jouais milieu ou ailier, comme Cristiano. J’étais supporter du Real Madrid. Mais mon entraîneur à Vitesse, Mamadou Zongo dit “Bebeto” m’a mis en défense centrale. Au début, je dribblais et je perdais des ballons, c’était dangereux… »

    Comme il comprend tout très vite, le Burkinabé va s’y faire. "Là-bas, j’organisais des tournois de foot. Des fois, on faisait des matches de gala contre des pros et certains me disaient : "Tu as du potentiel, travaille, mon petit". Ça me poussait à donner plus !" Avec la sélection nationale cadets entraînée par… "Bebeto", il va jouer un tournoi à Rezé, près de Nantes, en 2019. Puis il se fait remarquer lors des éliminatoires de la CAN (Coupe d’Afrique des nations) U20, avant d’être élu dans l’équipe type de la phase finale, en Mauritanie.

    Lille, Saint-Etienne, Lorient ou Bâle se renseignent. Djiga, qui n’a alors que 18 ans, touche au but : "Quand tu regardes les matches à la télé, chez toi, au Burkina, l’Europe, c’est un rêve. J’étais jeune mais il fallait que j’y aille". Loin de son père, de ses trois sœurs et trois frères, dont aucun n’est footballeur, et d’un pays instable en proie à de multiples coups d’Etat (comme en ce moment). Mais en pensant fort à sa maman, décédée quand il avait 12 ans.

    Suisse, coupe d’Europe et prêt

    Conseillé par Bebeto et un agent, il hésite et choisit la Suisse en juin 2021. "Lorient m’avait aussi fait une proposition, mais d’abord pour la réserve, alors qu’à Bâle, j’intégrais directement l’équipe première", précise cet admirateur de Varane. Il signe un premier contrat professionnel de 4 ans. "Les deux premiers mois ont été difficiles. En plus, je me suis blessé dès le début de la saison. Ça a un peu ralenti ma progression."

    Mais pour une première saison sur le Vieux continent, loin des siens, le bilan est plus qu’honorable : une bonne quinzaine d’apparitions, dont quelques-unes en Conference League (C4). "J’étais le troisième défenseur central dans la hiérarchie. C’était dur d’avoir du rythme. Et à mon âge, je dois jouer", assure Djiga.

    Joueur et club conviennent d’un prêt. Nîmes est choisi au détriment de clubs allemand (D2) et belge parce que "j’ai eu le coach en direct. Le fait de parler français était important, aussi, car je voulais m’adapter le plus vite possible", explique celui qui est déjà devenu international A cette année (deux sélections en mars).

    Nîmes, coup du sort et solidité

    Indépendamment de sa volonté, l’histoire a mal commencé avec Nîmes : un mois sans match officiel, le temps que ses titres de séjour et de travail soient régularisés, et un but contre son camp pour ses débuts, samedi face au Paris FC (0-1). Jusqu’à ce coup du sort (87e), sa solidité et son calme avaient impressionné.

    "J'étais content de mon match, jusqu’à ce ballon qui m’a frôlé la tête, je n’ai rien pu faire… Je dois oublier ça le plus vite possible, car l’équipe a besoin de points. J’ai le soutien du club et du coach, j’espère avoir celui des supporters. Ce prêt va me permettre d’évoluer. Mon objectif ici, c’est de jouer le plus de matches possible." Pour Guiré.

    Les Crocos se sont entraînés aux Costières ce jeudi, la pelouse étant meilleure qu’à la Bastide. Tout le monde est sur le pont sauf De Gevigney, Benezet et Benrahou. Pour la première fois, Nicolas Usaï va pouvoir choisir !
    Par ailleurs, les Nîmois connaissent la date de leur dernier match aux Costières : samedi 5 novembre à 15 h contre Bordeaux.

    Source : Midi Libre
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    Message par Admin Sam 15 Oct - 13:12

    Moussa Koné : «Si je marque je saute dans les tribunes».

