NO-crocos sans frontières

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    Les ex crocos

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    Message par Admin Lun 30 Aoû - 19:24

    Le week-end des Gardois.

    Chaque lundi, on vous donne des nouvelles des footballeurs gardois, anciens nîmois, qui évoluent désormais dans d'autres clubs. On commence par la Ligue 1 et Troyes. S'il est titulaire dans l'Aube, Renaud Ripart vit un début de saison compliqué car son club court toujours après sa première victoire et pointe à la dernière place du classement après une troisième défaite face à Monaco (1-2). Nassim Chadli se trouvait sur le banc troyen mais n'est pas rentré.
    La situation n'est guère plus flamboyante pour Sofiane Alakouch. Entré à la pause, le latéral messin n'a pu qu'assister à l'égalisation de Clermont (2-2). Les Messins aussi n'ont toujours pas gagné.
    En revanche, il y en a un qui retrouve le sourire c'est Clément Depres. Titulaire indiscutable sur le front de l'attaque ruthénienne, le natif de Mus vient de marquer deux fois consécutivement. "Je suis très content de retrouver le chemin des filets mais surtout de rejouer à ce niveau et d'enchaîner les bonnes prestations après autant d'arrêt", réagit-il avec fierté.
    Rodez réussit aussi à Lucas Buades qui a marqué quatre buts en cinq rencontres.
    À noter qu'Umut Bozok vient d'inscrire son deuxième but d'affilée avec Kasimpasa, son nouveau club turc.

    Source : OG
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    Message par Admin Lun 3 Jan - 18:47

    Alakouch à la CAN.

    Aucun Crocodile ne participera cette année à la Coupe d’Afrique de football qui se déroulera du 9 janvier au 6 février au Cameroun. Toutefois Il y aura un peu du Nîmes Olympique dans cette compétition, avec la présence dans l’effectif marocain du Nîmois de naissance et formé au NO, Sofiane Alakouch (23 ans). Le défenseur joue désormais au FC Metz (18e de Ligue 1) après avoir quitté le Gard en juillet 2021. L’ancien Nîmois et international espoir français compte deux sélections avec Les lions de l’Atlas qu’il avait honoré au mois de novembre dernier face au Soudan et la Guinée. Le Maroc et Alakouch débuteront leur tournoi le 10 janvier, contre le Ghana, avant d’affronter les Comores (14 janvier) et le Gabon (18 janvier) dans la poule C.

    Source : OG
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    Message par Admin Mer 12 Jan - 9:25

    Les 9 derniers entraîneurs crocos avant Nicoals Usaï

    Les ex crocos  Les-Entraineurs-

    Source : OG
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    Message par Admin Ven 21 Jan - 3:23

    Nicolas Benezet de retour.

    L’ancien chouchou des Costières s’entraîne cette semaine à la Bastide avec les Crocodiles. Sans club depuis le début de l’année, l’ancien Nîmois maintien sa condition physique au centre d’entraînement du NO.

    Il n’est pas, pour l’instant, question d’engagement entre les deux parties mais juste pour Nicolas Benezet (30 ans) de ne pas rester inactif. Pour mémoire, le milieu offensif a porté le maillot nîmois de 2010-2013 après avoir joué dans les équipes jeunes du club. Avec le NO, il avait participé à la remontée en Ligue 2 en 2012.

    Il a ensuite joué Evian-Thonon-Gaillard (2013-15), Caen (2014-15), Guingamp (2015-19), puis le natif de Montpellier est parti outre- Atlantique avec des saisons à Toronto (2019-20), et Seattle (2020-21).

    À suivre...

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    Message par Admin Sam 22 Jan - 11:51

    Aimé Landes, ancien président du NO : « Louis Nicollin s’était mis à pleurer dans les vestiaires »

    Il est le seul président du Nîmes Olympique pouvant se targuer d’avoir connu une finale de Coupe de France, une participation à une Coupe d’Europe et une montée en D2. Aimé Landes fut à la tête du NO de 1996 à 1999. Une réussite fulgurante et surprenante acquise par un homme qui a découvert le football à Nîmes et qui se décrit comme un gestionnaire.
    Discret et méconnu des Gardois, l’Audois âgé de 74 ans revient sur cette période dorée qui a remis les Crocodiles sur le devant de la scène et fait revivre des émotions inoubliables.

    Objectif Gard : Les Gardois vous connaissent peu. Parlez-nous de votre parcours avant d’arriver à Nîmes ?

    Aimé Landes : Je suis né dans l’Aude en 1947 dans la région de la montagne noire et je ne connaissais pas le foot. J’ai fait des études d’ingénieur et je suis rentré à la Saur (Société d’aménagement urbain et rural). J’ai passé une dizaine d’années à Orléans puis je suis arrivé à Nîmes en 1986 où j’étais directeur général pour le grand Sud-Est. J’ai pris ma retraite en 2011 mais je suis resté à Nîmes.

    Comment êtes-vous devenu président du Nîmes Olympique ?

    Par l’intermédiaire de la Saur qui était sponsor du club. J’ai découvert le stade Jean-Bouin et en même temps le football. Nous étions le premier partenaire du club à une époque. En 1995, le club descend en National et Jean Bousquet, le président, quitte ses fonctions. À cette époque, les dirigeants ne se bousculaient pas pour venir au NO. C’est Jean-Pierre Vaillant, le secrétaire général du club, qui est venu me solliciter. Après réflexion, j’ai accepté car je n’ai pas l’habitude de refuser un défi. Pourtant je n’avais pas beaucoup de connaissances de ce milieu. C’était un peu inconscient de se lancer là-dedans.

    Les ex crocos  65819610
    Le 14 avril 1996, Nîmes Olympique accueille Montpellier en demi-finale de la Coupe de France. Aimé Landes et Louis Nicollin les deux présidents avant la rencontre (archives privées Aimé Landes)

    Dans quel état était le club quand vous êtes arrivés ?

    Il n’y avait pas grand-chose. C’était la première fois que le club tombait en National, Bousquet était parti et il n’y avait plus d’argent dans les caisses. C’est même Bousquet qui a payé les derniers salaires avec ses deniers personnels, mais il a été remboursé après.

    Quel était le statut du club à cette époque ?

    La mairie était actionnaire principal avec un conseil de surveillance dont Bernard Finiel, l'adjoint aux Sports à la ville de Nîmes, était président. Quant à moi, j’étais le président du directoire de la SAEMS (Société anonyme d'économie mixte sportive).

    Dans ce contexte qui gouvernait le club ?

    Le conseil de surveillance, représentait par Bernard Finiel, n’avait aucun pouvoir réel mais il pouvait donner des orientations et valider les budgets. C’était le directoire qui avait la signature du club et qui était l’organisme de gestion du club. S’il y avait un problème dans le club, c’était à moi d’en répondre.

    Avez-vous eu à répondre d’un problème ?

    Il y a eu quelques incidents. Par exemple, un jour le bus de l’équipe d’Ajaccio a été cassé et j’ai été convoqué par la police.

    « On va en prendre comme aux boules »
    Pour votre première saison, il y a cette formidable épopée en Coupe de France.

    Oui et tout a commencé à Lunel. En fin de rencontre, nous étions menés et j’en avais marre donc je suis parti. En quittant la tribune j’ai entendu une clameur. Nous venions d’égaliser par José Dalmao et ensuite nous sommes passés en prolongation. Ça tient à pas grand-chose !

    Quel souvenir gardez-vous de cette Coupe de France ?

    Il y en a beaucoup. Chaque fois ça passait de justesse, c’était un miracle. Après le match à Thouars, je suis rentré à Nîmes en voiture et pendant la trajet j’écoutais France Info qui donnait les résultats et les buteurs.

    Avec Strasbourg, en quart de finale, les choses sérieuses commencent...

    Ce match a été spectaculaire et Strasbourg, qui était européen, a ouvert le score rapidement. Finiel a alors dit : « On va en prendre comme aux boules ». Finalement on se qualifie 3-2 en prolongation, c’était inattendu.

    « Louis Nicollin s’était mis à pleurer dans les vestiaires »
    Le succès face à Montpellier en demi-finale est resté dans toutes les mémoires, comment l’avez-vous vécu ?

    Le jour du match j’ai dit à un journaliste de RMC : « On a aucune chance, mais on va la jouer à fond » mais ça a été attribué à Pierre Barlaguet. Avant la rencontre, Louis Nicollin avait promis 100 000 francs à chacun de ses joueurs s’ils éliminaient Nîmes. Il s’était mis à pleurer dans les vestiaires en disant à son équipe « On ne peut pas perdre contre Nîmes ! ». Cela a tétanisé les Montpelliérains. On sentait qu’ils n’étaient pas dans le coup ce jour-là. Ils n’ont pas été foutu d’égaliser après le but de Ramdane. Dans le dernier quart d'heure je ne regardais que le chronomètre. Je n’ai pas dormi dans la nuit qui a suivi.

    Dans quel état d’esprit étaient vos joueurs avant d’aborder ce derby ?

    Nous craignions que des joueurs de Montpellier passent des coups de téléphone aux nôtres pour les déstabiliser. C’est ce qu’ils ont fait d’ailleurs mais ça n’a pas fonctionné, car les Nîmois étaient tellement motivés. Je me souviens que Montpellier avait réservé les trains pour la finale avant de nous affronter. Il ont dû les annuler.

    Avez-vous parlé avec Louis Nicollin à la fin de la rencontre ?

    Il est venu m’embrasser et je sais qu’avec Michel Mézy ils se sont morfondus toute la nuit. Au Mas Gabriel, ils ont fini une bouteille de whisky pour noyer leur chagrin.

    « Les dirigeants de Marseille sont venus nous demander si nous ne voulions pas leur laisser notre place européenne »

    Aviez-vous promis des primes de qualification pour la finale ?

    La veille de la finale les joueurs m’ont convoqué à l’hôtel. Ils voulaient une prime de participation, je leur ai dit qu’ils auraient 50 000 francs par joueur et la somme serait doublée en cas de participation à la Coupe d’Europe. Cela faisait 100 000 francs chacun. Nous avions mis en place un système de prime en fonction de la participation aux matches de coupe de France à partir de Lunel.

    Comment c’était passée la préparation de la finale face à Auxerre ?

    En championnat, il y a des joueurs qui ne risquaient pas de se blesser. Il fallait parfois que Pierre Mosca les engueule. Et puis un jour, des dirigeants de l’Olympique de Marseille sont venus nous demander si nous ne voulions pas leur laisser notre éventuelle place européenne. Cela n’a jamais été envisagé pour notre part.

    Et puis vient le grand soir ?

    Quand nous sommes arrivés, le stade était déjà plein. On s’est dit « que fait-on là ? pourvu que l’on ne prenne pas une correction ». Quand Belbey a marqué et que les supporters ont crié leur joie, j’ai senti les tribunes trembler.

    « Les autres clubs voulaient nous écarter des négociations »

    Etiez-vous déçu à la fin du match ?

    Non, nous avions atteint notre but largement. Dans Paris, les gens nous apostrophaient, notre bus était escorté par la police. Avec Auxerre nous avons partagé la recette du match et il y avait 12 millions de téléspectateurs devant leur écran ce soir-là. Le lendemain, à notre retour, il y avait 3 000 personnes pour nous accueillir à l’aéroport de Garons et le match suivant aux Costières, il y avait 10 000 spectateurs contre Créteil pour une rencontre de National.

    La saison d’après, la belle histoire se poursuit avec une participation à la Coupe des Coupes...

    Je suis allé deux fois à Genève pour le tirage au sort. Là on se retrouve avec du beau monde. Il y avait des équipes de tous niveaux. Contre Solna nous avions raté le match aller aux Costières et la victoire en Suède n’a pas suffi.

    Comment s’est déroulée la répartition des droits TV de la coupe d’Europe ?

    J’ai participé à des réunions à Paris pour la répartition des droits télé pour la coupe d’Europe. Noël Le Graët nous a bien défendu. Il a dit aux autres présidents : « Ce n’est pas tous contre Nîmes, ils ont droit comme les autres » car les autres clubs voulaient tous nous écarter des négociations. C’était à la tête du client. Par exemple, Montpellier qui a été éliminé au premier tour a gagné plus d’argent que nous qui nous sommes qualifiés pour le second tour. Jean-Claude Darmon, qui gérait les droit TV, nous présentait en tant que club amateur, alors que, malgré notre descente en N1, nous avions conservé le statut professionnel. À l’arrivée, nous avions touché 1,5 million de francs, ce qui était moins que les autres.

    Pourquoi ne pas avoir conservé Pierre Barlaguet après cette saison ?

    Il avait 65 ans et Pierre Mosca était programmé pour prendre la suite. Avec le recul, je me dis que nous aurions dû le conserver et lui proposer quelque chose. Ce n’était pas un grand bavard.

    La saison suivante, le club monte en Ligue 2...

    Oui et il y avait un match pour décerner le titre de champion du National aux Costières contre Wasquehal. Nous étions menés à quelques instants de la fin, nous nous préparions pour donner la coupe à notre adversaire et puis Nîmes a égalisé dans les derniers instants pour s’imposer aux tirs au but.

    Comment s’est passée la première année en D2 ?

    Nous nous sommes maintenus à la fin et c’était bien là l’essentiel.

    « Mécha Bazdarevic était un grand monsieur... »

    Pour votre troisième saison, vous décidez de vous séparer de Pierre Mosca. Pourquoi ?

    Ça ne marchait pas très bien en championnat alors nous avons engagé Serge Delmas qui était surtout un formateur. Il a eu un peu de mal.

    À la fin de la saison 1998-99, vous quittez le club. Pour quelle raison ?

    La municipalité, qui était actionnaire majoritaire du club, voulait installer Jean-Claude Arnoux à la tête du directoire. Mon mandat courrait encore deux ans mais j’ai préféré partir. Je suis revenu ensuite dans le club quand Jean-Louis Gazeau en était le président et désormais je siège au conseil d’administration de l’association.

    Il y a-t-il un joueur qui vous a laissé un très bon souvenir ?

    Oui, Mécha Bazdarevic. Il n’a jamais foutu les pieds à la mairie pour se plaindre en douce. Quand nous nous sommes séparés de lui, nous l’avions convoqué dans mon bureau à la Saur et je le revois en pleurs car il voulait rester à Nîmes. Mais après une blessure, il avait du mal à retrouver son vrai niveau. C’était un grand monsieur, très respectueux. Il a beaucoup aidé les joueurs et ils le respectaient beaucoup. Puis après son départ, tous les mois de janvier, il m’envoyait ses vœux pour la bonne année. C’est de loin celui qui me laisse le meilleur souvenir.

    « Si c’est comme ça je me casse, je n’irai pas à la DNCG demain. Je perdrais sept millions, mais je ne mettrai que sept mois à les regagner ! »

    Les autres joueurs non ?

    Je ne les ai pas trouvé très reconnaissants. Je ne parle pas pour moi car je ne mettais pas d’argent mais j’ai pu le constater avec Jean-Louis Gazeau et j’avais été déçu de la mentalité des joueurs.

    Qu’auriez-vous fait si vous étiez resté à la tête du club ?

    J’aurais eu quelques idées de monter en Ligue 1 car en structurant le club ce n’était pas mission impossible non plus. Et puis les finances étaient plutôt bonnes avec la vente de Lamine Sakho à Lens.

    Quel regard portez-vous sur Rani Assaf, le président actuel du Nîmes Olympique ?

    Je fais partie de ceux qui l’ont soutenu quand il a fallu signer une convention avec l’association. Un jour à un conseil d’administration, où c’était un peu houleux, il nous a dit : « Si c’est comme ça je me casse, je n’irai pas à la DNCG demain. Je perdrai sept millions, mais je ne mettrai que sept mois à les regagner ! » Finalement, il est resté. J’ai toujours pensé que les gens qui ont de l’argent et qui le mettent dans Nîmes Olympique, ça ne court pas les rues. Il me semblait que c’était quelqu’un d’intéressant pour le club. Il n’y avait pas beaucoup d’autres solutions. Aujourd’hui, je pense qu’il a commis une erreur avec le centre de formation. Nîmes est un club qui a des racines profondes et il a coupé les racines. Il s’est coupé des Nîmois et personne ne va au stade.

    Source : Propos recueillis par Norman Jardin (OG).
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    Message par Admin Mar 1 Fév - 7:16

    NÎMES OLYMPIQUE - Laurent Strzelczak : « Tout m’a marqué à Nîmes »

    Les Crocodiles jouent demain soir à Pau pour le compte de la 22e journée de Ligue 2, il y aura un spectateur particulièrement attentif dans les tribunes du Nouste Camp. C’est Laurent Strzelczak, l’ancien défenseur-central du Nîmes Olympique (1998-2000), aujourd’hui responsable du projet de centre de formation au Pau FC. Il revient sur ses souvenirs nîmois et ses ambitions béarnaises.

    Objectif Gard : Dans quelles circonstances avez-vous signé au Nîmes Olympique à l’été 1998 ?

    Laurent Strzelczak : J’étais en fin de contrat à Toulouse qui venait de se maintenir en D1. Le coach Alain Giresse quittait le club pour laisser sa place à Guy Lacombe. J’avais des contact avec Nîmes, l’entraîneur des Crocodiles était Pierre Mosca et son discours m’avait séduit. Je connaissais un peu la région et surtout l’engouement qu’il peut y avoir au stade des Costières.

    « À Nantes, on a peut-être manqué de culot »

    En 1999, vous participez à la demi-finale de Coupe de France à Nantes (défaite de Nîmes 1-0, NDLR). Quel souvenir en gardez-vous ?

    J’ai eu la chance d’en connaître d’autres des demis et des finales mais je garde surtout le beau parcours que l’équipe avait réalisé en Coupe de France.

    Les ex crocos  1999-00-2-28-Strzelczak-28-juillet-1999-Photo-Fanny-Ducros-Archives-municipales-de-Nimes
    Laurent Strzelczak (Photo Fanny Ducros – Archives municipales de Nîmes)

    Qu’a-t-il manqué aux Nîmois pour passer l’obstacle nantais ?

    À Nantes, on a peut-être manqué de culot, car en Coupe de France, il faut savoir faire le dos rond, puis piquer comme peut le faire un picador et savoir faire mal. Mais l’histoire est écrite et on ne va pas la refaire.

    Il se raconte que vous êtes à l’origine de la venue de Mickaël Pagis à Nîmes. Cela est-il vrai ?

    Oui, j’ai connu Mickaël au Stade Lavallois où nous avons joué tous les deux. Il n’avait pas pu passer pro à ses débuts. Il lui a fallu un peu plus de temps que les autres pour éclore et finalement, de notre génération, c’est lui qui a fait la plus belle carrière. Comme quoi rien n’est définitif. À l’été 1999, il sortait d’une très belle saison avec le Gazelec Ajaccio (17 buts en 33 matches en National, NDLR). J’étais toujours en contact avec Mickaël et j’ai fait le lien entre lui et le club pour qu’il vienne à Nîmes.

    « Tous les matches à domicile étaient une joie pour nous »

    À Nîmes vous avez eu deux entraîneurs, Pierre Mosca et Serge Delmas. Parlez-nous de ces deux techniciens.

    Pierre Mosca n’est resté que quelques mois. Il avait du bagou et beaucoup d’expérience. Une belle personne et un meneur d’hommes. Serge Delmas était plus un formateur dans l’âme, mais ce sont deux personnes très attachantes que j’ai eu plaisir à revoir.

    Quel est votre meilleur moment à Nîmes ?

    Tous les matches à domicile étaient une joie pour nous car le public est très expressif. Et puis ma fille est née à Nîmes. Ma femme a accouché le samedi. Je me suis rendu à la clinique et je suis revenu pour jouer le match. Ce sont des moments où les pieds ne touchent pas terre.

    « À Laval, l’avion a tapé la piste, a rebondi et redécollé »

    Vous revient-il en mémoire une anecdote nîmoise ?

    Lors d’un déplacement à Laval, il y avait trop de brouillard et quand notre avion a voulu atterrir il a tapé la piste, il a rebondi et redécollé pour finalement se poser à Rennes. Je me souviens qu’il y avait un sacré silence dans l’avion. Nous avions une grosse frayeur.

    Que vous ont apporté ces deux années à Nîmes ?

    J’ai vécu des moments intenses à Nîmes, que ce soit en Coupe de France et même en Ligue 2. Il y a eu la naissance de ma fille. J’ai aussi vécu la victoire de l’Équipe de France en finale de la Coupe de Monde 1998 au Nîmotel avec la famille Gazeau. Tout m’a marqué à Nîmes : la ville, l’ambiance pendant les ferias et je me suis autant éclaté sportivement qu’humainement.

    Les ex crocos  1999-00-2-28-effectif-28-juillet-1999-Photo-Fanny-Ducros-Archives-municipales-de-Nimes-2
    Laurent Strzelczak est au second rang, le quatrième en partant de la gauche dans cet effectif du Nîmes Olympique 1999-2000 (Photo Fanny Ducros – Archives municipales de Nîmes)

    Vous êtes arrivé au Pau FC lors de l’été 2021. Quelle est votre fonction dans ce club ?

    Je suis chargé de mettre en place un centre de formation. Il faut avoir des accords avec la mairie pour déterminer un terrain et qu’elle nous soutienne financièrement. Ensuite il faut recruter des éducateurs et des techniciens. Le but est de s’ancrer localement et de faire progresser les jeunes pour essayer d’en faire sortir quelques-un en Ligue 2.

    Quel regard portez-vous sur la saison du Pau FC, actuellement 10e de Ligue 2 ?

    C’est une équipe qui travaille, très disciplinée et qui a beaucoup de cœur. Le staff est très rigoureux et c’est un bon groupe. Cette année on est bien classé et il ne faut pas oublier que la saison dernière Pau était relégable à la trêve.

    Les ex crocos  Laurent-Strzelczak-photo-Pau-FC-1-2048x2048
    Laurent Strzelczak est aujourd’hui responsable de la formation au Pau FC (photo Pau FC)

    Quel est l’objectif de Pau à moyen terme ?

    Se pérenniser en Ligue 2, car pour aller plus haut il faut des moyens. Le club cherche à se développer que ce soit au niveau des structures, des compétences et des moyens pour faire l’équipe la plus compétitive possible.

    Il y a-t-il un joueur à suivre en particulier dans cette équipe ?

    Didier Tholot (Rires) (L’entraîneur, NDLR). Non, il y a quelques individualités mais la marque de fabrique du club c’est l’équipe et pas forcément un joueur en particulier.

    Source : Propos recueillis par Norman Jardin (OG)
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    Message par Admin Ven 4 Fév - 19:33

    Nîmes – Reda Hammache devrait rebondir au Red Star (N1) !

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    Reda Hammache

    Tout juste après avoir quitté ses fonctions de Directeur sportif au Nîmes Olympique, Reda Hammache devrait retrouver un poste au Red Star (National 1) ! Selon les informations du Parisien, le temps que les derniers détails soient réglés avec le club gardois, il devrait arriver courant mars Saint-Ouen.

    Depuis deux ans directeur sportif des Crocos, ses relations s’étaient ternies avec le président Rani Assaf. Les deux hommes auraient trouvé un terrain d’entente pour résilier le contrat de Reda Hammache à l’amiable. L’ancien recruteur de Monaco, Rennes ou encore Lille reprend donc du service dans un club proche de sa ville natale de Saint-Denis.

    Source : Le Parisien.
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    Message par Admin Lun 7 Fév - 18:44

    L’ex croco Aliou Cissé champion d’Afrique avec le Sénégal 🇸🇳

    Les ex crocos  Image
    Aliou Cissé
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    Message par Admin Jeu 10 Fév - 12:35

    NÎMES OLYMPIQUE - Benjamin Oliveras, Croco par passion, infirmier par vocation.

    Les ex crocos  Benjamin-Oliveras-photo-Norman-Jardin-1-2048x1536
    Benjamin Oliveras est aujourd’hui infirmier libéral (photo Norman Jardin)

    L’ancien joueur du Nîmes Olympique était réputé pour sa fougue sur le terrain mais depuis l’arrêt de sa carrière en 2010 il s’est reconverti dans le secteur médical. Après un passage chez les pompiers et deux ans au CHU de Caremeau, il est aujourd’hui infirmier libéral. Il a trouvé sa vocation et s’épanouit en prodiguant des soins à ses patients. Une reconversion étonnante mais aussi une petite piqûre de rappel pour se souvenir que les footballeurs peuvent aussi être des chics types.

    Impulsif, rugueux et se laissant parfois empoter par sa fougue. C’est ainsi que les supporters qui s’en souviennent pourraient décrire Benjamin Oliveras. Celui qui a porté le maillot du Nîmes Olympique de 2004 à 2007 a en effet souvent été sanctionné d’un expulsion pour excès d’engagement. Quatre cartons rouges en trois saisons dont un alors qu’il n’était même pas sur le terrain. « C’était à Roye, j’étais sur le banc des remplaçants et j’ai contesté une décision de l’arbitre avec des propos grossiers » se souvient-il.

    Les ex crocos  Le-journal-des-Crocos-1-archives-NJ-2048x1033
    Le 9 janvier 2005, Nîmes Olympique vient d’éliminer Saint-Étienne en 32e de finale de la coupe de France et les Crocodiles jubilent (photo tirée du journal des Crocos n°1)

    Un écart de langage qui lui fait rater la match suivant. Pas n’importe quel match, celui face à Sochaux en quart-de-finale de la coupe de France. Une des plus fortes émotions de ces vingt dernières années au stade des Costières : « J’étais seul dans les tribunes et je ne tenais pas en place ». Nous sommes alors dans les années où les Crocodiles tentent de remonter en Ligue 2, sans y parvenir. La galère certes sur le terrain mais Benjamin trouve un groupe soudé, sympa et un club que l’on pourra qualifier de familial.

    «Il saignait et l’arbitre a pensé que la faute c’était volontaire»

    « Je n’avais qu’un an de contrat, mais Jean-Louis Gazeau m’avait verbalement promis une prolongation, se souvient l’ancien Croco. Malgré le départ de Didier Ollé-Nicole et l’arrivé de Régis Brouard qui avait d’autres plans, le président Gazeau a tenu la promesse. D’ailleurs quand mon aventure nîmoise a pris fin en 2007, ce dernier m’a conseillé et il m’a même trouvé un autre club ». Le club en question était le FC Rouen entraîné par l’ancien nîmois Éric Garcin mais Benjamin ne veut pas s’éloigner du Sud et il choisit plutôt Arles-Avignon coaché par Michel Estevan, lui aussi ancien nîmois.

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    Nîmes Olympique version 2004-05 (photo tirée du journal des Crocos n°3)

    De l’autre côté du Rhône, il écope là encore d’une expulsion qui lui coûte cher « à la lutte avec Loïc Chaveriat, je lui tombe dessus et je le blesse involontairement à une pommette. Il saignait et l’arbitre a pensé que la faute était volontaire. J’ai un pris un rouge et un match de suspension mais le temps que la LFP se prononce il s’était écoulé sept journées. Une fois sur le terrain c’était important de défendre mon camp. Cela entraînait des cartons rouges directs, souvent par maladresse et aussi à cause d’un manque de lucidité.»

    Les crampons de Marius Trésor et un match de Ligue 1

    Benjamin n’a que 28 ans, mais une vilaine blessure aux ligaments d’une cheville le pousse à réfléchir sur une carrière de footballeur qui a débuté au centre de formation des Girondins de Bordeaux où il avait joué avant-centre en concurrence avec Pascal Feindouno. « Un jour où j’avais oublié mes crampons, Marius Trésor (ancien capitaine de ‘l’équipe de France), qui était le responsable du centre de formation, m’a prêté les siens pour jouer. Quand je l’ai dit à mon père il m’a répondu « Tu ranges ses crampons soigneusement et tu ne les mets plus jamais ». Marius Trésor est d’une telle gentillesse et c’est un joueur mythique alors mon père voyait ses chaussures comme des reliques. ».