    Moussa Koné a envie de célébrer enfin une victoire avec le public.

    LES CROCOS DE LA SAISON 2022-2023 15801510
    Moussa Koné au micro d’Objectif Gard (photo : Sacha Virga)

    Arrivé en janvier 2020, Moussa Koné dispute sa troisième saison avec Nîmes Olympique. Peu bavard avec les médias, l’attaquant sénégalais a accepté de s’asseoir sur le fauteuil rouge et de se confier sur la situation délicate des Crocos alors que le NO affronte ce soir à 19h Amiens, au stade des Costières, avec pour objectif de renouer avec la victoire et de sortir de la zone rouge.

    Il évoque également d’où lui vient ce caractère souriant, ses prestations depuis le début de la saison, la concurrence avec les autres attaquants, son attente avant de penser à une prolongation avec Nîmes et le retour des supporters au stade des Costières. Découvrez son interview vidéo sur Objectif Gard
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    Message par Admin Ven 28 Oct - 18:18

    Nimes Olympique : pour l’instant, Léon Delpech fait faux bond


    LES CROCOS DE LA SAISON 2022-2023 C7aa1510
    La montée en puissance du néo-pro Léon Delpech, ici en action face au Paris FC, est laborieuse. La montée en puissance du néo-pro Léon Delpech, ici en action face au Paris FC, est laborieuse. MIDI LIBRE - ALEXIS BETHUNE

    Invité surprise et révélation la saison passée, le milieu croco de 20 ans tarde à confirmer les espoirs placés en lui.

    C’était l’invité surprise et la belle surprise. La saison dernière, l’amateur et chômeur Léon Delpech a fait son trou au sein de l’effectif croco. Profitant des circonstances, le milieu gaucher, au départ convoqué pour étoffer le groupe, avec deux autres jeunes, les défenseurs Enzo Philibert (sans club aujourd’hui) et Pierre Zaïdan (Le Puy, N2), a su convaincre Pascal Plancque comme Nicolas Usaï de lui faire confiance.
    Le natif de Bordeaux, arrivé à Nîmes Olympique en 2018 avec un contrat d’aspirant, a ainsi terminé l’exercice 2021-2022 avec trente apparitions en Ligue 2 dont dix comme titulaire (1 but, 1 passe décisive). Inespéré et encourageant.

    Une signature de contrat qui s’est éternisée

    Cette saison pleine de promesses a logiquement débouché, le 25 juillet dernier, sur la signature d’un premier contrat pro, d’une durée de trois ans. Une signature qui aurait pu être effective bien plus tôt, Nîmes Olympique ayant formulé sa proposition, certes avec le salaire minimum inscrit dans la charte du football professionnel, dès le mois de janvier.
    Proposition longtemps repoussée par Léon Delpech qui, soutenu par son entourage, a cru pouvoir mieux monnayer ailleurs son talent naissant. Si des discussions avec des clubs français (Clermont, Strasbourg, Lille…) et belges ont été évoquées, elles n’ont débouché sur rien de concret et le blondinet à la chevelure bouclée, peu avant son vingtième anniversaire, a donc repris le chemin de La Bastide. Tout ça pour ça…

    Une seule titularisation depuis le début de saison

    Ces atermoiements lui ont fait manquer la préparation estivale et expliquent peut-être les difficultés de Léon Delpech à confirmer les espoirs placés en lui. Sanctionné pour un retard à l’entraînement et écarté du déplacement à Quevilly-Rouen, le milieu croco, qui doit pourtant bien savoir que signer pro est tout sauf un aboutissement, est bien apparu à douze reprises depuis le début de championnat mais il n’a pour l’instant été titularisé qu’une fois, à Valenciennes (7e journée, défaite 3-2, noté 4 dans Midi Libre). Et aucune de ses entrées en jeu n’a été percutante et concluante.