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    Le 10 mai 2005, la belle aventure en coupe de France de Oliveras et les Nîmois se termine en demi-finale à Auxerre (photo tirée du journal des Crocos n°12)

    En Gironde, Benjamin connait même la joie d’une apparition en Ligue 1 contre Nantes pour le derby de l’Atlantique : « L’entraîneur Elie Baup m’avait fait comprendre de ne pas me laisser faire. Sur mon premier ballon je fais tomber deux Nantais dont Sylvain Armand et je prends un carton jaune. » Il n’y a pas de suite dans l’élite à cette première et l’aventure se poursuit à Trélissac puis au Stade de Reims avec une montée en Ligue 2. Puis viennent Nîmes et Arles-Avignon. Au fil des années, l’attaquant recule en milieu récupérateur puis en latéral-droit

    « J’ai compris que c’était cela que je voulais faire »

    En 2010, le moment est venu de prendre une décision importante. « Du jour au lendemain je me suis retrouvé en fin de contrat, inapte à la pratique professionnelle de mon sport et ma femme était enceinte. Je ne voulais continuer pour rien, alors j’ai cherché vers quel métier me reconvertir. Je n’y avais jamais trop réfléchi avant car quand on est footballeur on vit dans un cocon, ce n’est pas la vraie vie. ». Le hasard, par l’intermédiaire d’un ami, lui donne alors un coup de pouce et il se retrouve à passer un concours d’infirmier, au stade des Costières.

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    2006-07 a été la dernière saison de Benjamin Oliveras avec Nîmes Olympique Journal des Crocos n°52)

    « J’y suis allé juste pour voir, sans pression et sans n’avoir rien préparé. J’ai terminé dans les 150 premiers sur 1 200. Le jour où j’ai reçu le résultat ça a été la déclic et j’ai compris que c’était cela que je voulais faire ». Il passe trois ans à l’école d’infirmier : « ça n’a pas été évident de se remettre dans les études à 30 ans. Je me levais la nuit pour réviser. » Suivront deux ans comme volontaire chez les pompiers, puis deux ans et demi au service Urgences Médico-Chirurgicales Hospitalisation du CHU de Nîmes-Caremeau. « J’ai y retrouvé une équipe incroyable et très soudée », rejoue Benjamin Oliveras, qui a fini par se lancer comme infirmier libéral.

    « Le lien social que nous apportons est aussi important que les soins »

    Depuis, loin du monde parfois individualiste du football, l’ancien Crocodile s’épanouit en donnant de son temps aux autres. « J’ai un plaisir énorme à prendre soins des gens. Depuis six ans, j’ai tissé des liens très forts avec mes patients. Ils ne font pas partie de ma famille, mais c’est tout comme. Je les connais par-cœur. Souvent ils ne voient plus leur famille. J’aime beaucoup plaisanter avec eux, il faut leur apporter de la bonne humeur. » Sa récompense, Benjamin la trouve dans le sourire de ses patients pour qui il est parfois le seul lien social.

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    L’infirmier Benjamin conserve des bons restes du footballeur Oliveras (photo Norman Jardin)

    L’arrivée du Covid n’a rien arrangé, car par précaution, les visites des familles se sont faites plus rares et certains sont partis sans revoir leurs proches. La tache de Benjamin consiste à faire la toilette, des pansements, des perfusions, s’assurer que le patient prend bien son traitement médical. « Cela m’arrive aussi d’ouvrir une boîte de conserve, de changer une ampoule ou d’aider pour des formalités. Le lien social que nous apportons est aussi important que les soins. »

    « Quand Cristian Ferreira est arrivé du Paraguay, il n’avait que ses crampons, un sac un dos et un CD d’Elvis Presley »

    À l’évocation de ses patients, sa gorge se serre et ses yeux s’embrument, car dans cette profession il y a aussi des moments très difficiles : « Quand ils partent, c’est comme si je perdais un grand-parent. » Inlassablement, l’ancien footballeur parcourt au guidon de son scooter les rues du centre-ville de Nîmes où l’attendent une cinquantaine de patients : « Je fais entre 11 et 12h de soins quotidiens sur neuf jours d’affilée enchaînés par cinq jours de repos. Ce sont des sacrifices mais on s’y retrouve. »

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    Benjamin Oliveras a troqué le maillot de foot pour la blouse d’infirmier (photo Norman Jardin)

    Benjamin a trouvé son équilibre et il s’appuie sur Marion son épouse et leur trois garçons, Thiago (11 ans), Tino (8 ans) et Tileo (2 ans). « Marion ma femme est très importante car dans ce métier il faut un vie stable, puisque parfois on revient du travail et on a gros sur la patate. » La page du football n’est cependant pas totalement tournée : « J’ai gardé des contacts avec certains anciens Crocodiles comme Romain Canales, Alain Cantareil, dont je suis le témoin de mariage, et je suis très proche et Christian Ferreira, je suis le parrain de sa fille. Quand il est arrivé du Paraguay, il n’avait que ses crampons, un sac un dos et un CD d’Elvis Presley qu’il écoutait tout le temps (rires). »

    Abonné au stade de Costières et fan de l’USAM

    Tous les 15 jours il retrouve les terrains avec ses copains du football, les vétérans de Poulx. Alors finis les cartons rouges ? « Oui d’autant que les tacles sont interdits (rires). » Catalan et fier de l’être, il est très attaché à la ville de Nîmes. « Les Catalans sont des gens têtus et j’ai retrouvé ce caractère ici. Je me sens bien à Nîmes. » Intégré pleinement dans la vie nîmoise, il suit les performances des clubs de sports locaux. L’USAM (où joue un de ses fils), mais aussi le Hockey et bien sur le Nîmes Olympique. « J’achète ma place et quand c’était possible je m’abonnais car j’estime ne pas avoir de passe-droit parce que je suis un ancien joueur ».

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    Benjamin Oliveras conserve son amour du Nîmes Olympique (photo Norman Jardin)

    D’ailleurs il ne parle jamais de sa carrière de sportif et c’est à travers de ce portrait que ses patients, qui sont pour certains supporters de NO, apprendront qu’ils côtoient un ancien Crocodile. Benjamin Oliveras a fait le grand écart en passant d’un monde où l’on s’occupait de lui à une vie où il soigne les plaies de l’âme et du corps des autres. Le Crocodile a par la même occasion mis un carton rouge à la supposée superficialité des footballeurs. L’exploit n’est pas mince.

    Source :
    Norman Jardin (OG)
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    Message par Admin Mer 16 Fév - 7:50

    Ex croco et ancien de Ligue 2 – Sofiane Alakouch rebondit en Suisse.

    Les ex crocos  Alakouch-Metz
    Sofiane Alakouch rebondit en Suisse.

    Actualités

    Il était sans doute temps d’aller voir ailleurs pour Sofiane Alakouch. Transféré à Metz l’été dernier, l’ancien latéral droit nîmois n’a été utilisé que quatre fois par Frédéric Antonetti en Ligue 1 cette saison. D’abord barré par Fabien Centonze avant que ce dernier ne se blesse, l’international marocain a vu son entraîneur choisir de replacer Thomas Delaine de gauche à droite, plutôt que de faire appel à lui.

    Grand artisan de la montée du Nîmes Olympique en 2018, Sofiane Alakouch est officiellement prêté au club suisse de Lausanne-Sport où évolue notamment l’ancien attaquant de Niort, Goduine Koyalipou. Côté résultat, le club vaudois est actuellement dernier de Super League suisse avec 12 points engrangés en 21 rencontres.

    Source : ML2
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    Message par Admin Mer 23 Fév - 14:29

    Nîmes – Jérôme Arpinon : « Nicolas Usaï est un bon choix, il faut arrêter de critiquer et le laisser travailler »

    Les ex crocos  Arpinon
    Jérôme Arpinon : « Nicolas Usaï est un bon choix, il faut arrêter de critiquer et le laisser travailler »

    Championnat

    Sans club depuis la fin de son aventure au Nîmes Olympique la saison dernière en Ligue 1, Jérôme Arpinon est à la recherche d’un nouveau projet. Dans un entretien accordé au Midi Libre, le technicien confie avoir été proche de reprendre Bastia dans la short-list en compagnie de Régis Brouard qui a été choisi. Le coach a étalement été en contacts avec Nancy et assure avoir des touches en Ligue 2. En attendant, il livre son regard sur la saison des Crocos.

    « Le départ a été bon, mais on voyait des lacunes. Ils vont finir dans la première partie de tableau, ce qui correspond au niveau de l’équipe, qui manque de régularité. Nicolas Usaï est un bon choix, il veut faire un peu ce que l’on a fait avec Blaquart. Simplement, il faut arrêter de critiquer et le laisser travailler. Soutenir l’équipe. Quant à l’extra-sportif, entre les supporters et Rani Assaf, qui peut avoir tendance à se braquer, chacun doit faire un pas vers l’autre et mettre de l’eau dans son vin. Ce qu’il se passe n’est pas bénéfique pour le club et pour sa progression (…). »

    Source : ML 2 et Photo by Anthony Dibon/Icon Sport
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    Message par Admin Sam 2 Avr - 1:57

    Teji Savanier : « quand j’ai dit au Président Assaf que je voulais rejoindre Montpellier, sa tête a changé de couleur. »


    Dans l'émission Hors Terrain d'Amazon Prime, le journaliste Mohamed Bouhafsi interviewe dans un podcast Teji Savanier. L'actuel capitaine du Montpellier revient sur sa carrière, son passage à Nîmes Olympique, et son départ vers le rival héraultais.

    "Mon transfert de Nîmes à Montpellier a été très compliqué, raconte Teji Savanier. Quand j'ai dit au président Assaf que je voulais rejoindre Montpellier, sa tête a changé de couleur. Il m'a d'abord dit "tu ne partiras pas". Je suis allé à l'entraînement en chaussettes et quand le coach disait de faire un tour de terrain, je jonglais. Je faisais tout pour partir."

    Le meneur de jeu de 30 ans n'oublie pas ses belles années chez les Crocos. "Si je suis à Montpellier aujourd'hui, c'est par rapport à ma saison avec Nîmes en Ligue 1, reconnaît sans mal Teji Savanier. J'en garde de très bons souvenirs. Sans le coach Blaquart, Jérôme Arpinon ou Laurent Boissier, je ne serais pas à Montpellier. A l'époque on était des frères. On pouvait mourir pour l'autre sur le terrain. Ce groupe était incroyable."

    "Quand on monte en Ligue 1, avec les joueurs on se regardait dans les douches et on se disait qu'on allait faire l'ascenseur direct et qu'on avait une équipe de clochards, se remémore le milieu de terrain. Ce n'était pas pour cracher sur les joueurs mais on pensait que ça allait être difficile de se maintenir. Et puis, on fait une saison de fou avec un stade plein et les supporters magnifiques."

    Source : OG
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    Message par Admin Mer 13 Avr - 10:20

    Les anciens mobilisés pour l’Ukraine.

    L’USAM, l’Amicale des anciens joueurs du Nîmes Olympique, les sapeurs-pompiers du Gard et une sélection de supporters nîmois organisent un tournoi amical de handball-football ce jeudi à 19h au Parnasse.

    Les bénéfices de cette manifestation seront reversés aux réfugiés ukrainiens des villes de Lublin et Tomaszow Lubelski en Pologne par l’intermédiaire de l’association Les Gants du cœur dirigée par Stan Karwat, un ancien gardien de but de Nîmes Olympique (1996-1999).

    L’AANO du président Patrick Champ s’est mobilisée pour cette bonne cause. Les anciens Crocodiles présents seront Grégory Meilhac, Laurent Adams, Mathias Verschave, Seydou Koné, Mohamed Benyachou, Didier Place, Youssef Bouzar et Abderaouf Zarabi.

    D’autres seront présents mais sans jouer comme Alain Espeisse ou encore Anthony Briançon qui offrira un maillot pour la tombola.

    Source : OG
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    Message par Admin Jeu 14 Avr - 9:02

    Mathieu Michel : « C’est sur les terrains de la Bastide que j’ai grandi »

    Les ex crocos  2018-19-12-20-la-bastide-Mathieu-Michel-20-5-2019-photo-Norman-Jardin
    Mathieu Michel a grandi à la Bastide (Photo Norman Jardin)

    Mathieu Michel, ancien gardien de but de Nîmes Olympique, a croisé samedi dernier son ancien club. Aujourd’hui portier de Niort, le Redessanais retrouve la compétition depuis quelques semaines après une longue indisponibilité à la suite d’une blessure au ligament. Ce match entre Chamois et Crocodiles a été l’occasion pour lui de se replonger dans ses années nîmoises de son arrivée au centre de formation en 1999 à son départ en 2016.

    Objectif Gard : Victime d’une rupture au ligament du genou en mars 2021, vous avez retrouvé la compétition le 26 février dernier. Comment avez-vous géré ces 12 mois éloigné des terrains ?

    Mathieu Michel : Cette blessure est arrivée alors que je revenais en pleine bourre après mon passage à Auxerre, où avec Jean-Marc Furlan ça s’était mal fini. J’ai été opéré et la période a été un peu compliquée, mais j’en ai profité pour bien bosser. Cela fait six matches que j’enchaîne, aujourd’hui je remonte en puissance et ça me fait du bien.

    Vous êtes à Niort depuis 2020, comment s’est passée votre intégration chez les Chamois ?

    Niort a été bienveillant avec moi. Le club m’a permis de retrouver du temps de jeu et un niveau proche de celui que j’avais à Nîmes. C’est un club avec un petit budget mais qui travaille bien.

    Quelle est votre place dans ce groupe ?

    On a l’équipe la plus jeune de Ligue 2 ! Avec Joseph Mendes, on a à peine 30 ans mais nous sommes les plus anciens. Nous avons notre expérience et quelque chose à apporter. Je m’épanouis pleinement dans ce projet. J’ai l’impression de me retrouver à Nîmes quand on avait une équipe de foufou.

    Quels sont vos objectifs à long terme ?

    Je ne suis pas près d’arrêter, j’ai encore de longues et belles années devant moi. Footballeur, c’est ma vie, ma passion et mon essence. Je suis un compétiteur et j’ai toujours envie de m’investir à 100%. Même à 30 ans on peut progresser.

    Croiser la route de Nîmes Olympique, ce n’est pas un match comme les autres.