    Nicolas Usaï : "J’attends plus de lui"

    "Il n’a pas trop joué car j’attends plus de lui, j’attends qu’il me montre des choses à l’entraînement pour pouvoir y prétendre, indique Nicolas Usaï qui pourrait lui (re)donner sa chance samedi face à Borgo, s’il décidait de faire tourner, ce qui est probable. Il a manqué la préparation, c’est un fait, mais c’est assez loin maintenant. J’aimerais retrouver le Léon que j’avais découvert en janvier, à mon arrivée, avec son insouciance, surtout son insouciance, sa faculté à aller de l’avant et ses prises de risque."
    Léon Delpech aurait pu donner son sentiment sur sa situation et l’éclaircir, ce jeudi en fin de matinée à La Bastide, mais au dernier moment, caprice de starlette (et pas le premier), il a annulé le rendez-vous pris avec Midi Libre et avalisé par son coach. Sur le terrain comme en dehors, Léon Delpech, pour l’instant, fait faux bond…


    Travail devant le but pour les joueurs de @nimesolympique. Absents hier, Pagis (béquille) et Thomasen (torticolis) s’entraînent normalement ce jeudi. A part Benrahou, Benezet et Doucouré, tous les Crocos sont opérationnels.

    Midi Libre Sports

    Les échos des Crocos

    SANCTION
    Exclu à Pau, Djiga a écopé de deux matches de suspension dont un avec sursis. Il manquera donc la réception de Borgo, tout comme Fomba (accumulation de cartons). Vargas, lui, loupera la venue de Bordeaux en championnat. Le sursis qui courait depuis son expulsion devant Bastia (8e journée) est tombé après l’avertissement reçu dans le Béarn.

    TRAVAIL
    Hier jeudi matin, sous les yeux d’une centaine de jeunes des clubs de Garons, Langlade et Nîmes Métropole, les Crocos ont travaillé une heure devant le but. La seule consigne : "Être relâché techniquement", résume Usaï. Absents la veille, Pagis (béquille) et Thomasen (torticolis) se sont entraînés normalement.

    BORGO
    Le délai entre le tirage et le match était court pour réserver les places d’avion. Les Borgolais ont été obligés de se scinder en deux pour rejoindre Marseille samedi matin où les attendra un bus, les uns partant de Bastia, les autres de Calvi. Et, faute de places, ils ne pourront rentrer en Corse que lundi…

    Source : ML
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    LES CROCOS DE LA SAISON 2022-2023 Empty Re: LES CROCOS DE LA SAISON 2022-2023

    Message par Admin Mer 2 Nov - 4:45

    Benoît Poulain : Heureux de rester dans l’histoire du club de cette façon. »

    LES CROCOS DE LA SAISON 2022-2023 4ca56f10
    Personne n’a joué plus de matches aux Costières que Benoit Poulain

    Benoit Poulain détient le record du nombre de matchs au stade des Costières..

    Nous sommes à quatre jours du dernier match de championnat disputé au stade des Costières contre Bordeaux ce samedi 5 novembre à 15h, avant que Nîmes Olympique ne déménage dans le stade provisoire des Antonins. Une page va se tourner pour les Crocodiles qui ont vécu 33 ans de bons et de mauvais moments dans leur stade. Pour ce nouvel épisode de Costières Story, nous sommes allés à la rencontre de Benoit Poulain, le capitaine des Crocodiles, qui restera dans l’histoire comme le recordman du nombre de matchs joués au stade des Costières (129 matchs, série en cours). Avec lui, revivons les meilleurs moments de sa carrière dans cette enceinte si chère à son cœur.

    Objectif Gard : Savais-tu que tu étais le joueur qui avait joué le plus de fois au stade des Costières ?