    Nîmes c’est ma ville natale, ma famille et mes amis sont là-bas. Ce sera sympa mais on s’attend à un match compliqué pour nous car le NO a un groupe de qualité.

    Connaissez-vous des joueurs dans l’effectif nîmois ?

    J’avoue qu’il n’y a plus autant de Nîmois qu’à l’époque où j’y étais mais il y a encore Anthony Briançon et Gaëtan Paquiez. Après, il y a ceux que j’ai croisé dans d’autres clubs comme Pablo Martinez que j’ai connu à Angers et le petit Lamine Fomba que j’ai côtoyé à Auxerre. Ça va faire plaisir de les revoir mais ce qui est important c’est que Niort fasse un gros match ce week-end.

    Êtes-vous resté en contact avec Gauthier Gallon, votre compère de l’époque nîmois ?

    (Rires) Bien sûr ! C’est un de mes amis proches. On s’appelle plusieurs fois par semaine, il fait une très belle saison avec Troyes et je suis très content pour lui.

    Que vous reste-t-il de votre période nîmoise ?

    J’ai vécu des moments extraordinaires. C’est sur les terrains de la Bastide que j’ai grandi et quand j’étais enfant, mon père m’amenait aux Costières pour voir les matches.

    Quel est votre meilleur souvenir à Nîmes Olympique ?

    L’année où l’on débute la saison avec huit points de pénalité. Nous avons fait une deuxième partie de saison où il y avait une osmose incroyable avec le public et le club. C’étaient des grands moments d’émotion. Cette année-là a été fondatrice pour celles qui ont suivi avec notamment la montée en Ligue 1.

    Quelle était la force de cette équipe ?

    Nous avions un groupe de jeunes nîmois qui faisait l’identité de cette équipe. On amenait tout le monde avec cette fibre.

    Que s’est-il passé dans votre tête quand Victor Zvunka vous a annoncé que vous alliez jouer avec les professionnels ?

    C’était à Laval en Coupe de la Ligue et j’avais des petits papillons dans le ventre pendant la causerie. Le coach avait attendu le dernier moment pour me le dire. J’étais dans une période où je commençais à m’imposer et à monter en puissance. C’était une fierté.

    Si vous aviez la possibilité de revivre un match avec Nîmes, lequel choisiriez-vous ?

    Un match joué aux Costières face à Metz. On gagne 2-1 avec un but d’Ousmane Cissokho à la fin. Le stade était quasiment plein et la victoire était synonyme de maintien. Il y avait une ambiance de folie, tout le monde était heureux.

    Source : OG. Propos recueillis par Norman Jardin.
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    Message par Admin Jeu 14 Avr - 9:07

    Beaumelle sur le marché.

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    Patrice Beaumelle

    Avant hier, la Fédération ivoirienne de football a confirmé que le Jonquiérois Patrice Beaumelle n’était plus le sélectionneur de la Côte d’Ivoire après deux ans de bons et loyaux services.

    Alors que son contrat se terminait après la CAN 2022 où les Éléphants ont été éliminés en 8e, le Gardois avait été prolongé deux mois supplémentaires pour disputer les deux matches amicaux, dont il était à l’initiative, face à la France et l’Angleterre soldés par deux défaites : 2-1 et 3-0. La fédération ivoirienne vit actuellement une période d’instabilité prolongée avec l’attente de nouvelles élections qui devraient avoir lieu à la fin du mois. Après la nomination d‘un nouveau président, l’entraîneur n’exclut pas de continuer l’aventure avec la CAN 2023 au pays qui se profile : « C’est du 50/50. Pour être honnête, le job est fait sportivement. En revanche, il y a trop de flou artistique autour de cette équipe. Pour que cela fonctionne, il faut un vrai patron pour remettre le football au centre de la fédération », réagit l’intéressé qui était notamment privé de deux joueurs lors du dernier entraînement, la veille du match face à la France, à cause de problèmes de visa. « Il y a une vraie équipe, si on me donne toutes les armes je peux rivaliser », renchérit-il. Mais la fédération ivoirienne a intérêt de se dépêcher car l’ancien entraîneur adjoint du Nîmes Olympique (2005-2008) est convoité. Il était à deux doigts de prendre en main la sélection égyptienne, mais c’est finalement un candidat local qui lui a été préféré. Celui qui se ressource actuellement dans les Cévennes ne s’intéresse pas qu’à une sélection. Il a aussi été approché par quelques clubs de Ligue 1 et même en Europe.

    « Ce que je veux c’est un projet avec face à moi un président qui a des idées sérieuses à court et long terme. Je n’ai pas envie de faire des coups », conclut le double champion d’Afrique. Son avenir devrait rapidement s’éclaircir.

    source : OG
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    Message par Admin Ven 22 Avr - 8:39

    Clément Depres : "une discussion avec Rani Assaf a mal tourné!"

    Originaire de Mus, Clément Depres a passé onze ans au Nîmes Olympique au centre de formation au monde professionnel. De 2014 à 2021, il a porté à 59 reprises la tunique rouge pour six buts marqués. Cette saison, l’attaquant évolue au Rodez Aveyron Football (RAF) en Ligue 2. Ce soir, le Gardois va revenir pour la première fois au stade des Costières avec le maillot d’une autre équipe. Pour Objectif Gard, l’homme de 27 ans revient sur les raisons de son départ, sa brouille avec le président nîmois Rani Assaf et ses performances dans l’Aveyron.

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    En juin 2015, Clement Depres (à gauche) a signé son premier contrat au NO avec l’ancien président Christian Perdrier ainsi qu’Antonin Bobichon et Théo Valls (Photo Baptiste Manzinali / Objectif Gard)

    Objectif Gard : Appréhendez-vous votre retour au stade des Costières avec le maillot d’une autre équipe ?

    Clément Depres : Pas du tout ! Je suis très impatient mais sans appréhension particulière. Je ne vois pas pourquoi je pourrais en avoir. J’adore ce stade et les supporters. Je suis parti en mauvais terme seulement avec le président. Sinon les supporters savent ce que je pense du club.

    Que s’est-il passé avec le président ?

    Durant l’affaire du centre de formation en mai dernier, j’étais délégué du personnel au CSE (Comité social et économique). Une discussion avec le président Rani Assaf a mal tourné. Je lui ai dis ce que je pensais. Il n’a pas apprécié. S’est en suivie une vive discussion où il m’a indiqué que cela faisait deux ans et demi que j’étais à l’arrêt et que si je n’acceptais pas sa politique, il déposerait le bilan et je que serais au chômage. Ainsi selon lui, je ne trouverais plus de club. J’ai répondu : « Non, si vous faites ça, j’ai un club mais ce n’est pas mon intérêt. » Il a répliqué : « Si tu veux faire ça, tu seras libre le 15 mai à la fin de la saison. Fais ce que tu veux. »

    « Je n’étais plus du tout en adéquation avec les idées du président »

    Sur quel point étiez-vous en désaccord ?

    Sur la politique sportive du centre de formation, la suppression de l’agrément. Voilà pourquoi notre discussion s’est mal passée. Pour nous, cela représente le socle de l’histoire et de notre génération qui sortait du centre de formation. J’avais du mal à comprendre que ce qui nous avait permis de monter en Ligue 1 puisse être abandonné.

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    Ce 23 janvier 2019 restera à jamais gravé dans la mémoire de Clément. Après avoir inscrit un doublé en Ligue 1 contre Angers, il s’est blessé et a été absent pendent deux ans et demi (Photo Anthony Maurin)

    Cet échange a donc précipité votre départ…

    Effectivement, le coach à l’époque voulait me garder. Reda Hammache aussi comptait sur moi en tant que Nîmois pour être une personne forte du vestiaire. Ça s’est précipité à ce moment-là car je n’étais plus du tout en adéquation avec les idées du président. Rien à voir avec le nouveau stade mais par rapport à tout ce qu’il mettait en place et puis surtout il m’avait manqué de respect lors de cet échange. Je ne pense pas que ce soit la bonne attitude d’un dirigeant ou d’un patron envers un de ses salariés. Il me restait un an de contrat que je souhaitais honorer de toute façon, si je n’avais pas eu la proposition de Rodez. Le président du RAF a su ce qu’il s’était passé et du coup il a décidé de forcer les choses pour que je les rejoigne.

    Avec le recul, regrettez-vous d’avoir signé ce communiqué de soutien à Rani Assaf ?

    On n’a rien signé ! Nos noms avaient été apposés en bas de ce communiqué et pour moi c’était hors de question. J’ai demandé un démenti mais ça n’a pas été fait. Ce n’est pas sorti à cette époque-là et on s’est fait taper sur les doigts. Ce n’était pas comme cela que je voyais la chose, on avait profité de nous. Tout le monde avait eu des discussions avec le président mais moi j’avais peut-être un peu moins de tact que mes collègues.

    « J’aimerais voir le président et les groupes de supporters unis »

    Comment vivez-vous de voir les Costières vides et le conflit entre Rani Assaf et les groupes de supporters ?

    Je vis ça très mal car je reste quand même un supporter de Nîmes Olympique. Je suis très content qu’ils aient acquis leur maintien. J’avais peur en première partie de saison. Mais je suis triste de voir ça parce que j’aimerais voir le président et les groupes de supporters unis. J’aimerais voir le projet du nouveau stade sortir avec un club en Ligue 1 ou qui joue les places hautes de Ligue 2. Je suis très déçu mais je n’en veux absolument à personne même pas au président. On a le droit de ne pas être d’accord.

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    Le Gardois a inscrit quatre buts sous le maillot ruthénois (Photo RAF – Cédric Méravilles)

    Quel regard portez-vous sur cette saison des Crocos ?

    Je la vois comme une saison de transition. Le club a perdu pas mal de joueurs, il y a eu un changement de coach et de directeur sportif. Il y a des choses aussi qui se mettent en place au niveau de la direction pour les années à venir donc je pense que c’est une année de transition et que petit à petit le nouveau coach va mettre son projet en place. J’espère que ce sera un projet ambitieux qui fera que Nîmes Olympique reviendra sur le haut de la scène française.

    Parlons de Rodez, signer un contrat de trois ans et se retrouver titulaire en Ligue 2 après deux ans et demi d’absence : peut-on dire que c’est inespéré ?

    C’est complètement inespéré ! Je ne m’attendais pas à partir de Nîmes à ce moment-là. Je ne pensais pas qu’un club puisse m’accorder sa confiance après deux ans et demi d’arrêt. Ça a été le cas du RAF. J’avais fait de bonnes choses en Ligue 1 avant ma blessure et ma personnalité leur a plu. Le club fait très attention à l’humain et ils ont eu de bons échos sur moi.

    « J’ai un peu morflé début 2022 »

    Comment jugez-vous votre saison avec 26 apparitions et quatre buts marqués ?

    Je ne pensais pas arriver à jouer autant après tant d’arrêt. Ma saison ne sera que positive si on arrive à se maintenir. Je suis très content de ma première partie de saison, je ne pensais pas revenir au si haut niveau si rapidement. Après, il y a eu le contrecoup qui est arrivé à la fois personnel et collectif. Physiquement, j’ai eu beaucoup de mal à partir du mois de janvier. On m’avait prévenu que j’allais payer ma longue absence à un moment donné. J’ai un peu morflé début 2022, il a fallu faire attention. J’ai eu une élongation à l’ischio droit dû à la fatigue, j’avais du mal à récupérer. Ça été dur d’enchaîner à ce moment-là, j’étais moins bon. Ça n’a pas été facile. Sur cette fin de saison, je me sens un peu mieux.

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    Clément Depres est resté en contact avec le kiné nîmois Anthony Lombardo (photo Corentin Corger)

    Pourtant septième à la trêve, comment peut-on expliquer la dégringolade ruthénoise avec cette série de 17 matches sans victoire ?

    Des coups de malchance qui au fur et à mesure nous mettent un peu la tête dans le sac. Un coup la barre, le poteau. Mardi soir, je tape la barre à la 92e et elle sort. Quand tu sais qu’au bout du pied tu as deux points, ça fait mal à la tête de savoir que ça ne veut pas tourner en ta faveur. Ça a été plusieurs matches comme ça. Il y a eu un gros passage à vide après la trêve. Et puis derrière on s’est en mis en difficulté tout seul en voulant faire des choses que l’on ne savait pas faire. Il n’y a pas vraiment d’explication claire.

    « Je ne me vois pas célébrer »

    Rodez est 17e avec le même nombre de points que le barragiste Quevilly. Ce match ce soir s’annonce donc crucial dans la quête du maintien ?

    Oui il est très important ! Après il reste trois matches derrière donc si on perd ce n’est pas fini. On affronte une équipe qui ne joue plus rien donc il nous faut prendre des points. On est quand même assez confiants par rapport à nos deux dernières performances. On a une équipe sur le papier bien moins forte que celle de Nîmes. Il faudra montrer que l’on a plus envie qu’eux. On ne sera aidés par personne, en aucun cas on oserait penser demander aux anciens coéquipiers de nous laisser le match. Ce n’est pas comme ça que ça se passe. Il y a des matches à jouer, des stats à avoir, des joueurs qui veulent se montrer qui sont en fin de contrat et des joueurs qui veulent gagner leur place pour l’année prochaine avec Nicolas Usaï donc je ne pense pas que Nîmes viendra en claquettes et en short pour ce match-là.

    Avec qui avez-vous gardé des liens au Nîmes Olympique ?

    Avec Gaëtan (Paquiez) et Anthony (Briançon) avec qui j’ai été formé à la Bastide. Et puis le staff qui m’a permis de revenir sur les terrains : le kiné Anthony Lombardo, Aurélien Boche et Richard Goyet. Ceux sont les historiques qui sont là depuis longtemps. On échange régulièrement.

    Avez-vous réfléchi à votre célébration si vous marquez ?

    Je ne pense pas célébrer. J’ai l’anniversaire de mon papa aujourd’hui, je trouve que le clin d’oeil est sympa. Mais par respect pour tous les dirigeants, les éducateurs que j’ai eu au NO, qui sont encore là d’ailleurs, mes anciens coéquipiers, les supporters, je ne me vois pas célébrer. Je suis très heureux à Rodez mais je reste un Nîmois. Ce n’est pas pour autant que je ne me défoncerai pas pour le maillot ruthénois.

    Source : Propos recueillis par Corentin Corger (OG)
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    Message par Admin Lun 25 Avr - 10:18

    L'ex directeur sportif du NO devrait s'engager au Red Star !

    L'ancien directeur sportif du Nîmes Olympique devrait rejoindre les rangs du Red Star, en National, dans les prochains jours.

    Cette saison, sous les ordres d'Habib Beye, le Red Star n'a pas pu prétendre à mieux que le ventre mou du tableau de National. Alors qu'il leur reste quatre rencontres à disputer, les Audoniens occupent la onzième place du classement. Mais en vue de la saison prochaine, où le club de la banlieue parisienne aspirera à des objectifs bien plus élevés, le Red Star va accueillir un nouvel élément dans son organigramme.

    Selon Le Parisien, c'est l'ancien directeur sportif du Nîmes Olympique, Reda Hammache, qui intègrera le club de Saint-Ouen. L'officialisation de cette nouvelle devrait avoir lieu dans les prochains jours.

    Source : FN.com
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    Message par Admin Sam 30 Avr - 9:52

    « Il lui a dit, au match aller tu nous a chambré, ici maintenant tu es mort ! »

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    Didier Combe sous le maillot croco

    Alors que Nîmes Olympique affronte Nancy ce soir à 19h pour le compte de la 36e journée de Ligue 2, Didier Combe, ancien Crocodile de 1989 à 1994 qui a aussi porté le maillot l’ASNL (1995/1996), nous livre ses souvenirs gardois et lorrains. Le Nîmois, toujours amoureux de son club formateur, est devenu un supporter du NO et un grand amoureux de sa région. Il se replonge dans le passé et iévoque les ambiances chaudes du stade Jean-Bouin, mais aussi son passage à Alès et la course camarguaise, sa grande passion. Avec Didier Combe, ici c’est le Gard.

    Objectif Gard : Vous ne cachez pas votre amour pour votre région mais êtes-vous un vrai nîmois ?

    Didier Combe : Bien sûr ! Je suis né à Nîmes d’un papa ardéchois et ma mère est de Calvisson.

    Quand avez-vous commencé à jouer au football ?

    J’ai commencé à Congénies en poussins, mais à partir de huit ans j’ai intégré les pupilles du Nîmes Olympique. J’ai eu Alain Guiot, Gérard Barthelot comme entraîneurs en cadets nationaux. J’ai sauté la catégorie junior pour passer directement en senior avec Emilio Salaber. Il m’a bien fait progresser en m’inculquant la culture et la gagne nîmoise. J’ai eu ensuite Patrick Champ et Jacky Novi au centre de formation.

    « Les autres équipes devaient craindre de venir jouer chez nous »
    Comment définir la « culture et la gagne nîmoise » ?

    C’est la grinta, Emilio en parlait tout le temps, il lui fallait des guerriers sur le terrain et rentrer fort dans le ballon. Avec René Girard c’était pareil, nous ne devions jamais reculer. Les autres équipes devaient craindre de venir jouer chez nous.

    Est-ce que le jeu à la nîmoise c’est uniquement la grinta ?

    Non, nous avons eu des très bons joueurs de ballon comme Rabah Gamouh, Kristen Nygaard ou encore Ton Lokhoff. C’étaient des grands joueurs mais à côté d’eux il fallait des besogneux et j’en faisais partie. Il faut de tout pour faire une équipe : des aboyeurs comme René Girard, des techniciens comme Gérard Bernardet puis des finisseurs comme Jorge Dominguez et Fadil Vokrri.

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    Didier Combe (au premier rang deuxième en partant de la gauche) le 20 novembre 1986 lors de son premier match avec les Crocodiles (archive Didier Combe)..

    Que vous évoque le mythique stade Jean-Bouin ?

    Mon père m’y amenait quand j’étais enfant. À l’époque, j’admirais les Gamouh, Luizinho, Marguerite. Plus tard j’ai eu la chance de jouer en match d’ouverture des ces joueurs. C’était exceptionnel pour les jeunes que nous étions. Les spectateurs étaient tellement proches qu’ils pouvaient nous attraper et nous les entendions parler.

    « Peltier avait demandé à sortir et il disait : « Il va me tuer ! »
    Et l’ambiance ?

    C’était très spécial. Les deux équipes s’échauffaient sur un petit carré derrière la tribune. L’intimidation commençait à ce moment-là. Ensuite, on laissait l’équipe adverse arriver en premier dans le petit tunnel. Après nous arrivions en faisant du bruit avec nos crampons en alu, ça mettait un petit coup de pression à nos adversaires.

    S’est-il passé beaucoup de choses dans ce tunnel ?

    Oui ! Le but était de faire comprendre que c’était chez nous ici et que ça allait être compliqué pour eux.

    « Quand José était énervé, même nous en avions peur »
    Comment cela se traduisait ?

    Par exemple, une année nous avions pris 6-1 à Sochaux et les joueurs adverses nous avaient chambré. José Anigo n’avait pas apprécié de se faire allumer et au match retour nous les attendions de pied ferme. Dans le couloir, José a mis une tartine à Francis Peltier. « Il lui a dit, au match aller tu nous a chambré, ici maintenant tu es mort ! ». Il s’en est suivi une bagarre générale et je me suis retrouvé au milieu de tout ça. Pendant le match, Peltier avait demandé à sortir et il disait : « Il va me tuer ! ». Quand José était énervé, même nous en avions peur. René Girard et Jorge Dominguez ne donnaient pas leur part au chat.

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    Didier Combe (au premier rang, deuxième ne partant de la gauche) avec les Crocodiles en D1 lors de la saison 1991-92 (archives personnelles Didier Combe)

    Quand on est un jeune joueur, est-ce que cela impressionne ou ça galvanise ?

    Les deux. J’ai eu la chance de jouer avec René Girard quand il est revenu des Girondins de Bordeaux et nous avions la même culture du Nîmes Olympique. Quand ça ne va pas, il te le fait savoir. Techniquement, c’était un phénomène. Il n’aurait pas fait une telle carrière si c’était un bourrin.

    « René avait promis à Cabanas que le match retour serait compliqué pour lui »
    Parmi les moments chauds, il y a ce Nîmes – Brest au stade de Costières en barrages d’accession à la D1 lors de la saison 1988/1989. Quel souvenir en gardez-vous ?

    Au match aller nous avions perdu 3-0 et Roberto Cabanas avait fait des gestes déplacés et chambreurs. René avait promis à Cabanas que le match retour serait compliqué pour lui, et ça l’a été. On l’emporte 1-0, mais nous avions pris trop de retard à l’aller, c’est dommage.

    Didier Combe a eu du mal à quitter son club formateur (photo Norman Jardin)
    Quelle importance était accordée à la formation à cette époque ?

    C’était primordial ! Quand on est monté en D1 en 1991 nous avions une ossature de joueurs formés au club.

    Monter en D1, c’était votre spécialité. N’est-ce pas ?

    Oui, j’ai connu ce bonheur avec Nîmes (1991), Guingamp (1995) et Nancy (1996).

    « René Exbrayat et Michel Mézy m’ont signalé que j’étais Nîmois et que je devais revenir »

    Étiez-vous un porte-bonheur ?

    Au début mais c’était plus dur à la fin puisque Perpignan à déposé le bilan et Mulhouse était en grande difficulté. C’était tout ou rien avec moi.

    Comment s’est passé votre prêt d’un an à Alès ?

    Très bien. J’avais un bon contact avec l’entraîneur José Pasqualetti, j’ai joué tous les matchs. C’était quand la D2 est passée de deux groupes à un seul, il fallait terminer dans les dix premiers pour se maintenir et nous y sommes parvenus en faisant une belle saison.

    « Cette saison à l’OAC m’a fait du bien »

    Quelles étaient les différences entre Nîmes et Alès à cette époque ?

    J’ai trouvé un club plus familial à Alès, on se retrouvait souvent entre nous et à Nîmes c’était un peu plus professionnel. Cette saison à l’OAC m’a fait du bien et le club voulait me faire signer un contrat de trois ans. Mais René Exbrayat et Michel Mézy m’ont signalé que j’étais Nîmois et que je devais revenir au NO. Je continue à suivre les résultats d’Alès et je suis très content de voir qu’ils vont remonter en N2. Ça serait bien que ce club retrouve le National et même plus.

    Vous souvenez-vous de votre premier match avec Nîmes ?

    Oui, c’état contre Limoges et je prenais au marquage un dénommé Spanini. Quelques jours avant, Jean Bousquet nous avait prévenu qu’il virait l’entraîneur Marcel Domingo pour le remplacer par Krysten Nygaard. Quand le nouveau coach a cité les joueurs retenus pour le match, il a prononcé mon nom et j’ai senti que tout le monde me regardait. C’est impressionnant.

    « La première chose que je voulais faire, c’était de foncer à une cabine téléphonique pour appeler mes parents »

    Quel a été votre réaction ?

    J’étais un peu intimidé mais la première chose que je voulais faire, c’était de foncer à une cabine téléphonique pour appeler mes parents. J’étais fier pour eux car ils ont fourni des efforts pour nous car avec mes deux frères, ma mère nous amenait au foot les mercredis et les week-ends. On habitait à trente bornes quand même.

    Quel genre de joueur étiez-vous ?

    Je paraissais posé et impassible mais au fond de moi il fallait que je me défoule. J’ai déjà été expulsé pour des conneries, des mauvais réflexes que je regrette mais je n’ai jamais blessé personne.

    « Francescoli est venu de mon côté et lui techniquement, il était impressionnant »

    Vous étiez latéral gauche, quels étaient les joueurs les plus difficiles à marquer ?

    Nous avons joué un match de Coupe de France à Marseille, j’ai commencé la rencontre sur Abdoulaye Diallo qui était un petit gabarit et ça me convenait très bien. Mais à un moment, Enzo Francescoli est venu de mon côté et lui techniquement il était impressionnant, la grande classe. On ne savait jamais où il allait mettre le ballon. Et pour finir la rencontre, j’ai terminé avec le marquage sur Chris Waddle. Le soir, j’ai eu dû mal à m’endormir.

    Que retenez-vous de vos années au Nîmes Olympique ?

    Ce qui me plaisait c’était de faire plaisir au public, à ma famille et mes amis qui étaient dans les tribunes. On n’a pas le droit de décevoir, même si on perd il faut se battre. Ça a été dur de quitter mon club.

    « Dans les tribunes, on chantait et on gueulait »

    Le Nîmois que vous êtes s’intéresse-t-il toujours au NO ?

    Bien sûr ! Après ma carrière de joueur, j’ai découvert ce que c’était d’être supporter. C’est plus stressant dans les tribunes. Avec des amis d’Aubais, on s’arrêtait boire un coup à l’Annexe devant le stade avant d’aller voir les Crocodiles. Je me suis pris au jeu, dans les tribunes on chantait et on gueulait. Je ne comprends pas que l’on mette des bâtons dans les roues des supporters de Nîmes. Maintenant je regarde les matchs à la télé et parfois je me fais chier.

    Parlez-nous de votre passage à Nancy.

    À la fin de mon contrat à Guingamp, l’EAG ne me proposait qu’une prolongation d’un an et venait de prendre Vincent Candela qui jouait au même poste que moi. Nancy s’est positionné avec une proposition de deux ans et un salaire plus conséquent.

    Qu’avez-vous trouvé en Lorraine ?

    Le même esprit qu’à Guingamp avec des joueurs formés au club. Le stade Marcel-Picot est un lieu qui sent le football. Au centre d’entraînement, il y a dix terrains et une salle pour jouer en intérieur l’hiver. Il y avait Franck Bonora, Pablo Correa et Mustapha Hadji en attaque mais aussi un super gardien avec Grégory Wimbée.

    « Pour être raseteur, il faut être endurant et avoir des cojones »

    Peut-on dire que tout allait pour le mieux ?

    Oui mais on a eu des problèmes avec l’entraineur László Bölöni qui nous faisait des mises au vert interminables. Au bout d’un an, je suis parti car avec ce coach ça ne s’est pas bien passé. Il voulait me faire jouer quand j’étais blessé, j’ai refusé et il m’a pris en grippe.

    Malgré vos expériences loin du Gard, vous êtes resté très attaché à votre région.

    Oui et je suis passionné de course camarguaise et j’ai longtemps monté à cheval. Tout l’été, je vais dans les arènes pour voir les courses. Dans le passé, j’ai eu des vaches et des taureaux. Pour être raseteur, il faut être endurant et avoir des cojones. On est amoureux des taureaux qui pour nous sont des dieux. Le taureau de Camargue est puissant et très intelligent.

    Source : Propos recueillis par Norman Jardin (OG)[/size]
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    Message par Admin Sam 7 Mai - 13:54

    Éric Allibert (ex-Nîmes Olympique) : « On ne gagnait pas un franc et on s’en foutait »

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    Éric Allibert, au centre, va retrouver Nîmes Olympique ce soir (photo TFC)

    L’ancien joueur de Nîmes Olympique de 1992 à 1999 est désormais entraîneur des gardiens de but du Toulouse Football Club. Promu en Ligue 1, avec le TFC, l’ancien Crocodile compte bien décrocher le titre de champion de France de Ligue 2 ce soir face au club de ses débuts (coup d’envoi à 19h). Même s’il est aujourd’hui toulousain, Éric Allibert n’oublie pas ses belles années nîmoises et la bande de copains qu’il s’est fait pour la vie.

    Objectif Gard : Lundi en perdant à Rodez (1-0), vous avez raté l’occasion de décrocher le titre de champion de France de Ligue 2. Une nouvelle opportunité se présente à vous avec la venue de Nîmes ce soir. Avez-vous mis le champagne au frais ?

    Éric Allibert : Nous vivons une belle saison, mais elle est très éprouvante. Mais entre être promu et être champion, il y a une grande différence émotionnelle. Je l’ai vécu l’année dernière avec Lille en Ligue 1. Il faut absolument aller chercher ce titre. La défaite à Rodez est dure à avaler car quand on est professionnel, il faut aller au bout des choses.

    Ainsi, Toulouse sera très motivé…

    Complètement, on veut bien finir et il y aura du monde au stade. Ce qui changera les Nîmois avec les affluences qu’ils connaissent au stade des Costières cette saison.