    Benoit Poulain : J’ai vu votre article lundi, c’est comme ça que j’ai été au courant ! Je me doutais que c’était Renaud Ripart ou moi, mais je ne tiens pas trop les comptes. De temps en temps, on reçoit des messages sur les réseaux sociaux ou on nous envoie les articles, mais avant votre article je ne le savais pas. Ça fait plutôt plaisir et il y aura un sentiment particulier lors du dernier match contre Bordeaux. Pour moi plus que ce que je m’étais imaginé.

    C’est un record qui est un peu original que tu rajoutes à ton palmarès, c’est quelque chose que tu pourras raconter quand tu parleras de ta carrière dans le foot ?

    Je me doute que, dans les statistiques, je fais partie de ceux qui ont le plus joué donc pour moi c’est mon club et je suis très heureux de rester dans l’histoire du club de cette façon. Tout va vite, des jeunes d’il y a dix ans ne me connaissent pas et ils me découvrent cette année car ils m’avaient oublié, c’est normal.

    Benoit Poulain a connu beaucoup d’émotions dans le stade des Costières [Photo via MaxPPP]
    As-tu une idée des deux autres joueurs qui sont derrière toi sur le podium ?
    Renaud Ripart c’est sûr, car je sais qu’il m’a dépassé sur le nombre de matchs joués avec Nîmes de façon générale. On m’a dit qu’il m’avait dépassé de 5-10 matchs avant qu’il ne parte. Pour le troisième, je ne sais pas vraiment…

    Le troisième, c’est Anthony Vosahlo…

    Ah oui je me doute, mais je n’ai pas joué avec lui. Il a énormément joué avec Nîmes, mais c’est la génération un peu d’avant.

    Pour reprendre sur les Costières, te souviens-tu de ton premier match à 19 ans, le 11 novembre 2006 ?

    Oui contre Romorantin. Je me souviens même très bien d’une grosse occasion sur un corner de la tête que j’ai eue. C’était mon deuxième match avec le Nîmes Olympique, après un match en Coupe de France à Sète. Je me souviens très bien de la préparation du match et même si je ne me rappelle pas du résultat, cette grosse occasion arrêtée par le gardien au point de penalty m’a marqué !

    « Tout le monde sur la pelouse et la montée que l’on attendait depuis longtemps »

    Et quelle image gardes-tu de ce premier match ?

    J’ai deux images, la première c’est d’être avec un groupe professionnel à l’hôtel, la préparation d’avant match est différente et c’est quelque chose de particulier à vivre. Jouer le soir aussi, à 21h, c’est un changement qui donne de l’adrénaline, c’est vraiment plaisant ce souvenir d’humidité et de jouer la nuit. Et puis de jouer dans le stade des Costières, un grand stade. Jouer devant du monde c’est plaisant. Et le souvenir terrain que j’ai évoqué plus haut de l’occasion que j’ai eue.

    De manière générale, sur 129 matchs, si tu devais en retenir un seul, ce serait lequel ?

    De loin c’est le match contre Laval. Ça ne faisait pas si longtemps que j’avais commencé, et ça reste gravé dans ma mémoire. C’est les premiers gros souvenirs avec le stade tout en rouge, l’engouement lorsque le bus arrive au stade. Un peu plus de pression que d’habitude aussi. La finalité avec tout le monde sur la pelouse et la montée que l’on attendait depuis longtemps, de le faire c’était un sentiment extraordinaire et une soirée mémorable.

    Qu’as-tu fait au coup de sifflet final ? Pendant longtemps Nîmes a eu le record d’affluence pour un match de national (18 000 personnes) jusqu’à ce que Strasbourg nous dépasse…

    Je n’ai pas trop de souvenirs car j’étais vraiment jeune, ça allait tellement vite, il y avait tellement de monde que j’ai un peu oublié dans l’euphorie et l’émotion. J’ai dû aller au restaurant comme d’habitude. Je me souviens du match, des actions, des buts et des célébrations avec le public et le bruit. Mais après le vestiaire, le soir et tout ça j’ai aucun souvenir bizarrement !