    Quelle est la recette pour faire une aussi belle saison ?

    Le principal acteur est le coach. Nous avons treize nationalités différentes et l’osmose a été parfaite car l’entraîneur a su parfaitement gérer le groupe et il s’est appuyé sur des gens qui adhéraient à sa façon de travailler.

    « Avec mes parents nous n’avons pas hésité à choisir Nîmes plutôt que l’OM »

    Vous êtes originaire de Vaison-la-Romaine (Vaucluse), comment avez-vous atterri au Nîmes Olympique ?

    En catégories jeunes, j’ai joué à Orange et Avignon, les clubs phares du Vaucluse. En juin 1992, plusieurs clubs m’ont approché dont Marseille et Nîmes. Avec mes parents nous n’avons pas hésité à choisir Nîmes plutôt que l’OM. C’était pour sa proximité mais aussi parce que c’était un super centre de formation.

    Comment se sont passées vos années au centre de formation ?

    Je suis resté sept ans à Nîmes, trois ans en formation et quatre ans en pro. Les meilleurs amis que j’ai gardé dans le football, ce sont ceux que j’ai rencontré à Nîmes. Quand je suis arrivé au NO, Jacky Novi partait et c’est René Girard qui a repris le centre de formation. C’était un honneur pour moi d’être dans cette institution. J’en garde des souvenirs énormes avec la famille Martin qui nous gardait et qui nous faisait à manger.


    Dans le bus, Éric se gratte l’oreille (Robert Ricaulx – Archives municipales de Nîmes)
    Avec qui faisiez-vous chambre commune ?

    Avec Christophe Zugna, nous étions deux personnes totalement opposées. Lui introverti et moi exubérant. Je l’ai rendu fou et il m’a rendu fou. J’ai grandi avec Anthony Vosahlo, Johnny Ecker et Abder Ramdane. C’est des années très marquantes pour moi. On reste en contact et 25 ans plus tard nous sommes toujours amis.

    « On ne gagnait pas un franc et on s’en foutait »

    En 1995, quand le club s’est retrouvé en difficulté, beaucoup de jeunes ont été appelés à la rescousse. Qu’ont-ils apporté ?

    On ne gagnait pas un franc et on s’en foutait, mais sur le plan humain nous pouvions renverser des montagnes.

    À Nîmes, comment viviez-vous la concurrence avec Philippe Sence et Stan Karwat qui étaient plus expérimentés que vous ?

    Philippe était top avec moi ! J’étais jeune et il me donnait des paires de gants. Avec Stan, je n’ai jamais eu de problèmes mais nous n’avions pas du tout la même relation.

    Avec les supporters nîmois ça n’a pas toujours été simple pour vous. Comment cela se fait-il ?

    Non, avec les Gladiators ça a été très difficile pour moi quand j’ai pris la place de Stan Karwat. Je sais que les GN sont des très grands supporters du club, mais ils n’ont pas accepté que je joue à la place de Karwat.

    « Je n’ai pas eu beaucoup de frissons comme ça dans ma vie »

    En avez-vous souffert ?

    Oui au départ mais c’est comme ça.

    Vous avez vécu le mythique parcours en Coupe de France avec la finale contre Auxerre en 1996.

    C’étaient mes débuts et Philippe s’est blessé. J’ai joué jusqu’aux 16es de finale contre Saint-Étienne. Ce parcours était énorme et ça nous a coûté un peu des résultats en championnat. La Coupe de France nous a soudé à vie.

    Vous avez vécu la fin du parcours sur le banc, n’était-ce pas trop frustrant ?

    Non pas du tout ! Devant moi, j’avais Philippe Sence qui m’a toujours aidé. Pierre Barlaguet m’avait dit : « On est très content de toi, mais Philippe est le titulaire et il revient ». Quand tu as un entraîneur qui est clair avec toi, ça se passe bien et j’avais le respect des anciens. C’est ce qui manque un peu aux jeunes maintenant. Ils veulent tout avoir et très vite.

    « Pierre Barlaguet était un homme droit et au grand cœur »

    Et le Parc des Princes avec les 12 000 nîmois présents. Qu’avez-vous ressenti ?

    Je n’ai pas eu beaucoup de frissons comme ça dans ma vie, c’était énorme !

    Si vous deviez revivre un match avec les Crocodiles, lequel choisiriez-vous ?

    Mon match de Coupe de France contre Sète, lors de l’épopée en 1996. Nous avions été dominés et c’était une période un peu compliquée pour moi. Ce match a été un renouveau pour moi et tout s’est enchaîné.

    Quels rapports aviez-vous avec vos entraîneurs à Nîmes ?

    Pour les entraîneurs des gardiens de but, j’ai débuté avec Jean-Pierre Mottet, puis il y a eu Gilles Morisseau qui a été top et il m’a beaucoup apporté. Mais pour les entraîneurs de l’équipe, je retiens Pierre Barlaguet. Pourtant, il nous rentrait dans la gueule mais il avait une telle honnêteté. Il n’était pas facile mais c’était un homme droit avec un grand cœur. Après Pierre Mosca m’a lancé en Ligue 2 et je l’en remercie.

    « Nous étions en mode préparation mais aussi en mode Club Med »

    Avez-vous un regret sur votre passage au NO ?

    Oui ! J’aurais aimé m’inscrire dans la durée car c’était mon club de cœur, mais il y a eu une cassure. Les supporters ne m’aimaient pas et je pense que l’entraîneur s’est appuyé sur ça aussi. J’aurais aimé faire comme Gilles Morisseau, jouer sept ou huit ans au plus haut niveau. Je n’ai peut-être pas toujours fait ce qu’il fallait mais je n’étais pas un tricheur.

    En 1997, il y a eu un séjour en Nouvelle-Calédonie à l’occasion d’un match de Coupe de France. C’est souvent cité comme un acte fédérateur. Pour quelle raison ?

    C’était la folie (rires) ! Nous étions en mode préparation, mais aussi en mode Club Med. Durant la rencontre, on est mené 1-0 sur un but où je me déchire complet et à la mi-temps Pierre Mosca me démonte et il a raison. Heureusement derrière, Greg Meilhac marque un triplé et nous sauve. Ce séjour là-bas a été fondateur.


    Éric Allibert encore au dernier rang à gauche (photo tirée de la plaquette officielle du Nîmes Olympique)
    Que vous a-t-il apporté ?

    Nous avions 18 ans mais ne faisions qu’un avec les joueurs plus expérimentés comme Éric Auffret et Antoine Di Fraya. À la trêve, nous avions 15 points de retard sur Istres et Di Fraya a trouvé les mots pour nous pousser à combler ce retard. Une fois par semaine on se retrouvait pour passer un moment festif. Ça nous a soudés et ça a permis de monter à la fin de la saison. On se mettait deux fois plus le cul par terre pour les coéquipiers.

    « Johnny Ecker nous prenait toujours la tête parce que sa viande n’était pas assez cuite »

    Quel joueur avait mauvais caractère ?

    Dieu sait si je l’adore mais c’était Johnny le mauvais caractère. On s’est suivi à Lille et nous nous sommes toujours dit les choses en face. Il n’aimait pas perdre aux jeux à l’entraînement ou aux cartes. Quand on était à l’hôtel, il nous prenait toujours la tête parce que sa viande n’était pas assez cuite. Un râleur certes, mais il nous apportait un supplément d’âmes. C’est ça Johnny.

    À l’époque, comment passiez-vous le temps lors des déplacements ?

    Nous voyagions en bus et parfois ça pouvait être très long. Il n’y avait ni tablette, ni téléphone. Alors on jouait aux cartes et notamment à la contrée. Christophe Zugna était le plus fort, comme aux boules. Johnny et Nico (Nicolas Marx) étaient très bons aussi.

    À quel moment avez-vous senti que vous passiez un cap ?

    Quand j’ai signé à Lille, j’ai vraiment basculé sur le plan mental. J’ai rencontré ma femme et puis j’ai travaillé avec Vahid Halilhodžić. Ce n’était pas facile, mais il m’a fait passer un cap.


    Source : Propos recueillis par Norman Jardin (OG).
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    Message par Admin Sam 14 Mai - 11:53

    Sébastien Piocelle (ex-Nîmes Olympique) : « Notre bus est resté bloqué à 400 mètres du stade des Costières »

    Après avoir joué notamment à Nantes et Bastia, Sébastien Piocelle a porté le maillot du Nîmes Olympique de 2011 à 2013. Il s’est ensuite occupé du recrutement au centre de formation du NO. Aujourd’hui l’ancien Crocodile est consultant à RMC et il a la charge de l’organisation de la Champion’s cup, un rassemblement de U11 et U15 féminines. À 43 ans et avant la confrontation entre Gardois et Corses ce soir (19h) pour la 38e et dernière journée de Ligue 2, l’ex-milieu de terrain se replonge dans ses années nîmoises.

    Objectif Gard : Pourquoi avoir choisi de venir à Nîmes en 2011 alors que le club se trouvait en National ?

    Sébastien Piocelle : J’étais en fin de carrière et il fallait faire des choix familiaux. Cela faisait deux ans que mes filles étaient scolarisées à Arles, après avoir passé plusieurs années en Italie. Je n’avais pas une grosse envie de bouger, à moins d’une grosse proposition et elle n’est pas arrivée. Il y avait des contacts avec Châteauroux et Nantes qui étaient en Ligue 2.

    Et finalement la proposition de Nîmes est arrivée…

    Oui et bien que le club soit tombé en National, il conservait le statut professionnel. J’ai signé parce que je connaissais la passion des supporters et c’était aussi proche de mon domicile.
    Pour votre première saison au NO, le club est promu en L2, que représente cette montée pour vous ?

    Quand on monte et que l’on est champion de National, ça reste un titre, même mineur. Je retiens surtout l’état d’esprit du groupe. Il y avait certains jeunes qui commençaient à percer comme Nicolas Benezet, Renaud Ripart et d’autres avec plus d’expérience, par exemple Vincent Carlier, Benoît Poulain et Cyrille Merville. Nous avions une certaine pression car Nîmes était le gros club et tout le monde voulait nous battre.

    « Jean-Louis Gazeau a contribué à la montée de Nîmes en Ligue 1 »

    Quels étaient vos rapports avec les supporters nîmois ?

    C’est le seul club où je n’ai pas eu des rapports proches avec les supporters. Je ne l’explique pas car je ne lâchais rien sur le terrain. Je ne suis peut-être pas assez allé vers eux. Aujourd’hui, quand je reviens à Nantes ou à Bastia, les gens sont toujours très contents de me revoir. Mais à Nîmes je ne suis pas resté assez longtemps.

    Quel style de président était Jean-Louis Gazeau ?

    Il était un peu papi tranquille. Parfois ça manquait de risque mais on ne peut pas lui en vouloir et il apportait de la stabilité. Je crois que le travail de Jean-Louis Gazeau a contribué, quelques années plus tard, à la montée de Nîmes Olympique en Ligue 1.

    Sébastien Piocelle et Patrick Cubaynes, deux anciens Crocodiles (Photo : Thierry Allard / Objectif Gard)

    Avec Thierry Froger et Victor Zvunka vous avez connu deux entraîneurs. Quels étaient vos liens avec chacun d’entre eux ? 

    J’avais de très bons rapports avec Thierry Froger et j’ai été déçu de son départ car même s’il avait un caractère bien trempé, il avait redressé le club. Il me faisait confiance et j’étais un de ses relais. Ça a été plus compliqué avec Victor Zvunka. Il m’avait vendu le rôle de celui sur lequel on s’appuie et de joueur de vestiaires. Mais il ne m’a pas donné cette carte-là. Après avec les entraîneurs qui ont un fils agent, c’est toujours compliqué. Avec le recul je ne lui en veux pas.

    « Nous avons terminé à pied en passant devant les supporters nîmois »

    Vous avez connu les derbys Nîmes – Arles-Avignon qui pouvaient être chauds, n’est-ce pas ? 

    Oui et j’ai le souvenir que lorsque je jouais à l’ACA que nous sommes venus jouer un match à Nîmes et notre bus est resté bloqué à 400 mètres du stade des Costières. Nous avons terminé à pied en passant devant les supporters nîmois, c’était particulier. Ce jour-là nous étions en retard et c’était souvent la cas avec notre coach, Michel Estevan.

    En 2014, vous faites votre retour à Nîmes, mais cette fois pas sur le terrain…

    J’étais parti pour rejoindre Jean-Marc Conrad au Pontet, qui avait été mon président à Arles. Je savais qu’il allait reprendre un club et je l’ai suivi au NO.

    Quel était votre fonction ?

    Je devais m’occuper du recrutement au centre de formation avec Bernard Blaquart qui était directeur du centre. Mais ma mission a été très courte, environ huit mois, puisqu’après il y a eu l’affaire des matchs truqués. Je n’ai jamais été inquiété dans cette histoire. Mais tous ceux qui faisaient partie de la garde rapprochée de Conrad ont été éjectés et j’étais dans le lot.

    « Nîmes Olympique devrait être la priorité mais il ne passe jamais en priorité »

    Qu’avez-vous pu réaliser pendant votre période au recrutement ?

    Je n’ai pas trop eu le temps, mais nous avons fait venir Théo Sainte-Luce. Les autres jeunes, comme Buades et Guessoum ont été repérés par Bernard Blaquart qui a un très bon œil pour ça.

    Au mois d’avril dernier vous avez posté un message sur les réseaux sociaux où vous exprimiez votre désaccord sur la gestion du président-actionnaire Rani Assaf. Que lui reprochez-vous ?

    À peu près tout. Je n’aime pas ceux qui se présentent en sauveur de la patrie, parce que les histoires on les raconte un peu comme on veut. Certes, il a été là à un moment où il fallait mettre un peu d’argent et bâtir quelque chose, mais il n’était pas seul. C’était une opportunité pour lui.

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    Sébastien Piocelle se souvient de ses années nîmoises (Photo Yannick Pons)

    Que vous inspirent les rapports tendus entre Rani Assaf et une partie des supporters ?

    C’est aussi le cas dans d’autres clubs où l’actionnaire enlève une certaine âme, l’ADN. Je ne parle même pas de sa décision d’abandonner l’agrément du centre de formation. En fait c’est un tout.

    « Dans cette situation, le maintien est presque un exploit »

    À Nantes, dans votre ancien club, le président Valdemar Kita est aussi très contesté par les supporters…

    Je n’aime pas Kita. Ça fait 15 ans qu’il est là et il a vraiment mis son argent, même s’il a fait beaucoup d’erreurs.

    Quand avez-vous connu le président du Nîmes Olympique ?

    Quand il est arrivé avec Jean-Marc Conrad. Il est discret et fait les choses en toute discrétion.

    L’arrivée de Nicolas Usaï au mois de janvier est-elle une bonne chose pour Nîmes Olympique ?

    Oui, il fait du très bon travail et dans cette situation tendue entre la direction du club et les supporters, le maintien est presque un exploit.

    Que devenez-vous depuis votre départ de Nîmes ?

    Cela fait quatre ans que je suis à consultant à RMC. J’adore faire ça et ça me permet de rester proche du monde du football. En parallèle, je m’occupe de la Champions cup (grand rassemblement de U11 et U15 féminines) qui me prend beaucoup de temps.

    Un retour dans le football professionnel était-il envisageable ?

    Bien sûr ! Après je suis lucide, ce n’est pas évident d’intégrer une cellule professionnelle. J’ai passé mes diplômes d’entraîneur en 2016 mais je n’ai pas eu d’opportunités et j’ai entraîné à Cavaillon en amateur. Mais je ne suis pas focalisé sur un retour car ce que je fais maintenant me plaît.


    Source : Propos recueillis par Norman Jardin (OG).
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    Message par Admin Mar 24 Mai - 11:09

    Ancien croco de Ligue 2 – Umut Bozok meilleur buteur du championnat turc !

    Une véritable renaissance, auteur de 24 buts en Ligue 2 avec le Nîmes Olympique lors de la saison de la montée en 2017-2018, Umut Bozok avait eu toutes les peines du monde à confirmer à Lorient puis à Troyes. L’attaquant franco-turc (1 but avec Troyes la saison passée) s’est envolé pour la Super Lig turque et le club de Kasimpasa et bien lui en a pris !

    Dans un des clubs d’Istanbul, Umut Bozok termine meilleur buteur du championnat avec 20 réalisations et sept passes décisives, ce qui fait de lui le joueur le plus décisif de la division. Il dépasse entre autres, l’ex-international italien, Mario Balotelli (18 buts) qui évolue à l’Adana Demirspor. L’ancien Nîmois a terminé la saison très fort avec cinq réalisations lors des trois dernières journées. Kasimpasa termine 11e du championnat, loin du champion Trabzonspor.

    Les ex crocos  Bozok-Kasimpasa
    Umut Bozok
    Photo ©Seskimphoto
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    Message par Admin Lun 30 Mai - 8:58

    Théo Sainte-Luce : « Il y a eu quelques petits incidents qui m’ont perturbé »

    Les ex crocos  Nimes-olympique-En-Avant-de-Guingamp-Photo-Anthony-Maurin.CV4P0593-800x431
    Théo Sainte-Luce retrouvera la Ligue 1 la saison prochaine (Photo Anthony Maurin).

    Natif du Nord, Théo Sainte-Luce est arrivé à 16 ans, en 2014, au Nîmes Olympique. Après avoir terminé sa formation, il a signé professionnel en 2019 avec les Crocos où il n’a finalement disputé que 34 rencontres en trois saisons avec deux prêts successifs au Gazélec Ajaccio et au Red Star, en National. Après une saison aboutie en Ligue 2 (26 apparitions), il a signé un contrat de trois ans en janvier dernier à Montpellier où il retrouvera la Ligue 1. Le latéral gauche évoque ce changement de club et revient sur son passage dans le Gard.

    Objectif Gard : Que ressentez-vous à l’idée de jouer en Ligue 1 la saison prochaine ?

    Théo Sainte-Luce : C’est une bonne évolution et c’est logique parce que j’ai travaillé pour cela. J’ai hâte de redécouvrir la Ligue 1 car je l’ai connu avec Nîmes même si ce n’était que des bouts de matches. C’est un projet qui me correspond, le club a les mêmes envies que moi. Aujourd’hui, j’ai encore besoin de progresser et je le sais, c’est le bon club pour y parvenir. Je vais faire le maximum pour m’imposer là-bas et faire le plus grand nombre de matches possibles.

    Pourquoi avez-vous choisi Montpellier ? Aviez-vous d’autres sollicitations ?

    Montpellier a été le seul club qui m’a fait une offre écrite. Les dirigeants me suivaient depuis un moment même quand j’évoluais en National. Si j’avais dû faire un choix, j’aurais choisi Montpellier car c’est un club qui m’a fait confiance même quand j’étais dans un championnat inférieur. Je savais qu’ils suivaient mes performances mais je ne pensais pas que ça allait aboutir sur un contrat aussi rapidement. J’ai eu des intérêts d’autres clubs notamment en deuxième division espagnole mais à part Montpellier, je n’ai rien eu de concret. Je voulais privilégier la France.

    « J’avais réussi à négocier ce que je voulais »

    À quand remontent les premiers contacts ?

    Les premiers contacts ont eu lieu assez tôt dans la saison. On a commencé à discuter en octobre. De fil en aiguille, ça s’est fait jusqu’au moment où j’ai pu vraiment signer en janvier.

    Étiez-vous dans une démarche de vouloir prolonger au NO lorsque vous démarrez la saison écoulée ?

    L’histoire c’est qu’en revenant de National, (prêt au Red Star, NDLR) je n’avais aucune certitude donc j’arrivais presque dans l’inconnu même si j’avais eu des discussions avec Reda Hammache et qu’il voulait me faire confiance. Mais je n’étais à l’abri de rien. J’étais juste dans l’optique de jouer en sachant que c’était la dernière année de mon contrat. Je pensais avoir une offre de prolongation de retour de prêt mais je n’en ai pas eu. J’ai commencé la saison comme ça. Fin août, tous les jeunes formés au club, sur leur dernière année de contrat, ont tous reçu une offre de prolongation. J’avais réussi à négocier ce que je voulais sans vraiment demander des conditions salariales élevées. Ce n’était que le début de saison. Je venais de faire quatre, cinq matches en Ligue 2, je n’avais aucune prétention même si je savais qu’en étant libre ça pouvait être différent. À ce moment-là, ça devait se faire mais il y a eu des paramètres dont je ne connais pas vraiment les causes qui ont fait que ça n’a pas abouti.

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    Le gaucher aura inscrit deux buts en pro sous le maillot nîmois, le premier contre Lens en Coupe de la Ligue le 29 octobre 2019 (Photo Anthony Maurin)  

    De quels paramètres parlez-vous ?

    Sincèrement je ne sais pas. Je sais seulement qu’il s’agit de détails minimes. Je pensais que ça allait se faire mais finalement non. Par la suite, mes agents et moi avons attendu. J’étais toujours dans l’attente en me disant qu’il y aurait un dénouement favorable mais non. À partir de là, j’ai arrêté de réfléchir et j’ai joué. C’était le mieux à faire pour moi.

    Êtes-vous déçu de ne pas avoir prolongé avec votre club formateur ?

    Non, maintenant que j’ai atteint un objectif que je m’étais fixé : arriver en Ligue 1. Ce n’est pas une déception mais si ça c’était fait à ce moment-là, j’étais prêt. Ce qui m’arrive aujourd’hui était un objectif et se réalise même plutôt que prévu. J’en suis très content !

    « C’était une obligation de rester sérieux jusqu’à la fin »

    Est-ce que cette prolongation avortée a eu un impact sur vos performances sportives ?

    Oui, un peu. J’ai effectué une bonne première partie de saison en jouant peut-être avec l’esprit plus libéré. Par rapport à la prolongation, il y a eu quelques petits incidents qui m’ont perturbé. Après, j’ai eu une période compliquée avec les cartons. Je n’étais sûr de rien, il fallait que je sois rassuré. Sur la deuxième partie de saison, au moment où j’ai été rassuré, ça s’est très bien passé. Avec l’arrivée de Scotty (Sadzoute, en janvier, NDLR) et le club connaissant aussi ma situation, j’ai moins joué mais ça reste quand même une bonne saison.

    Cela a-t-il été compliqué de terminer la saison en sachant que vous ne serez plus là la saison prochaine ?

    Cela n’a pas été compliqué. J’ai beaucoup parlé avec le coach. Je l’avais vu et il savait que j’allais rester concerné, c’est normal. Mon contrat se terminait fin juin, le championnat mi-mai, c’était une obligation de rester sérieux jusqu’à la fin. Le coach aussi a été très bien avec moi. Il aurait pu me mettre sur le banc et ne plus me faire jouer du tout. Ce n’est pas ce qu’il a fait. Comme il l’a dit, je suis resté sérieux et professionnel. Il me l’a rendu en me faisant jouer.

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    C’est avec l’équipe réserve que Théo a connu son meilleur souvenir avec Nîmes Olympique (Photo Norman Jardin)

    Qu’a-t-il manqué aux Crocos cette saison pour espérer jouer la montée ?

    Il nous a manqué une saison de plus ensemble. C’est un groupe qui a appris à se connaître. Sur la fin, sur ce que l’on a pu montrer, si on avait mis cet état d’esprit tous ensemble dès le début ça n’aurait pas été la même saison. Bien sûr, comme on l’a répété toute la saison, avec le groupe que l’on avait on aurait dû être plus haut, accrocher au minimum les barrages. Ce groupe s’est découvert et ce n’était pas facile pour certains de digérer la descente.

    « Une opportunité que je ne pouvais pas rater »

    Lors d’un de vos derniers matches aux Costières, vous avez eu droit à quelques sifflets de la part des supporters. Comment l’avez vous vécu ?

    Au début du match, je n’ai pas trop entendu mais plus en deuxième période. D’un côté, je les comprends parce que voir un joueur partir chez le club rival ça doit être compliqué et puis de l’autre, il y a une opportunité que je ne pouvais pas rater pour ma carrière. Je n’en veux pas aux supporters et à la limite je les comprends. Sur le coup, ça m’a un peu déstabilisé car j’ai toujours été correct avec le club et les supporters mais maintenant tout va bien.

    Quel principal souvenir gardez-vous de votre passage au NO ?

    Sans hésitation, la montée en National 2 ! (saison 2017/2018, NDLR) Même avec mes premiers matches en professionnel, mon premier but, je n’ai rien vécu de mieux que cette montée. C’est quelque chose qui m’a vraiment marqué. C’était ma première saison en tant que senior avec un groupe formé ensemble. On s’est tous vu grandir et on a passé les échelons ensemble. J’ai le souvenir d’un groupe uni avec une vraie envie collective. Je remercie aussi le coach Yannick Dumas pour toutes ces années. C’est grâce à lui aujourd’hui que je suis là.

    National la saison dernière, Ligue 2 cette année, Ligue 1 la saison prochaine. Pensez-vous être capable de franchir ce nouveau palier ?

    Je gravis les échelons progressivement. Je vais devoir bosser mais si aujourd’hui j’ai été appelé par un club de Ligue 1 c’est que j’ai les capacités pour m’imposer. On verra le temps que ça prend, si demain je me retrouve titulaire en Ligue 1 c’est que je le mérite. Je n’ai pas peur de franchir ce palier, c’est une évolution naturelle, je suis plutôt impatient.

    Source : Propos recueillis par Corentin Corger. Photo de Corentin Corger (OG)
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    Message par Admin Mer 1 Juin - 10:15

    Retour sur l'épopée CDF de 1995-1996 - La photo du jour : Pierre Barlaguet brandissant la coupe de France partagé amicalement et sportivement en mai 1996 par Guy Roux !

    La première équipe de National à atteindre à tout jamais la finale de la Coupe de France : l’épopée du Nîmes Olympique en Coupe de France 1996.

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    Sence et les crocos remerciant leurs supporters au Parc des Princes

    Suite à une 22e et dernière place en Ligue 2 lors de la saison 1994/95, le Nîmes Olympique est alors en National 1B lors de cette fameuse épopée en Coupe de France

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    Président : Aimé Landes (48 ans)

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    Entraîneur : Pierre Barlaguet (65 ans)

    Pendant ce temps en National 1B avant l’entrée en lice du NO en Coupe de France :
    Le Nîmes Olympique a déjà disputé 12 journées au 21 octobre 1995 en se classant à la 9e place du championnat avec 18 points
    ✅5 victoires
    🤝 3 nuls
    Mad:4 défaites

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    L' épopée 1995 - 1996 de la CDF