    Benoit Poulain est le recordman du nombre de match au stade des Costières [Photo via MaxPPP]
    Laval ouvre le score dans ce match, avez-vous douté à ce moment-là ?
    Non ! On n’a pas eu de doutes, c’est comme si on n’avait pas vraiment le choix il fallait gagner a tout prix. Laval jouait aussi la montée et on était robotisé et prêt à tout pour gagner. Dans le match on était convaincu que ça allait bien finir, ça ne pouvait pas être autrement avec un stade plein à Nîmes. On ne s’est pas posé de question.

    C’est dans des matchs comme celui-là qu’on se rend compte à quel point le public, l’ambiance, la ferveur et le soutien sont importants. Il se passe quelque chose d’un peu abstrait, on en devient plus fort ?

    Oui clairement c’est plus de la programmation mentale. Avec tout ce monde, on ne peut pas faire autrement. On est à domicile, le stade est plein, on veut faire la fête avec les supporters à la fin du match donc on se dit : « On va le gagner, on est invincible. »

    Autre moment fort : la montée en ligue 2 face au Poiré-sur-Vie, ça reste aussi un grand moment ?

    Oui différent parce que j’ai été capitaine toute l’année. Ça a été une année difficile et éprouvante pour moi au niveau mental, il y avait beaucoup de choses à faire au club. On avait commencé par trois défaites au mois d’août, il fallait remonter tout ça.  Pour le coup, Laval c’était l’insouciance, j’étais un pion dans l’équipe, il fallait que je fasse mon match, j’ai profité de manière insouciante. Autant là, c’était l’accomplissement d’une saison complète avec un gros travail d’équipe avec le coach et les cadres. Il y avait vraiment un sentiment de fierté d’avoir tenu le coup toute l’année. Ce n’était pas gagné d’avance. Au final, on finit champion, c’était une aventure qui finit bien mais la saison en elle-même a vraiment été mouvementée pour moi.

    « La déception c’est de ne pas avoir pu jouer le derby Nîmes-Montpellier »

    Là aussi, tu as un souvenir de la joie et de l’engouement ?

    Alors je ne me souviens pas du tout du match, mais je me souviens à la fin sur le terrain, j’avais des amis qui étaient venus, ma famille aussi. Ils sont venus sur le terrain après le match.

    As-tu une anecdote que tu n’as jamais raconté qui te lie au stade des Costières ?

    Alors je n’y ai pas du tout réfléchi, mais la déception c’est de ne pas avoir pu jouer le derby Nîmes-Montpellier. J’étais blessé je suppose, on gagne ce match-là avec un but de Jean-Jacques, c’était un match énorme. Et donc Louis Nicollin qui marche à son allure entre le banc et le vestiaire de Nîmes dans le tunnel et ils lui chantent la fameuse chanson… Moi je vois ça des tribunes et je chante aussi. En plus, ils jouaient la montée cette année-là et on leur avait coupé la saison. On était très heureux de mettre cette épine dans le pied à Montpellier avec ce retour du derby depuis des années. Je n’ai pas pu le vivre sur le terrain, mais ça reste un des souvenirs qui me lie au stade.

    Sur le but de Mandrichi, il y a eu une grosse ambiance !

    C’est plus que de l’euphorie là, c’était de l’électricité, les gens se sautaient dessus, c’était les 20-30 secondes où tu ne penses plus à rien, tu libères tout. C’est vraiment un bon souvenir !

    « J‘étais un peu surpris cette année de l’ambiance au-delà du nombre de spectateurs peu élevé »

    Surtout en 2009, 13 ans après la demi-finale de 1996, c’était un symbole ! Toi tu es né à Montpellier, c’est ça ?

    Oui j’ai grandi là-bas et j’y ai même joué 3 ans. Je me suis fait virer donc ça reste un sentiment de revanche aussi, même si je n’étais pas sur le terrain.

    Un pire souvenir ?

    Avec les années, on oublie un peu, mais on avait perdu un match de coupe à domicile alors qu’on avait pas perdu depuis 15 ou 20 ans. Quand tu perds à ce moment-là, c’est difficile mais je me souviens plus contre qui, peut être Croix de Savoie.

    Tu as fait 8 saisons aux costières : 3 en national et 5 en ligue 2. De manière générale, quel souvenir
    gardes-tu de l’ambiance des Costières ?

    Tout à l’heure on parlait d’un match où on finit champion de national (l’année contre Laval). Cette saison-là, on joue Vannes au mois de janvier et il y a 10 000 supporters en national ! C’était impressionnant, j’ai des joueurs qui me disaient vouloir jouer à Nîmes, car quand ils venaient jouer face à nous il remarquaient qu’il y avait beaucoup de monde et d’ambiance. On savait qu’à tout moment il fallait qu’on joue la descente ou la montée et qu’on bataille. On savait qu’à chaque fois le public allait répondre présent. L’année où l’on se maintient face à Brest avec 44 points, sur les derniers matchs l’ambiance était incroyable. J‘étais un peu surpris cette année de l’ambiance, au-delà du nombre de spectateurs peu élevé, mais aussi une ambiance délétère que je n’ai pas reconnue.

    « Au coup de sifflet final, c’est sûr que ça me fera quelque chose »

    Te souviens-tu d’un match où tu as été très bon, d’une performance en particulier ?

    J’ai un but ou j’ai une photo que j’aime beaucoup, l’année où l’on finit champion de national mais je me rappelle plus contre qui c’était ! Je me souviens aussi d’un but où je mets une frappe de 20 mètres. D’ailleurs, dans les pires souvenirs, j’ai raté un penalty très important l’année ou l’on descend ! Il fallait vraiment gagner le match et le ballon touche le poteau, j’étais trop en confiance pas assez concentré. Ce qui est drôle, c’est qu’après ils font une contre-attaque et je finis par faire un tacle le long de la ligne tribune sud et les supporters m’applaudissent quand même. On gagne quand même le match au final ! Mais ça aurait pu mal finir et c’était mon dernier penalty à Nîmes !

    Pour finir, sur les 8 saisons, quel est le joueur qui t’a le plus impressionné lors des entraînements ou des matchs ?

    Quand on me demande mes trois joueurs préférés du Nîmes Olympique, je réponds toujours en premier Robert Malm. Car quand on monte contre Laval, il arrive en janvier et c’est grâce à ses buts. Quand je le vois, je lui dis merci car on a mieux gagné notre vie grâce à lui (rires). On passait professionnel donc on avait des contrats avec des salaires plus élevés en cas de montée. En ayant 20 ans, avoir un contrat plus confortable et passer pro, et il a fait partie de ça et je lui en suis reconnaissant ! Et aussi Johnny Ecker et Hervé Alicarte quand j’ai commencé. Les deux défenseurs centraux qui finissaient à Nîmes. Je me suis imprégné de la mentalité de Johnny et du calme d’Hervé. Quand tu es un jeune joueur à leur coté, tu apprends plus vite. J’ai beaucoup aimé la saison aussi avec Maury, Bouby et Koné devant où l’on finit premier de national. J’ai des bons souvenirs aussi avec Cédric Horjak qui était capitaine et Vincent Gragnic qui était le plus fin et le meilleur joueur qu’il y a eu à Nîmes sur une saison, même s’il n’a pas pu faire une grosse carrière derrière. Mais on a fait une bonne saison notamment grâce à lui.

    Il reste un match aux Costières contre Bordeaux. Il y aura une émotion particulière d’être pour la dernière fois dans ce stade ?

    Peut-être que ce sera bizarre à la fin, mais au début je serai dans mon match. Au coup de sifflet final, oui c’est sûr, ça me fera quelque chose. Je vous dirais ça (rires) !

    Propos recueillis par Corentin Corger (OG)

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