    Cette épopée a débuté un 28 octobre 1995 en terre héraultaise du côté de Lunel alors en Division d’Honneur.
    5e tour - 28/10/1995 - Lunel (DH)
    Mal embarqués dans la rencontre, les nîmois étaient menés 2/0 jusqu’à la 79e. L’attaquant Uruguayen Dalmao arracha la prolongation en inscrivant un doublé en fin de rencontre dont le second de la fesse gauche dans les arrêts de jeu. Nîmes réussira par la suite à inscrire 3 buts.
    Composition nîmoise : Berlandier - Touron, Préget (Ramdane), Bochu, Ecker (Massot) - Zugna, Dyduch, Fadat, Gros - Dalmao, Marx (Sabin).
    Les faits du match :
    ⚽42e Scala (Lunel) 1 - 0
    ⚽69e Gelly (Lunel) 2 - 0
    ⚽79e Dalmao sp (Nîmes) 2 - 1
    ⚽90e Dalmao (Nîmes) 2 - 2
    Fin du match : Prolongation
    ⚽92e Sabin (Nîmes) 2 – 3
    ⚽101e Ramdane (Nîmes) 2 – 4
    ⚽118e Gros (Nîmes) 2 – 5
    Victoire et qualification des nîmois 5 buts à 2 pour le 6e tour contre Castelnau-Le Crès
    6e tour - 12/11/1995 - Castelnau-Le Crès (DH)
    La suite de cette épopée s’est déroulée une nouvelle fois contre une équipe de Division d’Honneur du côté de l’Hérault dans la commune de Le Crès.
    Après avoir été en difficulté lors du tour précédent, les Nîmois de P. Barlaguet font face une nouvelle fois à une équipe coriace. Longtemps sans voir de but, le NO réduit à 10 suite à l’expulsion de Jeunechamp réussit par le biais de J. Ecker à se qualifier en fin de rencontre.
    Les faits du match :
    ⚽ 93e Ecker (Nîmes) 0 - 1
    Victoire 1 but à 0 et qualification pour le 7e tour contre l’AS Muret.
    Composition nîmoise : Allibert - Touron (Marx), Dyduch, Bochu, Ecker - Jeunechamp, Gervais, Belbey, Gros - Ramdane (Dalmao), Sabin.
    7e tour - 03/12/1995 - AS Muret (National 1B)
    Pour la première fois dans ce parcours historique le Nîmes Olympique recevait aux Costières. Ce 7e tour opposait le NO au dernier de son championnat (N1B) l’AS Muret.
    Devant au score de 2 buts à la MT grâce à un doublé de Marx, les Crocos cèdent et se font égaliser en seconde période. Touron inscrira le but de la qualification en fin de rencontre. Pour la 3e fois le NO se qualifie dans les dernières minutes du match.
    Les faits du match :
    ⚽34e Marx (Nîmes) 1 - 0
    ⚽39e Marx (Nîmes) 2 - 0
    ⚽(Muret) 2 - 1
    ⚽(Muret) 2 - 2
    ⚽88e Touron (Nîmes) 3 – 2
    Victoire 3 buts à 2 et qualification au 8e tour contre Sète pour la suite de l’épopée.
    Composition Nîmoise : Allibert - Touron, Dyduch, Bochu, Ecker - Jeunechamp (Vosalho), Belbey, Gervais, Gros (Fadat) - Dalmao, Marx (Sabin)
    Pendant ce temps en National 1B :
    Après ses 3 premiers tours de CDF, le Nîmes Olympique est toujours 9e au classement de N1 avec 21 points après 16 journées. Son dernier match de l’année 95 à Créteil s'est soldé par un match nul 1-1 le 9 décembre.
    8e tour - 17/12/1995 - FC Sète 34 (National 1B)
    Avant de faire son entrée dans les 32es de finale, le Nîmes Olympique se déplace du côté de Sète, une nouvelle fois dans l’Hérault pour un derby explosif.
    Composition nîmoise : Allibert - Touron, Préget, Bochu, Vosalho - Jeunechamp, Fadat, Gervais, Gros (Zugna, Colliat) - Marx, Dalmao (Sabin).
    La suite vous la connaissez ! cette épopée restera à jamais graver dans ma mémoire ...

    La finale1995-1996 face à l'AJA,champion de France de 1ère division !
    Les faits du match :
    ⚽ 25e Belbey (Nîmes) 0 - 1
    ⚽ 52e Blanc (Auxerre) 1 - 1
    ⚽ 87e Laslandes (Auxerre) 2 – 1
    Malgré cette 3e défaite en finale de CDF et la tristesse que cela a engendré, le Nîmes Olympique goutera l’année suivante au premier tour de la Coupe d’Europe des vainqueurs de coupe. Le sujet n’est pas là car Nîmes est toujours à la lutte pour le maintien
    Les stats finales en Coupe de France :
    les joueurs les plus utilisés :
    🥇Bochu / Gros / Marx (10 matchs)
    🥈Sabin (9 matchs)
    🥉 Gervais / Ramdane / Ecker / Touron (8 matchs)
    les meilleurs buteurs :
    🥇 Ramdane (5 buts)
    🥈 Marx (4 buts)
    🥉 Dalmao / Gros (3 buts)


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    Pierre Barlaguet brandissant la coupe de France partagé amicalement et sportivement en mai 1996 par Guy Roux

    Bilan de la saison en N1 :
    🏟️ 34 matchs
    ✅ 9 victoires
    🤝 11 nuls
    Mad: 14 défaites
    Fin de saison en N1 :
    Nîmes termine la saison 16e avec 38 points synonyme de relégation en division 4. Cependant, grâce au dépôt de bilan de Valenciennes et à l’ancienneté du NO, le club est miraculeusement repêché au détriment de La Roche-sur-Yon.

    L'effectif nîmois de la saison 1995-1996
    🧤Gardiens :
    Eric Allibert (20 ans)
    Philippe Sence (33 ans)
    Stéphane Berlandier (21 ans)
    ⛔ Défenseurs :
    Anthony Vosalho (21 ans)
    Johnny Ecker (23 ans)
    Olivier Bochu (24 ans)
    Antoine Préget (23 ans)
    Christophe Zugna (20 ans)
    Franck Touron (25 ans)
    Vincent Dyduch (22 ans)
    William Massot (19 ans)
    🎯 Milieux :
    Omar Belbey (22 ans)
    Christophe Fadat (24 ans)
    Philippe Colliat (25 ans)
    Ludovic Gros (23 ans)
    Youssef Bouzar (22 ans)
    Cyril Jeunechamp (20 ans)
    Sébastien Gervais (19 ans)
    Christian Perez (33 ans)
    ⚽ Attaquants :
    Eric Sabin (21 ans)
    Abder Ramdane (22 ans)
    José Dalmao (26 ans)
    Nicolas Marx (22 ans)
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    Message par Admin Dim 3 Juil - 18:47

    NÎMES OLYMPIQUE Anthony Briançon : « Je serai reconnaissant à vie au NO »

    Les ex crocos  6d330610

    Anthony Briançon continue de porter le numéro 23 chez les Verts (Photo ASSE)

    Arrivé à 16 ans au Nîmes Olympique, Anthony Briançon y est resté dix ans. Présent lors de la folle remontée en 2014/2015 et lors du retour en Ligue 1, 25 ans après, le capitaine emblématique des Crocos a disputé 211 rencontres avec la tunique rouge. En fin de contrat avec le club gardois, il s’est engagé le 22 juin avec Saint-Étienne. Présenté officiellement à la presse stéphanoise, le défenseur se confie à Objectif Gard à l’aube de démarrer cette nouvelle aventure. 

    Objectif Gard : Que ressentez-vous du fait de quitter Nîmes Olympique après dix ans passés au club ?

    Anthony Briançon : C’est spécial ! J’imaginais une autre fin parce que j’ai été longtemps blessé cette saison. Je n’ai pas pu faire une saison complète avec le club et apporter ce que j’aurais pu apporter. Je suis très fier de tout ce que j’ai pu faire à Nîmes. Tous ces bons moments passés, je retiens que du positif. Il y a plus de bons moments que de mauvais, ça c’est sûr. J’ai vécu de très belles années.

    Qu’est ce que ce club représente dans votre carrière ?

    Tout ! C’est un club qui m’a fait confiance et qui m’a donné l’opportunité de réaliser mon rêve. C’est un club pour lequel je serai reconnaissant à vie, c’est clair et net. À chaque fois que l’on me pose la question, je dis que du bien de ce club pour tout ce qu’il m’a apporté en tant que joueur et en tant qu’homme.

    Comment se sont déroulées les négociations avec Saint-Étienne ?

    Les premiers contacts ont eu lieu avec Loïc Perrin (le coordinateur sportif du club, NDLR) bien avant les barrages. Ensuite, il m’a appelé et m’a fait part du projet tout comme le nouveau coach Laurent Batlles. Ça s’est fait trois semaines après. Le club était disposé à me récupérer même en Ligue 1, bien évidemment j’aurais aimé qu’il se maintienne. Mais malgré la descente, cela ne m’a pas freiné quand on voit la ferveur autour de ce grand club. Voyant qu’ils sont restés chaud pour me récupérer, je n’ai pas hésité une seconde.

    « C’était le bon moment pour moi de partir »

    Qu’est-ce qui vous a motivé à rejoindre les Verts ?

    C’est un grand club, l’un des clubs les plus mythiques de France. C’était une fierté que Saint-Étienne s’intéresse à moi. C’est pour cela que ma décision a été rapide vu l’engouement et la ferveur autour de ce club. Je pense m’y retrouver et je me voyais rapidement intégrer ce club. J’ai eu d’autres sollicitations mais quand il y a eu la proposition concrète de Saint-Étienne, j’ai demandé à mes agents de faire le maximum pour venir dans ce club.

    Pensez-vous que c’était le bon moment pour quitter Nîmes Olympique ?

    J’arrive à maturité, j’ai 27 ans. Je n’ai connu que Nîmes, le fait d’être en fin de contrat c’était peut-être l’opportunité de découvrir une autre ville, un autre club et un autre projet. Je pense que c’était le bon moment pour moi de partir.

    Avez-vous pu faire vos adieux à vos partenaires du NO ?

    J’ai appelé le président et l’entraîneur pour leur dire que j’avais signé avant que cela ne sorte dans la presse. Après je suis allé à la Bastide, mais malheureusement les joueurs étaient déjà partis parce que la séance du jour avait démarré très tôt. Mais j’ai pu voir tout le staff : Aurélien (Boche), Chacha (Richard Goyet), Babik (Anthony Babikian), (Anthony) Lombardo et Alain (Ratat). Pour les saluer et leur dire que l’on se revoit très vite puisqu’on joue dès la deuxième journée contre eux. Ça s’est très bien passé !

    « On a fait quelque chose de presque irréalisable »

    Est-ce la première date que vous avez regardé quand le calendrier est sorti ?
    Vu que l’on joue Nîmes dès la deuxième journée, j’étais obligé ! (Rires). J’ai vu aussi, ça ne sera certainement pas aux Costières, que l’on jouera le 13 février à Nîmes. Après je ne fais pas une fixette sur ces matches-là. Bien sûr, ça a une saveur particulière pour moi mais je n’en fait pas non plus une priorité.

    Du coup vous allez disputer votre premier match à Geoffroy-Guichard contre Nîmes…

    Ça va être un beau moment, je l’espère en tout cas !

    Quelles sont vos ambitions avec l’ASSE pour cette saison ? 

    Bien évidemment, retrouver l’élite le plus rapidement possible. Après on sait très bien que c’est un championnat très difficile et très homogène. Beaucoup de clubs recrutent de bons joueurs et montent des équipes solides. Donc il va falloir avoir un groupe solidaire et vite passer dans le positif puisque l’on démarre avec la saison avec -3 points.

    Pour finir, qu’est ce qui a été le plus fort à vivre : la folle remontée lors de la saison débutée avec huit points de retard ou la montée en Ligue 1 ?

    Émotionnellement, l’année des -8 points a été exceptionnelle parce qu’à la trêve tout le monde nous voyait condamné. On avait 11 points de retard sur le premier non relégable. Avec un groupe énorme, on a fait quelque chose de presque irréalisable. On était tellement insouciant et on se voyait tellement au fond du trou que l’on a réussi à maintenir le club. Je retiendrais ce moment-là. La montée était exceptionnelle aussi mais au niveau des émotions l’année des -8 points a été énorme.

    Source : OG
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    Message par Admin Mer 6 Juil - 20:55

    MERCATO NÎMOIS 1970, ils sont forts ces Roumains !

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    Les Roumains Voinea et Pircalab entourent le tchèque Scherer au centre. Ce sacré trio offensif venu de l’Est (Fonds Collignon – Archives municipales de Nîmes)

    Tout au long du mois de juillet, Objectif Gard vous propose une série revenant sur les transferts marquants au Nîmes Olympique. Pour ce premier épisode, ce n’est un simple, mais un double transfert que nous évoquons avec les arrivées en 1970 du duo Pircalab-Voinea directement arrivés de Roumanie.

    L’histoire se déroule à la fin du mois de juillet 1970. Nîmes Olympique, 11e de la saison qui vient de se terminer, prépare le championnat à venir et n’a pas tardé à recruter Jacky Vergnes (Red Star) et Jean-Pierre Adams (Bagneux-Nemours), des choix qui se révèleront judicieux. Mais cela fait plusieurs mois que les dirigeants nîmois planchent sur un gros dossier, celui de deux internationaux roumains. Ce 19 juillet 1970, Paul Calabro, le président du NO, arrive à Bucarest.

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    Le 18 décembre 1971, les deux Crocodiles font la Une de l’Équipe (archives privée NJ)

    Son objectif ? Décrocher le signature de l’ailier-droit Ion Pircalab (28 ans, Dinamo Bucarest) et Florin Voinea (28 ans, Steaua Bucarest). Mais à cette époque, il n’y a que les joueurs âgés de plus de 30 ans qui peuvent quitter les pays de l’Est de l’Europe. Alors il faut négocier avec le président de la République socialiste de Roumanie, Nicolae Ceausescu. Le NO doit consentir à un effort financier et il est en cela soutenu par la marque Cacharel, créée par Jean Bousquet.

    Le Charles Bronson des Carpates

    Finalement le club obtient l’autorisation de faire signer le duo roumain devançant, au passage, le Standard de Liège qui convoitait Voinea. Dans l’accord signé entre les trois clubs (Nîmes, Dinamo et Steaua), il est prévu des matches amicaux aller et retour. Même si les Gardois ont fourni un gros effort financier, ils ne le regrettent pas. Dès la première année de présence des Roumains, Nîmes termine quatrième de D1 et décroche sa première qualification européenne. Mieux encore, l’année suivante, les Crocodiles finissent vice-champions de France (derrière Marseille) et une nouvelle fois européen.

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    Une des meilleures équipes nîmoises de tous les temps avec Pircalab et Voinea au premier rang en partant de la gauche (archives privée NJ)

    Parfaitement intégré, le duo est adopté par le public. Pircalab arrivé avec le surnom de « Garrincha des Carpates » pour sa qualité de dribble, devient le « Charles Bronson des Carpates » pour sa ressemblance avec l’acteur américain. Avec eux le NO remporte une Coupe des Alpes, mais l’aventure s’arrête en 1972 pour Voinea (52 matches et 18 buts) qui retourne dans son pays et en 1973 pour Pircalab (91 matches et 21 buts) qui se blesse gravement lors d’un match de Coupe de France face à Reims. Le passage de ces deux joueurs a été court, mais un demi-siècle plus tard ils sont restés dans les mémoires des supporters nîmois et restent le symbole d’un mercato réussi.
    Norman Jardin (OG)

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